Non ce n’est pas une blague et oui, c’est bien moi qui écris cet article. Il y a des jeux, de prime abord, dont on se demande l’intérêt et on est à la limite du facepalm. Sauf que là, dans le cas de Cat-tapultes, il suffit d’y jouer pour être emballé et… occuper vos soirées à jouer sans relâche.
Dédain trompeur
Les créateurs d’Exploding Kitten ont encore frappé et sont passés du petit jeu de cartes à une sorte de flipper addictif compétitif. Si vous avez flâné dans une boutique de jeux dernièrement, vous avez sûrement vu la boîte avec ses couleurs chatoyantes et vous êtes passé à côté en lâchant un « pfff savent plus quoi inventer ! ». Et c’est là votre première erreur, parce que Cat-tapultes, l’essayer c’est l’adopter (même si techniquement ce sont plus les chats qui vous adoptent que l’inverse).
Jouons aux billes
La mise en place est rapide, la boîte de jeu est une sorte de valise que l’on déplie pour former le plateau de jeu, on pose la partie centrale qui ressemble à une tête de chat avec des compteurs de points à la place des yeux, une bille noire pour le nez et 3 billes blanches pour les dents. Pour finir, on installe des « murs » en carton sur les côtés qui permettent d’éviter que les billes finissent par terre. Chaque joueur pose sa patte de chat magnétique à l’endroit voulu, prend 4 billes jaunes et c’est parti !
Ah non, j’ai oublié de vous expliquer le jeu. Le principe est d’une simplicité à toute épreuve. Taper dans la bille noire pour qu’elle finisse dans la zone adverse, c’est une victoire automatique. Faire tomber/envoyer les 3 billes blanches toujours chez son adversaire, vous gagnez. Enfin, vous retrouver avec les 8 billes jaunes dans votre zone de jeu et vous perdez lamentablement la partie.
Déluges ‘chaotiques’
Pour celà, rien de plus simple, on pose une bille dans la patte du chat, on tire dessus et on lâche telle une catapulte (d’où le nom du jeu : D), pour faire passer votre bille dans la gueule du chat afin qu’elle termine chez votre adversaire. Avec de la chance, vous taperez dans une des billes blanches qui tombera chez votre malheureux rival, ou carrément faire un « one shot » avec un joli tir sur le nez, envoyant la bille noire dans le camp de votre ennemi, vous permettant de remporter immédiatement la manche. À vous de décider quand vous arrêterez le jeu, mais normalement ça se joue en 5 manches gagnantes. Vu la durée d’une manche qui va de quelques secondes avec un tir habile sur la boule noire à 2 ou 3 minutes pour envoyer toutes les billes jaunes, croyez-moi vous enchaînerez les parties.
Addict aux chats
C’est vraiment tout bête, mais je le répète, c’est addictif. Surtout que cela demande un minimum de précision et pas juste « lancer » la bille. Viser le nez pour tenter une victoire rapide est difficile. Vous avez toutes les chances de taper à côté et vous retrouver avec votre bille qui revient pendant que votre adversaire enchaîne les tirs simples. Que dire de la boule qui se « coince » sous la patte vous empêchant de tirer, des billes qui tombent du mauvais côté donc pas à votre main, réduisant ainsi votre cadence de tir. Une bille blanche dans votre camp, renvoyez-la chez votre adversaire le plus vite possible avant que les deux autres n’arrivent. Bref toutes ces petites choses à penser ou qui vous embêtent et qui vous font perdre de précieuses secondes, vous éloignant de la victoire par la même occasion.
Après l’apéro, on est moins précis
Vu la durée des parties, il n’a jamais été aussi simple d’organiser un tournoi pendant vos soirées ou à l’apéro, le site officiel proposant même un lien pour créer un tableau de score et de rondes, ambiance garantie.
Bref, un petit jeu qui peut paraître anodin de prime abord, mais qui vous demandera pas mal d’agilité et est une petite merveille d’ambiance où les noms d’oiseaux et les miaulements de désespoir côtoieront les cris de victoire !
RAF Park