Captains’ war: À l’abordage, tonnerre de Brest !

[Captains’ War]

Vous avez le pied marin, soif d’aventure et les roll and write sont votre dada ? Alors, choisissez un nom de pirate, baptisez votre navire et embarquez pour un périple à travers les 7 mers avec Captains’ war ! Ce jeu d’Alexandre Aguilar, illustré par Olivier Derouetteau et édité par Bragelonne Games, vous propose de récupérer des ressources à échanger contre de précieux artefacts, de recruter les plus vils membres d’équipage et de vous affronter dans des batailles navales épiques !

Chaque loup de mer prend une feuille de jeu représentant les ressources pillées, ses artefacts, son équipage et son tableau d’abordage, et un stylo. Tout le monde commence la partie avec un pirate de force 1, 2 et 3 (déjà entourés sur la feuille), et de 3 à 6 pièces en fonction de la position de chacun dans l’ordre du tour. Et voilà, vous êtes prêts à jouer !

Mille millions de mille sabords !

Lors de son tour, le joueur lance les 6 dés (3 dés de ressources, 1 dé de pièces d’or, 1 dé de pirates et 1 dé d’acquisition) et en met un de côté ; il est le seul à pouvoir le choisir pour ce tour. Tous les joueurs sélectionnent ensuite le résultat de deux dés et appliquent leurs effets : gain de ressources ou de pièces, avancée d’une à 2 cases sur la piste d’embarcation ou d’attribut (et éventuellement obtention des bonus indiqués) ou encore recrutement d’un pirate.

Vue rapprochée des dés - crédit photo : Bragelonne Games

Puis, chaque joueur peut réaliser une acquisition (attribut ou embarcation) en dépensant les ressources nécessaires pour le prochain niveau (il est possible à tout moment de dépenser 3 pièces pour acquérir une ressource). Cela permet de gagner des points de victoire, mais aussi de débloquer la progression sur les pistes correspondantes. Il est ensuite possible de recruter autant de pirates que désiré en dépensant leur coût en pièces d’or.

Pas de quartier, flibustiers !

Enfin, le joueur actif peut déclencher un combat contre l’un de ses adversaires. Pour cela, il entoure le symbole d’attaque sur sa feuille et le nom de son opposant (son adversaire entoure le symbole de défense). Ils choisissent jusqu’à 3 pirates dans leur équipage et notent leur puissance de combat puis révèlent simultanément le résultat. Le joueur avec la plus grande valeur de combat cumulée l’emporte et peut voler jusqu’à 5 pièces à son adversaire ou avancer de 2 cases sur l’une de ses pistes (en cas d’égalité, le défenseur l’emporte). Les pirates utilisés sont rayés de l’équipage.

Vue globale du matériel - crédit photo : Bragelonne Games

Une fois l’abordage terminé, le joueur suivant devient joueur actif et un nouveau tour commence. La partie se termine si, à la fin d’un tour, un joueur a participé à 5 abordages, entouré sa dernière pièce d’or ou obtenu toutes les acquisitions de ses pistes. On procède alors au décompte.

Combattez comme un bachi-bouzouk !

Une ultime bataille navale est alors déclenchée entre tous les joueurs. Ils additionnent les forces de tous leurs pirates restants et gagnent des points de victoire en fonction de leur rang dans la bataille (15 points pour le premier, 7 pour le second et ainsi de suite). Puis, chacun gagne les points de ses acquisitions, des points pour son avancée sur la piste d’embarcation et des points de majorité selon son avancée sur la piste d’attributs. Enfin, les joueurs gagnent ou perdent des points en fonction du nombre de batailles navales qu’ils ont déclenchées (entre -5 points en dessous de 2 attaques et jusqu’à 7 points pour 3 attaques ou plus). Le joueur ayant le plus de points de victoire devient le plus grand pirate des 7 mers !

Un exemple de l'avancée des pistes en fin de partie - crédit photo : Bragelonne Games

À déconseiller aux astronautes d’eau douce

Captains’ warest un roll and write accessible, à la thématique plutôt bien rendue et riche en interactions, que ce soit par les batailles ou la course aux pistes d’acquisitions. Un système d’équilibrage des attaques évite qu’un joueur soit de nouveau attaqué avant le prochain tour de son adversaire lors de la dernière bataille navale, ce qui empêche l’acharnement sur un joueur ayant perdu tous ses pirates pour se défendre.

La mécanique est très classique pour ce style de jeu (il en est tellement sorti qu’il est difficile de renouveler réellement le genre), mais la présence d’une campagne apportant de nouvelles règles, des hauts faits à réaliser et de nombreuses autres surprises augmente grandement la durée de vie de ce Captains’ war. Pour finir, un mode solo propose d’affronter un capitaine légendaire pour arpenter les océans, même lorsque vous êtes seul !

Fiche technique

Éditeur : Bragelonne Games

Auteur : Alexandre Aguilar

Illustrateur : Olivier Derouetteau

Nombre de joueurs : 1 à 6 joueurs

Âge : 12+

Durée : 30 minutes

7 « J'aime »

Univers et DA sympas, à test !

1 « J'aime »

Sympa effectivement. Le mode solo est-il bien ?

Je suis désolé mais il ne s’agit pas d’une critique. L’essentiel du texte se focalise une fois de plus sur la description des règles. On a droit à 10 lignes à la fin qui constitue vaguement une partie critique (“La mécanique est très classique”). Tout le reste est descriptif. Rien de personnel contre l’auteur de ces lignes, il s’agit juste d’une remarque pour questionner sur la pertinence de paraphraser des règles de jeu qu’on peut majoritairement trouver en ligne au lieu de se concentrer sur une partie plus analytique.

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