Bronzez malin

La luminothérapie est un bienfait pour la femme et l’homme modernes. Elle pourvoit aux besoins élémentaires en rayon lumineux prompts à doper votre petit corps de rêve et lui faire croire au plein été. Le moral prend un coup de fouet et soudain tout va bien. Il vous suffit de dépenser quelques centaines d’euros pour vous procurer une lampe efficace. Mais vous pouvez aussi — en lieu et place – acheter Plato 83 et regarder fixement sa couverture 20 minutes par jour. Effet identique. Budget différent.

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Magic

Magic: l’assemblée réunit des fans depuis 1993. Quelque 14 000 cartes existent à ce jour et les règles du jeu sont en constante évolution. Depuis octobre 2015, les participants aux événements ont vu changer une partie des règles pour le format dit «paquet scellé». Explications.

Vive la discrimination ?

Après le phénomène Jungle speed, Dobble est sans conteste un des gros succès commerciaux ludiques de ces dernières années. Les jeux de discrimination visuelle et de rapidité ont la cote. C’est le moins qu’on puisse dire. Chaque éditeur en développe sa version avec plus ou moins d’originalité et de caractère. Focus sur quelques sorties récentes.

Ingérence impériale

L’enjeu autour de cette nouvelle boîte Deluxe, extension pour Star wars: le jeu de cartes, pourrait être bien plus important qu’il n’y paraît. Le titre est à un moment charnière de sa vie évolutive. Après deux ans et demi, une partie des joueurs s’est lassée ou détournée vers d’autres JCE telle la récente deuxième version du Trône de fer: le jeu de cartes. Mais l’omniprésence médiatique et commerciale de Star wars en cette fin d’année 2015 a occasionné un renouveau parmi la communauté. Le championnat de France, organisé fin août, a battu un record quant au nombre de participants, et les événements autour du jeu sont de plus en plus nombreux, appuyés entre autres par les nouveaux moyens déployés par Edge et son distributeur Asmodee.

Un classique intemporel

Japon Brand ne se contente pas de distribuer ici des produits fortement inspirés de la culture européenne des jeux de plateaux; ils ont d’autres cordes à leur arc.

7 Wonders duel

La popularité de 7 Wonders n’est plus à démontrer. Après avoir raflé un As d’Or en 2010 et un Kennerspiel des Jahres en 2011, le jeu d’Antoine Bauza s’est véritablement imposé comme un incontournable du jeu de société moderne, au même titre que Les colons de Catane ou Les Aventuriers du rail. Fort de trois extensions, pour la majorité très convaincantes, et d’un nombre incalculable de variantes élaborées par des joueurs, 7 Wonders a su fédérer une communauté acquise à sa cause. Dès lors, dire que la version Duel était attendue avec impatience et curiosité, voire circonspection pour certains, relève du doux euphémisme. Verdict.

L’histoire de 7 Wonders duel

Au début, il n’y avait rien. Puis vinrent la pierre, le bois et l’argile. Les chemins furent longs et les embûches nombreuses avant de voir sortir du sol les merveilles du monde antique. Chacune d’elles a son histoire, intimement liée à celle de la civilisation qui l’a bâtie et dont elle reflète la grandeur, comme le dit si bien Aristote sur sa page Facebook. Et puisque de Babylone à Alexandrie, de Gizeh à Olympie, de Rhodes à Éphèse, en passant par Halicarnasse, résonne encore l’écho des chants louant la majesté de ces ouvrages hors du commun, acceptez s’il vous plaît que nous vous ouvrions nos pages, afin de vous laisser nous conter l’histoire de 7 Wonders duel.

Sous les sombreros, les pros

Ne cherchez pas à ranger la ligne éditoriale de Repos Production dans une case. Les Belgo-Mexicains se feront toujours un malin plaisir d’en jaillir tels des diablotins (rouges, évidemment). La version francophone de Time’s up les a propulsés vers le succès et leur a offert dès leurs débuts le luxe ultime de tout éditeur : le temps nécessaire à chaque développement, sans pression ni contrainte, et surtout la possibilité de continuer à se fier à leur instinct et leur vision du jeu, quitte à bousculer quelques barrières. Ainsi, lorsque l’un des duos d’auteurs francophones les plus «bankables» leur présente une version deux joueurs de leur immense hit, se permettent-ils en premier lieu de décliner la proposition, avant de les obliger, cent fois sur le métier, à remettre leur ouvrage.

Interview d’un éditeur qui roxxe

Roxley Game Laboratory, relativement jeune maison d’édition canadienne, a commis ses deux premiers jeux à succès international cette année, notamment via Kickstarter. Graphismes soignés, mécaniques innovantes et jeux léchés, force est de constater que les premiers pas de cette nouvelle venue sont plutôt convaincants. Qui donc se cache derrière ce logo à tête de coq? Gavan Brown, directeur artistique chez Roxley et co-auteur de Super motherload, s’est prêté au jeu des questions.

Le thème qui change le plomb en or?

Les auteurs sont d’éternels apprentis sorciers : ils mélangent sans vergogne des mécanismes, des matériaux ou des thèmes dans l’espoir de transformer une ambiance de plomb en As d’Or. Focus sur des méthodes de savants fous.

On ne joue pas à table

De plus en plus, nos chers auteurs, désignés aussi comme «inventeurs» par Larousse et le concours Lépine, se qualifient et se font qualifier de «game designers». Au-delà de l’aspect qui pourrait uniquement se restreindre à de la frime, cette dénomination tend surtout à professionnaliser le fait de penser, élaborer et créer un jeu digne de ce nom, éditable et surtout consommable pour la joie du plus grand nombre. Ici, le jeu devient une démarche de design. Mais aux antipodes, il se trouve parfois que c’est l’inverse qui arrive : du design découle une démarche ludique. C’est un peu ce que nous évoque notre rencontre avec Charlotte Brocard, créatrice et gérante de la société On ne joue pas à table. Lavez-vous les mains et n’oubliez surtout pas vos serviettes!

Le jeu éducatif, cet oxymore…

Table ronde à Paris Est Ludique, mémoires, articles de blog, conférences au sein de l’éducation populaire… La réflexion sur le jeu au centre ou en périphérie du processus éducatif n’est pas nouvelle, mais se renouvelle d’autant que le secteur du jeu se popularise, s’étend et fait l’objet de lignes budgétaires de plus en plus importantes dans les centres périscolaires. La création des T.A.P. (temps d’activités périscolaires) dans les écoles a d’autant plus renforcé la présence des jeux de société dont le format peut être adapté à la taille des groupes et au besoin de loisirs, tout en préservant l’idée que le jeu sert de vecteur aux apprentissages. Vrai apport ou fausse bonne idée?

Liste des jeux chroniqués

  • 7 Wonders duel (Repos Production)

  • Alchimistes (Iello)

  • Automania (Aporta Games)

  • Council of four (Cranio Creations)

  • Dice city (Artipia Games & AEG)

  • Dixit 6: memories (Libellud)

  • Dr. Eureka (Blue Orange)

  • Eight epics (Kanai Factory)

  • Epic (White Wizard Games)

  • Grand Austria Hotel (Lookout Spiele)

  • H.I.D.E. (Divedice)

  • Heroes (ARebel)

  • King’s forge (Game Salute)

  • Odyssée-land (Haba)

  • Pengoloo (Blue Orange)

  • Pirates of the 7 seas (IGames)

  • Potion explosion (Horrible Games)

  • Push a monster (Queen Games)

  • Roll for the galaxy: ambition (Rio Grande)

  • Skyliners (Filosofia)

  • Steampunk rally (Roxley Game Laboratory)

  • Super motherload (Roxley Game Laboratory)

  • Unusual suspect (Cranio Creations)

  • Wacky challenge (Ilopeli)

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