1969 c'est maintenant

[1969]

On a joué sur la Lune

1969 c'est maintenant

« Aucune nation aspirant à guider d’autres nations ne peut se permettre de rester en retrait dans cette course à l’espace » - John F. Kennedy, 25 mai 1961.

Ça peut sembler désuet aujourd’hui mais à cette époque c’était bel et bien de la science-fiction. Nombreux étaient les sceptiques qui n’y croyaient pas. Des hommes sur la Lune ? Tss ! Tss !

Et pourtant ce fut une des plus grandes courses technologiques qui se joua entre USA et URSS. On sait aujourd’hui qui a planté son petit drapeau le premier.

À cette époque, les crédits furent débloqués sans limites. Il s’agissait de s’assurer la suprématie dans l’espace. On plantait un drapeau en ramassant quelques cailloux. Aujourd’hui, on ne parle plus de conquête. Sur Mars, on cherche l’autre. Le vivant. Aussi minuscule soit-il.

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Mais revenons en 1969. Ou plutôt quelques années avant. 1961 : le mur de Berlin et le jeune Bruno Faidutti qui prouvera ensuite que bien que plus petit et parfois encore dans la Lune, il fut plus solide et c’est tant mieux.

Vous êtes donc à la tête d’une équipe locale qui vise un petit alunissage avant les concurrents.
Pour arriver à cela, ou du moins pour arriver à être le meilleur, vous aurez 7 manches.
Chacune divisée comme il se doit en 4 phases.

D’abord on touche ses revenus. Il y a de gros budgets pour votre projet qui évolueront chaque manche et que vous pourrez compléter en dépensant les points de Prestige que vous aurez préalablement gagnés.

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Avec tous ces millions vous irez ensuite faire vos courses en achetant des scientifiques (kubenbois) pour les faire bosser dans vos labos. Il en existe de différents genres : des vedettes mondiales, très bons très chers et prestigieux au bons pas chers mais quand même limite un peu honteux : Non Hans ! Pas de croix gammée, tu mets la bannière étoilée. Tu as du mal à t’y faire encore ? Hein ?

Vous pourrez également vous payer quelques agents. Vous savez des types avec des lunettes noires et un étui à violon. Quand même… On ne sait jamais. Ce n’est pas parce qu’un concurrent est meilleur qu’il ne peut pas être victime d’un bête accident ! Ha c’est un ami à toi Hans ? Nein ! Baissez le bras, ici c’est la poignée de main.

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Ensuite, il est quand même temps de bosser.
On va se lancer dans des missions. La Lune, ça ne se fait pas comme ça ! On atteint d’abord quelques objectifs plus simples pour se faire la main.
Chaque mission réussie, augmentera les chances d’atteindre la Lune.

Pour cela, on jette des dés ! Les verts : Yes !, les bleus : On s’en fout !, les rouges : Ah ! Non ! Saletés de rouges !

Vous prenez le nombre de faces vertes, vous retranchez les faces rouges. C’est le nombre de cases que vous avancez sur la mission choisie.
C’est pas fini !
Les autres joueurs peuvent alors, avec perfidie, jouer des cartes Espions. On additionne le total des toutes les cartes Espion jouées par tous les autres (eh! Oui!) et on divise par le coût d’espionnage de la-dite mission. Là souvent vous allez reculer.


Ensuite vous gagnez des points de prestige en fonction de votre avancée dans les missions mais aussi de la présence des agences étrangères sur le coup. Mieux vaut toujours être le premier.

Ensuite, on fait le ménage dans les missions et on recommence une manche.

En fait, les scientifiques que vous achetez viennent prendre place sur votre plateau personnel de Recherche. Suivant le type de scientifique acheté, ceux-ci représentent un ou plusieurs chercheurs que vous pouvez répartir dans vos différents labos.
Chaque labo offre des bonus en court de partie.
Par exemple un labo de simulation permet de relancer les dés de missions, La recherche d’investisseurs fait diminuer les coûts de missions.

Et dites moi… C’est très joli ces illustrations ! Giulia Ghigini ? Bien sûr. Évidemment… :wink:

Bon et bien, une fois encore, vous savez tout ou presque.

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“1969”
Un jeu de Andrea Crespi, Lorenzo Silva, Lorenzo Tucci Sorrentino & Aureliano Buonfino
Illustré (hiiiiiiiii!) par Giulia Ghigini
Publié chez Cranio & Iello sont dans un bateau
Pour 2 à 5 patriotes scientifiques dès 12 ans
Durée moyenne par joueur : 30 min
Public Familial +
Disponible là de suite ou demain peut-être dans les 40€

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Les graphismes sont aussi de 1969, non ?

Iconoclaste ! Bachi-bouzouk !

sur la derniere image : c'est mignon ce melange de lettres grecques, latines et cyriliques :-)

j'imagine que c'est sensé representer la rigueur sovietique ?! :-p

Mais sinon vous pouvez le dire la boîte est moche...

La boîte est moche...

Mais pas tant que ça dans le fond...

Ca me rappelle furieusement Buzz Aldrin Race into Space, un vieux jeu vidéo excellent... et tout aussi moche :)

Excellent ces graphismes retro, façon constructivisme digéré. Décidément, leurs jeux sont très différents. Dommage pour la boite, zut, la surface de la lune est complétement ratée !

Tiens je connais des gens qui y ont joué hier. Alors oui le jeu n'est pas sexy sexy mais après ils ont trouvé le jeu plutôt agréable quoi que classique dans ses mécanismes. Un jeu plutôt sympa priori donc

j'ai pas dit que c'etait moche !! :-)

je me suis juste legerement moqué de la police de caracteres style cyrilico-grecque.

ca aurait été plus marrant avec des vrais mots russes (comme les vrais mots en hieroglyphe dans "asterix mission cléopatre").

d'ailleurs cette image m'inspire une autre vanne (preuve qu'elle n'est pas si mal !!) :

"lorsque l'homme pointe la lune, l'idiot regarde le doigt"

De leur lit par le hublot

Ils regardent la Terre (côte)

Ils s'aiment et la traversée

Durera toute une année

Ils vaincront les maléfices

Jusqu'en soixante-dix

moi je préfère serge à johnny

pareil pour les illustrations

"lorsque l'homme pointe la lune, l'idiot regarde le doigt"

et il a raison, un si beau doigt !