Le week-end dernier, il y avait deux beaux festivals de jeux de société dans nos vertes contrées du royaume de France. L’un à Orléans, tout près de l’officine, si près que ç’aurait été péché de ne pas rejoindre mes compagnons de TTTV. L’autre à Dijon, une ville que Monsieur Guillaume et moi-même connaissons bien, parce que notre sang est en partie burgonde. Alors que faire ? Avec Monsieur Guillaume, on voulait faire les deux. Et puis finalement, Monsieur Guillaume ne pouvait plus. Alors j’ai dit tant pis, je me lance, samedi à Orléans, dimanche à Dijon. Petit compte-rendu personnel de ce week-end ludophile.
Orléans le samedi
A peine arrivé, j’ai pu commencer mon week-end ludique en douceur avec une petite conférence donnée par Monsieur Guillaume, sur sa vie, son oeuvre. C’était sans doute très intéressant, mais comme je prenais des photos je n’ai pas tout écouté. Je crois me souvenir qu’il racontait que quand il perdait dans les TTTV, c’était réel, ce n’était pas par contrat.
La rencontre était organisée par Monsieur Antonin (j’ai mis une flèche).
Après ça, je suis parti me promener. D’abord sous les arcades, parce qu’il y faisait plus frais. Le Campo Santo, c’est sympa pour ça : la cour intérieure est entourée par un cloître où on trouve un peu de tout : des gros jeux velus, des loups-garous (velus aussi), des tables de jeux de rôles (à un moment on voit Jamie, j’ai mis une autre flèche), des boutiques (oui, DES boutiques), et du matos pour figurines (un peu quand même).
Et puis je me suis baladé un peu dehors. Enfin, au milieu, là où c’est vert. Pas dehors le festival. Non. Hem, donc dehors au milieu, parce qu’il y avait plein de barnums d’éditeurs. On y trouvait plein de tables pour jouer, mais aussi des gens assis autour des tables qui jouaient aux jeux (les deux articles sont vendus séparément).
Et puis Orléans, c’était aussi l’occasion de croiser des gens, discuter, échanger, à plusieurs, à deux. De tomber sur un Node sauvage, un Phal amusé par les prouesses explicatives d’un Monsieur Mathieu, ou plus tard ce même Monsieur Mathieu affamé.
A un moment, je suis tombé sur Monsieur Antonin (celui qui organisait les conférences), et l’on a longtemps causé. Longtemps. Tellement longtemps que je suis parti avec deux heures de retard sur mon horaire prévu. Monsieur Antonin et moi avons un peu les mêmes motivations, la même envie de créer. Voilà une rencontre qui est faite pour durer.
Monsieur Antonin m’a parlé de son projet de réunir les animateurs de festivals de jeux de société autour d’un espèce de label. Pour se faire un réseau, s’améliorer dans l’explication de règles, s’entraider sur les événements. Monsieur Antonin est passionné, ça fait plaisir à voir et écouter.
Et puis il a fallu que je file, mais avant d’embarquer pour Dijon, sachez qu’Orléans Joue c’est aussi ça :
Dijon le dimanche
Après 2h30 de route (et une nuit chez pôpa - môman), je me suis levé de bonne heure pour passer une journée à Ludimania (qui n’est pas vraiment à Dijon, mais dans sa banlieue, à St Apollinaire). C’était la première fois que je faisais ce festival en tant que festivalier et non membre de l’animation, j’ai donc pu jouer. Et ça, c’était bien !
A Dijon, je commence toujours par faire un petit tour à l’extérieur, histoire de prendre la température (et il faisait chaud ce jour-là). Comme tous les ans, on y trouvait l’espace enfant, le Mölky, le jeu d’échec géant, mais aussi Les Cartonnades.
Les Cartonnades, c’est une assoc dijonnaise qui a repris un concept australien assez génial : construire des supers armes, armures, et autres, en carton récupéré à droite à gauche. Puis, une fois par mois, se mettre sur la tronche pour péter les supers armes, armures, et autres, en carton récupéré à droite à gauche, de ses adversaires. Oui, c’est con. Mais étrangement, c’est beau, aussi.
Après ça, j’ai fait une petite promenade à l’intérieur. On y trouvait les habituelles salles de tables avec partout des banques à jeux, et des gens qui jouaient. On trouvait aussi cette année, dans la plus grande salle, un grand espace éditeur (le triple de l’an dernier, un succès grandissant qui fait plaisir à voir).
Cette année, le Café-Jeux de Dijon, le Dé Masqué, avait récupéré, en plus de son stand, quelques tables. Ils y présentaient notamment Le King Of Dijon, version approuvée par Iello.
Et puis je suis descendu à ma salle préférée, celle du sous-sol, un peu cachée, réservé aux connaisseurs bien velus (mais on y accepte aussi les chauves et les épilé(e)s quand même). J’ai enfin pu y faire une partie de Time of Empire, un proto de deux dijonnais dont j’entends fort parler depuis un moment, et qui m’a donné très chaud au cerveau.
Petit détour final à la boutique de Jocade. Jocade, c’est LE magasin ludique de Dijon. Bon, je suis pas objectif, des boutiques de jeux à Dijon, il y en a d’autres. Mais c’est la boutique dont les vendeurs et clients ont suffisamment de passion et de folie pour monter Ludimania et le Dé Masqué. Alors à Dijon, on est content de voir que Jocade est là. C’est un peu grâce à eux tous ça.
Avec difficulté, je suis parvenu à prendre en photo les deux visages de Jocade : Monsieur Stéphane (en bleu et blanc) et Monsieur David (en blanc et bleu). mais comme ils étaient très occupés, ils étaient de profil ou flou. Monsieur David était en compagnie de Monsieur Mxxxxxxx, qui vient tous les ans mais souhaite garder l’anonymat.
On croisait aussi d’autres gens à Ludimamia, comme Monsieur Paul de Libellud, ou Monsieur Christophe d’In Ludo Veritas. Mais comme j’ai beaucoup joué, j’ai oublié de les prendre en photo. Par contre, juste avant de partir, j’ai pu voir Monsieur Cesare qui prenait quelques vivres pour la route. Et lui, j’ai pu le prendre en photo. En flagrant délit. Et Monsieur Mxxxxxxx. Mais ce coup-là, je l’ai pris en photo.
Et puis il était l’heure de partir (c’est que j’avais 3h30 de route après, et que je retournais à Orléans le lendemain), alors je me suis éclipsé. Mais avant de partir de ce week-end de jeux où Orléans Joue et Ludimania ont encore pété leurs scores d’affluence, sachez que Ludimania, c’est aussi ça :
Monsieur Mxxxxxxxx n’a pas été blessé ni contraint pendant la photographie du corps de sa personne.