[Nom d’un renard]
Bienvenue au club !
Le programme de l’année avance et on va lâcher un peu de mou, les experts sont fatigués ^^
Après une session sur Terra Mystica qui n’a pas beaucoup fait parler, avec une très faible participation, et alors que la session sur Marco Polo continue de déchaîner les passions (faut vraiment qu’ils se reposent…), il est temps de passer au 4ème jeu de cette 4ème saison.
Pendant un mois (du 1er au 31 mars 2020) nous allons poncer un jeu avec des doigts potelés et explorer les stratégies les plus extrêmes de nos meilleurs experts qui font du 24/27 en taille de chaussettes.
A la fin du mois nous saurons pourquoi il nous arrive de perdre à Nom d’un renard - cet excellent jeu à mi chemin entre Cluedo et Qui est-ce ? - et surtout si on peut valider la théorie de mon plus petit qui consiste à nous accuser d’être “avec le renard” quand on rate un lancé de dé.
Vous êtes tous invités à participer; il vous suffit d’avoir ce jeu, de l’emprunter, de l’acheter ou d’aller le débusquer chez des amis. Vous organisez des parties et vous venez les commenter ici.
Les rapides analyses et les simples remarques sont tout aussi attendues que les compte-rendus précis et détaillés. Vous pouvez aussi partager vos impressions, poser des questions à propos de stratégie ou simplement communiquer votre enthousiasme ou votre ennui.
Le ressenti de chacun est légitime. Et pour une fois les enfants sont les bienvenus !
Retrouvez le programme des prochaines sessions de jeu et plus d’infos sur ce projet en cliquant sur le lien suivant :
https://www.trictrac.net/forum/sujet/putsch-le-club-verveine-et-naphtaline
C’est parti !
C’est vraiment devenu n’importe quoi le club.
Un jeu de 2017 ! Non mais franchement…
2015 mon cher !
L’édition originale américaine par GameWright date de 2015. Et toc !
Avertissement à ceux qui vont l’acheter pour la session du club :
les cartes sleevées ne rentrent pas dans le lecteur orange.
Draftez-vous les cartes renard ? Ma fille de 5 ans trouve que ça ajoute du contrôle mais personnellement j’aime bien m’adapter au hasard…
Une partie hier soir.
Pour l’occasion j’avais invité 3 experts de haut niveau du forum, histoire d’attaquer le jeu direct sous le vernis.
Loïc a fini par décliner l’invitation : il n’était pas d’accord pour ne pas jouer vraiment à Nom d’un Renard. Et moi qui suis têtu je n’ai jamais voulu en démordre que sa version experte compétitive où on drafte avec chacun son set de dés n’est qu’une variante qui dénature les vraies sensations de jeu voulues par l’auteur.
Mais nous ne sommes pas fâchés, et il a promis que le jour où on se verrait il m’expliquera pourquoi Mascarade est sa carte préférée à Dominion.
Palferso et Bast92 sont arrivés ensemble vers 21h30 mais on a commencé à jouer tôt parce qu’apparemment ils avaient déjà mangé avant de venir. J’ai pas tout compris à la combine de Palferso - une histoire de défi perdu - mais apparemment il connaît des restos dans toute la France.
J’avais été clair sur le programme (“c’est Nom d’un renard, les gars ! ça fait des mois que c’est annoncé sur le sujet du club…”) mais ces deux-là ont essayé de me faire jouer à tout prix à un Martin Wallace.
Heureusement Bast92 ne jure que par Brass Birmingham et Palferso la version Lancashire originale… ils ont bien failli s’étriper. J’étais en cuisine en train de préparer l’apéro donc je n’ai saisi que quelques mots à la volée : coopétition… 2 joueurs… déséquilibré…
J’ai apporté les bières et les cacahuètes. Palferso a dit qu’il n’aimait pas la bière et a demandé un Perrier. Ça a fait rigoler Bast92. Décidément je comprends pas tout…
Finalement on n’a pas fait un Wallace mais j’ai mis tout le monde d’accord en proposant de remplacer la figurine du renard par la figurine de Via Nebula.
On était d’accord. Après tout on était là pour poncer le jeu.
Au début ça marchait pas mal on a rapidement retourné toutes les cartes suspects du jeu.
Jusqu’à mon erreur catastrophique… Je ne sais pas ce qui m’a pris mais j’ai commencé à faire des papattes dans mes jets de dés.
Palferso a commencé à gueuler que je savais pas jouer… que j’avais rien compris à la stratégie, que ça allait donner raison à Loïc qui fait de meilleurs scores en draftant.
Moi je me suis défendu en disant que c’est parce qu’ils m’avaient mis la pression avec leur sablier, là. Soi-disant analysis paralysis, faut jouer vite et tout… Moi j’avais prévenu que je savais pas jouer à un jeu sans réfléchir.
Bast92 a essayé de calmer le jeu en disant que c’est la faute au jeu qui est déséquilibré. Que ça sert à rien de faire des stratégies mixtes en mélangeant papatte et neunoeil dans les mêmes jets de dés. Que de toute façon on ne peut pas gagner à Nom d’un renard si on joue pas “full papatte”.
Palferso a d’abord réclamé qu’on refasse une autre partie après et a parié un resto.
Bast92 a dit non c’est bon, qu’en une partie il avait fait le tour du jeu mais qu’on pouvait jouer sans lui, il allait faire un Barrage solo par équipes sur la petite table du salon.… Palferso a ralé qu’à deux joueurs c’était moins bien parce qu’il y avait pas de coopétition. Puis il a laissé tomber en disant que de toute façon Nom d’un renard c’était qu’un jeu de moule.
Moi j’ai fait remarquer qu’il fallait déjà finir celle-là, que ça faisait déjà 3h qu’on jouait… pas sûr qu’on ait le temps de jouer une autre partie.
Au final on a perdu. En partant ils ont demandé que je raconte pas ça sur Trictrac.
Ah, El Payo, si tu n’existais pas, il faudrait t’inventer !
Merci Docky, tu es chou ! 
Ah ah ah, j’en ai des larmes aux yeux.
Toi aussi, znokiss, tu veux être chou ? 
Sinon on peut aussi aborder ce sujet sérieusement, au premier degré.
Ce jeu pour enfants le mérite !
Ca a mis du soleil dans cette journée pluvieuse, merci 
Docky dit :Ah, El Payo, si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer !
C'est bein vrai ça ! (façon Mère Denis 😉)
Je prépare un compte rendu de partie, mais je vais essayer de faire ça proprement, idéalement d’ici ce week-end.
Hâte de lire ça !
Bon, il a fallu que je me retrouve en confinement pour avoir le temps de faire tout ça. Belle partie, donc, même si ça a méchamment viré en cacahuète…
Pourtant, ça démarrait bien.
Le temps était calme à Pouleville, l’ambiance sereine, les habitants vaquaient à leurs occupations. Quand tout à coup, le vilain goupil surgit sur le chemin, tentant de s’en aller tranquillement avec un oeuf fraîchement dérobé. Mais qui se cachait sous cette silhouette ?
Jaunette, Rougeole, Bluette et Verdine, nos 4 poules inspectrices en chefs, décidèrent de mener l’enquête.
Avec un très beau lancer plein de papattes, Jaunette s’est précipité à la découverte du premier indice : des lunettes !
Vérification faite, le méchant renard n’en porte pas, ce qui nous élimine déjà bon nombre de suspects.
Là-dessus, Verdine se fend d’un lancer spectaculaire, tant dans le résultat incroyable (au premier coup) que dans la disposition improbable des dés :
C’est le moment de démasquer un suspect, et il s’avère que ce n’est pas Thomas. En effet, celui-ci porte des lunettes (car comme chacun le sait, à la Saint-Thomas, je ne crois que ce que je vois, et donc il me faut des lunettes) et nous avions dit précédemment que le méchant n’en porte pas. Ah ça oui, faut s’accrocher un peu pour suivre :
C’est à partir de cet instant que les choses commencèrent à vraiment se gâter.
Oui, ça c’est gâté, car au lieu de faire avancer l’enquête, Rougeole, Bluette et Verdines décidèrent de rester au centre-ville faire un peu de shopping. Du jamais vu dans la police de Pouleville !
Les voilà les 3 à se pavaner comme des oies !
Jaunette tenta le rappel à l’ordre et ordonna à ses collègues de se remettre à la tâche. Bluette s’exécuta et effectua un lancé de dés malheureux qui semblait narguer nos 3 enquêtrices :
Dans ce cas chacun le sait : le goupil avance implacablement de 3 cases, et cette sentence est irrévocable.
Jaunette ne perdit pas courage, et contrairement à ses collègues, elle effectua un lancé de dés bien senti, ce qui lui permit, à grand renforts de papattes, de rejoindre l’indice suivant…
… un haut de forme. Et de fort belle allure en plus !
Mais voilà, Jaunette n’est qu’une poule, avec ses forces et ses faiblesses. Ainsi, malgré son sérieux et sa motivation, elle reste coquette, comme les autres. Oubliant toute l’enquête en cours, ne pensant même pas à vérifier l’indice, elle décida de s’en coiffer pour elle aussi, faire la belle.
Autant dire que de telles frivolités n’ont pas vraiment avancé notre enquête, compromettant une partie déjà bien mal engagée. Mais tout ça n’est rien à côté de ce qui va suivre…
