Concours International de Créateur de Jeu de Société

Bonjour,

A l’occasion de sa vingtième édition en 2013, la Fête du Jeu / Poly-Games (CH) lance un Concours International de Création de Jeu de Société ouvert à tous. Ce concours qui se veut annuel peut intéresser les gens qui vous entourent, qui vous lisent, qui visitent vos sites internet, qui vous rejoignent lors de vos soirées, bref… toutes celles et tous ceux pour qui vous vous investissez si dur.

Je me permets de solliciter votre appui pour diffuser le plus largement possible l’annonce du lancement de ce concours. Je vous saurais gré si vous pouviez en informer les joueuses et joueurs de vos clubs, de vos cercles de jeu, les internautes qui lisent vos pages. Les résultats de la première édition de ce concours seront certes dévoilés en 2013 mais nous le lançons dès à présent pour donner tout loisir aux futurs concurrents de présenter des projets de qualité.

Les fichiers d’inscription au concours, le règlement et d’autres documents peuvent être téléchargés sur la page internet du concours (http://lafetedujeu.ch/?q=fr/concours_jdp).

Le jury du concours n’est de surcroît pas totalement constitué. Si vous êtes passionné de jeux de plateau et intéressé par une expérience de juré, n’hésitez pas à me le faire savoir et à m’envoyer un mini CV orienté JdP, création, ou autre, à l’adresse que vous trouverez ci-dessous.

Je reste bien sûr à votre entière disposition pour répondre à toutes vos questions et vous remercie d'avance de distribuer cette information aussi largement que possible.

Secrétariat:
Pierre Berclaz
createur@lafetedujeu.ch

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Présentation de la Fête du Jeu :
La première Fête du Jeu (alors sous l'appellation "24 Heures du jeu de rôle") s'est déroulée à Sierre (Suisse) en 1994. A l'époque déjà le lieu choisi était particulier. Les trois premières éditions ont en effet eu pour cadre les caves de la Maison de Courten, une splendide bâtisse patricienne de la ville. Les "24 Heures du jeu de rôle" doublent leur durée en 1997 et sont rebaptisées "Poly-Games" pour, déjà, marquer l'ouverture vers d'autres formes de jeux de société. La manifestation se déplace pour prendre ses quartiers dans un ensemble culturel qui abrite le club de jeux de Sierre "Génie de la Lampe", organisateur de Poly-Games. Le lieu, une fois de plus, ne manque pas de charme. Outre plusieurs espaces dans deux bâtiments, deux wagons de chemin de fer peuvent être mis à disposition des joueurs qui en raffolent.
Un premier tournoi multi-jeux est organisé en 2006. La manifestation grandit alors pour rapidement atteindre les 200 joueuses et joueurs. Pour son 15e anniversaire, Poly-Games s'ouvre résolument vers tous les publics et est rebaptisé "La Fête du Jeu". En 2009, le cap des 1000 visiteurs est largement dépassé et le meilleur est encore à venir.
Dès 2011, la Fête du Jeu peut s'installer dans un lieu mythique: le Casino de Saxon. Erigé au milieu du 19e siècle, le bâtiment a vu défiler de nombreuses personnalités européennes de l’époque comme l’écrivain Fédor Dostoïevski ou le général italien Giuseppe Garibaldi. Transformé en espace culturel faute de concession d'exploitation d'un casino, la batisse n'en conserve pas moins un extraordinaire cachet qui a su plaire au public. Plus de 2000 joueuses et joueurs ont franchi l'an dernier les portes de la manifestation pour sa première apparition dans ce lieu mythique, faisant de la Fête du Jeu une des plus importante manifestation du genre en Suisse.
L'édition 2012, qui s'est tenue du 20 au 22 avril a confirmé la tendance amorcée l'an dernier avec une fréquentation de 3200 visiteurs. Le comité d'organisation, qui réunit tous les clubs de jeu du Valais et plusieurs ludothèques, songe déjà au 20e anniversaire programme du 26 au 28 avril 2013.

Ca donne envie :pouicok:

oui, et je ne connais pas la Suisse donc pourquoi pas !
Par contre faut que je fasse des jeux sans textes !

Hum, ça à l'air sympa en effet, mais avec la contrainte imposée, ce sera sans moi (mon seul proto en cours refuse de se passer de ses textes...)
Peut-être une prochaine fois.

Hum, il n'y a que moi qui tique sur le nom du concours ?

Oliv dit:Hum, il n'y a que moi qui tique sur le nom du concours ?


Ben quoi Boulogne c'est pas en Suisse ?
Moi et la géographie ... :roll:

:mrgreen:

Difficile de confondre avec Europa Ludi, non?
Ça ne me choque pas du coup.

ça donne envie, je vais peut etre participer, mais arf, la multipliquations des protos a gauche a droite !!! troue mes maigre poches !!

Bonjour,

Bonne nouvelle pour celles et ceux qui seraient en retard ou auraient raté le délai d'envoi pour notre concours de création. En raison des vacances, paramètre que nous n'avions pas pris en considération, nous avons décidé de repousser le délai d'envoi des prototypes au 30 septembre 2012 (la date du timbre postal faisant foi naturellement).

Bel été à toutes et à tous, profitez de la plage et de la mer, ou de la montagne et des randonnées, et revenez avec plein d'idées pour améliorer encore vos proto.

Bonjour,

J'ai quelques questions qui me taraudent :

- Je vois qu'il faut envoyer un proto dès la 1ere phase de sélection, ce qui est loin d'être la pratique la plus courante dans les concours, et pose une contrainte certaine pour les créateurs (d'autant plus qu'il y a un droit d'inscription à régler) : est-ce à dire que vous allez vraiment tester tous les jeux reçus (hors ceux qui visiblement ne correspondent pas du tout) ? et du coup qu'il y aura un retour personnalisé sur chaque jeu ?

- Vous indiquez une limite supérieure à la taille de la règle (30 000 signes), mais aussi inférieure (10 000 signes) : pourquoi ? cela signifie-t-il que vous ne prenez pas les jeux ayant des règles trop courtes, donc supposément plus légers ou de durée trop brève ?

- "Exception faite des règles, le matériel de jeu (plateau, cartes ou autres) ne doit pas contenir de texte. Les signes, dessins, icônes ou autres informations visuelles sont en revanche admis."
Il est vrai que cette règle formulée ainsi semble très rigoureuse. Il y a beaucoup de jeux destinés à l'international qui, sans contenir de textes sur les cartes par exemple, ont tout de même certaines zones du plateau en multilingue, ne serait-ce que pour indiquer un titre ou une légende. Faut-il vraiment zéro zéro texte ? (à part le titre du jeu s'entend).

Merci par avance pour vos réponses !

Mêmes questions que sylla.

En tout cas fabrication d'un prototype + frais d'expédition + droit d'entrée ça commence déjà à chiffrer (+ 2 futurs prototypes en cas de sélection en demi-finales).
Quant à la contrainte de texte, ça rend l'accès au concours trop exclusif...

Dommage.

sylla dit:- Je vois qu'il faut envoyer un proto dès la 1ere phase de sélection, ce qui est loin d'être la pratique la plus courante dans les concours, et pose une contrainte certaine pour les créateurs (d'autant plus qu'il y a un droit d'inscription à régler) : est-ce à dire que vous allez vraiment tester tous les jeux reçus (hors ceux qui visiblement ne correspondent pas du tout) ? et du coup qu'il y aura un retour personnalisé sur chaque jeu ?

Oui, il est bien dans notre intention de tester tous les jeux reçus et nous donnerons les considérants de notre décision pour les jeux non retenus.
sylla dit:- Vous indiquez une limite supérieure à la taille de la règle (30 000 signes), mais aussi inférieure (10 000 signes) : pourquoi ? cela signifie-t-il que vous ne prenez pas les jeux ayant des règles trop courtes, donc supposément plus légers ou de durée trop brève ?

Il s'agit d'un ordre de grandeur 10'000 à 30'000 signes, bien entendu qu'une règle peut faire moins que 10'000 signes
sylla dit:- "Exception faite des règles, le matériel de jeu (plateau, cartes ou autres) ne doit pas contenir de texte. Les signes, dessins, icônes ou autres informations visuelles sont en revanche admis."
Il est vrai que cette règle formulée ainsi semble très rigoureuse. Il y a beaucoup de jeux destinés à l'international qui, sans contenir de textes sur les cartes par exemple, ont tout de même certaines zones du plateau en multilingue, ne serait-ce que pour indiquer un titre ou une légende. Faut-il vraiment zéro zéro texte ? (à part le titre du jeu s'entend).


Il ne faut pas oublier la phrase qui précède: le jeu doit être jouable sans connaissance des langues, et cet élément est le plus important. Une information sur le plateau de jeu n'est pas bannie dans la mesure où elle n'est pas capitale pour le jeu, auquel cas l'information devrait être fournie sans texte (au moyen d'une icône par exemple). Ceci peut être considéré comme contraingant, c'est aussi un défi pour les auteurs de faire du multilinguisme sans connaître d'autres langues. Par ailleurs, nous souhaitons que tous les membres du jury final (il y en aura un certain nombre de langue étrangère) puissent jouer à tous les prototypes sans gymnastique linguistique.

J'espère avoir répondu à vos interrogations et je reste bien volontiers à votre disposition si vous avez d'autres questions.

Génie de la Lampe dit:
Il ne faut pas oublier la phrase qui précède: le jeu doit être jouable sans connaissance des langues, et cet élément est le plus important. Une information sur le plateau de jeu n'est pas bannie dans la mesure où elle n'est pas capitale pour le jeu, auquel cas l'information devrait être fournie sans texte (au moyen d'une icône par exemple). Ceci peut être considéré comme contraingant, c'est aussi un défi pour les auteurs de faire du multilinguisme sans connaître d'autres langues. Par ailleurs, nous souhaitons que tous les membres du jury final (il y en aura un certain nombre de langue étrangère) puissent jouer à tous les prototypes sans gymnastique linguistique.

Bonjour et merci pour votre réponse, mais je ne suis pas sûr de comprendre.

Les règles sont écrites dans une langue particulière. Jouer sans connaissance des langues signifie donc jouer sans connaissance des règles (puisqu'il y a incapacité à les lire). Sinon cela signifie que les règles sont traduites aux testeurs étrangers, qu'est-ce qui empêche de leur traduire ce qui est écrit sur le matos du jeu ?

Prenons l'exemple d'un jeu avec des cartes qui ont des effets spécifiques : que sur le matos du jeu on se retrouve avec des écritures ou une icône, ça revient exactement à la même chose : chaque icône renverra à une explication en texte dans la règle...

Pour l'auteur ça ne change absolument rien, remplacer tous les textes qui se répètent par des icônes ça prend pas énormément de temps. En revanche, c'est un véritable défi pour les joueurs :
Plutôt que de lire directement l'effet de la carte qu'ils ont dans les mains, ils vont être obligés de prendre la règle toutes les 30 secondes afin d'aller vérifier l'effet, jusqu'à ce qu'ils les connaissent tous par cœur. Dans un jeu multijoueur, ça devient le bordel à se passer sans cesse la règle (sans parler de la notion de discrétion, où on devine que le mec a au moins une carte avec un effet dans sa main).

Sans ajouter le fait qu'un effet décrit dans la règle et non directement sur la carte augmente le facteur d'erreur d’interprétation de la part du joueur sur le fonctionnement de ce même effet.

Je n'ai toujours vu qu'un seul point positif aux icônes sur les cartes, il n'est ni chez l'auteur, ni chez le joueur, mais chez l'éditeur. Cela lui coûtera moins cher d'initier une production dans plusieurs pays car pour la fabrication, les 2 seules choses qu'il aura à faire en plusieurs langues sont la règle et la boite, le reste de la production pourra être centralisée et entrainera une réduction des coûts.

Ainsi je me pose la question : En quoi mettre des icônes vont permettre aux étrangers de jouer ?

Vous pouvez prendre ceci au pied de la lettre bien entendu. Mais l'idée est d'éviter d'avoir sur le matériel de jeu du texte nécessaire au jeu. Car si TOUS les joueurs doivent se référer aux règles pour connaître la signification d'une icône, il y aura une certaine égalité. En revanche si des textes nécessaires au jeu sont inscrits sur des éléments (cartes, plateau etc...) dans une langue, seuls les joueurs ne connaissant pas la langue devront se référer aux règles.

Pour prendre un exemple simple: si un auteur germanique envoie un prototype de jeu du genre Dominion, en allemand, ce serait très ardu pour un juré de langue française ne connaissant pas la langue de Goethe de se faire une véritable idée du jeu. Il risquerait de le pénaliser, uniquement pour une question de langue. Nous voulons l'éviter.

Et oui, l'avantage est chez l'éditeur. Il est vrai aussi qu'il et plus facile d'allécher un éditeur avec un jeu qui sera facile à produire dans sa langue ou dans une version multilingue, que de démarcher des éditeurs dans chaque langue. L'avantage est donc aussi pour l'auteur qui pourrait avoir davantage de facilité à trouver un éditeur si celui-ci y voit l'opportunité d'une publication distribuable dans plusieurs pays.

Quant à l'interprétation que vous faites: "Sans ajouter le fait qu'un effet décrit dans la règle et non directement sur la carte augmente le facteur d'erreur d’interprétation de la part du joueur sur le fonctionnement de ce même effet", elle ne se vérifie de loin pas systématiquement. Il arrive fréquemment que le texte sur les cartes soit tellement résumé qu'il est indispensable de lire dans la règle le détail de l'effet de la carte.

Mais que ces remarques ne vous empêchent pas de nous envoyer un de vos prototypes que nous découvrirons avec plaisir.

Merci pour vos remarques.

Merci pour votre réponse.

Mais je ne comprends pas toujours pas un point :
Dans votre exemple, la règle, elle, est aussi écrite en allemand. En quoi le français qui ne parle pas l'allemand comprendra mieux le picto, s'il n'est pas capable de lire son explication dans la règle ?

Il arrive fréquemment que le texte sur les cartes soit tellement résumé qu'il est indispensable de lire dans la règle le détail de l'effet de la carte.

C'est bien vrai.
Mais je partais du principe que le texte soit bien écrit, car sinon effectivement ça n'avantage rien. ;)
Mais que ces remarques ne vous empêchent pas de nous envoyer un de vos prototypes que nous découvrirons avec plaisir.

Mais dans le mien y'a des textes sur certains cartes ! :(

Il est plus facile de traduire une règle (donc du texte à la chaîne) et de l'imprimer que de traduire des textes à ensuite placer sur des cartes ou d'autres éléments de jeu. Tout se retrouve ainsi dans la règle et ce pour tout le monde.

Mais ce n'est qu'une option qui a été prise afin de nous faciliter les tâches de compréhension. Un peu plus de travail pour les auteurs pour nous simplifier la vie.

Quant à votre proto, si du texte figure sur certaines cartes, a contrario la plupart des cartes n'en contiennent pas, et donc il se peut que ce soit possible de le retirer partout 8)

Bonjour,

J'avais téléphoné au contact du concours il y a deux semaines ; probablement à toi Génie de la Lampe qui m'a indiqué que la limite de dépôt était finalement reportée fin septembre. On m'avait alors indiqué qu'effectivement, pour des raisons linguistiques, il ne fallait pas mettre de texte sur le jeu. Toutefois, un tout petit peu de texte non indispensable à la compréhension du jeu (pour mon cas, j'ai indiqué "Départ joueur bleu", "Départ joueur rouge",... sachant que la case départ est assez simple à voir même sans cela) est tolérée. Ils veulent juste éviter les jeux où le langage est important, par exemple si l'on tire une carte qui raconte "aller en prison sans passer par la case départ", un germanophone aura du mal à faire la différence avec celle qui raconte que tu hérites de 10 000€ :wink:

Génie de la Lampe, n'hésite pas à me reprendre si ce que je rapporte est inexact.

C'est exactement l'idée, même si l'exemple n'est pas très flatteur pour les germanophones 8)

Bonjour,

Je comprends bien l'intention de ne pas faire figurer de textes dans une langue particulière sur le plateau et les cartes et l'intérêt éditorial de la chose.

Pourtant, je ne peux que le déplorer. Encore une fois cela va conduire à la simplification et à l'uniformisation. Là où l'apport du concours pourrait être, en plus de faire concourir les protos, de faire traduire les règles. C'est du travail, oui. Mais cela serait d'une véritable aide pour les créateurs.

Une coopération entre les organisateurs et une université de langue pourrait donner à des étudiants un excellent excercice de traduction à réaliser... non ? Gratuitement ? Non, noté, bien sûr.

Les cartes et leurs effets, l'ambiance des textes, l'originalité de leur rédaction, etc... Tout cela fait aussi partie de la qualité d'un jeu.

L'idée d'iconiser au maximum est bonne, c'est sûr mais elle a ses limites.
C'est sûr aussi.

En même temps, c'est votre choix et peut-être l'originalité aussi de votre concours. Bon courage en tout cas et merci de vous lancer dans ce genre d'organisation, surtout aussi bien dotée.

Ludiquement

Sorry, erreur de manip...