Nox ! Tête de mort !

[Nox]

Nox ! Tête de mort !

Publié initialement pour le salon d’Essen 2012 c’est seulement cette année qu’arrive dans la francophonie le petit jeu de cartes de Steffen Brückner ; « Nox ». Puisque nous sommes encore en période post Halloween et bien que la fête anglo-saxonne perde un peu de sa superbe dans nos contrées, il n’en reste pas moins que la saison est bonne pour jouer avec des têtes de mort !

D’autant que « Nox » n’est pas prétentieux pour un sou. C’est un petit jeu de pourrissage entre amis bien intentionnés. Mais voyons ceci d’un peu plus près.

Voyons ceci d’un peu plus près

Dans ce jeu nous avons des cartes avec des cranes mais c’est juste pour faire joli. Les informations pratiques sont qu’elles existent en trois couleurs (bleu, vert et rouge) et qu’elles sont numérotées.

On touille tout cela avec vigueur puis on distribue à chacun des joueurs trois cartes. Le reste constituera la traditionnelle pioche.

Le but du jeu est de finir la partie avec une ligne de cartes posées devant soi qui compote au moins les trois couleurs du jeu et des chiffres de hautes valeurs.

Pour arriver à ceci, on effectuera un certain nombre de tours de jeu. Quand vient notre tour, on choisit une carte de sa main, on la joue, on en repioche une. Si ça ce n’est pas de la simplicité !

Oui mais comment la jouer ? On peut poser sa carte devant soi bien sûr mais aussi devant un autre joueur. De plus, on peut poser cette carte à côté des cartes déjà jouées ou bien l’empiler sur une carte déjà présente mais celle-ci doit être alors de la même couleur.

Attention !

Attention ! Si d’aventure la ligne d’un joueur atteint le nombre de 6 cartes la manche se termine ! Ça peut aller très vite.

Autre petite subtilité, si d’aventure deux cartes d’une ligne sont de valeurs identiques, elles sont obligatoirement empilées l’une sur l’autre.

De fait vous avez compris que les petites cartes sont en général filées aux copains et qu’on essaye de garder des grosses pour la fin mais seulement voilà c’est quand la fin exactement ?

Il peut arriver que personne n’arrive à avoir (ou ne veuille) 6 cartes dans sa ligne et dans ce cas la partie prend fin quand la pioche est épuisée et que plus personne n’a de carte en main.

Les grosses têtes

C’et donc le moment de passer aux comptes. Les malchanceux ou les victimes des vilains qui n’ont pas les trois couleurs visibles marquent 0. Les autres font le total des points des cartes visibles devant eux. On note tout ça sur un petit papier (non fourni) et le premier à atteindre le score de 100 est la grande citrouille de la soirée.

C’est simple, c’est sobre et efficace avec bien entendu une petite pointe de hasard mais le côté pourrissage est assez amusant. Ha si ! En fait les têtes de mort ne sont pas que pour le côté esthétiques mais pour nos amis les daltoniens qui, n’en doutons pas, contrôlerons un jour l’univers. Enfin une dernière chose ; nox à l’envers donne xon mais je ne sais pas trop pourquoi je vous raconte ça. Si. Mais je vous promets qu’après c’est fini. Les règles bien que compréhensibles (vous avez vu la simplicité du truc) sont dans un style traducteur extra terrestre mal réglé assez délicieux pour qui sait apprécier.


« Nox »
Un jeu de Steffen Brückner
Illustré par Oliver Freudenreich
Publié chez Huch !
Distribution : Gigamic
Pour 2 à 6 joueurs dès 8 ans
Public : tout ou presque
Durée 20 min environ
Prix : 10€
Dispo : boutiques spé depuis fin octobre 2013


3 « J'aime »

Les 3 illustrations sont très reussies en tout cas.

2 « J'aime »

La règle est un cas d'école de règle mal écrite. Passé cela, le jeu est étonnamment plutôt sympa. Une bonne surprise.

1 « J'aime »