Certains se plaignent du hasard des évènements: on connais ce qui pourra avoir lieu A L'AVANCE parmis 4 en première année, puis parmis 3 et enfin parmis 2.Quand au hasard de l'ordre des joueurs, un bon stratège ce n'est pas seulement le fait de savoir compter le plus de coups possible à l'avance (sinon faut jouer aux échec) mais c'est aussi prévoir les actions possibles des joueurs et des événements, faire marcher ses méninges et en ressortir le meilleur en pesant les risques.
Un jeu allemand au design assez plat, il est plutot pale et ne donne pas trés envie d'y jouer au premier coup d'oeil !
Puis vient le montage de la tour qui devient un peu plus rifolo et qui mais un peu de relief dans le jeu, une tour de hasard total, et oui wallenstein joue sur une part de chance au cube mais bon nous ne sommes pas non plus sur un monopoly rassurez vous
Les reperes sont assez difficile pour ceux qui ne connaissent que trés peu l'allemagne, on cherche souvent ou est tel ou tel région, c'est un peu frustrant a certain moment.
C'est une version 2.0 du risk en gros, en plus compliqué ou on fait la gueguerre entre les armées pour concquérir toute l'Allemagne. Sans être le jeu du siécle, de l'année ou même du mois il est loin d'etre mauvais meme si j'aimerai le retrouver dans une version francaise, colorée avec notre beau pays car ici c'est vraiment pas top.
Bref, il n'est pas fait pour ma ludoteque
Bien qu'ayant fait une partie un peu à côté de la plaque pour cause de mauvaise traduction des règles de ce jeu allemand, **Wallenstein** m'a complètement tapé dans l'oeil de part son potentiel stratégique et sa mécanique de résolution de combats carrément fun et originale. Il me tarde maintenant de m'essayer à la version internationalisée qui se nomme **Shogun**.
Voici un bon jeu, riche et aux choix nombreux, sans pour autant être douloureux.
Le hasard des combats est une véritable trouvaille, aussi bien dans la réalisation de la tour que dans le mécanisme lui-même. Ca permettra d'ajouter du fun et un peu de tension aux parties et rééquilibre ce hasard, faisant que dans le bilan de la partie, il sera difficile d'être avantagé plus qu'un autre (même s'il y a des batailles plus intéressantes à gagner).
On peut aussi trouver le jeu méchant, puisqu'il s'agit d'un jeu de conquête, et si on essaiera de taper sur ceux en tête, une zone faible, même d'un joueur peu dangereux sera toujours tentante si elle reste à portée de main.
Le seul point noir du jeu réside qu'au final, il est très long et que dans le genre El Grande, plus riche et contrôlable (mais sans ce hasard/fun) est bien plus réussi et facile à sortir. De plus, cette version est loin d'être vraiment jolie...
Un bon jeu, mais qui ne réussit pas à m'emporter et qui propose un aléa génant, un peu partout dans le jeu, mais celui des révoltes finales pouvant vraiment désigner le vainqueur. Dommage, on aura mieux pour du moins long...
Une fois le traduction hasardeuse de la règle déchiffrée, on découvre un jeu particulièrement soigné.
Wallenstein ne se résume pas à wargame classique. Il prend en compte la gestion des ressource, de l'argent, et des renforts, de telle sorte que nos actions sont planifiées en début de tour.
Il s'agit donc d'un jeu basé sur une réflexion approfondie de nos actions.
Les combats sont résolus à l'aide de la fameuse tour, qui remplace le facteur chance (trop présent dans des jeux comme risk, par exemple) par de la probabilité.
Le jeu est long, mais absorbé par le déroulement de la partie, les joueurs ne s'en rendent pas compte.
Le plateau de jeu est utilisé à merveille pour la disposition des cartes, chaque recoin ou presque étant utilisé.
un jeu complet, de belle facture, qui m'a surpris par sa qualité.
Quand on prend la boite (de taille impressionnante pour Queen Games) on sent tout de suite qu'on va y passer des heures.
Au début, un peu lourde et froide, la mécanique de jeu est rapidement assimilée et les alliances, les événements et surtout la "tour des combats" équilibre le tout grâce à une bonne dose de hasard.
Le cœur de la mécanique est basé sur la programmation en caché des 10 actions, à raison d’une action par province.
Les 10 actions ne peuvent toutes être faites pour cause de manque de ressources (Or, province ou armées).
Pour gagner la partie, il faut avoir des constructions dans le plus de province possibles, mais pour mieux se défendre, il vaut mieux être groupé.
Contrairement à ce qu’il est dit dans d’autres avis, je trouve que le hasard est très peu présent :
-les 4 cartes événements sont connues, et c’est un élément variable à prendre en compte dans la programmation ;
-l’enchaînement des 10 actions dans le round est connu pour les 5 premières
-Lors des combats, la tour sort des résultats qui sont assez proches du rapport initial. Et dans le cas d’égalités on peut arriver sans trop se tromper à estimer le résultat en fonction des joueurs qui ont lors des combats précédents des troupes englouties dans la tour.
Le jeu se joue vite après les 3er rounds de rodage. Lors de la phase de programmation l’atmosphère et assez tendue, car le résultat de vos actions dépend des actions des autres. Tout est dans la prise de risque raisonnable : vais-je taxer une province riche mais vulnérable avec le risque de la perdre avant l’action de taxation et ainsi me retrouver sans revenus ? Est-ce que je prévois d’attaquer avec cette province alors que s’il se renforce avant je ne pourrai plus rien faire… ?
Le seul reproche est à l’image des jeux allemands le manque de « fun ». L’intérêt du jeu est crée par de très bons mécanismes stratégiques mais un peu trop froid et mécanique.
Jeu très sympa pour sa mécanique: le placement des ordres dans chaque province, le système de combat avec la tour, les révoltes qui s'accumulent là où le blé et les impôts ont été saisis...
Cela tourne assez bien et assez vite.
Je recommande le jeu aux afficionados de stratégie et de diplomatie qui aiment un peu de hasard mais beaucoup de planification.
En gros c'est un jeu de bonne qualité qui tire son originalité de son système de résolution des combat. Il est vrai que jeter des petits cubes dans une tour et voir ce qu'il en ressort c'est assez original. Certains disent que ça rajoute un peu de chaos dans le jeu mais en fait pas vraiment. Si on fait le compte la statistique reste correcte. Si vous jetez 50 cubes il est improbable de n'en voire ressortir que 10 mais c'est vrai que ça surprend quand vous avez 10 unités en début de bataille et que vous en avez 13 après...
Pour ma part ce jeu reste très équilibré et le système d'ordres limités en nombre oblige à faire des choix. Ce qui le rend encore plus tactique et oblige les joueurs à anticiper.
Dans l'ensemble un bon jeu pour un publique aimant les wargames très légers et épurés.
Les simulations ludiques de la Guerre de Trente Ans se comptant sur les doigts de la main, et étant un amateur des guerres des Temps Modernes, je partais déjà avec un bon à priori. Et Wallenstein a été à la hauteur de mes attentes.
Jeu de stratégie, de diplomatie et de développement, il faut compter au environ trois heures pour une partie. La mécanique du jeu, très originale pour un jeu de ce type, a l'avantage de coller parfaitement au thème. En effet, les joueurs incarnent des chefs de guerre, au service de leurs propres intérêts avant tout, qui se livrent bataille dans une Allemagne en proie au chaos le plus complet. Et le système de la tour pour résoudre les combats rend vraiment bien cette ambiance : vous pensiez avoir un certain nombre de troupes sous votre commandement, et finalement deux fois moins sortent de la tour, et votre ennemi, en sous-nombre initialement, vous écrase, aidé au passage par des paysans. Cela reflète parfaitement le manque de contrôle et d'information qu'avaient les chefs au sujet de leurs troupes et de l'ennemi, ainsi que l'animosité des populations locales envers leurs agresseurs. De même, le système des contributions auprès des populations et les problèmes que ça peut engendrer rendent très bien compte de la réalité de l'époque. Certains trouveront que le système de combat est imprévisible et aléatoire au possible, mais il est tellement bien adapté à l'ambiance chaotique du conflit. Le fait de commencer le jeu en contrôlant des provinces situées un peu partout sur le plateau accentue encore cette sensation d'immense bazar.
Mais attention à ne pas se méprendre, on a bien là affaire à un jeu où il est possible d'élaborer des stratégies à long terme, et où ce sont les choix tactiques et diplomatiques qui décident du vainqueur. L'aléatoire est très présent, mais il est néanmoins contrôlable. Il s'agit d'une composante tactique de plus à intégrer dans ses choix de jeu, et en aucun cas il n'est subi.
Par ailleurs, les points de victoire sont surtout acquis par la construction de bâtiments plus que par les batailles et les conquêtes, et là encore cela reflète bien le caractère non décisif des affrontements. Finalement, ce qui compte, c'est de se tailler un beau domaine, de le garder et de le faire prospérer. Et c'est d'ailleurs ce qu'a fait le vrai Wallenstein.
Bref, c'est un jeu un peu hors-norme et qui fait quelque peu figure d'ovni dans le paysage ludique allemand, mais quelle réussite!
Cependant, il a des défauts. D'une part, quand un joueur se fait agresser par le reste de la table, il ne lui reste plus qu'à jeter l'éponge et attendre la fin de la partie. D'autre part, les parties se terminent très souvent en kingmaking, avec très peu de possibilités de renverser le cours de la partie. Dommage, sans cela, il aurait mérité 5.
Ce beau jeu appartient, pour moi, à la trop longue série des jeux de calculs qui ont fait fureur outre-Rhin. Le matériel est superbe, le thème passionnant, la mécanique efficace, mais il me manque, comment dire... Du rêve, du partage, du rire... du jeu en fait.
Oui ce jeu est beau... Comme le rire des anges. qu'est-ce que c'est froid.
Autant allumer un jeu vidéo tout seul ou proposer à ses amis un "statistics contest"...
Non, je suis vraiment étonné par certains avis... J'ai fait découvrir ce jeu à différents amis : Verdict unanime, ils adorent.
Alors c'est vrai, il est un peu long.
Mais quelle originalité ! Cette tour qui nous retient des soldats, dans un aléa total, et complètement injuste... C'est d'un sadique ! J'adore!
Et pourtant, je vous jure que la part de hasard a tendance à m'énerver, mais là, c'est un vrai plus!
Et puis les paysans qui se révoltent, l'ordre des actions aléatoires, le blé qui se raréfie.
Vraiment à absolument avoir dans sa ludothèque!
Wallenstein est un jeu que j'adore, je ne refuse jamais une partie. Malgrè la durée du jeu, la partie passe relativement vite. Il faut cogiter afin de programmer au mieux vos actions, tout en envisageant le pire chez vos adversaires, et ne pas hésiter aussi à prendre quelques risques...
Ce n'est pas un jeu de conquêtes, même s'il est intéressant d'aller faire la guerre à un moment ou un autre (au hasard, pour conquérir les provinces construites..). L'argent est primordial, mais le blé l'est encore plus, et parfois, il vaut mieux une bonne révolte mais récolter ou faire de l'argent. Bien sur le choix n'est pas toujours évident, mais c'est là tout l'intêret du jeu...
LES +:
+ le mécanisme de la TOUR ( gestion du hazard "lissé" ) certains hardgamer trouve parfois les résultat surprenant ( plus de troupes a l'arrivée qu'au départ, moi cela ne me gène pas ( comme si vous recrutiez des troupes chez l'ennemi ou les paysans, cela s'est vu dans l'histoire )
+ les paysans ( ou pécaures comme nous les avons baptisé ), ils sont une des clés des parties, tour a tour allié ou ennemi ( si en révolte isl se rangent du coté de l'attaquant ).
+ la combinaisons des mécanismes de jeu ( majorité/conquète/programmation )
+ très équilibré ( quand les joueurs jouent normalement pour gagner, il ne peuvent s'acharner sur un seul ) et les parties sont souvent tendues...
les -:
- le design du materiel viellot ( surtout au regard de Shogun sa réédition )
- le thème ( l'allemagne n'a jamais fais rêver personne, lol!!! )
- parfois le tirage des actions
Bilan:
Un excellent jeu qui grace à la tour de jeu et les actions enlève l'aspect trop calculatoire d' Antike par exemple, un équilibre entre gestion/conquète...
Le plus important est que l'on se prend au jeu, le temps passe vite et c'est très jubilatoire... La carte que certains trouve plus interessante que Shogun est pour ma part induit plus de chaotique et de pression sur certains territoires ...
Il aurait mérité sont 5/5 , mais je ne peux lui mettre la même note que sa réédition plus réussi au niveau ( thème/matériel/carte/détails ).
Enfin on a essayé ce jeu, et je ne suis pas deçu par l'experience!
Premier petit "-": la phase de programmation enleve un peu de rythme au jeu, qui est neaummoins tres fun, avec ce qu'il faut de chance, mais plutot balancé par le mechanisme "tour", qui enleve pour restituer au combat suivant. Donc il s'agit de s'adapter "au terrain" et de porsuivre sa strategie avec le plus de choerence possible.
Un exercise qui rappresente un defi de taille; un jeu à essayer sans doute, très tendu et amusant.
Deuxième petit "-" (s'il s'agit d'un "-"...) le jeu fait partie du genre qui penalise le jouer qui a l'avantage en fin de partie: il sera "écrasé" sans faille par ses adversaires... donc la strategie gagnante est de rester bon deuxieme classifié jusqu'à la fin...!!
La tour est le coté super-fun de l'histoire à mon avis.
5/5
Ce jeu que je possède depuis longtemps, je n'avais pas encore eu l'occasion de le jouer. La récente édition de Shogun m'en a convaincu, et je n'ai pas été déçu.
Il est vrai que l'ordre des joueurs est déterminé selon la règle après la planification de ses actions. Cela amène dans le jeu une dimension aléatoire qui ne me déplaît pas, vu qu'elle correspond mieux à la simulation du thème, où on peut prévoir ce que l'on va faire, mais pas ce que feront les autres, ni surtout quand ils le feront.
En outre, je ne vois pas ce qui empêche de déterminer l'ordre des joueurs avant la phase de planification des actions, comme une Variante.
Beaucoup de plaisir sur ce wargame stratégique très original et qui paraît restreindre l'éventail des possibles, mais laisse en réalité énormément de choix tant il y a de territoires à gérer. je ne l'ai pas trouvé du tout trop long, j'ai même trouvé que les saisons passaient vite, si bien qu'il faut absolument optimiser chaque action, ce qui donne un jeu très tendu, très concentré. Le thème de la guerre de 30 ans m'intéresse en tout cas bien plus que le Japon médiéval, plus sexy mais bien plus général, et moins historique. Je ne vois d'ailleurs pas comment on peut mettre 5 joueurs en contact sur une carte du Japon tout en longueur, mais c'est une autre histoire. Je n'achèterai donc pas Shogûn, et me réjouis de posséder Wallenstein.
Un bon gros jeu, ou on prend du plaisir a gérer et élaborer des stratégies meme quand on se prend une tole, et ça c'est signe d'un très bon jeu.
OK, la tour infernale ou les dés du risk, ça change pas des masses.
OK, c'est un chouia compliqué et long.
Mais les choix simultanés avant chaque saison, ça apporte du piment. Il va faire quoi au Tirol, construire un palace, ramener des troupes, récolter son grain ou m'attaquer?
C'est un jeu de baston avec de la mécanique de précision allemande, alors ça mérite d'être testé!
Seul petit bémol: le comptage des points un peu chiadé. Si ceux qui sont a la ramasse ça saute aux yeux, il est plus difficile de savoir qui mène et donc qui il faut embeter.
Excellent jeu, mais avec quelques défauts, comme l'ordre aléatoire du tour qui peut être parfois déterminant et qui justifent que je ne mette pas 5 pouics à Wallenstein comme à Shogun. En effet, ces défauts ont été corrigés par Shogun qui est le même jeu mais relooké au niveau des règles, du thème et de l'esthétique. Voir ma critique de Shogun pour les mécanismes qui sont essentiellement les mêmes.
Ce jeu est extraordinaire. Le système de programmation est une réussite, certains lui reprochent son aspect hasardeux, mais je pense qu'une bonne programmation, un peu de culot et une bonne gestion des ressources vous permettent de l'emporter. La tour redistribue les pions perdus au cours d'une bataille, et l'issue future ne peut être que glorieuse ...