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Boîte du jeu : Urban Sprawl

Urban Sprawl

settingsChad Jensen
brushChad Jensen, Chechu Nieto
home_workGMT GAMES
local_shippingGMT GAMES
Nombre de joueurs :2-4
Age :12 ans et +
Durée de partie :180 min
Langues :Français
    6,4

    Les avis

    • boîte du jeu : Urban SprawlUrban Sprawl : Un système riche et complexe mais incompatible avec l'aléa des combos qu'il autorise
      Urban Sprawl fait partie de ces rares jeux de plateau édités chez GMT Games, éditeur américain plutôt spécialisé dans le wargame à base de cartes événements ('card driven'). L’auteur est Chad Jensen, à qui l’on doit déjà le fameux Dominant Species, l’une des références incontournables de GMT, régulièrement rééditée. Il s’agit d’un jeu de développement urbain avec un matériel… sobre. Qui est un euphémisme pour dire que le jeu est particulièrement moche mais ça ne surprendra pas les inconditionnels de GMT. Heureusement son intérêt est ailleurs : les mécanismes à l'œuvre sont originaux et bien pensés et la progression de la partie est soigneusement calibrée grâce à l’usage de cartes événements réparties par strates. Et oui, on ne se refait pas ! On marque des points de victoire en contribuant au développement urbain : en construisant des immeubles (selon la répartition RCI classique utilisée par Sim City : Residential, Commercial et Industrial, avec en plus des édifices publics ou *Civil*), en optimisant leur placement selon un système de proximité / majorité et en jouant avec la fluctuation de la valeur des parcelles. En fin de partie le jeu introduit en plus un système de rénovation urbaine, permettant le remplacement d'anciens bâtiments, ce qui permet de contourner l'encombrement du plateau et offre quelques opportunités de coups vicieux. Et je passe sur tous les petits mécanismes secondaires qui font la complexité de cet Urban Sprawl. Le thème est omniprésent et le jeu tient en haleine. En fait Urban Sprawl aurait tout pour plaire s’il n’était pas aussi long (entre trois et quatre heures pour nos parties, ce qui ne semble pas anormal puisque la boîte indique trois heures – pas de doute on est bien chez GMT) et si cette longueur n’était pas en inadéquation avec la nature même du jeu. Car les bâtiments bâtis activent des capacités spéciales (de plus ou plus puissantes avec la progression du jeu) qui peuvent dégénérer en combos à même de peser sur le déroulement de la partie, en fonction des opportunités qui s’offrent aux joueurs (un peu comme les personnages dans Bruges par exemple). En soi ce n’est pas un problème mais ça le devient quand un bâtiment influence à lui seul l’issue de la partie de manière arbitraire, ruinant les efforts de longs tours de jeu. Un jeu intéressant à n’en pas douter mais sans doute trop long alors qu’il repose autant (sinon plus ?) sur l’opportunité que sur le développement à long terme.

      bunnypookah

      10/02/2015

      6.5
    • boîte du jeu : Urban SprawlUrban Sprawl : Plongez dans le chaos de la construction d'une ville
      On m'a vendu Urban Sprawl en jouant sur sa ressemblance avec Sim City. Je l'ai acheté, lu la règle (assez bien construite), et préparé la partie. Urban Sprawl me laisse mitigé à chaque fois. Pour les côtés positifs: Le thème est bien présent. On ressent bien la construction de la ville petit à petit (même si des petits bâtiments comme dans Manhattan auraient mieux rendus que les pions en carton). L'idée des contrats changeant apportent un renouveau que ce soit dans la partie mais aussi entre chaque partie. Il n'est pas rare que les joueurs parlent / négocient / s'aident / se tirent dans les pattes / pestent. L'ambiance est bien présente surtout si on se met dans la peau d'un constructeur de ville. Les règles sont assez simples et la jouabilité se fait assez vite. C'est un jeu à déconseiller aux allergiques au chaos et à ceux qui ne jurent que par l'optimisation. D'un tour à l'autre tout peut changer. Les rôles que chaque joueur peuvent incarner apportent des bonus non négligeables. Maintenant les défauts: Le jeu peut être assez long pour ce qu'il offre et si vous jouez avec des joueurs qui réfléchissent le temps d'attente entre chaque tour peut être assez élevé. Certains évènements du jeu arrivent trop vite (distribution des rôles, phase 2) apportant un certain déséquilibre et une potentielle frustration. Le matos aurait pu être mieux. Des interactions surtout verbales entre les joueurs. Pour résumer, Urban Sprawl n'est pas encore LE jeu de Sim City sur plateau mais est ce qui se rapproche certainement le plus dans ce que j'ai pu essayer.

      guilou05

      20/08/2012

      8
    • boîte du jeu : Urban SprawlUrban Sprawl : Ville à faire
      Premier test sur une partie "courte" à trois joueurs qui a effectivement duré une heure trente avec un score 85/45/40. Les premières impressions sont étranges mais positives. Etranges parce que cela ne ressemble à aucun autre jeu de Chad Jensen même si l'on reconnaît sa patte, par certains côtés faiduttiesque, dans l'accumulation d'événements imprévus (qui souvent déclenche des décomptes d'argent ou de prestige, des élections, ou des événements plus ou moins positifs en tout genre). Au début on ne sait pas trop par quel bout prendre la bête, parce qu'on ne voit rien venir. A mon avis il faut profiter des situations gagnantes et anticiper sur les évolutions que l'on voudra donner, en essayant les bonnes combos (j'ai eu un tour de grâce comme cela ou entre événements et choix des bons bâtiments j'ai marqué presque trente points de prestige et gagné plein de thunes; à l'inverse, deux tours plus tôt, en tant que maire j'ai dû affronter à la suite un tremblement de terre et un incendie qui m'ont coûté tout l'argent et le prestige accumulés les trois premiers tours...). Et, pour les tours plus difficiles, consolider modestement des positions, préparer la contre-attaque (qui viendra, si le jeu ne s'arrête pas avant). On a donc une forte impression de chaos; à mon avis, après une seule partie, elle n'est qu'apparente. On doit pouvoir assimiler le jeu à un wargame : il y a des positions fortes à prendre et reprendre, que l'on perdra aussi (contractor, urban renewal), mais qu'il faut appuyer sur des soutiens latéraux dont la valeur réside dans le nombre et le peu d'intérêt immédiat qu'ils présentent pour les adversaires, ce qui permet de conserver un bon décompte de prestige ou d'argent même si l'on perd un bâtiment de valeur, de rester dans la course et de pouvoir saisir les autres opportunités, que ce soit en termes de bâtiments, de postes officiels ou de vocations sociales. La difficulté du jeu vient clairement de la lecture du plateau : beaucoup d'indices sont à prendre en compte, et en plus ils sont mouvants. Le jeu doit être un enfer avec les autistes de l'analysis paralysis, parce que souvent les possibilités sont multiples; il faudra savoir marier optimisation et intuition, ne serait-ce que par respect des autres joueurs pour qui il n'y a pas grand chose à faire entre deux tours. Positives aussi, parce que c'est drôle et très animé. Les postes de responsables municipaux (maire, procureur, trésorier, chef de la police et patron des syndicats) exposent à des avantages ou des déconvenues et peuvent tourner assez rapidement selon les élections, dont le déclenchement dépend des cartes que l'on retourne (ça rappellera les triggers de Combat Commander). Ca pour le coup c'est ingérable et imprévisible mais donne beaucoup de sel au jeu et impose la flexibilité indiquée plus haut. On construit la ville, on la voit évoluer, c'est animé, on se dispute les emplacements et les fonctions (pour un peu plus de réalisme il aurait fallu que le paiement d'argent (hors mécanismes habituels du jeu) entre joueurs soit autorisé : qui a l'innocence d'imaginer cette série de contrats publics sans une once de corruption ??). Et à la fin de la partie (dont on peut moduler la durée, entre courte, moyenne et longue), il y a un gros goût de reviens-y, pour tester d'autres bâtiments (dont beaucoup ont des effets), d'autres combinaisons, etc. Urban Sprawl est un jeu de planification urbaine et de construction de ville, de contrats et de gros sous : ce n'est pas Sim City dans le sens où l'on n'a pas à gérer la population et ses humeurs, tout cela étant sublimé dans les effets des bâtiments construits et les éventuels événements. C'est un peu dommage mais cela permet de conserver un jeu aux règles vraiment simples (des points d'action qui permettent de prendre des cartes de contrats et de projets; couleurs (= fonctions, commerce, industrie, etc.) et valeurs doivent correspondre entre les deux pour pouvoir construire le bâtiment que l'on posera sur le plateau en le payant selon la valeur du quartier). C'est un jeu en perpétuel renouvellement, dont deux parties ne peuvent pas se ressembler. A déconseiller aux anglophobes (les cartes ont souvent du texte), aux optimiseurs fous (ou alors en temps limité) et aux allergiques au chaos qui pensent que la vie est un long fleuve tranquille. Enfin, quand on joue, on regrette que les petits pions n'aient pas été remplacés par des immeubles comme ceux que l'on peut trouver dans la boîte de Manhattan, qui donneraient beaucoup plus d'allure à un jeu d'urbanisme qui reste graphiquement plat. Jusqu'à ce que je tombe sur les photos d'un fou, sur BGG : http://boardgamegeek.com/article/7619924#7619924 Et le fou est contagieux car il donne envie de faire comme lui... Et sinon, coup de chapeau à Chad Jensen et à son impressionnante capacité d'auteur, capable à la fois de faire dans une extrême variété (de Combat Commander à Urban Sprawl en passant par Fighting formations et Dominant species) tout en gardant au coeur de ses jeux un trait très particulier et qui me semble essentiel : chaque partie raconte une histoire.

      tt-fbee734ce9b256f...

      03/01/2012

      8
    • boîte du jeu : Urban SprawlUrban Sprawl : 2 à 4 joueurs, 3 à moins
      Je n'ai pas trop accroché au jeu : - Temps d'attente entre les tours très long. - Règles un peu trop compliquées pour le jeu que c'est : Je n'ai rien contre les gros jeux, mais là il y a pas mal de trucs qui ne servent pas, ou peu. - On ne fait pas assez de choses pendant son tour, et au final on paie et on reçoit beaucoup plus hors de son tour que pendant. Un coté "monopoly" que je n'aime pas du tout. - Interactions entre les joueur trop indirectes à mon gout. Je n'ai fait qu'une partie, mais si je devais le présenter en deux mots, je dirai que c'est un jeu entre catane et monopoly, sans reussir à conserver la legerté et le dynamisme du premier.

      KiwiToast

      28/12/2011

      4
    • boîte du jeu : Urban SprawlUrban Sprawl : Quel dommage ...
      Certes, je suis dur avec Urban Sprawl et j'aurais sans doute mis 3/5 si je n'en attendais pas autant. Le thème de la construction de ville est très bien rendu, ça oui. On se marre et se chamaille tout le temps, ça oui. La matos est de grande qualité, ça oui. Mais voilà, le TRÈS gros point négatif pour ma part, c'est l'attente entre chaque tour. C'est bien simple, à 4, on peut attendre 30mn entre deux tours. Et comme on ne peut pas du tout réfléchir entre temps, du fait d'un plateau en perpétuel évolution, des cartes qui passent et s'en vont aussi rapidement, on s'ennuie beaucoup et on ne contrôle pas grand chose. Si Urban Sprawl était un jeu de 2h, avec des tours plus courts, j'aurais sans doute noté 4/5, voir 5/5, car le jeu est vraiment marrant et bien foutu. Mais il faut se rendre à l'évidence, je ne le sortirai sans doute jamais. Quel dommage ... :(

      Orchys

      28/12/2011

      4
    • boîte du jeu : Urban SprawlUrban Sprawl : Un Sim City sur plateau
      Pour ceux qui ont aimé Sim City On achète des contrats et ensuite on construits des bâtiments... le plus harmonieusement possible.

      tt-7877b9fd5a1d6a6...

      14/12/2011

      8
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    tt-fbee734ce9b256f...

    04/01/2012