Edition (Univers, Direction artistique, Matériel) 4/5
Règles (Clarté, Ergonomie, Complexité) 2/5
Rejouabilité (Mécanique, Profondeur, Efficacité) 3/5
Renouvellement (Répétitif, Sensation, Durée) 3/5
Dans un univers plus colorés tout en conservant les dessins étonnants de Giulia Ghigini, voici un jeu de pari qui pourrait surprendre (ou déplaire) via la dose de chaos qui y est présente.
Récupérer l'aide des peuples merveilleux (source de renouvellement) ou jouer quelques sortilèges pour booster les licornes, mais surtout parier sur les bonnes licornes. Les cotes sont là pour savoir si vous prenez plus ou moins de risques et vous choisissez la somme que vous souhaitez parier.
Le système d'action, bien que fort simple : je prends un disque de l'action qui m'intéresse et je réalise ce qu'il y a dessus, est rendu inutilement complexe dans la rédaction des règles. Puis la course part : à chaque tour, une carte est retournée pour indiquer de combien de case chaque favori, suivant les cotes, avance (0 à 4 cases avec en moyenne 2 ou 3 cases) et on lance deux dés pour faire sprinter deux licornes d'une case supplémentaire et on recommence. Rien de bien difficile, mais rien de bien maîtrisable non plus ! 4 courses plus tard et hop, le plus riche l'emporte.
Par contre, il y a, pour ceux qui apprécient ce genre de sensations, le plaisir de tenter sa chance, d'encourager son "poulain" même si ça ne change pas grand chose.
Si Downforce d'une part et Camel Up d'autre part permettent, dans un même style d'ambiance, une maîtrise beaucoup plus forte, même si relative, il faut avouer que c'est plutôt le côté "délire arc-en-ciel" qui présidera à Unicorn Fever.