Assez original, mélangeant un principe de bataille à la limite de l'enchère avec un placement territorial en réseau, Taj Mahal mixe Condotiere avec Kardinal und Konig et ça fonctionne du feu de doctor. Il faudra cependant bien brieffer les novices à la première partie: si vous dépensez vos bons combos trop vite pour un coup inutile, ça ne servira presque à rien. Et puis comme il y a un important aspect gestion de main, comme un "pré-deck building" qu'on ne perçoit peut-être pas immédiatement, faut préparer son coup qui tue en croisant les infos de la main et du plateau, et ce n'est d'ailleurs pas très compliqué car l'ordre de résolution des provinces est établi depuis le début. Donc à Taj Mahal les règles sont très simples mais si on joue mal on joue vraiment très mahahahal!
Les + (par rapport à l’édition Alea) :
Règles très claires et bien illustrées (Merci Ystari)
Les - (par rapport à l’édition Alea) :
Le plateau est toujours aussi bof
Les cartes sont un peu légères
Donc :
C’est le même jeu. A ne pas bouder si vous n’avez pas la boîte Alea
Taj Mahal n'avait pas fait l'unanimité lors de notre première partie.En fait il aura fallu un moment pour qu'il obtienne sa 2è chance, et c'est quand même le minimum pour un jeu de ce standing.Et là on a pas été déçus...En fait, Knizia mélange un peu tous ses styles de prédilection: enchères, prise de risque, gestion de la main, décomptes multiples,etc... et c'est ce qui le rend si déconcertant au premier abord.Cette surabondance de critères digne d'une mauvaise bouillabaisse se transforme ensuite en un véritable magret de canard: calorique mais délicieux.(Ré)essayez et vous verrez...
edit 06/02/18: Ce jeu, qui est certes un classique, semble déséquilibré dans ses stratégies. Il est assez frustrant à jouer en fonction du nombre de joueurs et peut vite devenir répétitif. Et son look apparaît totalement dépassé aujourd'hui...
Malgré le présence d'un plateau (moche) et de moults mini palais en plastique, c'est avant tout un jeu de cartes (moches aussi) aux mécanismes intelligents et retors.
Ces mécanismes se placent quelque part dans la frontière floue entre enchères et majorité. Nous n'allons pas chercher ici à miser plus d'argent que nos adversaires, mais à jouer des cartes de manière à être majoritaire dans un maximum de symboles lorsque l'on choisira de se retirer, et ce afin d'obtenir les avantages correspondants.
Ca c'est le coeur du jeu, sa principale originalité, et la raison pour laquelle on va l'aimer ou non. Aimant à la fois les enchères et le principe de majorité, je suis pour ma part conquis par cette alchimie.
Au delà de ça, les avantages que l'on obtient en possédant les majorités, les raisons pour lesquelles l'on préfèrera miser tel élément plutôt qu'un autre (ou ne rien miser du tout) sont somme toutes très classiques. Des éléments à collectionner, un réseau à développer, des bonus à récupérer... Rien de bien nouveau de ce côté là, mais ça marche, aucun souci.
C'est un bon Knizia qui souffre malheureusement d'une mauvaise présentation. Les couleurs sont moches, le plateau est moche ... Et pourtant il y a plein de petits mécanismes intéressants : la pose des temples sur le plateau et surtout lors de la phase principale du jeu, le combat entre les joueurs pour gagner la province ou des jetons bonus. Pas mal de petites subtilités qui en font un jeu globalement intéressant tout en étant plutôt accessible.
Comme souvent avec Knizia, on est en Inde mais on pourrait être sur la Lune ou dans une boucherie. Mais, comme souvent avec les vieux Knizia, chaque règle a sa raison d'être, aucune n'est de trop, il y a plein de choses à prendre en compte. Tout ça dans le principe des levées (ou enchères déguisées). Dommage que les couleurs soient un peu tristes.
Un jeu qui mêle gestion de main, enchère de cartes, placement...
La déroulement est très très tendu, voire méchant, et on peut vite se retrouver à poser des cartes pour rien.
Il s'agit donc surtout de sentir les coups pour éviter de s'enliser dans une enchère improductive, et d'avoir la réussite pour emporter des palais à peu de frais.
Il y a au moins trois manières de marquer des points, ce qui laisse un peu de marge de manœuvre, mais dans l'enchère pure, on maitrise assez peu ce qui va se passer.
J'aime par contre l'idée de faire une impasse sur une province pour piocher une carte supplémentaire.
Les cartes spéciales sont un plus non négligeable, même si selon les circonstances on peut s'en faire déposséder quasi immédiatement.
Le plateau et les palais en plastique sont très sympas, par contre avoir fait figurer les symboles en double sur les cartes est une mauvaise idée, car cela perturbe facilement certains joueurs ("comment ça j'ai que 3 éléphants et pas 4 ?").
Certainement pas un mauvais jeu, avec quelques bonnes idées, mais qui souffre légèrement d'un certain manque de maitrise.
Un gros coup de cœur lors de sa découverte, je dois confesser qu'il s'est un peu dégonflé par la suite.
Pour moi, c'est une jeu dont les buts à la conception sont plutôt stratégiques, alors que les moyens les plus efficaces pour marquer des points sont tactiques; voilà essentiellement ce qui cloche ici.
Théoriquement, pour marquer des points, il y a en gros deux façons, l'accumulation de ressources et la connexion entre différentes régions. Pour ces deux façons, il faudrait évaluer relativement tôt dans la partie quels objectifs raisonnables on doit se fixer; et il faudrait opter majoritairement pour une des deux façons. Tout ça c'est théorique, car dans la pratique ça ne fonctionne pas.
A la mise en place, les deux informations les plus importantes sont visibles, l'ordre du décompte des régions et les ressources qu'on y gagne; chacune des infos étant destinée à l'une ou l'autre façon de "scorer". Le problème ne vient donc pas de là.
Le problème vient essentiellement du tirage des cartes. Elles sont visibles en début de tour, et il est quelquefois possible de passer son tour tôt pour récupérer les cartes visées... sauf si un joueur placé avant vous dans le tour passe, ou si la région en cours fait partie de vos objectifs, auquel cas il vous faudra choisir entre récupérer les cartes ou se bagarrer sur la région. Choix cruel et souvent pénalisant. D'une façon générale, d'une manière totalement incontrôlable, les cartes peuvent se goupiller très mal entre votre jeu et celui des autres joueurs, quels que soient vos choix. On n'a aussi parfois pas la capacité de récupérer l'élément de la région visé, même en payant cher et cela à cause de cartes inadaptées. Cela, c'est surtout vrai avec la stratégie "connexion". Celle-ci est très exigeante, et le jeu ne nous donne donc que très moyennement les moyens de faire face à cette exigence.
Après quelques parties, on ne joue donc quasiment que "tactique", petit bonus par ici, petit "coup de pute" par là. Quand on peut, on essaye d'accumuler des ressources qui vont bien ensemble, ou on guette une "fenêtre de tir" pour des points de la stratégie "connexion", si la partie n'est déjà pas trop avancée.
Pour finir sur une note positive, si on le prend pour un jeu tactique poids moyen, on pourra s'amuser avec la tension très palpable des enchères et la gestion de sa main de cartes, mais après être passé par la case "règles" pas évidente à ingurgiter. Bon, la note positive à la fin, j'y arrive pas.
J'en referai quelques parties volontiers, mais il est clairement descendu de son piédestal initial à mes yeux à cause de ce hiatus stratégie/tactique.
Encore un jeu injustement classé en "seconde division"; matériel superbe, mécanique classique mais prenante, un peu long mais parties souvent serrées...
Essayez le !
Un tout bon knizia.
Jouer a trois permet de bien métriser les carte
Des joueurs, mais amène un petit déséquilibre
souvent il y a deux joueur qui s'affronte et le trisième est
tranquille dans son coin.
Le jeu est très tendu du début jusqu'à la fin.
Avec des règles assez lourdes à ingurgiter, on peut se demander si le jeu ne va pas être imbittable. Au final, c'est très simple à comprendre, très efficace et redoutablement ludique avec un effet coup de théâtre en fin de partie.
Seul défaut, un mauvais démarrage ou un débutant qui joue parmi des personnes un peu plus expérimentés et il est largé pour de bon.
Si on vous explique le jeu, le subtil système de comptage des points gagnés en prenant une tuile ressource sera la seule difficulté que vous rencontrerez dans les règles.
Le jeu utilise des mécaniques simples et terriblement efficaces avec une petite part de poker/bluff durant les enchères qui ajoute du piment aux tours.
La touche de hasard dans la mise en place du plateau de jeu est bien vue.
Perso je l'ai acheté a 15euros neuf j'avoue avoir fait la ma meilleure affaire du ludique^^
Le jeu est tres agreables il demande de la relecture au niveau des regles mais le jeu est trés bien.
Taj Mahal est un jeu d'enchères à (au moins) double détente, avec, comme souvent chez Knizia, des mécanismes subtils. Tout d'abord, on fait en réalité 6 enchères simultanés (pour les 6 avantages à récupérer dans chaque province), inutile de dire qu'on ne peut pas tout faire, et, selon les cartes dont on dispose, et selon nos objectifs, il faudra se focaliser sur l'un ou l'autre, ou, parfois, économiser ses forces pour plus tard. Les conditions d'attribution des points de victoire sont aussi une source de conflits majeurs. Tout cela fait de Taj Mahal un jeu subtil et agréable.
Très esthétique et toujours comme pour les "Knizia" un arrière goût de calcul.
Majorité au pays des Maharajahs mais avant tout jeu de carte aidé d'un plateau.
Magnifique Knizia de la belle époque. Ce jeu est pour moi une bombe. Par contre il est calibré pour 4 joueurs. Si vous y jouez à 5, l'un des protagonistes ressortira déçu, et ce serait dommage. Interaction maximale, plusieurs manières de gagner, même si la technique des éléphants est la plus immédiate et la plus simple à mettre en oeuvre. Un must absolu, qui sort encore souvent chez nous.
Maître K sur son palais ludique a encore créé un chef d'oeuvre avec Taj Mahal !
Un plateau sobre, des pions "soft", des cartes très lisibles et des règles assez simples de compréhension et faciles d'application : Du Docteur K à 100% quoi !
Ce jdp propose énomément de possiblité de placement et dans le genre "majorité", Mister Reiner Knizia installe sa petite touche personnelle.
Gagner l'influence d'un secteur avec sa main de cartes, positionner ses palais à des endroits stratégiques afin de créer un "réseau" et obtenir des points de victoire, tout ceci selon des étapes définies par les "grandes" tuiles numérotées et posées en début de partie.
Je pose un 4/5 pour ce énième jeu de Maître K pour sa fluidité et pour ce petit quelque chose que seul le Docteur K maîtrise au travers de ses créations.
Rien de plus à ajouter que les avis positifs concernant ce jeu de majorité placement mâtiné d'enchères. Vraiment une merveille ce jeu qui encore un chef d'oeuvre de Reiner Knizia.
A découvrir et à posséder dans sa ludothèque !