Un petit voyage en Orient avec ce jeu taïwanais. Et qui donne moyennement envie de partir bosser à Taipei… On y pose à tour de rôle des cartes représentants des métiers, chacun d’eux a un effet et un score compris entre 0 (l’espion) et 8,5 (le boss).
* Le but : faire que la boite qu’on dirige fasse 21 millions de bénéfice = la somme des scores affichés sur les cartes jouées devant soi est égale à 21 (ah ok c’est pour ça que ça s’appelle Office 21…).
* L’autre but : pirater les autres entreprises et empocher le magot = poser devant soi les 5 cartes Espion présentes dans le jeu.
* L’autre autre but : dissimuler ses bénéfices et jouer le Taxman, tous les joueurs font faillite sauf celui qui la plus petite somme devant lui.
Avec un petit côté « jeu de l’oie » version trash : avoir un total supérieur à 21 devant soi, c’est perdre immédiatement la partie. Sans appel. Ça s’appelle Office 21, c’est par pour rien, bordel.
Pour y parvenir on a une mécanique simplissime (piocher / poser) mais qui est servie aussi bien par la densité du jeu (pas avare en coups de pute) et par le côté bluff de la triple condition de victoire. Comme on l’a vu avec les conditions de victoire, la thématique est traitée avec l’humour qu’on peut attendre d’un petit jeu de cartes : un humour qui va à l’essentiel sans passer par la case originalité. Si le boss et la secrétaire se retrouvent en même temps en jeu, ils sont tous les deux « désactivés » car trop occupés à… Sans blague.