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Tous les avis pour : Norenberc (2010)
la tête dans le guildon !...
ce jeu prend de la place avec ses 6 plateaux représentant les différentes guildes, mais cela vaut le coup d'avoir une grande table ! tout d'abord j'apprécie fortement de ne pas retrouver dans ce jeu de gestion les sempiternels cubes de pierre et de bois !! :) en fait dans Norenberc il y a un peu de tout : de la majorité, du placement d'ouvriers, du commerce, de la programmation, du développement, un peu de bluff... c'est très riche tout ça ! ici on commerce avec des chapeaux, des bottes, des patisseries, du papier, du tissu, et de la bière ! le jeu est tendu et très interactif car il faut constamment surveiller ce que font les autres joueurs, pour protéger certaines de ses majorités ou pour en accaparer de nouvelles... mais il faudra surtout être capable d'adapter à tout moment sa stratégie, et saisir les opportunités !... tendu aussi car pour obtenir les blasons dans les différentes guildes il faudra avoir la majorité à la fin d'un tour dans le type de marchandise concerné (il faut donc avoir cette marchandise en stock) - mais pour obtenir le plus d'influence dans une guilde (ce qui score aussi en fin de partie) il faudra recruter des personnages et pour cela dépenser des marchandises... - et les marchandises servent aussi à gagner des sous lorsqu'on les revend !!... un jeu où plusieurs objectifs contradictoires s'entremêlent, ce qui en fait tout le piquant !

pirlouit

15/11/2010

10
Il a tout d'un grand!!
Norenberc est mon coup de cœur d'Essen... Andreas Steding (Hansa Teutonica, Heart of Africa...) nous livre encore une petite merveille!! Les mécanismes ne sont peut-être pas trés novateurs (je pose mes pions pour faire des actions: acheter ou vendre des produits, ou récupérer des visiteurs...), mais là où le jeu est trés bon, c'est que cette mécanique est trés bien huilée!! C'est fluide, on prend du plaisir et les interactions avec les autres joueurs sont présentes et peuvent faire basculer la partie, pour ou contre vous!! Et cette fois, le jeu est beau, voir un petit côté fun concernant les nombreux personnages présents! C'et du tout bon, à avoir dans la ludothèques de tout ceux qui aime les jeux de placement!!

Zul

14/11/2010

10
..et une tournée de bière et de pâtisserie !
Voilà un jeu qui fait envie ! Certes l'illustration de la boîte n'est pas folichonne, mais elle colle peut être mieux à la complexité du jeu que les mignonnes petites pièce de bois et de carton colorés qui se trouvent à l'intérieur ... Car disons le dès maintenant ! Norenberc n'est pas un jeu à dominante "fun" ... Passé cette mise en garde, je ne peux que le conseiller. Il est magnifique ! la boîte est très lourde et pleine de pièces superbes à regarder et à manipuler. Le jeu quant à lui est très riche, immersif et interactif ! Il faut avoir la tête et les yeux partout, il est calculatoire... On prend du plaisir à faire ses emplettes, envoyer ces agents, acheter, revendre, recruter les invités...profiter des cours du marché...vous n'aurez jamais assez d'argent, vous hésiterez toujours à lâcher vos marchandises pour tenter d'être le favori des Maîtres de Guilde ! Collectionner, les artisans les plus pointus, les invités les plus intéressant, les blasons les plus prestigieux, c'est être Maître de Norenberc ! mais on ne vous laissera pas faire. edit : après plusieurs parties, la stratégie s'affinant...on joue moins rapidement ! on se jauge, on s'évalue...et ça dure un chouilla longtemps ! Les parties à 4 et 5 sont je pense très très longue ! Un jeu finalement prise de tête...dommage le matériel est vraiment splendide

FlashMcQueen

14/11/2010

6
Les fameuses brioches du boulanger !
Ce jeu semble chaotique et incontrôlable au premier abord (on ne connait pas à l'avance les guildes visitées par les autres joueurs ainsi que les actions qu'ils vont y effectuer) mais il n'en est rien. C'est en fait un bon gros jeu de gestion où l'on peut établir : 1/ une stratégie "long terme" puisque l'on connait dès le début les guildes de prestige des quatre manches (moyennant le fait que le Garde permet d'échanger des artisans) ainsi que les invités disponibles à chaque tour 2/ une stratégie B et/ou de contre : les autres joueurs ayant accès aux mêmes informations, il va falloir s'adapter (temporiser en ne jouant qu'un seul agent et observer ainsi ce que font les autres joueurs, embaucher un invité avant les autres ou bien attendre qu'il y ait plus d'agents sur le toit de la guilde et ainsi gagner plus d'argent...) Le système de décompte de points donne sa chance à tout le monde, même si je trouve que le décompte des blasons déséquilibre un peu les totaux (en même temps, c'est le but du jeu d'être le favori des guildes ;-)). Le jeu est très bien édité et le matériel de très bonne facture. L'intéraction est très présente. Un très bon jeu de placement.

fdubois

12/11/2010

10
Guildes à tout va...
Encore un jeu de fou furieux sorti de la tête d'un auteur de talent qu'on attendra encore et encore (en tout cas, moi je suis impatient de voir ce qu'il peut encore nous pondre...) Ici, plus de cubes en bois mais de jolis pions aux couleurs parfois douteuses (pas sûr que la tartelette aurait vraiment du succès avec ce rose pétant ;)...) On retrouve les ingrédients de Hansa (majorités, opportunité...) Le nombre de guildes augmentant en fonction du nombre de joueurs permet de garder une tension équivalente quelque soit la configuration... Il faut aimer calculer prévoir et gérer mais c'est somme toute à qui s'adresse ce jeu... Le jeu se jouant en 4 tours et, dès la mise en place, les différents éléments étant exposés, il ne reste que nos neurones et notre savoir-jouer pour parvenir à être meilleur que ses partenaires !

Tartilou

04/11/2010

10
Je vend des bottes pour acheter un chapeau et une brioche.
Très bon jeu. Il faut gérer l'achat et la vente de diverses marchandises dans certaine guildes afin de pouvoir "embaucher" des artisans et d'avoir une influence majoritaire dans ces guildes. Le tout avec des tuiles "citadins" qui mettent légèrement le bazar dans le jeu. En plus avec les tuiles bonus d'Essen, ça met encore plus de diversité dans le jeu. On se retrouve vite à se mettre "gentiment" des bâtons dans les roues entre joueurs. J'aime beaucoup le mécanisme de décompte des points de victoire qui est précis et complet et donne plusieurs options stratégiques au jeu.

biomnu

04/11/2010

8
Le Guide des Guildes.
Andreas STEDING avait déjà signé ce qui restera l'un des tous meilleurs jeux d'ESSEN 2009, "Hansa Teutonica" : déroutant dans la liberté d'action offerte aux joueurs, "Hansa Teutonica" rejoignait les précédentes créations toutes plus originales les unes que les autres de STEDING (Power & Weakness, Kogge entre autres). "Norenberc" renforce un peu plus le statut d'auteur "à part" d'Andreas STEDING. Là où tant d'auteurs cèdent désormais à la facilité de la multiplication *ad nauseam* de denrées à convertir les unes en les autres par n moyens divers et variés, à la prolifération de cartes qui seules ou combinées créeront autant d'exceptions à une règle de jeu délibérément contraignante à l'excès ; où les moyens de marquer (ou de perdre) des points prolifèrent artificiellement, bref : là où tant d'auteurs jouent l'inflation délibérée des éléments de jeu afin que surgisse de cette quantité exubérante qui submerge les joueurs -et leur donne du grain à moudre pour du grain à moudre-, une possible complexité de jeu, Andreas STEDING apparaît, lui, tout au contraire, comme un maître de la "composition" épurée d'un jeu : soit des mécanismes simples pris indépendamment les uns des autres, mais qui vont être encore tissés astucieusement entre eux, afin que de leur subtile intrication naisse pour les joueurs des dilemmes cornéliens à chacune de leurs actions. "Norenberc" à première vue apparaît donc comme un "simple" jeu de spéculation auprès de guildes d'artisans, d'achats et ventes de marchandises aux meilleurs cours. Sauf que ce "cycle de l'argent" va pour partie aller à l'encontre d'un "cycle d'influence" -les joueurs cherchant par un jeu de majorité à s'attirer les faveurs des guildes d'artisans de la ville de Norenberc. Autrement dit acheter au plus bas et vendre au plus haut ira exactement à l'inverse de la lutte pour les majorités de fin de partie. Et ce n'est là que le premier point de tension qu'Andreas STEDING a noué pour les joueurs. On peut en citer quelques autres en vrac : la circulation des denrées de guilde à guilde permettant de jouer sur les cours ; le double rôle de ces marchandises et dans le système monétaire, et dans le jeu d'influence ; un décompte linéaire (guilde après guilde) à l'intérieur duquel les joueurs peuvent modifier l'ordre du tour ; un gain progressif d'actions supplémentaires ; des dilemmes constants entre désir de préséance pour éviter (et/ou créer) des pénuries de denrées, ou bénéficier des artisans au meilleur coût en denrées, *versus* l'intérêt financier - en bon argent cette fois- à recruter tout au contraire en dernier les dits artisans ; une incitation à se diversifier entre les guildes tout en préservant au mieux des majorités dans certaine d'entre elles ; l'utilisation maligne en tant que "joker" de chaque denrée dans les guildes autres que celle qui la produit ; le recours à un blason de guilde "joker" qui pondère différemment les guildes d'une manche à l'autre, etc., etc. On pourra émettre peut-être à l'usage quelques réserves sur certains personnages (en nombre limité) permettant des actions spéciales parfois assez "tranchées" disons (mais dans le même temps leur "menace" participe à pondérer l'ordre des priorités des joueurs : être le premier à s'emparer à tout prix de tel ou tel personnage à action spéciale venant parfois perturber le déroulé attendu d'une manche ; à creuser au fil des parties) Andreas STEDING signe donc là sans nul doute ce qui restera l'un des tous meilleurs jeu d'ESSEN 2010, un jeu qui par l'élégance des liens créés entre quelques mécanismes élémentaires offre l'un des meilleur ratio qui soit entre règles simples (car les règles sont effectivement simples !)/ et une réelle profondeur de jeu. A noter enfin que la réalisation même du jeu, graphismes et matériel est également une réussite.

tt-081195476824c21...

03/11/2010

10
Quel talent!
Sous des aspects assez classiques et un côté très pur, Norenberc est un petit bijou où chaque décision importe, avec un foisonnement de petites subtilités qui apparaissent au fur et à mesure de la partie. Il partait pourtant avec moi avec un gros handicap: de la programmation cachée, pas ma tasse de thé... Mais tout s'imbrique parfaitement pour donner un jeu de marché (aux cours visibles) un peu plus festif que les vendredis noirs de déprime, où l'aspect financier n'est qu'accessoire. Il trouve aussi d'une manière assez mystérieuse une solution au problème du nombre croissant d'actions par tour, qui d'une certaine manière se tient par: - la pénurie des ressources; - les prix et l'argent. Rien ne sert d'avoir la plus grosse (équipe de marchands), l'important est de pouvoir s'en servir efficacement! Le look n'est pas pour me déplaire, ce qui ne gâche rien! Après Hansa Teutonica l'année dernière (dans un style bien différent), Andreas Steding réussit à produire cette année aussi un jeu à la fois ouvert et passionnant. A 3 joueurs, tout l'esprit du jeu est présent tout en étant rapide. J'ai hâte de découvrir à plus (même si cela risque de nuire à la visibilité)!

Grunt

02/11/2010

10