Comme pour les autres jeux de Mac Gerdts il y a encore le système de la roue d'action. Ainsi ses jeux se suivent et se ressemblent pas mal. Ce fut une petite déception : Antike et Imperial m'avaient enchanté mais j'espérais un peu plus de changement avec Navegador. Ce n'est donc pas mon jeu préféré de l'auteur (finalement je lui préfère nettement Concordia sorti après, le seul sans la roue mais avec une main de cartes évolutive pour les actions), C'est peut être même celui que j'aime le moins finalement. Qu'importe, un bon jeu tout de même, probablement un peu lourd et froid à l'usage ...
... celà dit, je l'ai préféré à Antique, pourtant très bon, mais plus long pour le même plaisir. De plus, on entre ici dans le vif du sujet là où le premier quart de partie d'Antique est assez triste...
Quasi zéro hasard sur la majorité des jeux de cet auteur et peu de renouvèlement lors de la mise en place : Gerdts signe ici, comme souvent, un très bon jeu à l'allemande mais je préfère les jeux permettant aux parties d'être toujours différentes. Ici, celà restera limité.
N'ayant fait qu'une partie à deux, mon avis peut évoluer dans un sens comme dans l'autre ( 2 ou 4 ).
Je trouve ce jeu surcôté, malgré quelques mécanimes intéressants. Je le trouve "trop linéaire", avec peu de rebond ludique. Mac Gerdts a fait dans le fade à mon goût.
Comme beaucoup de jeux de ce genre, ce n'est pas tellement l'univers ni le côté graphique qui prime, passons sur ça.
Le jeu mise donc tout sur sa mécanique, une intéressante roue ou chacun peut bouger d'une deux ou trois zone et faire l'action indiquée. Malheureusement, cette roue pose plusieurs vrais problèmes : des actions qui ne s’enchainent pas (pour construire, il faut des travailleurs et des conquêtes, l'action travailleurs étant après et conquête aussi) En gros, on fait plusieurs fois le tour de la roue pour rien, et ça ralenti le système de jeu.
Autre problème : la fausse liberté. Partie à 4 joueurs, et en voulant tenter autre chose que la navigation au premier tour, on s'est retrouvé à deux perdants pendant toute la partie, incapable de remonter la pente.
Il n'y a finalement qu'un seul moyen de jouer et de gagner.
En deux mots : frustrant et décevant.
Exellent jeu de decouverte ,d optimisation d argent sur un marché .gestion de bonus multiplicateur ,de bateau , de batiment . Pas a la porté de tout le monde ,ce jeu est plutot pour les poilus .......
Navegador est un excellent jeu auquel nous jouons très régulièrement depuis que je l'ai ramené d'Essen l'année dernière. Un de mes meilleurs achats de l'année, un jeu qui va rester et que je vais garder. Pour moi Navegador fait indéniablement partie des valeurs sûres du genre.
Le système de la roue Gerdtzienne est mis au service d'une mécanique assez épurée et très efficace qui donne un jeu riche, dynamique et tendu qui vous captive et vous plonge dans le thème, du tout bon. C'est un "poids moyen" qui se joue de manière très fluide et assez rapidement pour un jeu de cette catégorie.
Je vous recommande donc chaudement de vous lancer à la conquête du nouveau monde avec Navegador si vous aimez ce genre de jeu.
Cerise sur le gateau, il est très bien édité, soutenu par son esthétique raffinée et un matériel de qualité.
PS:
Je ne note que les jeux que j'aime et auxquels je joue.
Il est dans mon **TOP3** du jeu de l'année **2011**.
Le matériel est très agréable, car riche en pions en bois de différentes couleurs et formes, le graphisme du plateau est réussi et très clair sur les différentes possibilités que vous offre ce jeu.
Une partie suffis pour le prendre en mains, mais ne vous imaginez pas gagner facilement.
Depuis longtemps j'attendais qu'un éditeur sorte en Français un jeu de **Mac Gerdts** avec sa fameuse roue d'action, voilà chose faite et il a répondu à toutes mes attentes (merci **Ystari**).
À chaque fois... J'adore...pourtant il y a la même roue d'actions que dans antique, impérial....mais le jeu est différent, je suis bluffé, merci monsieur gertds
Je ne connaissais pas les jeux de Mac Gerdts, et je le regrette après avoir joué à Navégador.
Ce jeu est pour moi une belle découverte avec sa fameuse roue actions qui donne une dynamique particulière dans le jeu. C'est une trouvaille que je trouve personnellement intéressante, renouvelant en cela le système de choix de l'action de chaque joueur.
Après, le matériel est de belle facture, les illustrations aussi. A l'ouverture de la boite, l'envie de faire une partie est là.
L'appropriation puis l'explication des règles ne posent pas de gros problèmes, sauf peut-être le système du marché vente/production... mais pour des joueurs avertis, ce n'est pas un souci.
Ensuite les stratégies pour gagner sont nombreuses et le jeu est suffisamment interactif pour ne pas lasser même à 5 joueurs, la partie reste dynamique et finalement assez rapide pour ce type de jeu.
Navégador, c'est un jeu qui ne vous décevra pas, sauf si vous êtes un adepte des party-games bien évidemment !
Navegador n'est pas un jeu surprenant mais drôlement agréable à jouer.
Coté matériel, c'est très bon. Le plateau Recto/Verso avec la petite variation de langue est bien trouvé. Il est très lisible et très beau.
La partie est un vrai bras de fer. C'est une course aux colonies, aux usines, aux chantiers navals, aux églises et aux ouvriers, sans compter la course aux faveurs qui apportent des coefficients multiplicateurs pour les points de victoire en fin de partie et de l'argent.
La partie marché est aussi bien trouvé.
Navegador est un très bon jeu, un peu trop calculateur peut être pour faire certains choix... mais avec l'habitude (2/3 parties) cela posera un peu moins de problèmes.
Aussi immuable et prévisible que le cycle des saisons, chaque nouvelle année est l'occasion d'accueillir un nouvel arrivant dans le royaume merveilleux des jeux à rondelle. Assez souvent, d'ailleurs, c'est une boîte avec un monsieur à moustaches. Ca se passe comme ça chez l'oncle Mac.
Cette nouvelle mouture lusitanienne nous propose donc de vivre les aventures d'Henri, le navigateur tout gai, qui certes n'a jamais navigué, sauf que là, si. Avec Nagasaki en ligne de mire. Ce qui de loin pourrait faire croire à un jeu d'exploration avec des morceaux d'aventure dedans, sauf que là, non.
*Navegador* est en effet un jeu de gestion de facture finalement assez classique, avec des ressources, des sous, des bâtiments, et surtout des points à grappiller partout. Le système de la roue est toujours aussi fluide, toujours aussi frustrant, et l'ensemble est encore une fois épuré et plutôt bien ficelé. Je le trouve en tout cas beaucoup plus enthousiasmant qu'*Hamburgum*, tant par son thème que par sa mécanique, avec son système économique rythmé par la course vers l'orient. Le système de fluctuation des cours, notamment, est simple mais efficace, et génère une bonne interaction. Après, il s'agit sans conteste d'un vrai jeu de stratégie, voire presque un peu trop : une fois qu'on a trouvé sa voie, comprenez son moteur à points, il vaut mieux s'y accrocher de toutes ses forces, quitte à fonctionner parfois -un peu- en pilote automatique.
Bref, *Navegador* n'aura pas réinventé la roue (enfin, un peu); on reste bien loin du génial anticonformisme proposé par un *Imperial*. Mais il n'en reste pas moins un jeu agréable, intéressant, et servi par un matériel de très bonne qualité.
Pourquoi ce titre ? Parce qu'il faut bien l'avouer : j'ai été le seul autour de la table à me demander ce qui pouvait bien faire l'intérêt de ce jeu.
Ceci étant, je suis apparemment passé complètement à côté. Mais sont-ce systématiquement les voix minoritaires qui ont tort ?
Quoiqu'il en soit, j'ai trouvé ce jeu au minimum surcôté. Il n'y a absolument rien sous le soleil : on exécute des actions, on construit des bâtiments qui confèrent certains avantages, on commerce (avec la banque, bonjour l'interraction !). Chacun joue dans son petit coin, et la mécanique du jeu fait presque le reste à votre place. C'est d'une froideur...
Ajoutons à cela qu'un mauvais départ (et il suffit d'un rien, d'une petite usine minable mal choisie) est totalement rédibitoire. Il ne sera plus possible de refaire son retard, et l'on se voit condamner à regarder les autres accumuler des points, des privilèges, de l'or... Comme dans la vraie vie quouâ !
Navegador est cependant assez joli, il faut le reconnaître. Mais ça n'a pas suffit. Après la déception suscitée par le presque aussi glacial Antique, je ne comprends décidemment pas l'engouement pour cet auteur.
Navegador est un jeu sorti lors d’Essen 2010 et adapté en VF par Ystari en 2011. Il s’agit d’un jeu stratégique d’exploration et de développement commercial pour 2 à 5 joueurs, qui repose sur la fondation de colonies, comme autres Endeavor ou encore le célébrissime Puerto Rico, jeux dont Navegador reprend d’ailleurs certaines idées (jetons exploration, bâtiments, production…)
Au début de la partie, chaque joueur prend 1 plateau individuel sur lequel il placera 1 usine « joker » pouvant transformer n’importe quelle ressource, 1 chantier naval et 1 église. Il prend également 2 bateaux qu’il place sur la zone de départ (au large du Portugal), 200 Cruzados, 1 cylindre à sa couleur à placer au centre de la roue d’action, et enfin une faveur royale qu’on n’utilisera qu’en fin de partie. Le dernier joueur se voit confier la carte Navegador qui octroie une action Naviguer gratuite AVANT sont tour.
Successivement, chaque joueur va pouvoir jouer 1 action et une seule en la sélectionnant sur la roue, MAIS il va pouvoir la reproduire autant de fois qu’il a de ressources nécessaires pour le faire. Par exemple, il peut recruter plusieurs ouvriers, construire plusieurs bâtiments ou mettre à l’eau plusieurs bateaux en un seul tour s’il peut en payer le coût. Même chose pour la fondation de colonies (mais il faut en plus avoir un bateau dans la zone visée). Pour sélectionner une action, on déplace son cylindre en sens horaire ; les 3 premières actions sont accessibles gratuitement, si l’on veut atteindre des cases plus lointaines, il en coûte 1 bateau par case supplémentaire (à reprendre sur plateau et à remettre dans la réserve). Quand on a compris ce fonctionnement, on a déjà compris 50% du jeu.
Les autres cases (Privilège et surtout les 2 cases Marché) sont les cases qui garantissent des revenus, et on va en avoir besoin à cause des phases. En effet, sur le plateau figurent des limites rouges. Dès qu’un joueur « franchit une ligne rouge », la phase change et le prix des ouvriers et bateaux s’en trouvera multiplié, par 2 en phase 2 et par 3 en phase 3. Par contre, chacun des navires pourra se déplacer de 2 ou 3 frontières maritimes au même tour. Plus la phase est élevée plus l’exploration est facilitée. Il faudra donc impérativement avoir réussi à se créer le plus de bateaux et d’ouvriers possible…Ou un trésor de guerre s’il en manque.
L’action Marché permet de VENDRE des ressources [sucre, or ou épices] : 1 par COLONIE qu’on a fondée du type de marchandise vendue, de les TRANSFORMER (on regarde alors les USINES qu’on aura préalablement construites via l’action bâtiment. Les colonies ne comptent pas pour la transformation). On peut vendre OU transformer chacune des ressources au même tour, mais pas vendre ET transformer la même ressource au même tour. Et là est le petit plus de Navegador : au fur et à mesure que je vends, le prix de la ressource baisse car j’inonde le marché ; à l’inverse quand je transforme, je remonte le prix de matière première qui se raréfie puisque je l’ai transformée. Malin, et tactique, car je peux suivant la trésorerie de mes voisins choisir de faire chuter une matière plutôt que l’autre en la vendant ou en la transformant avant lui.
Enfin, l’action PRIVILEGE a une portée plus stratégique. En la jouant, vous obtenez un marqueur de votre choix à prendre sous les arches. Ces marqueurs ne sont réassortis qu’au début de chaque phase. A l’acquisition, ils vont vous rapporter de l’argent : la somme recouverte x le nombre de réalisations dans le domaine choisi. Par exemple si je prends le marqueur privilège qui est lié aux usines, je prends la somme que je recouvre (par exemple 30 Cr) x le nombre d’usine présentes dans mon domaine. En fin de partie, le marqueur va vous servir de multiplicateur (ajouter toute la colonne) x le nombre de réalisations du domaine. Par exemple si j’ai 2 +1 +1 +1 ; le total de marqueurs sera 5 x mon nombre d’usine à la fin par exemple 7 = 35 PV. Inutile de préciser que vous avez tout intérêt à acquérir les privilèges de l’axe que vous avez le plus développé, et le plus vite possible.
La partie prend fin lorsqu'un joueur a découvert la région la plus lointaine (Nagasaki) ou que le dernier bâtiment est construit. Chaque joueur joue alors une fois, y compris celui qui a déclenché la fin.
Or donc, en conclusion, mon feeling est que Navegador est un jeu plaisant, très fluide, aux règles épurées quoiqu’un peu « fouillis » au 1er contact (finalement un tableau Excel résumerait mieux que de longs paragraphes). Le jeu est d’ailleurs très Excel-like. Il manque un poil pour en faire un grand hit. Le grain de l’illustration est relativement grossier (face à un What’s your game par exemple), aucune visibilité sur le score en cours de partie puisque tout est marqué à la fin (ce que –de base-, je n’aime pas, mais l’auteur est un coutumier de ce système cf. Concordia), « dématérialisation » des ressources et des ouvriers donnant un effet « gagne-petit » sur la réalisation. Côté suiveur du point de vue de la thématique. En revanche, certaines mécaniques sont bien trouvées, notamment celle du marché et les multiplicateurs de score en fin de partie. Le système des phases accélère la partie sans pour autant que les retardataires soient décrochés (vs. Endeavor par exemple). Ma note reflétera donc celle d’un très bon jeu avec quelques éléments perfectibles : 8.5 /10
Tout bonnement génial : le jeu est simple mais il est compliqué de trouver le bon timing et de ne pas se faire piquer les comptoirs, privilèges, usines, église, chantiers navals etc... très tendu en somme. A essayer absolument... en tout cas je le préfère à Concordia, pourtant un excellent jeu aussi.
Navegador retrace l'expansion maritime du Portugal au 16ème siècle, depuis les rives de l'Atlantique jusqu'au Japon.
Le thème est assez bien rendu, avec des navires qui vont progresser sur toutes les mers du globe, quoique le jeu soit avant tout un jeu de gestion, et non d'exploration ou de conquête.
On retrouve la fameuse roue de Mac Gerdts, qui offre ici un choix entre 7 actions. Cette roue donne toute sa fluidité au jeu, avec une seule action par tour, choisie parmi 3 actions gratuites et 4 payantes, ce qui constitue une contrainte équilibrée.
Les ressources à gérer sont l'argent, les ouvriers, et les navires. On gagne de l'argent par un astucieux système de marché à cours fluctuant, où on peut vendre ou transformer du sucre, de l'or, et des épices.
L'objectif ultime reste de marquer le maximum de points de victoire, et on y parvient principalement en achetant des privilèges, qui constituent des multiplicateurs de points par un système de combos.
Les mécanismes du jeu constituent un ensemble bien équilibré et plutôt cohérent, à l'exception des usines qui bizarrement transforment des denrées qu'on ne possède pas.
Une des clés de la victoire, en dehors des points de combo, réside à mon avis dans le cadencement de ses actions, à réaliser dans le bon ordre pour en tirer à chaque fois le meilleur profit.
L'interaction est assez faible et réside essentiellement dans la préemption des colonies, bâtiments, et privilèges avant l'adversaire, les deux premiers éléments ayant un cout croissant, et le dernier étant en nombre limité.
Navegador reste pour moi un bon jeu de gestion, assez thématique, de gabarit intermédiaire, et donc plus accessible que certains jeux de gestion vedettes nettement plus ardus.
Du beau matériel, une mécanique fluide et une durée de partie raisonnable font qu'on a envie d'y rejouer (je n'ai fait qu'une partie). Petit inconvénient : les règles ne sont pas si simple à expliquer mais dès qu'on a commencé pourtant tout s'éclaircit très rapidement et on a pas la sensation d'être devant un jeu à règles complexes. La partie à 5 joueurs s'est déroulée de manière fluide et on a pas le temps de s'ennuyer (alors que c'est souvent le cas avec les gros jeux à 5 joueurs) avant que son tour ne revienne. A son tour on a quelques choix à faire mais pas tant que ça ce qui permet de jouer relativement vite. On a du mal à savoir où on en est au niveau du score ; ce qui est un avantage et un inconvénient à la fois.
Jeu facile à comprendre mais moins facile à appréhender. Tout est une question de timing et de bien peser le pour ou contre de son action pour ne pas se faire dépasser par ses adversaires.
Sur 2 parties (une à 3 et une à 2)je trouve le jeu bon avec des mécanismes qui roulent bien. Un "gros" jeu quand même si l'on ne veut pas de faire distancer il faut toujours calculer le gain net d'une action mais aussi le gain relatif par rapport à l'adversaire (si je prends telle influence et que je laisse telle autre, combien mon adversaire gagnera par rapport à moi).
Un défaut dans la configuration à 2: si vous etes premier, surtout ne pas faire l'action Navigation car sinon le 2eme vous grille et prend la colonie (en particulier s'il y a un gros écart de cout entre la premiere et la deuxieme colonie). Difficile de s'en remettre! Prenez plutot les ouvriers ou meme une construction et laissez passez le "Navegador".
En configuration à 3 je n'ai pas trouvé que la partie durait trop en longueur car du coup l'exploration va plus vite (au moins 2 joueurs progressent sur les navires) meme si le temps de réflexion est augmenté d'un joueur.
Je n'ai pas trouvé que chacun jouait dans son coin : il faut au contraire jouer en fonction de ce que les autres font pour ne pas etre dans le meme timing (il faut etre déphasé), afin de bénéficier de leurs actions sur le commerce (si un ou deux joueurs choisissent les colonies d'or il faut mieux choisir celles du sucre et prendre les usines de transformation d'or). Passer un tour de commerce sans s'y arrêter permet de se placer en 2e dans le cycle du reste de la partie et de voir la matière qui vous intéresse prendre de la valeur juste avant que vous passiez à la case commerce (si vous avez bien choisi les usines opposées à celles de votre adversaire qui vous précède dans le tour).
De même les phases d'exploration sont très dépendante de ce que font les autres. Il vaut mieux y aller en force (nombreux navires) pour pouvoir explorer avec le Navegador et coloniser dans la foulée. Et passer les limites de périodes là où çà fera le plus mal à vos adversaires sur les couts de ce qu'ils n'ont pas encore acheté).
J'y rejouerai avec plaisir.
Navegador n'est pas un jeu surprenant mais drôlement agréable à jouer.
Coté matériel, c'est très bon. Le plateau Recto/Verso avec la petite variation de langue est bien trouvé. Il est très lisible et très beau.
La partie est un vrai bras de fer. C'est une course aux colonies, aux usines, aux chantiers navals, aux églises et aux ouvriers, sans compter la course aux faveurs qui apportent des coefficients multiplicateurs pour les points de victoire en fin de partie et de l'argent.
La partie marché est aussi bien trouvé.
Navegador est un très bon jeu, un peu trop calculateur peut être pour faire certains choix... mais avec l'habitude (2/3 parties) cela posera un peu moins de problèmes.