Très très fin et prenant. Interactif et subtil... Belle tension.... Tout pour plaire, quoi. Et je préfère cette version (très jolie par ailleurs, selon moi) à Modern Art où les enchères pouvaient traîner en longueur et être inutilement chaotique selon le public. Knizia avec cette variante a finalement su créer un jeu à part et à part entière.
Edit: non, je ne préfère pas cette version. ^^ C'est un jeu différent, c'est tout. Modern Art reste un chef d'oeuvre.
Petit jeu de carte apparenté à modern art du même auteur, je préfère celui ci mais je garde ces deux très bons jeux d'enchères ! Et J'adoooore les illustrations ! Simple, malin rapide et beau! Merci monsieur Knizia !
Les cartes sont très jolies. Le jeu est sympa mais ne casse pas 3 pattes à une poule. Le principe marche bien mais ça manque d'interaction entre les joueurs..
Excellentissime jeu, très malin, et facile à comprendre pour un public averti, en revanche dommage que le jeu ne soit jouable qu'à 5 maximum, un énorme bravo pour la qualité des cartes et les illustrations justes magnifique et totalement duckalé!
Duckomenta Art est un bon petit recyclage de Modern Art (du même auteur) avec la suppression de la phase d'enchères.
C'est + rapide et à l'avantage d'être jouable à deux !
*Bien.*
Jeu d'enchères et de bluff qui ravira les amateurs de Perudo, on mise sur les artistes qui auront, l'espère-t-on, du succès. Celui-ci s'accumulera sous la forme de jetons sur tel ou tel artiste, mais on aura de moins en moins de cartes pour miser sur lui. Le jeu est simple à comprendre, les parties rapides, mais personnellement je m'y suis amusée juste parce que mes compagnons de jeu étaient sympas, pour le reste ce jeu est d'une laideur sans nom et je ne pense pas y rejouer.
Voilà un jeu de cartes sur le thème de l'Art qui rappelle un autre jeu d'Art moderne très connu . D'ailleurs, c'est le même auteur : Herr Doktor Knizia !
Sauf qu'ici, il s'agit plutôt d'un jeu de bluff et de majorité :
En effet, à son tour chacun pose 1 carte. Lorsque 6 cartes d'une période sont posées, la manche est terminée. La période qui est la plus représentée rapporte le plus de points.
On retrouve ici les mécanismes d'Art Moderne, sans les enchères (ça tombe bien j'aime pas trop)
Petit plus, certaines cartes ont des pouvoirs qui peuvent influencer le cours de la partie, ce qui incite les joueurs à gérer leur main.
Il est donc tout à fait possible de bluffer en aiguillant les autres joueurs sur une fausse piste ou en faisant durer la manche...
Les parties sont rapides (un peu trop à 4 je trouve) et les illustrations sont superbes ! Ici ce n'est pas seulement la qualité du graphisme que je loue, mais l'audace : détourner des oeuvres d'art très connues en remplaçant les humains par des canards ! Hilarant !
Duckomenta Art est une réedition de la version cartes du jeu de plateau "Art Moderne", mais comme son nom l'indique, le thème est différent et décalé, ce qui fait sa force ! Un bon jeu pour toute la famille en fait.
Tout y est : mécanismes simples, mais pas simplistes, parties courtes et rythmées, et graphismes originaux.
Le *Diet* Modern Art!
Dommage que le thème ne soit finalement qu'un décorum.
Bref, il a tout d'un grand.
Bien entendu ce n'est qu'une variante d'un jeux déjà existant que Knizia a repris une fois de plus, magret cela...oups, pardon, malgré cela Knizia une fois de plus, le fait avec efficacité. Il faut prendre ce jeux pour ce qu'il est, un bouche coin! coin! quand il ne vous reste plus beaucoup de temps et que vous ne voulez pas sortir un jeux trop chronophage. Les illustrations reprises par des fétichistes des canards sont bien faites mais uniquement esthétique. après tout on pourrait jouer à ce jeux uniquement avec des cartes de couleurs agrémentés des pictogrammes du jeux qui ont des effets divers. les règles sont simples, finalement pas trop de hasard, tout est dans la gestion de votre défausse tout du long de la partie, la 1ère manche étant la moins importante.
Bon petit jeux dont on a du mal à se lasser.
Duckomenta Art est une édition de Modern Art : The Card Game illustrée - et magnifiquement ! - par le collectif interDuck. Les relectures canardesques des œuvres sont d'ailleurs le principal argument de ce jeu qui se veut être une variation légère du plus ancien jeu d'enchères de Reiner Knizia : Modern Art. Et de fait ce n'est plus du tout un jeu d'enchères mais plutôt une relecture sous la forme d'un jeu de défausse et de majorité, rapide et plaisant à jouer, mais sans grande profondeur il faut bien l'avouer. A ranger dans la masse des petits jeux du Doktor qui ne cassent pas trois pattes... à un canard ! Oui je sais elle est honteusement facile celle-là... Sinon c'est l'histoire d'un canard qui croise un autre canard et...
Je ne vais pas m'attarder sur la mécanique du jeu, qui est connue : de la majorité bien troussée par notre bon vieux docteur.
Par contre l'emballage, quelle merveille, l'ensemble des oeuvres (toutes les 92 cartes sont différentes) sont issues du collectif Duckomenta, qui se propose de montrer à la face de la terre le passage chez nous d'une civilisation canard, les interducks.
D'où ce détournement jouissif et artistique, au service d'un vrai bon jeu !
Coup de coeur pour l'emballage graphique du jeu, un sommet de l'édition (merci à Duckomenta du boulot réalisé).
Enfin, une petite boite quasi-similaire aux Adlung. Magnifique les tableaux en plus ! Certes, on a enlevé les enchères du jeu de base, mais en se concentrant juste sur la pose de cartes, on arrive malgré tout à un jeu d'opportunistes super sympa un peu similaire à Die Fugger pour ceux qui connaissent. Comme souvent chez Knizia, chaque règle a sa raison d'être et on a un bon concentré de simplicité et efficacité.
Enlever leurs enchères aux oeuvres d'Art Moderne (sacrilège ! quand on pense à l'ingéniosité et à l'équilibre de ce précédent jeu), et vous obtiendrez cette bien-nommée "déclinaison".
KNIZIA reprend ici les mécanismes de ses Grand National Derby, Thor et autres Flinke Pinke, à savoir grosso modo essayer de parier tout au long de la manche sur quelles cartes seront les plus posées, les cartes constituant elles-mêmes les mises.
Evidemment toujours intelligent, le jeu en devient quand même sujet à plus de hasard (celui de la donne + de la pioche) et moins calculatoire.
Une autre critique le désignait comme clairement plus accessible pour les enfants, ce que je confirme, en essayant de plus de leur faire découvrir nos grands classiques (je parle des peintres et des jeux !).
Masters Gallery n'est ni plus ni moins qu'un Art Moderne sans les enchères. Histoire de se démarquer un peu plus, il utilise cependant quant à lui de vraies oeuvres de vrais artistes impressionnistes : Monet, Van Gogh, Degas, Vermeer et Renoir.
Peu versé vers les arts, il se trouve que ce genre artistique est justement celui qui me touche, j'étais donc plutôt prédisposé envers ce jeu que j'ai enfin pu essayer.
Du côté du jeu lui-même, c'est bien du Art Moderne, il n'y a pas de doute là-dessus. On pose des cartes jusqu'à ce qu'un certain nombre d'un même artiste soient présentes, puis on attribue des valeurs en fonction de leur succès, et on vend. Les artistes qui arrivent en tête plusieurs fois voient leurs cotes s'additionner, et on reçoit de moins en moins de nouvelles cartes à chaque manche. Certaines cartes possèdent des symboles qui permettent de poser une deuxième carte dans le même temps... il ne manque donc bien que les enchères.
Malheureusement, et bien que je ne sois pas fan de ce genre de mécanisme, les enchères, c'est ce qui faisait toute la tension de Art Moderne et permettait à ce jeu d'acquérir une certaine dimension stratégique. En en étant dépourvu, Masters Gallery devient un petit jeu bien sympathique, certes, mais qui reste un jeu d'opportunisme, où la chance à la distribution des cartes prend une dimension bien plus importante. Heureusement la durée de la partie, revue à la baisse, reste en adéquation avec la légèreté du jeu.
Du côté matériel, les cartes sont de très bonne facture, mais les cadres entourant les images sont à mon goût bien trop larges. Il aurait été possible de laisser plus de place aux peintures, en utilisant des icônes détourés qui auraient conservé leur lisibilité. Un cadre plus fin aurait toujours permis de bien discerner les artistes. Telles quelles, les images donnent un sentiment d'oeuvres prisonnières : c'est bien la peine d'avoir utilisé de si beaux tableaux...
En conclusion Masters Gallery est un petit jeu rapide à expliquer et plaisant à jouer, mais qui reste en deça de Art Moderne, bien plus complet. Il plaira par contre à ceux qui sont rebutés par les mécanismes d'enchères ou pour initier de jeunes joueurs. En effet, les enchères sont souvent délicates pour des enfants, qui ont du mal à évaluer la valeur hypothétique des choses...
Nombre de parties : 6
Ce jeu se veut être la version cartes de "Art Moderne" qui lui-même est en fait un jeu de cartes.
Mais en fait, ce jeu reprend un mécanisme de l'ancien ainsi que le thème, en abandonnant l'art moderne pour les beaux tableaux du XIX°, ce qui nous donne des illustrations tout simplement somptueuses.
Et les jeux sont totalement différents puisqu'ici le mécanisme essentiel a disparu.
Il n'y a en effet plus de phase d'enchères.
Celui-ci est remplacé astucieusement, d'ailleurs.
Les joueurs aimant tout contrôler, se contenter de calculer, préfèreront la première version.
Ceux qui aiment gérer leur main, optimiser, bluffer et ne pas oublier l'éthymologie ludique d'un jeu de société choisiront cette version, bien réussie.
Je ne vous ferais donc pas un tableau : ce jeu est plus que réussi, vite joué et expliqué, il pousse à y retourner de suite.
Moi c'est simple : la première fois, on a enchainé 4 parties (jusqu'à ce que j'en gagne une en fait;)
Ah, j'oubliais : en plus, pour rester dans le thème, les cartes sont toilées...