Aujourd'hui, découverte de "Londres" de Martin Wallace (l'auteur de "Brass"). Un jeu de collection de cartes où l'on joue le rôle d'architectes chargés de reconstruire la ville de Londres après le grand incendie.
Le jeu est magnifiquement illustré. Seul bémol, son ambiguïté morale : les pauvres semblent considérés comme un fardeau. Surtout il tourne comme une horloge et combote avec un intelligence. Une belle découverte !
Les premières parties sont très prenantes. Le jeu est fluide, les cartes tournent bien. Malheureusement, après la phase de découverte, l'intérêt s'estompe car il y a finalement peu de choix stratégiques et un vrai problème avec la fin de partie liée à l'épuisement de la pioche. Ce n'est pas au point car ça génère systématiquement des discussions et interprétations différentes de la règle.
Un excellent jeu d’optimisation et de programmation aux règles faciles à comprendre mais exigeantes, surtout avec la pauvreté.
Le jeu est tout aussi fin et élégant dans sa mécanique que dans ses illustrations.
Wallace a corrigé les quelques faiblesses de la première édition (suppression du plateau de Londres remplacé par des cartes "quartiers", suppression du métro, augmentation de l'importance de la pauvreté). Le jeu était déjà excellent, il est à présent proche de la perfection. Wallace est probablement un des derniers "artisans" du jeu de société moderne. C'est comme si on achetait du "sur-mesure".
Cette deuxième édition de London est excellente, je n’ai pas’ joué à la première mais il semblerai que cette version est plus équilibrée selon l’auteur.
Le matériel est de grande qualité, les cartes sont épaisses, ce qui procure un plaisir de jeu incontestable. La boîte est très réussi également.
La mise en place est rapide.Il faut comme sur beaucoup de jeu une première partie pour bien assimiler les regles, ensuite c’est très fluide. La mécanique est simple et d’une efficacité redoutable. Pour poser une carte on défausse une carte de la même couleur. Ensuite on active sa ville et en retour on récupère de la pauvreté. Toute la mécanique repose sur la pauvreté que l’on gérer jusqu’à la fin de la partie, c’est très subtil et tendu.
Bien sur il y a pas tellement d’interactivité comme sur beaucoup de jeu de gestion, seulement quelques actions qui peuvent embêter un peu vos adversaires mais rien de mechant.
Comme pour de nombreux auteurs de cette génération la thématique est singulière, la reconstruction de Londres apres le grand incendie de 1666. C’est important de le souligner car moi qui ne suis pas un adepte des univers héroic fantaisy et autre dérivé j’ai trouvé mon bonheur.
Les parties durent 1h30 environ, le scoring est très serré, il faut bien gérer pour marquer en fin de partie.
Par ailleurs j’ai traduit la regle, je vais bientôt la mettre en forme et en ligne.
Un excellent jeu.
Jm
Du beau matériel, un joli artwork adapté au thème, et une mécanique parfaitement huilée qui offre une profondeur stratégique bien plus importante que ce que peut laisser paraître le jeu au premier abord.
Un sans faute. Un vrai jeu de gestion caché dans un jeu de cartes. Un must-have dans le genre tableau-builder.