Ce jeu était pour les adhérents de mon ancien club de jeu un des plus plebiscités.
Après hésitation sur l'acquisition de cette réédition (le plateau me paraissait plus austère..), je suis conquis.
Le plateau est magnifique, la boite contient toutes les extensions (il fallait débourser auparavant 90€ pour avoir son contenu) ce qui lui confère une excellente durée de vie là où le jeu de base pouvait s’essouffler un peu. Le matériel est d'excellente qualité par ailleurs, les Dés superbes ...surpris d'avoir pu lire des avis contraires ???
Très accessible, son charme tient à son plateau original présentant le roi et ses conseillers.
Chaque conseillers du roi peut être influencés en posant de 1 à 3 Dés (voir 4 avec le Dé bonus). On a souvent intérêt à combiner la valeur de ses Dés pour influencer un conseiller élevé dans la hiérarchie et bénéficier ainsi de plus d'avantages (ressources, point de victoires, soldats etc)...mais attention, chaque emplacement ne peut accueillir qu'un joueur §
Le but : Construire sa citée fortifiée...et affronter à la fin de chaque années des hordes de vilains assaillants toujours plus destructeurs d'une année à l'autre.
La tension réside donc dans ses choix à faire, acquérir ces bâtiments pourvoyeur de point de victoire ou ces bâtiments militaires, ou d'autres permettant de relancer ses dès, économiser des ressources etc...tout en n'oubliant pas de se doter de soldats (point de combats) pour la bataille de chaque fin d'année !
L'extension des jetons combat permet moins d'aléatoire et plus de stratégie qu'un simple lancé de Dés.
Les nouveaux bâtiments permet de renouveler agréablement les parties, de même que les pouvoir alternatifs des conseillers.
Pour jouer en famille, amis, avec des joueurs plus ou moins aguerris, cette édition de Kingsburg est une valeur sure dans votre Ludothèque !
Kingsburg... si une réédition réçente par Intrafin ne l'avait pas remis un peu sur le devant de la scène, les amateurs de jeux de développements avec activation par placement de dés, je pense aux joueurs de Les châteaux de Bourgogne, Signorie, Pulsar 2849, Bora Bora, Euphoria, Black Angel et autre Coimbra, n'auraient peut-être jamais croisé l'un des jeux (avec notamment L'Age de pierre et Yspahan) qui a mis à la mode ce type de mécanisme. Et oui, je vais encore vous parler d'une nouveauté de... 2009, ayant pour auteurs Andrea Chiarvesio (Hyperborea, Arcanum, Richard Coeur de Lion – celui sorti en 2018 chez Edge) et Luca Iennaco.
Dans Kingsburg, vous allez donc participer à la défense du royaume de sa Majesté Tritus, dont le nom, qui a un je-ne-sais-quoi de ridicule (demandez-lui de lancer les dés, juste comme ça...), ne doit pas vous détourner de votre mission : développer une ville aux frontières tout en défendant le territoire contre de vieilles connaissances, comme des Orques, des Gobelins, des Zombies, ou des Démons, seuls élements "fantasy" dans un monde à l' habillage médiéval. Kingsburg est donc un jeu de développement avec pose de dés. Chaque joueur dispose d'un plateau individuel sur lequels sont réprésentés divers bâtiments à construire, et chaque bâtiment offre un avantage en ressources ou lors d' une phase de jeu ainsi que des points de victoire.
Pour bâtir, il faut convaincre des membres de la Cour royale (sur le plateau central) de vous fournir en ressources, à savoir bois, pierre ou or, et c'est là que les dés interviennent. Il y a 18 personnages, allant du bouffon au roi lui-même, que vous pourrez donc "influencer" avec vos 3 dés (4 dans certaines circonstances). Chaque joueur lance ses dés respectifs, on détermine ainsi l'ordre du tour. Et c'est vraiment là que les problèmes vont commencer, car à chaque manche, un personnage ne pourra être influencer que par un seul joueur en respectant la valeur de dés exigée ar le personnage choisi : il faut une valeur de 3 pour aller chez l'architecte qui vous donnera un bois, de 8 pour le trésorier qui vous donnera 2 ors, de 15 pour l'inventeur qui vous donnera 1 or, 1 pierre, 1 bois, etc... d'autres personnages vous permettront de mieux anticiper les futurs invasions, de renforcer vos défenses ou de moduler les valeurs de vos dés. La pose se joue en plusieurs tours car vous pouvez séparer vos dés pour influencer plusieurs courtisans. Une petite mention spéciale pour le système d'établissement de l'ordre de tour qui est bien pensé pour équilibrer les chances de chacun.
La phase de placement de dés est un moment hautement "fourbesque" car vous servir tout en gênant vos petits camarades sera votre soucis principal et du coup... celui de vos adversaires aussi. Suivront ensuite diverses phases dont celle de Construction de bâtiments puis de Combats contre des envahisseurs qui font de Kingsburg un jeu dynamique et relativement simple dans ses règles. Les possibilités de développements vous demanderont de choisir différents voies pour tenter d'équilibrer points de victoires et compétences variées. Cependant, on ne peut pas progresser dans une ligne de bâtiments sans commencer par le tout premier afin de réaliser éventuellement les autres à la suite.
La réédition Intrafin nous propose également le contenu de l'excellente extension "Forgez un royaume" (qui était quasi introuvable et vendue d'occasion à prix d'or) constituée de 6 modules utilisables comme vous l'entendez, agrémentés de variantes. Jouer aujourd'hui sans les modules 1 et 5 me serait difficile, le module 2 ajoute des bâtiments alternatifs, le module 3 "personnalise" un peu les joueurs, le 4 ajoutent de l'imprévu (des événements), le 6 permet de modifier les récompenses de certains conseillers. Enfin, sont fournis 4 "scénarios" qui changent des règles et rajoutent de l'interaction entre les joueurs.
Le matériel est classique mais agréable et ergonomique. J'aime beaucoup les illustrations actuelles, plus que celles de l'édition originale d'ailleurs (je sais que je vais pas me faire des amis là...). Question configuration, j'ai jamais joué à 2 joueurs, parfois à 3, le plus souvent à 4 et une ou deux fois à 5. Globalement, j'ai préféré à 4, mais j'ai de bons souvenirs d'une partie à 5 forcement tendue sur chaque secteur de jeu.
Efficace, prenant, d'une complexité moyenne, adaptable selon les joueurs présents et les envies, agréable à l'oeil, Kingsburg a conservé beaucoup de charmes, même s'il n'est plus aussi "original" que lors de l'année de sa première édition. Je tiens à souligner à nouveau que la présence de l'extension est vraiment une très bonne chose car elle rajoute beaucoup de contenu à un jeu de base que je trouvais, autrefois, un petit peu limité après quelques parties.
Bon, je ne trouve pas de chute satisfaisante, alors juste un petit détail : Les joueurs sont des gouverneurs, ils disposent de jetons frappés d'un symbole qui représentent leur maison respective et parmi ces symboles, il y a l'aigle, le bélier et trois autres qui me rappellent vaguement quelque chose : Le lion, le cerf et le dragon... quelqu'un pourrait me dire où j'ai déjà vu ça ?
Un jeu qui prend de la profondeur au fil des parties. Kingsburg n est pas un jeu qu on met au placard après 3 parties. Il est très fluide et dévoile sa saveur au fil des parties. Si la lassitude l emporte de nombreuses extensions sont à disposition dans cette seconde édition.
J etais perplexe sur l esthetique en l achetant et en fait le jeu est très beau même si très different de la première édition.
Je suis fan de la profondeur du jeu et de son accessibilité.
J'avais loué ce jeu et la mécanique m'avait séduit. Malgré les critiques sur le matériel, je l'ai acquis pour ma ludothèque. La mécanique du jeu est intéressante, il y a de l'interaction, de la rejouabilité et j'y joue aussi souvent que Terraforming Mars (du même éditeur).
J'en viens à la question suivante: pourquoi prendre le risque de casser une belle édition (et TM souffre aussi de ce défaut) par la légèreté générale du matériel (boite de jeu, plateau des joueurs, cartes).
J'adore ce jeu et je le recommande mais j'aurai volontiers payer quelques euros de plus pour des cartes et une boite plus épaisse.
Possesseur de la première version, je n ai pas eu la chance d avoir l extension. Donc j ai sauté sur l’occasion.
Première partie à trois ce matin. Les graphismes, au début pas fan mais ca passe bien, moins carton plus « game of throne ».
Positif :
- les jetons combats, bien mieux que le dé
- les personnages, bien pour la variété
- les nouveaux batiments intéressants, rejouabilité
- module conseiller, très intéressant aussi avec changement de stratégie.
Moins :
- Un GROS moins sur la qualité de l’édition :
Première ligne des batiments, mélange anglais francais (merci la relecture ...)
Et surtout les nouveaux dés sont catastrophiques, 1 heure de jeux et déjà des dés qui s’éffritent, et ceci en jouant sur un tapis! Je regarde les miens, il y a des cotés qui sont prêts à se détacher aussi (bref j’ai plus qu’a racheter des Vrais dés...au prix du jeu ca fait mal). J’ai jamais vu une si piètre qualité.
Le jeu est vraiment bon, meilleur avec les extensions mais la qualité de cette édition fait baisser le plaisir de jeu, dommage.
Jeu simple et accessible.
Belle edition avec pas mal de mareriel et d'extensions qui offrent plus de rejouabilite et divers niveaux de complexité.
Moi qui n'aime que modérément les dés, j'apprecie ce jeu. Je trouve qu'on peut rester maître de son destin malgré de mauvais lancers à répétition. ..
Pour ceux qui n'ont pas pu se procurer l'extension "Forgez un royaume" qui est indispensable cette V2 contient le jeu de base et son extension + un module supplémentaire. C'est un excellent jeu "gateway" (pour initier les joueurs aux jeux modernes) avec une superbe édition.