Sortir un jeu sur la thématique du théâtre, une idée très forte mais pas forcément évident au départ. Force est de constater, après une partie de ce jeu, que Bruno Cathala et Christian Martinez s'en sont magnifiquement sortis.
Tout d'abord, le jeu donne tout de suite envie de jouer par ses illustrations et sa patte graphique. Mettre des animaux en personnages principaux de cet univers, idée de génie qui attire ! Et tous sont parfaitement réalisés. Le petit théâtre en 3D est génial, les écus donnent envie de les ramasser, le plateau voyage et les dessins des villes sont magnifiques. Et je ne parle pas des figurines de régisseurs ( des petits coqs ) et de caravelles de voyages. Bref, du tout bon !
Qu'en est il du jeu ? Et bien, il se base sur une mécanique simple : nous avons huit villes à visiter, dans lesquelles nous pouvons recruter des acteurs. Il y'a trois types d'acteurs : les comédiens ( des lapins ), les tragédiens ( des hérons ) et les saltimbanques, représentés par plusieurs animaux différents et avec des pouvoirs variés. Notre but étant de créer un spectacle qui plaira au roi Léonus. Au début du jeu, nous lançons un écu afin de décider si le roi souhaite voir des comédies ou des tragédies.
Chaque joueur choisit ensuite secrètement la ville sur laquelle il souhaite aller, et ceci fait, il récupère la ou les cartes présentes dans cette villes. Mais si deux ou plusieurs caravelles de joueurs sont sur place, toutes les cartes présentes sur cette ville sont défaussées sans pitié ! Et si il y'avait parmi ces cartes des comédiens ou des tragédiens, cela influera sur l'humeur du roi selon les valeurs des cartes défaussées ( de 1 à 5 ), permettant de faire changer celui-ci d'avis, et vouloir lui faire regarder des tragédies au lieu des comédies qui auraient été choisies initialement, par exemple. Dans ce cas de figure, nous pouvons aussi récupérer des cartes "demandes secrètes", indispensables pour récolter un maximum d'écus. Ensuite, on enchaîne, laissant notre première caravelle sur la ville ciblée précédemment, et tentons de recruter des acteurs et récupérer d'autres cartes ailleurs. Lorsque l'on a épuisé nos cartes, on récupère toutes nos caravelles.
Lorsque nous récupérons une carte comédien ou tragédien sur une ville, nous pouvons nous en séparer afin de modifier volontairement l'humeur du roi vers un côté qui nous arrange le plus ! Tout dépendra de la valeur de cette carte et le moment pendant lequel elle sera jouée.
Nous pouvons aussi scorer en plaçant des coqs régisseurs au bon moment sur la scène. Mais si l'humeur du roi change brusquement, ces derniers sont jetés hors de la scène.
L'on joue comme ça jusqu'à la fin du premier tour, au terme duquel nous effectuons un décompte, tenant compte de nos régisseurs, de l'humeur du roi et des acteurs recrutés. Ensuite, on reprend toutes les cartes, sauf les saltimbanques, pour un deuxième tour au terme duquel le vainqueur sera désigné !
Une mécanique simple, efficace, ludique, avec une part de chance fort bienvenue. Et il est très plaisant de faire quelques fourberies en changeant l'humeur du roi pour contrecarrer les plans de nos adversaires ! Avec en plus de superbes illustrations et une jolie thématique, Fourberies s'impose pour moi comme la petite perle ludique de ce début d'année. Un excellent jeu !
Deux ou trois parties à mon actif.
Le jeu est amusant : mettre en place une troupe de théâtre orientée comédie ou tragédie, en fonction de l'humeur (changeante) du roi.
On croirait un rêve croisant l'univers de Molière et celui de La Fontaine.
Seul petit bémol : il me semble que les illustrations sont faites pour des enfants de 7-8 ans et les règles pour des enfants un peu plus âgés (au moins 10).
Cela dit, les enfants peuvent jouer en équipe avec un plus grand ou avec un parent.
Et c'est à peu près tout.
Rien de novateur dans ce système de guessing.
Hasardeux et ce n'est pas un défaut mais on joue vraiment au petit bonheur la chance.
Les illustrations cartoonesques ce n'est pas ma tasse.
Tour à tour finaud, tour à tour polisson, mais tour à tour généreux. Quelque soit le jeu que tu demanderas Editeur, toujours, je dis bien toujours, Bruno y pourvoira. Il faut croire que pour celui-ci l'auteur ait décidé d'être polisson. En effet, tout est dans le titre, il nous avait prévenu, marqué en gros, en toutes lettres, FOURBERIES. Par définition, une fourberie est une tromperie, une duperie. Force est de constater que nous nous sommes bien fait berner sur ce coup là car les 2 premiers d'une partie à 4 furent les 2 seuls à ne pas avoir eu d'acteur. Paradoxal, absurde à moins que ça soit son côté finaud qui soit ressorti et que de l'absurde en ressorte du génie, du Ionesco, le divin chauve serait-il devenu cantatrice. A force de réutiliser des mécanismes éculés, la mayonnaise commence à tourner.
Peu d'intérêt à jouer. Partie à 4, on a peu ou pas d'influence sur ce que font les autres, peu d’interactivité, au final, c'est très très plat, jusqu'à la fin. Un jeu pour (jouer avec) les enfants. Les joueurs adultes qui recherchent un jeu permettant de l’interactivité (qui aurait dû être présente ici au vu du titre) et des coup bas iront vers d'autres jeux.
Ayant beaucoup apprécié les précédents jeux de M.Cathala, Abyss et Five Tribes pour ne pas les citer, j'ai été forcément attiré par Fourberies, d'autant que la Tric Trac TV m'avait laissé une bonne impression.
Cela s'explique, et c'est le principal argument à mon sens du jeu, par un univers graphique très réussi. Les cartes sont jolies, principalement les objectifs qui sont très réussis. La scène est jolie, même si je déplore qu'elle ne serve finalement à quasiment rien.
Mais en revanche, la mécanique m'a clairement laissé sur ma faim. L'idée de base est bonne, mais ça ne fonctionne pas. On se retrouve avec des parties assez anarchiques, où, finalement, la réflexion est limitée car il est difficile de prévoir ce que feront les adversaires. On évite soi même les cases les plus juteuses en se disant que forcément quelqu'un va y aller, et finalement, personne n'y va. Et inversement au tour suivant... Le mode à 2 joueurs est pour moi sans trop d'intérêt, car la chance a clairement un impact trop important sur la résolution de la partie ( selon où tombent les caravelles des decks aléatoires).
Concernant les objectifs que l'on tire en cours de partie, là encore, beaucoup de chance. Certains sont très faciles à réaliser, d'autres quasiment impossibles ( surtout à plusieurs où on passe son temps à s'annuler). Desfois, on tombera sur un objectif qu'on a déjà réalisé sans s'en rendre compte, et c'est jackpot. Surtout, on ne peut en jouer qu'un par manche, et au final, on finit par râler quand on enchaîne la pioche de ces cartes alors qu'on voudrait récupérer des comédiens/tragédiens.
Dernier point noir selon moi: la fourberie. Je ne l'ai jamais ressenti dans ce jeu, car on essaie plutôt de trouver la meilleure action pour soi-même ( ou la moins logique pour ne pas être contesté). La seule vraie interaction pour embêter l'autre, c'est le vol de pièces, et encore, c'est très léger puisque ces pièces ne servent à rien en jeu, ce sont simplement des points de victoire.
Au final, gros plus pour le matos et gros moins pour le jeu lui-même. Concernant le sujet qui fâche, le prix me paraît excessif, surtout pour un matériel franchement pas utile ( la scène, les régisseurs...). Et un jeu qui annonce 2-5 joueurs, mais qui a priori est plutôt fait pour du 3-4, car le 2 joueurs est trop aléatoire et le 5 joueurs trop bordélique.
Nous l'avons testé à cannes avec beaucoup d'envie et nous sommes restés sur notre faim...Le jeu est agréable mais sans plus...l'ambiance n'y est pas vraiment ... les mécaniques sont simple mais le tout ne passionne pas plus que cela...dommage mais?!... bon dieux?!....nous avons subi une fourberie!
Fourberies
(En résumé, des cartes merveilleusement illustrées et un théâtre en carton)
Ce machin (ça y est j'ai décidé de ne plus taper « jeu », c'est une question d'éthique) eut du s'appeler « Les fourbes rient », ce qui eut été plus juste.
Et oui, ils rient les fourbes ! Ils rient des pauvres pommes qui vont acheter ce machin.
Les jeux ayant pour thème le théâtre (voir « Shakespeare ») seraient ils frappés d'une « bousesque » malédiction ?
Dans la boîte merveilleusement illustrée (elle aussi) on trouve pour meubler l'inconsistance ludique du machin un petit théâtre en carton et aussi de suuuuuuuuuuuuuuuperbes figurines en polymères agglomérés et recyclables.
Le petit théâtre ne sert à rien d'autre qu'à justifier le prix tout comme les figurines en polymères agglomérés d'ailleurs.
Je ne dirais pas que ce machin frise le vide cosmique car je ne voudrais pas fâcher Azathoth.
Mais j'aimerais assez que les auteurs en manque d'inspiration cessent de prendre les familles ciblés par ce type de machin pour des amateurs de niaiseries creuses, et les considèrent comme des groupes d'êtres humains possédant chacun une intelligence largement supérieure à celle d'un poulet de grain.
-- Petit, petit, petit, cesse de picorer ton maïs OGM et viens chez ton revendeur avec ta carte bancaire, il a un machin tout neuf merveilleusement illustré et un goodies si tu arrives parmi les premiers --
Les joueurs et le théâtre méritent mieux que ce « Fourberies ».
Et pour leur élévation, je le dis aux auteurs, Sarah Bernhardt n'était pas un chien de montagne avec un petit tonneau !
Rideau . Rappel ! Rideau. Rappel ! Rideau.
P.S. « Shakespeare » est de loin meilleur que « Fourberies » mais ce n'est néanmoins pas une référence.
Vous pouvez retrouver cet avis et quelques autres sur la Face de bouc du broyeur (Le broyeur de jeux)
J'ai découvert le jeu sur un salon et c'est une partie ou j'ai tout le temps fait le même choix qu'un autre joueur, ce qui est pénalisant. J'ai donc subit toute la partie. Forcément c'est pas une bonne entrée en matière.
Jeu testé et largement approuvé par l'Assemblée. Les parties tournent bien, les règles sont simples et vite assimilées. Les illustrations et le matériel sont au top !
Quand je lis des choses comme "illustrations à la va vite" ou "manque de profondeur" je tombe des nues. La qualité du matériel et des illustrations est irréprochable et quant au manque de profondeur c'est certain qu'il ne s'agit pas d'un jeu hyper compliqué aux règles complexes (et tant mieux car ce n'est pas ce qu'on cherche en jouant à Fourberies). Mais c'est un jeu où la profondeur existe malgré tout car vos choix peuvent être variés toujours venir mettre un coup de poignard à vos partenaires de jeu. J'optimise ma troupe ou je viens perturber les plans de mes adversaires ?
Par ailleurs pour moi la règle du doublé sur une cité est au contraire au coeur du système. Parfois il est préférable de "sacrifier" son tour en allant sur une cité convoitée dans l'unique but de faire changer l'humeur du roi. Il ne faut pas juste se rendre dans les cités ou les acteurs nous intéressent, il y a d'autres possibilités !
Essayé à 5 joueurs ; jeu incontrôlable. 1e manche, j'ai essayé de faire des choix réfléchis ; je suis tombé systématiquement sur le même choix qu'un autre joueur : -> 1 seule carte devant moi à la fin de la 1e manche. 2e manche, m'ennuyant, j'ai joué les cartes au hasard. Ca a mieux marché. Je finis 3e sur 5, sans trop comprendre comment.
Je ne me suis pas beaucoup amusé.
Il faudrait essayer à 3 joueurs pour plus de contrôle. Peut-être le jeu me plairait mieux.
Essayer à l'occasion du ludinord 2016 à 5 joueurs.
Très attendu pour ma part, annoncé comme interactif (Fourberie ! si c pas explicite !) mais finalement plutôt déçu des règles... la mécanique est assez bien pensée dans sa globalité, mais à plusieurs ça coince facilement sur la sélection des artistes (certains diront qu'il faut deviner où vont jouer les adversaires... ça coince facile qd mm...). bref essayer une stratégie ou plusieurs, même en s'adaptant aux aléas de la sélection des artistes est assez hasardeux. Je m'attendais a plus de coup bas ou de rebondissement mais ca reste moyen. on pique une piece de tps a autre au voisin, on fait volte face entre tragédie et comédie (du moins en début de saison), rien de fourbe puisqu'on influence l'ensemble du jeu. Donc si tous les joueurs y compris vous allez dans la comédie vous ne vous tirez pas une balle dans le pied en influençant dans la tragédie... Et allez seul contre tous c'est être sûr de perdre ! Et voilà, après quelques tours le sort est presque décidé entre tragédie net comédie. Rien de puissant ne touche 1 joueur ou 2. Pas de frappe ciblée ( sauf la pièce volée... dérisoire), pas de quoi déstabilisé un joueur installé. Le jeux cependant est très beau, j'aime la qualité graphique. Je laisse en suspens le thème de la rejouabilité pour ceux on fait plus de partie (mais elle me semble plutôt bonne pour ceux que le hasard ne dérange pas).
Un jeu agréable mais hasardeux et pas si fourbe que ça, qui doit être testé avant d'acheter.
Fourberies est de ces jeux pour moi gâché, par une trop pauvre mécanique et un matériel négligé.
Non non cette tirade n'est pas gratuite, mais à mon goût, et je ne me cacherai pas derrière les rideaux avant que les coups de marteau ne s'entendent.
Le matériel. Depuis Colt Express, la mode est aux constructions en carton à dépuncher, mais quand ça ne sert à rien, c'est dommage et ça handicape plus que ça n'enrichit le jeu. Effectivement le joli théâtre ne sert à rien, et dès le montage on se dit qu'on aurait préféré une réglette toute simple pour matérialiser l'humeur changeante du Roy. Je passerai ensuite sur la piètre qualité des piécettes du jeu : bienvenue dans les années 80 !
Enfin pour finir sur ce sujet, que certains peuvent considérer comme anodin, le carton servant de thermo dans la boite est juste mal adapté, et fort destiné à disparaître (ce qui au final est une décision dommageable car il ne protège plus le joli théâtre des ballades incessantes).
Voilà maintenant le mécanisme de jeu. Loin de révolutionner le jeu de positionnement et de programmation léger (choix unique) et de récupération de cartes au détriment des autres, ce jeu est bien illustré et c'est là, pour moi une de ces seules qualités intrinsèques. Le jeu est trop rapide quelque soit la configuration de joueurs, par contre les fourberies et autres interactions mesquines vendues par le titre de la boite ne sont à peine visibles qu'à 4 joueurs, quelle déception !
Alors qu'à deux ou trois, les risques de se positionner sur les mêmes villes volantes (??!!!) que les autres sont trop peu existantes, à 4 joueurs lorsque cela se produit nous sommes fort décontenancés d'avoir pour simple consolation des cartes (2 pas plus seront jouées) "missions secrètes" qui soient, viennent collées à votre stratégie du premier acte et seront très (trop?) facilement contrables au second, soit, et on a encore plus la poisse, ne nous serviront jamais de la partie car trop éloignées de nos desseins d'origines, ou bien rapportant une somme famélique de points de victoires.
L'humeur du Roy est trop facilement modifiable jusqu’au dernier tour de jeu de chaque saison, créant une frustration assez négative, jusqu'à la fin de la seconde saison qui arrive tellement vite à 4 joueurs, qu'aucune façon de revenir sur le premier joueur n'est possible.
Un conseil? Consulter le programme télé, au lieu d'aller au théâtre.
Voilà, je m'y attendais un peu après avoir vu la tric trac TV et après avoir lu les règles, Fourberies m'a déçu autant qu'Abyss. Ce n'est pas étonnant puisqu'il sort de la même écurie et que c'est encore une association entre Bruno Cathala et un autre auteur.
Venons à ce qui est réussi : l'édition et le matériel. Vraiment de belles illustrations et du bon matériel (pièce en plastique, carte toilée, figurines en plastique dur, théâtre à monter). Vraiment on est dans la même réussite qu'Abyss (on sent le gros travail dans la conception de chaque élément).
Mais voilà, n'en déplaise à toute cette politique du "je veux du matériel à tout prix, le reste étant un peu accessoire", défendu avec perte et fracas par une bonne partie des acteurs du secteurs ludiques (sans doute émerveillé par les promesses juteuses de Kickstarter), un jeu n'est jeu que si il a une mécanique (sinon autant aller acheter un jouet). Et là malaise, à part être relativement vite pris en main et être fluide, le jeu ne tient aucune de ses promesses et surtout pas celle de son titre.
Typique des jeux familiaux "+", on passe son temps à aligner des points par ci par là au petit bonheur la chance. "Tiens j'ai une carte objectif qui fait ça : cool, j'ai déjà les critères requis je marque 8 points, "Ah mince, j'ai cette objectif qui est irréalisable, bon ben c'est 0". On compte à la fin pour s'apercevoir avec effroi que l'on se sépare de quelques points (bien heureux celui qui expliquera pourquoi)
Je n'ai dit pas qu'il n y a rien dans ce mécanisme. J'ai bien saisi les idées de départ (et l'importance de se placer selon les cartes à disposition et selon la place de la ville pour changer l'humeur du roi au bon moment). De beaux dilemmes tactiques sur le papier mais qui dans les faits ne se réalisent pas du fait d'un manque totale de contrôle. Ce jeu est juste anarchique (une dose d'aléatoire ne nuit pas mais là c'est juste le foutoir). A l'image d'un Romans go home, il faut parfois mieux programmer son tour totalement au pif, on s'en sort souvent mieux que si on se met à réfléchir. En tout cas, c'est ce que j'ai fait en milieu de partie, ce qui m'a permis d'être deuxième (c'est pas si mal).
Voila comment faire des coups de putes, des fourberies quand on ne contrôle vraiment rien du jeu adverse. Impossible. Effectivement, on en fait involontairement tout au long de la partie sans vraiment s'en rendre compte, du coup le plaisir n'y est pas vraiment.
Si vous appréciez Abyss (vive le matériel et peu d'exigence sur la mécanique) vous trouverez sans doute votre plaisir dans Fourberies. Sinon....
Comme Géronte dans les Fourberies de Scapin, après m'être fait rosser à coup de pub et de révolution ludique présupposée (Abyss, Time Stories, Bâtisseurs...), j'ai sorti la tête hors du sac, comme d'autre j'espère. Messieurs les éditeurs n'oubliez pas qu'un jeu est avant tout une mécanique. Il faudrait peut-être un peu plus privilégié le développement de cet aspect (équilibrage, rejouabilité) avant de prévoir de passer à la planche à dessin et d'appeler le figuriniste.
On a souvent décrié les jeux allemands (mécanique au poil mais fadeur des univers et mocheté des plateaux ). Je pense qu'avec Fourberies notamment, on atteint la caricature du jeu français (superbes univers et graphismes et mécanique au rabais). De quoi imaginer le meilleur si on envisage un rapprochement franco-allemand !!!
La seule fourberie de ce jeu est de l'avoir édité et vendu car ce théâtre est bien vide et creux.
Un joli matériel néanmoins, ce qui lui évite un zéro pointé.
Après la petite boite de Bombyx (Manchots) , La grosse boîte avec la pub sur le net, le calendrier en boutique... difficile de passer à côté de ce jeu. Magnifiques illustrations, co auteur réputé, matériel de qualité.
Dommage que Shakespeare soit passé par là, Fourberies aurait également pu être applaudit pour l originalité de son thème (même s'il est plus passe-partout que son collègue).... ici aussi il faut faire une pièce, (dramatique ou comique, engager des acteurs et gagner des sous...).
Fourberies est un jeu familial avec un peu de réflexion, de guessing. Les mécanismes sont connus, mais agrémentés du petit détail qui fait le + (2 cartes de la même valeur s'annulent mais permettent de gagner un objectif (on peut donc se dire qu'a un moment, il faut tenter le raté pour avoir un objectif...oui c est un peu tordu).
On peut dans ce jeu marquer des points de 2 façons: par rapport a ses objectifs, et également en produisant la meilleure pièce dans le genre qui plaît au roi. C'est un jeu de tire à la corde où chaque joueur tente à coups de valeur de faire pencher l'ambiance (symbolisé par un cadran) du côté qui l'intéresse (comique/dramatique). S'en suivra un décompte plus ou moins puissant si vous êtes ou non bien placé.
Il faudra placer ses bateaux devant des royaumes qui proposent les cartes dont vous avez besoin (sous/pouvoir/acteur pour faire avancer/reculer le cadran) et faire sa petite collection.
Dit comme cela, c'est plutôt prometteur. Je n'ai pas retrouvé cet engouement au cours des parties.
1 ère partie à 5: un flop. La partie est trop chaotique, difficile de calculer quoique ce soit, le cadran bouge dans tous les sens. 5 joueurs sur 8 emplacements, c'est les bouchons à l'heure de pointe. Un des joueurs me dit avoir lu que le jeu ne convenait pas à 5.(!!)
Deuxième partie à 3 joueurs. Cette fois, l'interaction est moindre, nous récupérons ce que nous voulons la plupart du temps. On joue à la marchande en faisant nos achats, tranquillement. Il n'y a pas vraiment de challenge Je fais une bonne première manche, mes deux adversaires s'allient pour la suite (évidemment), et font dans le comique puisque moi je fais dans le dramatique.
Une partie trop sage. Le jeu ne convainc pas.
4 me semble donc être le bon équilibre. Interaction mais possibilité de se faufiler sur les emplacements libres, de créer une balance au niveau du cadran. Je suppose, je ne sais pas si je vais réussir à trouver des gens pour une nouvelle partie, la critique récurrente étant que si les mécaniques existent, elles ne sont au service de rien, et que tout est passé dans le décor (effet kickstarter?)
Le jeu est empreint de bonnes idées (ces petits plus dont je parlais plus haut) mais cela reste gentil. Son défaut est de ne pas être à la hauteur de ce qu il laisse imaginer. Il y a une débauche d'effets qui ne sont que de la poudre au yeux: Un théâtre en 3D qui ne sert à rien, des jolies figurines...jolies, de grosses pièces.. Le prix s'en ressent. En fait, le jeu se résume au paquet de cartes. Ce même jeu en dessous de 20 e ne m'aurait pas choqué. Fourberies dans un format « manchots », aurait été tout a fait acceptable.
Alors oui, la complexité d'un jeu n'est pas proportionnelle à la grosseur de sa boîte, ni de son prix (prenons Intrigue ou Innovation ) mais c'est ici le constat, le jeu est trop léger, surtout par rapport à son prix. Je crois aussi que tout le monde s' attendait à plus de ..Fourberies.
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facilement dans mont top 10 de jeux favorit accessible beau stratégique et fluide avec diverse stratégie interaction entre les jouheur nous tenant en haleine touau long de la partie encore une foie merci M, cathala !!
Environ 10 parties à 2 et à 3.
Matériel : très beau ! C'est vraiment agréable à jouer. Rien que lorsqu'il est installé, les joueurs disent déjà "Oh c'est joli, oh telle carte est sympa, et le théâtre, etc". Donc l'habillage donne envie !
Règles : simple, limpide. RAS de mon côté
Jeu : sympathique quelques parties. Le guessing est accessible et permet de faire quelques crasses. Ça reste léger et on est rarement bloqué.
Jeu à conseiller pour des nouveaux joueurs qui seront séduits par le design et la mécaniques accessibles. Pour des joueurs aguerris, on se lasse après quelques parties.
La première partie nous avait laissé une mauvaise impression. Le jeu avait été laissé de côté. Dans un moment d'égarement, il a été ressorti. La deuxième partie s'est bien mieux passée : une fois les règles assimilées, le jeu s'avère vraiment amusant et tactique. Nous avons beaucoup aimé.