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Tous les avis pour : Fiasco (2012)
Chef-d'oeuvre
Et bien c'est d'une efficacité redoutable. Sans prépa, en moins de 3h de jeu un one shot parfait de vrai jeu de rôle avec des images qui restent dans la tête. Sauf que chacun.e est à la fois MJ et joueureuse. Collaboratif, symétrique, play to loose, top ! Je met la note max malgré des règles écrites avec tellement de précisions et d’ambiguïtés que tant qu'on a pas trouvé le bon résumé des règles en 1 seule page on a l'impression que ça pourrait être compliqué à mettre en place. En vrai pas du tout : ça va tout seul !

Oscarnivore

23/07/2023

10
Fiasco de facto
Hiver 2013. Quelque part dans le trou d'balle des Pyrénées ariègeoises. Un couple de bons potes m'a invité pour passer le nouvel an au frais. J'y vais avec ma meuf. Je sais qu'un autre couple d'italiens sera de la partie. Je sais aussi que tout ce petit monde tâte timidement du jeu de société, de loin, genre Catan et Carcassonne; point. Alors dans ma p'tite tête ça bouillonne en circuit fermé: ça va être à la cool, le gros temps va tambouriner aux carreaux, il y aura une cheminée et de la bonne gnole, bingo! C'est l'occasion rêver pour débarquer avec des trucs un peu plus fun et/ou costauds, c'est la configuration idéale pour s'enfoncer dans de longues parties bien douillettes au coin du feu. Oui mais des parties de quoi? Il y a des contraintes incompressibles: j'arriverai de je ne sais où avec un p'tit sac-à-dos de 45 litres, pas plus. Je pourrai pas trimballer une grosse boîte là dedans. Et puis, et puis, on sera six (à ce stade la dimension italienne de l'équation est recluse dans je ne sais quel cachot de mon subconscient). Alors je repense à ce petit bouquin rouge que j'ai acheté deux ou trois semaines auparavant pour sa couverture à la vertigo et pour son titre: Fiasco. Un rapide survol de la quatrième avait fini de me hameçonner, le contenu m'avait carrément rendu fébrile. Pourquoi pas? Pourquoi pas carrément un jeu de rôle me dis-je, comme aveuglé par un enthousiasme irrationnel relevant du pur fantasme érotico-ludique ou quasi tel. À ce stade prématuré je n'avais encore joué aucune partie de la chose, mais son principe me paraissait suffisamment rapide simple souple et malin pour que je conçoive le projet saugrenu de me lancer dans l'aventure avec une tripotée de noobs inter-sidéraux qui, au mieux, considérait ce genre de passe-temps régressifs avec un mélange sournois de curiosité bienveillante et de gêne réflexe... Je misais tout sur le cadre, j'anticipais la gnole, je pariais sur une culture cinématographique nécessairement partagée, je comptais sur ma capacité à embarquer tout le monde dans les écheveaux d'une fiction élaborée dans la recherche collective du "beau jeu". J'étais jeune alors, j'avais beaucoup trop de cheveux. Durant les deux premiers jours je tâte le terrain, j'enquille sans broncher les sessions de Catan et de Carcassonne, je glisse quelques allusions, je pitch à qui mieux-mieux jusqu'à susciter suffisamment de curiosité... enfin cette courtoisie de principe que je prend alors pour de la curiosité. Puis, par un après-midi venteux comme le cul de mon grand-père, nous nous sommes installés autour d'une table garnie de quelques zakouskis et de 24 dés noirs et blancs. J'ai commencé l'explication du principe général, des tenants, des aboutissants... le silence s'est abattu sur mon auditoire, alors que ma conférence s'embourbait dans un soliloque entrecoupé de "...et après heuu... attendez faut que je vérifie un truc dans les règles..." et autres "... bon ça c'est pas grave on verra au cours de la partie..." Une boule pesante grossit dans mon estomac, qui se contracte lentement. J'aurai pu tout arrêter là. J'aurai du tout arrêter là. Mais je poursuis, et déclare qu'on peut se lancer, qu'on verra bien, que de toute façon c'est hyper-intuitif et qu'il faut se laisser aller. Les italiens acquiescent en souriant, mais j'ai la curieuse impression qu'ils s'adressent à un point flou situé quelque part derrière mon épaule gauche. Quelqu'un lance les 24 dés. Trop fort. Un bon tiers d'entres eux tombe sur le plancher en rebondissant tous azimuts. Un certain nombre de minutes s'écoule avant que nous les retrouvions tous. On recommence. À tour de rôle chacun choisi des éléments de cadre, de relations, de besoins, d'objets, etc... Ça prend un temps dingue, ça part dans tous les sens, je sens que deux participant.e.s sont déjà ailleurs. On débute enfin l'acte I, c'est-à-dire qu'on commence à distribuer des scènes et à les "résoudre" pour forger une intrigue intéressante peuplée de personnages dotés de motivations à la fois crédibles et suffisamment contradictoires... Survient une brève épidémie de bâillements irrépressibles; personne n'a trop d'idée, personne n'ose se lancer franchement dans une interprétation aussi périlleuse qu'improvisée, il y a des blancs, un joueur meuble en ironisant sur le titre du jeu chaque fois qu'il le peut, un malaise s'installe au coin du feu. Alors que le premier acte s'achève laborieusement et n'importe comment, quelqu'un se propose d'aller préparer une camomille, un autre s'exfiltre aux toilettes, un téléphone sonne, une pose clope s'abat sur les plus affaiblis, dont je fais partie. Dehors une brève éclaircie fait exploser la majesté placide des montagnes environnantes. J'ai soudain envie de me volatiliser dans ce décor. Je suis redescendu sur terre. Fin de la partie. Fiasco garanti. Ça c'est de la mise en abîme! On ne peut concevoir pires circonstances pour aborder ce jeu tout à la fois systématisé, grand ouvert, et furieusement exigeant. Certes! Mais tout de même, derrière une ossature de prime abord évidente, l'explorateur débonnaire sera quelque peu désorienté par un magma de règles chargé de conseils obscurs et de mises en œuvre abstraites finalement assez peu intuitives. Les auteurs partent d'un postulat gouverné par un optimisme forcené: leurs joueurs sont des joueurs modèles, des gens alertes, impliqués, perspicaces, proactifs, confiants, cousins des frères Coen, un tant soit peu coutumiers des jeux de rôles ou de l'improvisation déclamatoire... sans quoi tout reposera sur les épaules musculeuses d'un guide expérimenté, même la gauche. Pas facile. Fort de cette première épiphanie, j'ai depuis apprivoisé ce moteur à fiascos; et si ça ne marche toujours pas comme sur des roulettes à chaque tentative, je compte maintenant quelques sessions particulièrement mémorables où le collectif des joueurs a su accoucher d'un scénario délicieusement tordu et catastrophique, un vrai synopsis de nouvelle, de film, de BD. Bref, on a forgé une intrigue crédible en reliant et en incarnant une poignée d'éléments disparates, parce qu'on y était disposé, prêt à rebondir sur chaque proposition, habile à réorienter une situation trop conventionnelle ou trop alambiquée, toujours prompt à offrir une belle scène à un joueur lorsque cela s'impose dans l'intérêt supérieur de l'intrigue qui doit se nouer comme il faut, puis se dénouer dans un paroxysme de plantages cinégéniques... C'est pas gagné les amis. Mais ça vaut quand même le coup d'essayer. Quoi qu'il se passe, le fiasco est garanti.

Gauche-à-Droite

25/09/2019

7,1
Excellent tout simplement
Must have du jdr sans mj. Du rire à gogo, des histoires folles et grandioses et du vrai jeu de role(s). C'est pour les amoureux du théâtre, de l'impro, et les fans d'imagination. Ce n'est pas pour ceux qui veulent du jdr traditionnel et ceux qui n'aiment pas juste inventer des histoires. Les parties sont incroyables (à condition de jouer avec les bonnes personnes)

tt-2bcd313a6e9b9ca...

04/01/2019

10
Histoires de défaites assurées
J'aime le Jeu de Rôles. J'aime le combinatoire. J'aime construire mes propres Enfers. J'aime lorsqu'un plan se déroule avec accrocs. Le JdR c'est magnifique mais il faut y consacrer du temps. De préparation et de jeu. Ici, la préparation pré-partie n'existe pas puisqu'elle se fait en jouant. On prend un cadre de jeu composé de tables (Relations/Objets/Besoins/Lieux), on balance des dés (de 2 couleurs différentes) et on choisit les éléments qui composeront l'histoire. Donc on joue déjà. Puis on raconte l'histoire à tour de rôle et on choisit (le narrateur ou les autres joueurs) si le personnage du narrateur réussit ou non. Mais le dé représentant la réussite ou l'échec doit être donné à un autre joueur. Au milieu du jeu, on rebalancera des dés pour savoir quels joueurs vont ajouter des twists à l'histoire et on reprend. Cette fois, on conservera les dés de réussite ou d'échec. A la fin, on balancera tous ses dés récoltés pour connaitre le destin final de son personnage. Donc si on s'est bien débrouillé et qu'on a une seule couleur de dé, le personnage s'en sortira pour le mieux. Tout est construit pour que les plans des personnages foirent dans les grandes largeurs. Tout est fait pour stimuler l'imagination des joueurs en les conduisant vers l'échec le plus total. Cette inexorabilité sait rester fun, c'est toujours drôle de voir un château de cartes s'effondrer. Le jeu a un défaut: l'écriture des règles est assez absconse. La "Rediffusion" en fin d'ouvrage vient éclaircir quelques points mais il faut s'accrocher. L'auteur fait de son mieux pour être didactique sur les 50 pages consacrées aux explications mais on peut se sentir très rapidement débordé. Toutefois, le jeu mérite réellement qu'on fasse un petit effort. Si vous êtes anglophile, je recommande très très chaudement la partie Tabletop de Will Wheaton avec un des scénaristes de Leverage. Du très très haut niveau. Un de mes jeux préférés, très facilement dans mon Top10, tant j'ai envie d'y jouer dès que c'est possible.

marvelarry

29/09/2018

10
0% Préparation, 100% Parties endiablées
Fiasco, c'est mon compagnon de JDR. Il manque un joueur ? Fiasco ! Avec la profusion de cadres qui existent, on peut toujours trouver une ambiance qui plaise à tous les joueurs. Et rejouer à un cadre amène souvent à de nouvelles aventures vraiment fun et tordues. Que ce soit avec des débutants ou de vieux briscards, le jeu s'explique en 10 minutes, et les idées commencent à pleuvoir rapidement. Il faut juste accepter de se laisser porter, de se faire interrompre et de rebondir sur ce qui se dit à table. Et puis, aussi, ne pas trop tenir à l'intégrité physique, morale ou sociale de son personnage.

Gulix

04/11/2016

10
Fiasco......il porte bien son nom celui là !
FIASCO....c'est un guide pour pondre des scénarios à la "frères Coen". Bref à réserver à des fondus de Fargo et autres Burning after Reading, qui se feront un trip entre eux....les autres passez votre chemin.

tt-4e05b59ea9d3009...

04/11/2016

2
Mouais ...ça porte bien son titre ce jeu
2 parties testées. La première fut génial car nous avons raconté une histoire formidable, drôle, étonnante ... mais il faut le dire; menée par une personne très drôle (tambour battant je dirais). La seconde fut une catastrophe car les idées ne venaient pas, les règles nous contraignaient à ne pas faire avancer l'histoire aisément, trop laborieux pour être divertissant, si vos joueurs ne désirent pas inventer et ont peu d'imagination ... ben c'est foutu et tout le monde s'ennuie dès les 20 premières minutes passées. Je suis toujours preneur pour une nouvelle partie... mais ce que jeu peux déjà confirmer c'est que le jeu est bon si vos potes sont bons... pour ça, j'ouvre une bouteille de cidre et on se regarde un bon nanard bien fun. Dommage.

tt-bbffceda875cfbc...

16/10/2015

3
Lapin compris
A lire un avis récent sur ce jeu , je me rappelle que je possède e ce jeu et qu'il traîne au fond d'un placard.... Un pote me l'avait refilé car il n'avait rien compris. J'avoue à mon tour ne pas avoir vu la profondeur du jeu. Un essai plus tard (les joueurs manquaient ils de référence, de tchatche, d'imagination, étaient ils des poseurs de cubes ?....), le jeu n'avait pas décollé. Problème de narration ? je relis les avis qui en majorité, adorent....et moi je suis songeur. bon, je vais resortir mon exemplaire... y a pas quelqu'un pour une explipartie ? (cette note n'est donc pas une note....)

morlockbob

16/04/2015

4,7
Banco
Tout a été dit par les autres. J'adore ! Il y a un aspect qui n'a pas été souligné cependant : les parties sont courtes ! Et c'est très facile à mettre en place. Avec mes potes, on compte faire des parties dans un bar. Tout ce qu'il faut, c'est quelques dés et quelques bouts de papier.

garmonbozia

16/04/2015

10
Tout sauf un fiasco
Après deux parties je ne peux qu'être enthousiaste sur ce jeu. La partie est rapide, le rythme est soutenu et tous les joueurs participent. Le système est expliqué en 15 minutes (il provoque des haussements de sourcils chez les habitués du jeu de rôle) et s'avère fluide (à peine quelques chipotages sur ce qu'est une issue positive ou négative au récit). De l'aveu de notre meneur de jeu habituel, le système a l'avantage de "responsabiliser" les joueurs : dans un jeu de rôle classique les joueurs font souvent n'importe quoi et le meneur s'arrache les cheveux pour rétablir la situation. Là, pas de meneur et en en plus si les joueurs font des co\*\*eries ça ne fait que rajouter du piquant à la partie. Du côté des joueurs qui ne connaissaient pas le système, j'ai eu le plaisir de voir leurs mines dubitatives (lors de l'explication du système de jeu) devenir hilares au fur et a mesure que le groupe s'enfonçait dans un fiasco annoncé. Même ceux qui d'habitude ne participent pas trop autour d'une table classique se sont laissés prendre au jeu. Les seuls défauts à retenir : le nombre de joueurs max est limité (5 c'est vraiment le max) et les parties sont beaucoup plus courtes que des parties classiques de JdR.

McBurt

15/01/2015

9,1
Un Concept !
Lorsque l'on tient dans les mains ce petit bouquin, on peut être sceptique. Puis, vient la phase de lecture. Les règles sont simples. Très simples. Du coup, là je commence à avoir confiance. Dans notre cercle, le jeu rôle s'est depuis longtemps dévêtu de ses règles contraignantes qui ralentissent le jeu sans en augmenter le plaisir. Les annectodes qui parsement le livres donnent le ton: ca va looser à fond ! On en rigole d'avance. Viens le temps du test. Explication des règles : pas trop dur. Finalement, c'est simple: on pose un cadre et on joue. Y a un petit twist Acte I- Acte II, mais globalement, tout le monde a compris en 10 minutes. Et là, c'est magique. Ca marche. Ca marche d'ailleurs drôlement bien. On peut faire du jeu de rôle sans (en)quête ni MJ. La simple présence d'un cadre bien ficelé est suffisante. Nous n'avions jamais fait de psychodrame, mais je dois dire que j'ai été totalement convaincu. On touche à l'essence. La sensation est différente de celle d'un jeu de rôle classique, car on y a amputé la narration imposée (enquête, quête ou autre moteur) qui est l'écho diffus d'un roman ou d'un film (Ne vous méprenez pas j'adore aussi la narration plus contrainte). Ici la liberté est bien plus grande. Ce n'est pas une alternative à une partie de jeu de rôle. C'est un nouveau concept! Du psychodrame où le cadre est imposé. Alors aucune hésitation : on dit banco Fiasco !

tt-aae673d1e2c07bf...

19/04/2013

10
Très sympa
Très bonne base pour jdr, simple à prendre en main, univers original, seul bémol les joueurs qui ne veulent en faire qu à leur tete

Mara

10/12/2012

8
Une petite merveille de JdR
Un jeu dont la réputation n'est pas volée ! Grand amateur de jeux de rôle narratifs et de systèmes différents, Fiasco m'a très vite tapé dans l'oeil. Le propos est ambitieux : proposer des parties toujours différentes, drôles et riches en rebondissements, sans aucune préparation et avec le plein pouvoir aux joueurs (le tout sans aucun MJ). La première phrase qui nous vient en tête est : "c'est trop beau pour être vrai." Si la lecture du livre se veut plaisante et le système à première vue intéressant (on est ici en plein délire conceptuel typiquement forgien - on aime ou pas, perso j'adore), on a tout de même du mal à imaginer comment tout cela va tenir la route, même avec l'exemple de partie en fin d'ouvrage. C'est sexy, ça donne envie, mais est-ce que ça marche vraiment ? Une seule partie a suffit pour dissiper mes craintes et me rendre fou amoureux de ce jeu. OUI, ça marche ! C'est même diablement efficace et terriblement intelligent. La mise en place est exemplaire, les premières scènes sortent très facilement, tout le monde se prend au jeu et la partie vire très vite au carnage. C'est punchy, très cinématographique, on ne s’ennuie pas une seconde et tout le monde autour de la table en redemande. Les séquences d'anthologie s'enchaînent sans aucun temps mort jusqu'au dénouement. Que c'est bon ! Le système apparaît alors comme brillant. Les joueurs ayant peu d'expérience ou étant moins portés sur l'improvisation peuvent laisser les autres décider, et très vite ils vont changer d'avis et trouver des idées tout simplement diaboliques lors de leur prochain tour. Fiasco évite ici le problème le plus récurrent des JdR narratifs : pas obligé d'être entre initiés, les débutants et les timides sont les bienvenues. Fiasco est en effet un excellent jeu pour les vieux briscards à la recherches de nouvelles sensations et un jeu idéal pour l'initiation. Bravo et merci à Edge d'avoir publié cette petite merveille ! Les + : - Des règles véritablement innovantes et très bien expliquées - Très accessible - Un bien beau bouquin dans un style graphique rappelant le travail de Saul Bass - Aucune préparation - Parties relativement courtes - Un plaisir infini pour un prix modique - Le site officiel livrant régulièrement de nouveaux cadres - Très facile de créer ses propres cadres… - … et de les proposer à la communauté grâce à l'éditeur fourni sur le site Les - : - Prévoir 10 dés noirs et 10 dés blancs en plus du bouquin.

tt-f9fec51d1928c46...

06/05/2012

10
Fiasco dès la lecture des règles
Après avoir vu ce jeu en magasin, après m'être dit que c'était intéressant, je me suis fait offrir ce jeu involontairement. Et nous l'avons essayé dès le premier jour. A mi-chemin entre le jeu narratif et le jeu de rôle, Fiasco me semble accessible à tous ou presque. Le jeu tient ses promesses : des situations dont aucune n'est meilleure que l'autre, et qui ne vont pas en s'arrangeant. On discute, on rit, on plaint les personnages... Il ne manquait que l'enregistrement audio ! Rien à redire donc quant au fonctionnement du jeu lui-même ! Deux défauts sont toutefois à noter et à surligner. - Il faut prévoir les minimum 12 dés nécessaires et les cartes de répertoire pour prendre des notes (il me semble que ce n'est pas noté sur la couverture). - Les règles du jeu sont absolument incompréhensibles à la première lecture (même pour une rÃôliste confirmée). Après le premier jeu, le second ira probablement mieux, mais je n'ai toujours pas compris à quoi sert la soustraction des dés en milieu de partie... Pas clair du tout !

tt-62daf1c07fd276e...

05/05/2012

8
Quel paradoxe que ce titre !
Morningstar nous a ici sorti une merveille ! Enfin un jeu de rôle qui s'adresse à autre chose qu'aux geeks fans de fantasy, de SF ou de vampires. Ici, on pioche dans un genre cinématographique qui plait à tous : des gens pleins d'ambitions qui vont se foirer. Et pour combler le tout, les règles sont criante de simplicité, mais empreintes de génie. De quoi garantir une histoire sans réflexions mécaniques, et qui permettra l'initiation de tous, gamers ou pas. Après plusieurs parties de ce jeu, je peux dire que c'était chaque fois un plaisir de construire une situation sur le point d'exploser, de mettre ensemble de l'huile sur le feu, de se délecter des échecs des protagonistes, d'imaginer comment empirer les choses, pour finalement balancer tout le baril d'essence dans le brasier et admirer le bouquet final en comptant les morts et les humiliations. Et selon les participants et l'humeur, le ton peut aller de la tragédie touchante au comique gonzo. Une réussite qui a intégralement cartonné outre-atlantique et qui séduira les jeunes, les vieux, les geeks, les théâtreux, les filles, les casuals et les hardcore. Foirez-vous bien !

tt-74bb6ef77281d01...

05/04/2012

10