Ayant joué à un jour d 'intervalle à Russian Railroad et Euphoria, je serais tenté de commencer par le même genre de phrase: Encore un jeu de pose d'ouvriers qui n'a rien d'innovant, sauf que...
Euphoria est un monde divisé en 4 zones qui ont chacune ses particularités. Et ses administrateurs (qui ont des pouvoirs qui ne pourront être débloqués que si le curseur de la couleur de la zone monte assez haut). Alors mixer les cartes personnages ou tout miser sur une seule couleur?
Ensuite c'est la valse de la pose pour obtenir ressources, avancer dans certains endroits, ouvrir des marchés (qui donnent aussi des malus), récupérer ses bonhommes, ne pas baisser le nombre de cartes autorisé dans sa main, ne pas trop être "intelligent" (malus), éjecter des dés adverses (ce qui donne à nouveau un ouvrier à l'adversaire)...
Encore un jeu de choix, de placement, et d'optimisation de ses coups.
Du bon
Il faut aussi parler du matériel: magnifique.
Le design de la boîte vous en donne un aperçu, mais ce serait oublier les meeples en forme d orange, d'eau, de nuages, de coeur....etc... la boite kickstarterisée donnait à la place des jetons de victoires en cartons, de petites étoiles bleues en bois. C'est classe.
Au final, la règle est simple, les choix multiples et le plaisir au rendez vous..... Paraît que la VF est en route.... sinon la VO n est pas très compliquée.
et puis maintenant on peut replacer "dystopia" dans les conversations.....
Les + :
Règles simples en définitive
Quel matos !
Thème original
Bonne rejouabilité
Principe de lucidité/moral
Les - :
Que de matos. Du coup, c'est un peu le bazar sur le plateau et cela devient difficile de s'immerger dans l'ambiance
Avoir régulièrement des 6 (et perdre un de ses 2 dés ! ). En plus, avoir un dé fort n'apporte pas vraiment d'avantage
Le fait de pouvoir jouer les dés doubles est un avantage un peu trop fort
Etre seul à avoir un spécialiste d'une couleur (et donc, être seul à faire avancer le marqueur de la piste d'allégeance correspondante)
Pouvoirs des spécialistes déséquilibrés
Donc :
Intéressant mais le côté aléatoire (cartes et dés) rend le jeu incertain et parfois frustrant
On reconnait la pate de Stegmaier (Scythe), avec cette petite idée de course pour poser nos marqueurs. L'immersion est bien presente. la tension monte au fur et a mesure, c'est un plaisir de jouer a 6 sur un jeu qui reste fluide et ou l'on n'attend pas son tour.
Dommage qu'il ne soit plus distribué.
Après 2 parties effectuées a 1 an d'intervalle, le jeu m'a laissé la même impression à chaque fois :
- une mécanique fluide avec des tours rapides
- des stratégies apparemment très variées
- une très bonne interaction entre les joueurs avec le principe du dé qui chasse l'autres et la cours aux construction où il n'y a pas assez de place pour tous
- une thématique originale, avec un graphisme que tout le monde n'aimera pas (mais moi j'aime bien)
Un tout petit bémol, la lisibilité du plateau (beaucoup d'actions et on oublie parfois d'avancer sur les tunels)
Et on peut tout a fait gagner sans faire des doubles au dés :)
Les mécaniques sont alambiquées, d'habitude ça ne me gêne pas, mais là non merci. De plus c'est un jeu de course dans lequel on doit arriver le premier à 10 points, on avance doucement au début, puis tout s'accélère et les joueurs sont dans un mouchoir de poche. Dans mes parties, plusieurs joueurs sont capables de faire les 10 points dans le même tour malgré un écart au début du tour, parce que les bonds en fin de partie sont grands.
En plus, au lieu d'utiliser des jetons pour les ressources, on utilise un marqueur sur une petite plaquette moche et pas agréable.
Un jeu intéressant de placement d'ouvriers, finalement assez classique. Par contre, le tirage des spécialistes a tué ma partie : quand on est le seul représentant d'une faction, on va avoir beaucoup de mal à progresser aussi vite que ceux qui peuvent récupérer leurs dés sans avoir à en payer le coût. Dans ces cas-là, faites une croix sur votre spécialiste, et allez à la pêche aux points ailleurs !
Jeu intéressant et très beau, du matériel au poil (sauf les quelques marqueurs en losange, quelle idée saugrenue !), avec un système de dés/ouvriers très intéressant qui rappelle un peu Alien Frontiers. On place ses dés pour faire des actions, obtenir des ressources, et là, cela devient plus classique. Pas de points de victoire, il faut simplement être le premier à placer toutes ses étoiles sur le plateau.
Oui mais...
Malgré sa belle conception graphique, le plateau m'a paru peu lisible, j'ai eu du mal entre les zones de ressources, les marchés, les constructions...
Le tirage des cartes laisse une part de hasard, et comme personnellement, je n'ai jamais de bol, seul mon personnage initial m'a servi, jusqu'à la moitié de la partie environ, et ensuite nada ! Le truc qui tue, c'est que certains spécialistes font des combos qui donnent de sacrés avantages; mais pour faire un choix, encore faut-il l'avoir...
L'aspect qui m'a le plus déçu est que, finalement, je n'ai pas pu m'immerger dans cet univers, parce que je n'ai pas pu donner de sens aux actions que l'on effectue.
Un jeu pour cubistes, à tester au moins une fois.
J’ai de suite été attiré par le thème qui fait référence à des univers de contre-utopie comme 1984 et par le design très colorés de la boite qui pourrait être l’affiche d’un remake du film Les Temps modernes de Charlie Chaplin.
Le slogan sur la boite : « Construisez une meilleure dystopie » vous met directement dans l’ambiance.
Pourtant malgré tout l’enthousiasme du matériel me renvoyant à d’anciens amours littéraires et cinéphile du genre, ce n’est pas le thème qui m’a conquis, mais bien la mécanique riche de rapidité, de simplicité et de diversité.
C’est un jeu de placement avec un plateau et des règles intuitives, du matériel de qualité et plein de petits mécanismes bien sympathiques comme vos ouvriers qui vous abandonneront s’ils deviennent trop lucides.
Euphoria ne s’arrête pas là, car même si c’est un jeu de placement d’ouvriers, c’est également un jeu de course ou il vous faudra être le premier à vous débarrasser de vos dix marqueurs d’autorité pour que la partie s’arrête immédiatement vous donnant la victoire.
Et encore ? Oui, car en plus de placer et de courir, vous allez convertir des ressources comme de l’eau, du bois, de la pierre, piocher des cartes spécialistes et utiliser leurs pouvoirs.
Bref même si je préfère l’utopie à la dystopie, j’ai bien aimé ce jeu…
Je l’ai testé à trois joueurs jusqu’à présent, mais nous avons enchainé dès la première fois quatre parties qui devenaient de plus en plus rapides et fun, à moins que ce ne soit l’effet de la bière…
Mon petit crémier attitré a mis du temps à se procurer la Version Française mais je ne regrette pas d'avoir attendu.
Ce jeu est un vrai plaisir de pose d'ouvriers et de gestion de votre dystopie. En gros, vous exploitez un maximum vos ouvriers pour qu'ils rapportent davantage afin de valider le premier vos 10 étoiles de la victoire. Toutefois ils peuvent devenir de plus en plus lucides et s'apercevoir de la réalité du monde dans lequel ils évoluent, au risque que l'un d'entre eux vous quitte. Alors optimiser vos choix mais ne traîner pas trop non plus sinon les autres joueurs se feront un plaisir d'évoluer sans vous vers la victoire.
Le plaisir du jeu réside principalement dans :
- la diversité d'actions et de possibilité de valider une de vos 10 étoiles de la victoire.
- son dynamisme car un tour de jeu est très fluide et rapide.
- interactif car les actions des autres peuvent vous profiter pour gagner plus. Certains joueurs peuvent également s'allier pour viser un intérêt commun. De plus, si chacun joue dans son coin sans se préoccuper de ce que les autres font il risquerait de se faire devancer à la course à la victoire.
Une des particularités du jeu, non sans impact pour vous: les marchés. Si vous ne participez pas à leur construction, vous récoltez un malus tant que vous ne faites pas le nécessaire pour apporter votre étoile à ce marché.
- un matériel fourni et de qualité est au programme et je ne trouve pas que le plateau soit plus difficile à lire qu'un autre jeu de ce type. De plus, tout est organisé de manière logique par zone du monde.
Le jeu se diversifie à chaque partie grâce aux marchés qui sont tirés en début de partie et les deux spécialistes dont chaque joueur dispose au début (chacun de leur "pouvoir" est différent).
Alors n'hésitez pas et lancez-vous.
" Euphoria, au sein du royaume de la joie, le peuple d'Euphoria souffre tout au plus de crampes des zygomatiques, mais pas de furoncles comme nous l'espérions. Euphoria est une terre répugnante de bonne humeur et de frivolités distinguées. " Dungeon Keeper
Cette citation retentit dans ma tête dès la vue de la boîte dans mon magasin préféré.
Euphoria est une course aux points de domination basée sur un jeu de placement d'ouvriers incluant une mécanique sur la lucidité et le moral / bonheur. Plus vos ouvriers sont idiots et heureux, plus vos chances de devenir l'unique Big Brother augmentent.
Le thème de la dystopie est à ma connaissance peu abordé dans notre monde ludique et Euphoria comble ce manque avec brio. Son esthétisme minimaliste colle parfaitement à l'ambiance et le matériel pimpé donne au premier abord la furieuse envie de plonger les mains dedans. L'explication des règles pour une première partie peut s'avérer fastidieuse mais elle vaut le coup d'y prendre son temps.
Un certain déséquilibre est à noter au niveau des spécialistes actifs où résident d'ailleurs quelques fautes de traduction. Par exemple, lors d'une partie à 3, si les spécialistes de deux des joueurs sont du même monde, il y a des chances que le troisième ne devienne le dindon de la farce.
Je poste avant tout à propos des jeux que j'aime (4 parties : 2, 3, 5 et 5).
Celui-ci je l'ai pledgé, et j'en suis bien heureux.
Les + :
- Jeu agressif (la construction des marchés...)
- Dimension semi-coop pour la construction des marchés et la progression des pistes d'allégeance.
- Parties rapides
- Jets de dés mesurés
- combos assez réussi
- Règles et tour de jeu très simples.
- Matos sublime (ressources, dés, plateau...)
- Thème assez immersif et original
- Des mécaniques fiables, de la gestion fine et frustrante, avec une pointe, là-aussi, d'originalité.
Les - :
- Lisibilité du plateau au début.
- Le Kickstarter donne lieu à un peu de matos superflu (sleeve-box, paquet spécialiste supplémentaire, set de dés supplémentaire, plus de ressources que nécessaire). Malgré cela je demeure très satisfait de l'avoir kicktarté ! Je ne jetterai pas le matos supplémentaire, je peux même jouer à Perudo !
- Les cartes spécialistes sont assez déséquilibrées (certaines s'utilisent facilement et régulièrement, d'autres demandent des sacrifices et sont donc vite oubliées).
- Afin de convertir plus de joueurs, je vais sans doute devoir acheter un pack de francisation à dix balles alors que je serai bien satisfait de coller une trad des cartes sur les spécialistes (pas encore dispo, peut-être m'en occuperai-je). Le reste n'ayant aucun besoin d'être traduit (marché...).
Recommandation : Jouer les règles avancées pour les drafts de spécialistes et de marchés, cela permettra d'équilibrer la partie.
Un jeu dans la lignée de Waterdeep, agréable et dynamique (la jouabilité à 6 comme à deux est excellente, je préfère quand même 3-4 joueurs). Surveillez la lucidité de vos prolos, sinon ciao !
Euphoria est un jeu de gestion à base de placement d'ouvriers, représentés par des dés. Il faut collecter des ressources et du minerai pour au final poser des étoiles, le premier qui posent l'ensemble de ses étoiles a gagné.
Le jeu est plaisant, rapide même à 6 joueurs les tours s'enchaînent vite. Il est assez opportuniste car on ne peut pas établir une vraie stratégie sur le long terme par contre les interactions entre les joueurs sont nombreuses et l'ambiance de jeu autour de la table très sympa. Le jeu possède une bonne jouabilité.
Petit bémol les pouvoirs des spécialistes sont très inégaux, peut être faudrait-il faire un draft en début de partie pour les répartir, l'équilibre doit être meilleur.
Le matériel est très beau et très coloré, le thème n'est ni super présent ni super plaqué. Chacun se fera son idée la dessus.
A essayer !
Autant le dire d'emblée, je n'ai pas aimé.
Je vais commencer par ce que j'ai apprécié :
- le thème, suffisamment décalé pour être intéressant, présent par petites touches (noms des lieux, dilemme possible, but des tunnels que l'on creuse pour voler des ressources aux cités qui sont censées travailler les unes avec les autres). il ne faut pas se mentir : on finit par oublier le thème assez rapidement.
- la nécessaire coopération entre les joueurs pour ouvrir les marchés, creuser rapidement les tunnels, augmenter l'influence d'une des 4 factions.
- la simplicité des règles (ou du moins leur évidence).
- la course pour placer le premier ses 10 étoiles.
Maintenant, ce que j'ai peu apprécié (ou pas du tout) :
- les pouvoirs des spécialistes, trop déséquilibrés.
\* Certains se déclenchent selon des conditions précises (avoir le même numéro de dé qu'un autre joueur présent dans la centrale d'Euphoria, ce qui équivaut à 1 bonus quelques fois), qui ne seront pas souvent réunies.
\* D'autres s'appliquent tout le temps (nuire aux joueurs présents sur le même lieu de production que soi et augmenter son niveau de moral en même temps, ce qui équivaut à 2 bonus à chaque fois), voire sont ultimes (le pouvoir qui permet de tirer plusieurs cartes au lieu d'une seule, et de potentiellement toutes les conserver moyennant la baisse d'un moral : sachant que posséder des cartes permet de placer plus vite les étoiles, c'est trop violent). De manière générale aussi, les pouvoirs permettant d'augmenter le moral automatiquement, sans la dépense d'une nourriture, sont trop importants (vu qu'il faut avoir entre 2 et 3 cartes pour placer une étoile) : cela crée un déséquilibre entre ceux qui devront payer (et donc utiliser une action pour obtenir la nourriture nécessaire) et ceux qui verront ce moral augmenter automatiquement et qui n'auront pas à se soucier de gérer la baisse de moral lorsque l'on reprend des ouvriers en main. Certes, on pioche 4 spécialistes en début du jeu et on en choisit 2. Mais lorsque les 4 cartes ont des pouvoirs minables, on ne peut pas parler de choix possible.
- les actions quasiment obligatoires : jouer dans les nuages pour obtenir les précieuses cartes qui permettront de placer des étoiles.
- les types de spécialistes :
\* l'évolution de la caste des spécialistes euphoriens, sousterriens et wastelandiens dépend des choix tactiques ou stratégiques des joueurs (jouer plus sur l'électricité, l'eau ou la nourriture), ce qui peut pénaliser ceux qui ont pris le "mauvais type de spécialiste" si l'action liée à sa faction est peu utilisée (eau ou électricité, car la nourriture est plus utile : augmenter le moral ou éviter de le faire baisser est plus utile que recruter des ouvriers que l'on peut perdre rapidement)
\* l'évolution de la faction des nuages progresse très vite (vu qu'obtenir des nuages est important pour obtenir des cartes ou du minerai, les joueurs s'y rendront plus souvent), ce qui fait que les bonus de faction se débloquent plus rapidement que les autres et qu'il est donc plus facile de placer les étoiles sur ces spécialistes des nuages, plutôt que sur les autres.
- les jets de dés : obtenir des gros chiffres est pénalisant car on peu facilement perdre ses ouvriers chèrement acquis. Donc une série de mauvais jets pénalise, tandis que l'inverse favorise.
- la valeur des dés : aucun avantage à obtenir de gros chiffres pour contrebalancer le risque de perdre des ouvriers. Donc, les gros chiffres sont pénalisants et rien d'autre.
- pas de possibilité de ralentir le joueur de tête. Toutes les actions peuvent être réalisées par tous : pas de concurrence pour les emplacements de production. Donc un joueur qui s'envole n'a aucun risque d'être rattrapé.
En bref, un jeu que je n'ai pas apprécié pour toutes ces raisons. La partie a été un long calvaire, à subir les mauvais jets de dés, les mauvais tirages de carte (je n'ai jamais eu de double, donc j'ai toujours dû payer 3 cartes pour placer péniblement une étoile, contrairement au joueur de tête qui en a toujours eu), les nuisances d'autres... Le hasard tient une place trop importante dans ce jeu.
Voici un jeu qui sort totalement des sentiers battus, surtout par son thème. Dans un monde post-apocalyptique, nous allons tenter de prendre le contrôle d'Euphoria et de ses sujets plongés dans l'ignorance de la tristesse de leur univers. Nous allons devoir augmenter l'allégeance des quatre factions en présence pour que les ouvriers et les spécialistes se rangent à nos côtés et nous apportent leur aide. Le joueur qui aura pu placer le premier ses dix jetons de pouvoir prendra le contrôle et remportera la victoire.
Ne vous trompez pas ! Malgré un sujet de jeu à consonance "ameritrash", il s'agit bel et bien d'un jeu pour pousseur de kubenbois (comme moi), avec un mix placement/gestion particulièrement fin. Il est vrai que certains pourront être un peu déroutés en l'absence de point de victoire et des thèmes porteurs habituels. Mais il est clair que ce jeu possède d'énormes qualités et une rejouabilité évidente.
Un petit mot sur le matériel de très belle qualité, depuis la boite jusqu'aux éléments de jeu.
Alors, si vous aimez ce type de jeu, plongez dans cet univers où vous retrouverez des similitudes thématiques avec des films tels que 1984, Equilibrium ou the island.
Bien qu' Euphoria ne soit pas un jeu de course à proprement parler, il s'agit d'un jeu de placement d'ouvrier ou il faut être le premier à avoir placé 10 marqueurs (étoiles) d'autorité pour remporter la partie. Dans ce jeu nos ouvriers sont des dés. (comme dans Bora bora, Troyes, Alien Frontiers...). Le jeu a 4 factions et chaque J. reçoit au hasard ou en draftant 2 personnages avec un pouvoir spéciale activable sous conditions. On en révèle 1 gratos, pour réveler le suivant (pour l'instant réticent), il faudra creuser le tunnel de la faction correspondante ou amener le marqueur au max. de la piste allégeance ad hoc. Comment peut on placer des marqueurs ? C'est simple diverses actions le permettent, il faut récolter des ressources pour en avoir d'autres les accumuler puis les dépenser pour placer des étoiles dans les territoires, mener au bout la piste d'allégeance et poser auto un marqueur sur les cartes spécialistes, réaliser son dilemme éthique (carte donné en début de partie) et la petite originalité = construire des marchés en communs, on participe en plaçant 1 dé ouvrier et en défaussant un type de minerai indiqué (argile,pierre,or). On révèle le marché qui dévoile une nouvelle action possible et permet de placer 1 marqueur étoile, les joueurs qui n'ont pas contribué se prennent un malus permanent parfois peu génant parfois + genant :) c'est assez sympa.
Le matériel de jeu est très chouette, les illustrations sont pas mal, les textes sont bien pensées et assez humoristiques.
On est dans du placement d'ouvrier classique mais avec quelques originalités et surtout aucun point de victoire mais une course tendue pour finir le premier à poser ses 10 étoiles. cela se joue souvent sur le fil d'ailleurs une fois qu'on connait un peu le jeu. Un jeu facile à sortir avec du challenge, les règles sont simples, le jeu est beau. Bon après ça reste assez froid et calculatoire comme les eurogames à l'allemande même si la c'est américain. Attention à la durée indiqué on est plus dans les 2 heures de partie que dans les 60 minutes et je parle à 3 joueurs. A 6 joueurs comptez au - 3heures. (voir 4h).
Jeu de placement d'ouvriers peu original et encore une fois au thème archi plaqué. Le plateau est très chargé, et pour peu qu'on ne joue pas face à lui, il ressemble à un amalgame confus de couleurs... baillement... on finit après hésitation à percevoir les cases de placement des ouvriers (représentés par des dés). Comme dans la plupart des jeux de gestion, on collecte des ressources, puis on les transforme pour les revendre finalement et pour placer ses étoiles/points de victoire... baillement... des artefacts (cartes) et des experts (cartes aussi) donnent des bonus... baillement...
Ah, si : le matériel de la version KS est magnifique : petites étoiles, petites têtes, petits nuages, petits éclairs, petites oranges, petits cœurs, petites briques, petits lingots.
Pas pour moi, évidemment.
Je n’ai pas accroché. Les mécaniques sont connues et éprouvées, mais le thème ne m’a pas convaincu. Le seul intérêt que je lui vois c’est de pouvoir y jouer à 6. Un jeu de gestion de ce type pour 6, c’est bien. Je ne devrais pas écrire d’avis pour les jeux que je n’aime pas, je ne sais pas quoi y mettre…Ce n’est ni constructif, ni objectif, j’aime pas, c’est tout.
Euphoria est un jeu de pose d'ouvrier atypique, par l'auteur de l'excellent Scythe.
Son thème est original mais je trouve que celui-ci s'efface au profit de sa mécanique. Le début est assez déroutant, puis les tours sont très fluides, on peut d'ailleurs y jouer jusqu'à 6 de manière assez efficace .
Peu à peu cela monte en puissance pour se terminer en une réelle course.
Je pense que grâce à ces multiples spécialistes et tuiles marchés, on a un bon renouvellement et une bonne courbe d'apprentissage.
En plus l'édition est vraiment réussie.
Dans Euphoria il faut collecter des ressources pour les transformer en étoiles. Le premier jouer qui a placé ses 10 étoiles sur le plateau de jeu l'emporte.
Le jeu est en fait très abstrait, on peine vraiment à voir la symbolique de ses actions par rapport au thème, au final on ne fait rien d'autre que manipuler des ressources. D'ailleurs on pourrait facilement transposer le jeu dans l'univers de zombies, des pirates ou de l'élèvage de chèvres au Mozambique.
Les jetons de la version Kickstarter sont très jolis, mais pour la version standard on se contentera des classiques cubes et cartons. Le fond du plateau de jeu est joliment illustré, mais la surface de jeu est découpée en simples zones carrées grises qui lui donnent autant de charme qu'un tableur informatique. Et la profusion de cases et de symboles divers et variés créé une impression de fouillis général.
Le jeu se base sur du placement de dés, on les lance quand on les récupère ou on en place un à chaque tour. Assez étrangement la valeur est parfois prise en compte mais d'autres fois non (sans doute un manque d'inspiration). Si on fait un double sur un jet de plusieurs dé, on peut placer les deux dés dans le même tour. Cela donne un avantage imprévisible et aléatoire, en fait on ne voit pas très bien quel est l'intérêt d'une telle chose à part ajouter du hasard. Si par contre un jet de dé dépasse un certain seuil, on perd un de ses dés. Là encore à part distribuer des punitions aux plus malchanceux on ne voit pas très bien où se situe l'intérêt de la chose.
L'interaction dans Euphoria est minimaliste, et ressemble plus à un prétexte qu'autre chose. Les effets des actions de production changent très légèrement quand plusieurs dés y sont placés. Cette idée n'est pas inintéressante mais assez mal mise en œuvre, car la différence est trop faible pour vraiment faire une différence, quand on a besoin d'une ressource précise on n'a pas d'autre choix que de se placer sur la case la produisant peu importe la faible variation d'effet. Les dés peuvent également se chasser sur certaines cases, donc parfois c'est cool vous avez eu un coup de bol et vous avez récupéré un dé gratuitement c'est tout.
Chaque joueur choisis 2 personnages de départ parmi 4, une fois activés ils apportent des bonus. Malheureusement les déséquilibres entre les ceux-ci sont assez flagrants. Les personnages du jeu sont aussi affiliés à l'un des 4 quartiers du jeu, les actions des joueurs dans ces quartiers vont faire avancer une barre de progression qui avantagera les joueurs ayant des personnages de ces quartiers. L'effet de tout ça c'est que les joueurs qui sont focalisés sur les mêmes quartiers seront boostés pendant que les autres vont ramer.
Dernière chose, la mécanique de marchés du jeu. Les joueurs peuvent payer une ressource pour placer un ouvrier sur l'un des marchés, une fois qu'un marché est plein on révèle sa tuile. Tous ceux qui s'y trouvent placent une étoile et les ouvriers sont libérés. Les joueurs qui n'y sont pas présents subissent pour la suite du jeu un malus permanent tant qu'ils n'y ont pas mis leur étoile. Ce mécanisme a malheureusement un effet double peine, d'une part y placer l'étoile après ouverture devient beaucoup plus coûteux, mais en plus les malus sont souvent assez violents.
En résumé, Euphoria est un jeu de course, où il faut remplir un objectif le plus vite possible. L'aspect gestion est très linéaire et la dose de chaos est assez conséquente, à tel point que c'est en fait les bonus et malus aléatoires qui feront la différence entre les joueurs. Le jeu manque de cohérence et ressemble à un patchwork de mécaniques qui n'ont rien à faire ensembles. On fait de la collecte et transformation de ressources jusqu'à plus soif en posant des dés sur des cases qui ne représentent pas grand chose. J'ai trouvé la mécanique assez mal conçue, et le jeu s'avère lent, répétitif et pas vraiment passionnant.