Cubes, cartes, choix, gestion... tout y est ! et surtout rien n'est joué d'avance.
Choisir les bonnes cartes n'est pas toujours chose aisée. Il faut se placer convenablement sur le Nil afin d'en tirer partie au maximum... mais n'oubliez pas votre réserve de pierre sinon pas de bâtiment et nourrissez correctement vos hommes, sinon pas de bâtiment !!!
Voici un énième jeu de pose d’ouvriers qui procure un plaisir inversement proportionnel à son originalité.
Au niveau accessibilité et richesse, je le place au même niveau que l’Age de pierre. Il connait néanmoins moins de succès sans doute parce qu’il est sorti après.
Au niveau des mécanismes, on est donc en terrain connu (pose d’ouvriers, constructions, nourritures, etc.) si ce n’est la descente du fleuve, seule petite originalité. Pourquoi est-il si plaisant à jouer donc ?
D’une part, hormis la petite frustration de la descente du fleuve qui procure néanmoins de petits dilemmes somme toute amusants, il y a une multitude de points de victoires à prendre qui permettent de ne jamais être bloqué et l’importance des cartes Sphinx permettra à un néophyte de concurrencer un joueur aguerri s’il a de la chance.
D’autre part, il n’y a pas ici de conversions de multiples ressources fastidieuses comme dans beaucoup de jeux de constructions. Une seule ressource donc qui permettra directement de construire. L’auteur va donc à l’essentiel concernant cette mécanique pour n’en retenir que le plus agréable et ludique.
Pour quoi pas la note maximale donc ? La contrepartie de ce qui précède fait qu’après avoir engendré une bonne centaine de points de victoire durant la partie, certains joueurs stratégiques pourront se sentir frustrés que l’une ou l’autre carte Sphinx fasse la différence. Du coup, si on lui laisse sa chance, je suis sûr qu’Egizia peut être appréhender dans un cadre familial.
J'ai failli craquer sur ce jeu à sa sortie à cause des vilains dans la TTTV, j'ai pu le tester il y a peu et j'avoue être un peu décu. Rien de neuf au niveau mécanique, il y plein d'usines à points, il suffira d'être opportuniste. J'ai tout de même apprécié le placement des bateaux en descendant le nil, c'est dans le thème et bien trouvé. Après les experts nous diront sans doute que ça existait déjà. J'y rejouerais pour me faire une idée plus précise.
4 parties jouées à 3 et 4 joueurs.
C'est sympa, light, avec des choix mais pas bien éclairés (genre choisir le Sphinx, ça peut être hyper payant ou pas vraiment), de l'interaction dans la compétitions pour les positions, mais finalement plus opportuniste que stratégique.
J'y rejouerai, mais plutôt en famille qu'avec des joueurs purs et durs
Très bon jeu, j'adore les mécanismes et mes amis de jeu sont aussi emballés.
On a du faire 10 parties et on a toujours plaisir à y jouer.
Le sphinx est un passage nécessaire dans le jeu pour gagner.
Le but dans ce jeu c'est de faire les bon choix stratégiques au bon moment.
Un jeu intéressant où le principal objectif est de marquer des points en construisant les monuments. Le fait de ne pas pouvoir remonter le Nil oblige à réfléchir un minimum. De plus, les cartes ne sont pas à négliger car elles deviennent de plus en plus puissantes au fil des tours. Il est également possible de scorer en piochant des cartes Sphinx; mais on pointe là le grain de sable dans cette mécanique, c'est le côté aléatoire de cette pioche. On est obligé d'utiliser un ouvrier assez fort pour piocher plus de cartes et espérer en avoir 1 ou 2 intéressantes.
Egizia ne révolutionne pas grand chose. Mais ce qu'il fait, il le fait bien. Une mécanique bien huilée, des règles nombreuses mais simples. On passe un bon moment!
De plus, le matériel est magnifique. Si vous n'avez pas de jeu qui y ressemble, n'hésitez pas!
Un bon jeu d'ouvriers, avec une jolie mécanique mais dont la seule originalité est le placement des bateaux (le thème colle parfaitement).
Les stratégies sont clairement identifiables, et les phases de jeu fluides, même si au début le rapport pierres nécessaires/pierres posées/force de travail/PV n'est pas forcément intuitif.
En revanche le côté programmatique des chantiers de construction, qui se jouent souvent à 1 pierre près, n'est pas évident à appréhender. Mais ce principe pourra plaire à certains.
A 2 joueurs, les PV gagnés grâce aux objectifs secrets peuvent représenter plus de 50% du total, et créent un déséquilibre un peu dommageable, à mon avis.
Note globale : 3,5, arrondie à 3. A réévaluer après des parties à 3 ou 4 joueurs.
Oui, bon, on ne peut pas dire qu'Egizia soit un mauvais jeu en soi. Si graphiquement l'affaire n'est pas folichonne, il faut au moins reconnaitre qu'on a ici affaire à un jeu bien ficeler. Ca tourne comme une horloge point de vue mécanique de jeu. Seulement ça ne fait que tourner. C'est typiquement le genre de jeu dans lequel on se retrouverait vite prisonnier d'une routine sans s'en apercevoir. Si victoire il y a au final, on n'a pas franchement la sensation d'y être pour grand chose. Personnellement, j'avais plus la sensation qu'il s'agissait plus d'optimiser et de faire preuve d'opportunisme que de réellement adopter une tactique précise. Une partie, c'est bien, mais rapidement, on se lasse de ce jeu qui est comme ces gadget à pile que l'on donne dans une chaine de restauration rapide bien connue : on regarde tourner le bidule quelques minutes avant de l'oublier dans un coin, sous un lit, sous le siège de la bagnole...
Il n'est ce pendant pas original dans ses mécanismes puisque il reprend le système de pose d'ouvrier qu'a initié Caylus. L'originalité ICI c'est qu'il est impératif de suivre le Nil et de le descendre. Impossible de revenir en amont pour poser son bateau ce qui donne donc des choix cornéliens.
Dois je prendre l'emplacement que toute le monde convoite et renoncer à plein d'autres actions en amont du Nil ?
Les cartes sphinx (sorte d'objectif à la Prince de Florence en beaucoup plus simple à réaliser) semblent très puissantes, faire l'impasse est synonyme de défaite.
Si vous ne possédez pas un jeu à pose d'ouvrier / route, celui ci est tout à fait excellent.
Cette version par rapport à la précédente ajoute 2 petites modifications dans la règle :
\* pioche d'un carte sphinx au début de la partie
\* la carte donnant 1PV par tranche de 10 PV à été jugée trop puissante, elle est donc optionnelle !!
Deux parties presque intenses de ce jeu à ranger dans la catégorie des quasis poids lourds. Plus d’une heure et demie qui vous fatiguent l’esprit. Il faut dire que le problème principal que pose Egizia est qu’il faut vraiment être de partout. Vous ne pouvez vous passez de rien. Non. C’est fait exprès… Contrairement à certains de ses collègues gros jeux où il est fait exprès d’offrir plusieurs voies possibles pour aller à la victoire (comme dans l’actuellement sous les flashs cannois « Olympos »), où on peut ne pas être de partout parce c’est équilibré exprès, là c’est pas possible. Si vous voulez que vos larbins grimpent en puissance, obligé d’aller sur des cases adéquates ET de récupérer des cartes nourritures. Mais pour qu’ils servent il vous faut aussi plus de pierre, qui elles serviront à la construction des pyramides et autres antiquités. Mais pour construire il vous faudra aussi vous positionner de manière adéquate… tout en recherchant les trucs ci-dessus… Vous m’avez compris… comme les autres cherchent à faire pareil, c’est la guerre…
Donc le jeu est bien pensé, assez original dans la manière dont les parties se développent, très équilibré, les règles pas compliquées (pour ceux qui ont déjà joué à des jeux de gestion/placement en tout cas), et le matos tient la route.
Bref, un jeu à tester pour les gros joueurs c’est clair. Mais dans un niveau de réflexion identique, je préfère Endhevor ou Tikal qui pour moi sont plus immersifs et me font réagir en disant « putain c’est trop bon ! ». Egizia ne me donne pas forcément envie de revenir dessus alors qu’eux si !
J'aime beaucoup les mécanismes du jeu, déjà vus mais bien agencés. Je n'ai joué qu'à 2 joueurs et je dois dire qu'après pas mal de parties, je lui trouve un défaut non négligeable. On récupère et essaie de réaliser des objectifs cachés qui peuvent s'avérer très inégaux. Ainsi, il est fréquent de voir les parties se jouer sur les objectifs secrets et si un est raté généralement on diminue grandement ses chances de gagner. Certains objectifs impliquent par exemple qu'un bâtiment comme l'obélisque soit construit entièrement, or à 2 c'est quasi impossible. Pourquoi ? Parce que lorsqu'un des 2 joueurs entame la construction de l'obélisque, l'adversaire le soupçonne d'avoir l'objectif en question et donc le laissera construire seul (et oui car on construit les bâtiments à plusieurs). Peut-être qu'à 3 ou 4, les objectifs se rééquilibrent.
Sinon c'est un bon jeu avec l'idée d'un placement d'ouvriers suivant le courant du fleuve assez sympa.
**Conclusion : un bon jeu de placement d'ouvriers et de constructions avec des objectifs secrets. Rien de très original mais ça tourne. A deux joueurs, les objectifs secrets peuvent être déséquilibrés et peser un peu trop sur la victoire ou défaite.**
Un jeu de placement d'ouvrier où on descend le Nil avec son bateau et où il faut prendre les actions qui vont nous avantager au fur et à mesure.
Ce qui implique 2 choses : soit je descend vite pour être sûr d'avoir ce que je veux car je suis le premier à atteindre cet endroit.
Soit j'optimise ma descente mais je prend le risque qu'un autre y aille avant moi et que cet endroit ne soit plus disponible.
Il y a de nombreuses façons de scorer, donc le jeu n'est pas bouché et n'engendre pas trop de frustrations, contrairement à d'autres.
Les cartes sphinx sont relativement puissantes et ne doivent pas être sous estimées car elles apportent des points supplémentaires quand les objectifs sont remplis.
Les règles sont simples à comprendre, quelques petits points auraient pû être mieux expliqués. Le jeu apporte de bonnes sensations ludiques, sans tomber dans le côté brise neurones.
Le matériel est de qualité et joliment illustré, rien à redire de ce côté là.
Un jeu de placement d'ouvrier où on descend le Nil avec son bateau et où il faut prendre les actions qui vont nous avantager au fur et à mesure.
Ce qui implique 2 choses : soit je descend vite pour être sûr d'avoir ce que je veux car je suis le premier à atteindre cet endroit.
Soit j'optimise ma descente mais je prend le risque qu'un autre y aille avant moi et que cet endroit ne soit plus disponible.
Il y a de nombreuses façons de scorer, donc le jeu n'est pas bouché et n'engendre pas trop de frustrations, contrairement à d'autres.
Les cartes sphinx sont relativement puissantes et ne doivent pas être sous estimées car elles apportent des points supplémentaires quand les objectifs sont remplis.
Les règles sont simples à comprendre, quelques petits points auraient pû être mieux expliqués. Le jeu apporte de bonnes sensations ludiques, sans tomber dans le côté brise neurones.
Le matériel est de qualité et joliment illustré, rien à redire de ce côté là.
Jeu de placement avec possibilité de bloquer des joueurs. Certains diront qu'il n'y a rien de révolutionnaire c'est vrai mais le matériel est agréable et l'on passe un bon moment. Ce n'est pas un party game et l'on réfléchit un max pour optimiser ses actions.
Pas à la dérive !!! Mais avec ce jeu, si vous avez mal calculé le placement de votre bateau le long du Nil, vous allez finir à la nage : donc trés bon jeu de placement, haletant et tendu dans la parie "je mets mes bateaux le long du Nil" ; le reste du jeu est assez classique, mais rapide (une partie à 2 se fait en 30 mns), mais sera sa jouabilité ? On vous le dira plus tard !
Dans la famille nombreuse des jeux de pose d'ouvriers, voici un membre au format compact, en 5 tours seulement, accessible et aux parties pas si longues.
Le mécanisme central de descente du Nil, particulièrement bien vu, fait tout le sel du jeu.
Testé à 3, il a particulièrement bien tourné et tenu ses promesses en terme de tension. Des décisions difficiles à prendre, des adversaires qui mettent des bâtons dans les roues, pas si évident d'optimiser.
L'aspect "objectif caché" des cartes Sphinx ne m'a pas dérangé outre mesure, bien qu'évidemment il introduise une part de réussite voire de profitage non négligeable.
Le plateau et le matériel sont très agréables et très lisibles.
La VF Iello s'imposait au vu du texte sur les cartes, et je ne suis donc pas déçu.
Sous ses allures de jeu simple se cache une richesse tactique assez intéressante. Le matériel est d'excellente facture.
De prise en main très rapide, *Egizia* s'avère aussi simple à l'utilisation qu'il triture les méninges pour la stratégie. Une bien belle découverte.
Voilà un jeu qu'il n'est pas simple de noter.
D'abord, parlons de ce qui ne fera pas débat : **le matériel et le travail éditorial...absolument splendides.** Le thème me plaît beaucoup à titre personnel, les illustrations sont magnifiques, et le matériel est à la fois irréprochable et immersif (les petites pierres en bois, en lieu et place des traditionnels kubenbois, c'est bête comme ça a l'air de rien mais ça met tout de suite dedans).
Parlons ensuite mécanique. **Très simple, logique et bien intégrée au thème.**
Le placement unidirectionnel le long du Nil *(hommage à l'ancêtre Caylus)*, la phase de nourriture des ouvriers, de fabrication des pierres, puis de construction, tout s'enchaîne très bien. Le bon point qui en découle est aussi une explication des règles très rapide.
Si la main tremble à cliquer sur le 5, malheureusement quelques petits points viennent, pour moi, peser de l'autre côté de la balance, du côté du 4.
Primo : ça reste quand même assez gentillet. Il y a deux variables à gérer : le blé pour nourrir ses ouvriers, et la production de pierres. Tout le reste *(le marché : lié à l'obélisque qu'il serait idiot de négliger ! ; le bonus de contribution aux chantiers, dont l'espérance mathématique est finalement "proportionnelle" à sa capacité de production de pierres)*, tout le reste donc, est soit une cause, soit une conséquence, mais en tout cas apporte un avantage proportionnel à la bonne gestion que l'on a d'une des deux variables. Donc en clair, il n'y a jamais vraiment de gros dilemme, d'hésitation, de point de contradiction nécessitant un "sacrifice" à faire *(du genre de ceux qui apportent un avantage sur tel point, mais un inconvénient sur un autre, et qu'il faudra tant bien que mal gérer)*. Tout va un petit peu trop facilement dans le même sens. Certes, la phase de placement apporte un peu de réflexion, mais comme il n'y a pas trop de cartes Nil vraiment pourries, on se dit assez vite "tant pis si je n'ai pas ça, je me rabats sur ça et ça ira quand même".
Secundo : à y regarder avec un peu de recul, et hors sphynx et bonus de contribution aux chantiers à chaque fin de tour, on peut faire la simplification suivante : une pierre = un point de victoire. Partant de ce constat, si chaque joueur pose toutes les pierres qu'il aura fabriqué, le "vainqueur" sera celui qui en aura produit le plus, tout simplement. Reste donc à maximiser la production tout en faisant suivre la "distribution" sur le plateau pour flirter avec le flux tendu et le zéro stock inutile en fin de partie.
Tertio : les champs. L'idée de l'irrigation est super bonne, très thématique et très amusante. Néanmoins, dans la pratique, comme on finit toujours pas se retrouver, malgré nos bonnes intentions initiales fort logiques (personne n'est maso à la base), avec un panaché de champs incluant des jaunes, voire des rouges, s'en suit un pacte de non-agression tacite chez les joueurs faisant que le contrôle du niveau du Nil n'apporte pas la tension prévue. Soit personne n'y touche, ou au pire un seul joueur, qui joue alors contre tous et qu'il sera assez facile de contrer si les joueurs "sur le fil" en terme d'irrigation jouent subtilement le coup dans le placement des bateaux.
Donc pour moi, à titre **personnel**, les trois points évoqués m'empêchent de mettre le 5 les yeux fermés. Derrière un format "grosse boîte" et son matériel très "kubipousseur" à la base, se cache un jeu se destinant davantage à un public "moyen +" qui, lui, se délectera volontiers de ce **très bon jeu fort sympathique et agréable !**