Akrkadia c'est Médina en moins tout: moins relou, moins beau, moins malin (ou devrais-je dire "moins trop malin"). Comme moins et moins ça fait plus et que je déteste Medina il se trouve que j'adore Arkadia! En gros pour ceux qui comme moi n'aiment pas le jeu de Stefan Dora sachez que dans Arkadia on se fait pas aussi facilement piquer son bâtiment.
Moins pur et plus varié, il est aussi plus facile à jouer avec du grand public, voire des enfants. Ces derniers n'aiment guère médina en général, car bien sûr (et tout comme moi) ils refusent la règle contre intuitive du bâtiment que l'on construit mais que l'on ne possèdera qu'avec l'ajout du petit dôme. Cette règle est largement reprise (on compte les bâtiments seulement quand ils sont entourés entièrement) mais visiblement Dorn a également des doutes sur cette règle qui rend fou: il l'a largement émoussée en transformant les marchands de médina en ouvriers qui vont déterminer comment on se partage le bâtiment. BEAUCOUP moins radical donc que le petit dôme de la mort qui réussi aux diaboliques opportunistes amateurs de Médina. Au niveau de la complexité, Arkadia se rapproche d'Alhambra, autre jeu facilement jouable avec des enfants.
Un jeu où l'on doit construire des batiments et qui possède des mécaniques de jeu assez originales (faisant penser notemment à **Tétris**). A découvrir.
trop de possibilité de suivre son adversaire afin de capitaliser sur ses choix, il suffira de le copier (en prenant les cartes qu'il fait monter) puis d'accumuler quelques pierres de plus le tour suivant afin de les revendre à+1 de valeur, la différence finale se fera là
Les points positifs :
+ jeu très stratégique et tactique
+ peu de hasard, lors de l’apparition des cartes pour les nouvelles formes de bâtiments
+ règles simples et accessibles
+ les bâtiments doivent être placées un peu à la façon d’un Tétris
+ les architectes permettent de colmater les brèches et / ou d’apporter des points supplémentaires
+ le marché au milieu avec les sceaux selon les couleurs est une belle trouvaille
Les points négatifs :
- plus le nombre de joueurs augmente, plus le jeu devient opportuniste voir chaotique
- début de partie un peu fastidieux et livré au hasard des formes de bâtiments possédés
- quand on est mal parti, on souffre jusqu’à la fin
- les fins de parties peuvent être longues si chacun tente d’optimiser son dernier coup
Verdict sans (r)appel :
Arkadia est un jeu plaisant dont j’apprécie les parties. Sous son thème dont le seul mérite est d’être présent, se cache un bon jeu abstrait. Il faut bien réfléchir, faire des choix, prendre des décisions judicieuses. Ce qui constitue la plus grande richesse de ce jeu, c’est le marché central avec le cours variable selon les sceaux. Toute la stratégie est dictée par ce marché et l’évolution des cours. Si les débuts de partie étaient moins livrés au hasard et permettaient plus rapidement d’entrer dans le vif du sujet, Arkadia répondrait d’autant plus à mes attentes. Dans le cas présent, c’est un bon jeu qui mérite d’être découvert.
Un jeu de pose de bâtiments avec des ouvriers, qui s'apparente à un super tétris.
Les deux principaux points positifs sont d'une part le matériel de très bonne facture et d'autre part le système de détermination des valeurs (construction de la citadelle). A côté de ça, le jeu en lui-même est assez ennuyeux. Une fois compris que tout se joue au moment de convertir ses sceaux, il reste peu d’intérêt. Même le recrutement d'ouvriers neutres (nerf de la guerre) reste très plat.
jeu familial et classique de pose de tuile-blocage mais qui manque d\'interactivité et de chaleur (assez froid, typique des jeux allemands) pour avoir envie d\'y jouer plus souvent.Ceci étant dit, le matériel est de très bonne facture sauf les sceaux qui se décollent des tours.
Voilà un jeu relativement facile d’accès aux règles claires et intuitives. Imbriquer des bâtiments style « Jardins suspendus » me plaît toujours.
Seulement voilà, la première partie laisse un goût amer, on a l’impression que le jeu a été mal calibré et qu’il aurait dû fonctionner autrement.
En effet avec une seule action possible, on a surtout l’impression de jouer pour les autres ou plutôt d’essayer de ne pas trop favoriser les autres. Ce n’est qu’après plusieurs parties que cette première mauvaise impression s’estompe quelques peu et que l’on découvre les diverses possibilités d’optimiser son jeu à court ou moyen terme malgré qu’on n’ait qu’un coup à jouer. Donc isoler un ouvrier adverse, se coller à des bâtiments de forte valeur, générer un décompte via la pose d’un bâtiment cloisonnant, mettre un ouvrier à la croisée de divers bâtiments, générer plusieurs décomptes…sont autant d’options possibles dans ce jeu plutôt opportuniste.
La pureté et l’élégance des mécanismes et l’absence de décomptes alambiqués me donnent l’envie d’y rejouer très souvent.
Ce jeu est tout simplement très bon. Je n'arrive jamais à gagner, mais pas grave ! Y jouer est à chaque fois un plaisir. Toute la subtilité consiste à savoir vendre ses sceaux au meilleur moment. Il est aussi extrêmement intéressant de fermer plusieurs bâtiments lors d'un même tour. C'étaient les conseils stratégiques du jour !
C'est vraiment un très beau jeu, qui par certains aspect fait penser aux Princes de Florence. C'est avant tout un jeu de placement où il faut bien visualiser les choses pour placer vos bâtiments et choisir la bonne action appropriée qui vous fera gagner des sous. Parties assez agréables et fluides.
petit de pose trés tactique. La mécanique de jeu est bien sympathique. Poser des plaques avec des sceaux, pour pouvoir avoir de l'argent.poser des ouvriers et piquer la place des adversaires. faire apparaitre un maximum de sceaux à la couleur que 'on veut échanger et jouer les bannières de façon stratégique!
bref que du bon,si vous avez l'occasion de le tester, foncez vous ne serez pas déçu.
Difficile au fond de donner un avis sur Arkadia, on y joue sans vrai plaisir et sans réel déplaisir, alors quoi, la moyenne... Oui mais il n'y a pas 2.5/5, alors ce sera 3.
J'aime beaucoup Louis XIV du même Rüdiger Dorn, et j'ai donc abordé Arkadia avec bienveillance, mais il est bien en deçà. Comme déjà dit par certains autres joueurs, c'est un peu comparable à un tétris plan, avec quelques bonshommes perdus au milieu, et ce n'est pas extraordinairement exaltant.
Mais bon, ça s'explique vite, ça se joue vite, ce n'est pas inesthétique, alors pourquoi pas? On pourra cependant lui préférer quelques jeux présentant des similitudes mais plus de profondeur comme les Princes de Florence (avec lequel il partage les formes des bâtiments) ou Australia (tiens, 2 jeux de Wolfgang Kramer).
Idéal par contre comme initiation avec un ou deux gamins de 7/9 ans:
difficulté du choix entre jouer une carte bâtiments (et ou placer le bâtiment en question - repérage spatial sur le plateau),
ou plutôt placer ses ouvriers;
récupérer de l'or au bon moment (l'idée du "cours" qui monte et qui descend - je dis "cours" car personne ne croit à ces sceaux une seule seconde, ce sont bel et bien des marchandises dont le cours baisse et augmente, au gré des actions des joueurs);
anticiper la fin de la partie pour le dernier décompte.
J'avais été époustouflé par Louis XIV et Jambo qui sont deux excellents jeux (en attendant avec impatience la réédition de Goa) et là encore, on est charmé par le potentiel de ce jeu. Le matériel est de toute beauté car illustré par Menzel (décidément, j'adore cet illustrateur).
C'est un jeu d'opportunisme où chaque partie sera différente surtout en fonction du nombre de joueurs. Le jeu tourne comme une horloge et on prend son pied à faire monter la côte de ses sceaux tout en essayant de dévaluer ceux des autres ! Jouissif !.
Attention à la fin de la partie qui peut survenir très vite.
A acquérir sans aucune hésitation.
Dommage, il doit manquer un je ne sais quoi dans ce jeu. Pourtant il est vraiment pas mal. Bon matos, mécanique bien huilé, tour de jeu assez rapide...
Bref un bon jeu et pourtant je n'ai pas plus envie que ça d'y rejouer. Peut être qu'il est un peu trop froid...
Un jeu d'opportuniste, un peu froid, où il faut savoir saisir les bonnes affaires quand elles se présentent.
Rien de bien révolutionnaire dans les mécanismes mis en œuvre pour le placement des tuiles et des ouvriers : c’est un peu Carcassonne au pays de Tetris... Par contre, le système de variation des valeurs des sceaux en fonction de la construction du château est lui plus original et assez bien vu, même si on a parfois plus l'impression de boursicoter que de construire un palais.
Le jeu est fluide et les tours s'enchaînent sans temps mort et une certaine tension est parfois palpable autour du plateau de jeu car vos adversaires viennent souvent déjouer (parfois involontairement) vos desseins. A noter que ce coté aléatoire augmente avec le nombre de joueurs mais comme à 2 cela manque vraiment de fun, 3 joueurs me semble le meilleur compromis, même si ce jeu est ce n'est pas là sa moindre qualité, reste très plaisant dans toutes les configurations.
j'aurais préféré des sujets en bois au lieu des architectes en plastique, mais à part ça le matériel est beau et agréable.
c'est sympa de voir se construire le chateau au milieu.
le jeu se joue au placement, mais aussi et surtout dans la bonne gestion des drapeaux. il faut vendre au bon moment.
toujours agréable.
Dans la série des jeux au thème plaqué, voici le champion hors catégorie: Arkadia!
Mais on s’en fout tant le jeu est bon.
Tout d’abord, les mécanismes : il s’agit ici soit de construire des bâiments dignes de la haute société florentine sur un plateau euphratien, soit de placer des petits bonshommes en plastoque sur le pourtour des dits bâtiments en vue de ramasser des médailles colorées. Ces médailles sont revendables à des valeurs variables en fonction de leur taux à la bourse torrèsienne, contre des thunes sonnantes et trébuchantes. Les valeurs boursières sont elles-mêmes bien sûr influencées par les joueurs. De plus, le nombre de petits bonshommes est drastiquement limité, et pour en récupérer, il faudra vendre ses médailles régulièrement tout au cours du jeu…
Vous n’avez rien compris ? C’est entièrement normal, ce jeu est inexplicable tant qu’on n’a pas joué un tour, mais là tout semble fluide, logique. A chaque tour, malgré le nombre d’actions limité, on cherche à optimiser son coup pour soi mais surtout à ne pas favoriser outre mesure le joueur qui suit, car une erreur de placement se paiera cash. Le rythme est moyennement soutenu, mais on reste attentif hors de son tour, car les bonshommes bien placés peuvent rapporter y compris hors de son tour.
La durée du jeu est moyenne, de l’ordre de l’heure pour des joueurs rodés. Le matériel est hétéroclyte mais agréable.
J’aime particulièrement la tension du jeu, liée au nombre faible des bonshommes qui rend chaque placement important.
Un excellent jeu qui a plus à tous les joueurs avec qui je l’ai pratiqué. Pour moi il vaut bien son 5/5, il ne m’a encore jamais déçu.
*Nbre de parties jouées: 4*
Décidément, Ravensburger réserve parfois d'excellentes surprises.
Voici un jeu à la fois simple à apprendre et très riche à jouer.
Placement, majorité, commerce, le tout servi par un matériel à la fois agréable à l'oeil et tout à fait fonctionnel, voilà un jeu qui a tout pour me plaire.
Certainement une de mes prochaines acquisitions.