De mon point de vue, les 6000 esclaves crucifiés de Capoue à Rome après la défaite de Spartacus à Petelia suffisent à nous rappeler que les barbares ne sont pas forcément ceux qu'on croit. Mais GMT est une maison américaine, les américains adorent Rome (et pour cause...) et leurs historiens aussi. Passons.
Pour ce qui est du jeu, C&C n°3 apportera toujours autant de bonheur aux amateurs dont je suis, avec un système de combat ludique, bien rodé, une qualité d'édition irréprochable (un vrai plateau, enfin...), et une simplicité de mise en oeuvre qu'on apprécie quand on veut s'en faire une après le diner sans se coucher à pas d'heure. Bon, maintenant, il ne faut pas lui demander la finesse et le contrôle d'un vrai wargame. Les stratèges vont s'y emmerder, c'est sûr, vu que l'essentiel est dans les cartes et les dés, et que si on n'a pas de chance, eh ben on est mort. Heureusement, il est toujours possible de refaire une partie si on a une heure devant soi...