SPI. 1978. 64 pages de règles. Pas trop difficiles, souvent logiques et avec plusieurs niveaux (bien que les seules règles de base soient un peu light). 16 pages de base, 10 de plus d'intermédiaires, 6 d'avancées, 6 d'avancées optionnelles, et 19 scénarios avec parfois des règles spécifiques : 6 X WWIII (EU/URSS); Chypre 1974; Bangladesh 1971; un braquage de banque (police/braqueurs): 2 X Hongrie octobre 1956; Téhéran 1979; Beyrouth 1975; 2 X Vietnam 1979; Baader-Meinhof (guérilla urbaine); London's burning (punks/police); Nicaragua 1979; Chine/URSS.
Cityfight se joue en double-aveugle - c'est ce qui donne toute la tension au jeu (bien plus qu'avec des leurres ou des blocs) - et le repérage se fait par des mega-hex qui évitent d'indiquer où se trouve l'unité observatrice. On assigne des ordres à chacun de ses squads (avance précautionneuse, rapide, recherche, combat) et on vérifie l'efficacité du commandement - ce qui fait que l'on aura plus ou moins de points d'action pour faire bouger le squad.
Il y a des spécificités à la règle : la ligne de vue est assymétrique. A l'inverse, les attaques sont résolues contre un hexagone - les pions (éventuellement cachés) dedans prenant les dommages en conséquence. Ce qui permet d'attaquer un hex même sans avoir repérer l'adversaire parce qu'on sait qu'il a mis un sniper là - même si l'autre joueur s'amuse de l'autre côté de l'écran puisque lui sait où est vraiment son sniper - et peut-être pas dans l'hex sur lequel on s'acharne.
Il y a des règles pour tout - artillerie, véhicules, assauts, lance-flammes, charges explosives, nuit, neige, munitions, combats entre étages d'un même bâtiment, destruction des bâtiments, et les snipers.
