Chang Cheng est en fait un jeu de placement **plutôt abstrait**, mais avec un **thème bien intégré**.
La boîte contient de jolies sections de muraille en plastique, les illustrations sont bien réalisées bien qu'un peu ternes.
Le plateau est divisé en provinces Chinoises à protéger en construisant la grande muraille.
Le jeu fonctionne avec un **système de majorité**, le ou les joueurs ayant placé le plus de sections de murs récolte les points de la province, du classique. Mais là où ça devient intéressant, c'est qu'en face de chaque province se trouve une région Mongole qui va cette fois ci infliger une perte de points au joueur qui aura construit la majorité de murs sur sa bordure.
De plus, les provinces Chinoises et Mongoles ne se juxtaposent pas parfaitement mais sont en fait légèrement décalées. Il faut donc bien **calculer son coup** pour être majoritaire dans la province Chinoise, tout en essayant de ne pas l'être au niveau des régions Mongoles adjacentes.
On a ici une **mécanique de jeu originale et très intelligente**.
Pour ajouter un peu de piment, chaque joueur dispose de 2 éléments particuliers (la double muraille et la tour) qui ont des capacités spéciales et permettent d'assurer un coup.
Les joueurs ont également 6 tuiles qu'ils peuvent placer face cachée dans les provinces et qui déclenchent un effet particulier au début du décompte, de quoi ajouter **un peu de bluff et de coups fourrés**.
Si tout cela ne suffit pas, 4 **tuiles variantes** sont également fournies dans le boîtes. On en tire 2 au hasard au début de la partie et ce sont autant de points de règles supplémentaire qui sont appliquées pour bouleverser les stratégies.
Ces variantes donnent un **bon renouvellement des parties** à Chang Cheng puisqu'il faut à chaque fois s'adapter.
Très bon jeu, très rapide (max 1h), très stratégique, pas de hasard avec un matériel très jolie et pratique à utiliser.
Les règles sont expliquées en 10 minutes maximum et sont très claires.
Le décalage des frontières de part et d'autre de la grande muraille joue une part majeure dans la stratégie des majorités. Pas toujours facile de gagner des points d'un côté sans en perdre de l'autre.
Un petit bijou passé inaperçu.
Et surtout, quand une région est protégée, pensez bien à crier "CHANG CHENG !!!"
Chang Cheng est un jeu dans lequel on va construire la grande muraille de Chine, pour, évidemment, repousser les hordes mongoles, mais aussi pour son prestige propre d'architecte. C'est un très beau jeu, avec des petites murailles en plastique très réussies, des cartes au format asiatique, et tout cela donne envie de jouer et de se plonger quand même un peu dans l'ambiance. D'un point de vue fonctionnement, c'est un jeu finalement assez accessible, contrairement à ce que le format pourrait laisser penser. Un système rapide à saisir mais permettant nombre de petites maneuvres plus ou moins mesquines et de coups tactiques. C'est fluide et c'est agréable à jouer, ce n'est pas un jeu dans lequel on peut tout maitriser ni prévoir à l'avance. On s'adapte, on profite des occasions et avant qu'on ne s'en aperçoive, on est déjà au bout. Un jeu rafraichissant et joli, qui peut faire un bon jeu pour joueurs occasionnels ou pour un petit moment tactique pas trop lourd.
Malheureusement, ce jeu nous a paru bien plat et peu animé. Essentiellement calculatoire. Le matos est très bon et conséquent (énorme boite encore) pour un jeu qui aurait facilement pu être adapté en petit format. En jeux de majo, je préfère largement le Gangster d'Amigo, tellement plus fin et fun.
Celà dit, pour une heure de jeu, je vais lui préférer certains camarades dans le genre et vais donc y jouer rarement (et l'ôter de ma ludo : les choix deviennent durs...).
Je préfère Samouraï à ce jeu qui a pour point commun le jeu de majorité, la durée courte des parties et la simplicité des règles.
Le guess proposé par Chang Cheng est un petit plus sympa, mais pas assez pour en faire un classique.
Dommage.
C'est un jeu aux mécanismes intéressants, qui mêlent placement, bluff, effets de majorité, et des pions identiques à chaque joueur (équivalents de cartes spéciales) ayant des effets et capacités spécifiques pour renforcer ou inverser des tendances.
C'est donc un jeu qui relève davantage de la stratégie, à jeu partiellement secret.
Tout en étant plutôt un bon jeu, il n'est pas révolutionnaire, mais je crois que je préfère un vrai jeu de stratégie ou un vrai jeu de plateau avec une pincée de stratégie qu'un jeu entre deux.
En effet, ce jeu nécessite tout de même de pas mal se creuser les méninges, et ce n'est pas tout à fait ce que j'en attendais.
Voila un jeu aux règles assez simples, avec un peu de hasard mais pas trop, du matériel de toute beauté et une forte immersion.
Tout ce que j'aime en fait. L'idée de l'attaque mongole en fin de partie est intéressante et il faut y faire attention même si bien préparée la moitié des attaques n'auront pas lieu (les tours ou cartes traitrises).
**9/20**
*Parties : 2*
Un jeu de pose et de majorité pure, auquel même les quelques subtilités et les cartouches d'action ne parviennent pas à donner du piment. Lorsque les bonnes places sont prises, il ne reste plus qu'à meubler ; peu de blocage sauf avec lesdits cartouches. Ce qui pourrait être un jeu fin tombe malheureusement bien à plat.
Je n'arrive pas à accrocher et à y trouver un réel intérêt, malgré l'intelligent système de majorité sur deux fronts ; il manque quelque chose. Et les parties ne sont même pas si rapides que ça. Une déception.
**En bref**
Les +
le décalage des régions pour les majorités
les actions spéciales, retournements de situation
Les -
creux
matériel moyen
[\*]peu contrôlable
Après qqs parties de jouer, c'est toujours aussi agréable de construire cette muraille de chine ...
Le système est simple mais non simpliste .. La règle est vite comprise par contre il faudra qqs parties pour assimiler les finesses du jeu et surtout corriger les erreurs de stratégie.. Car enfin de compte Chang cheng est un vrai jeu de stratégie où la chance est quasiment absente . Tout le monde part avec les mêmes atouts, on a les 6 mêmes cartes et le même nombre de pion. ensuite il faut s'adapter régulièrement au coup des autres pour confirmer sa stratégie .. Et c'est pas évident .. Le matériel est très jolie, les pièces de qualité et les cartes originales (en plus il y a des rechanges de prévu ...). De plus une partie n'est jamais gagnée d'avance car même si un joueur à marquer plus de point en construisant la muraille, il risque à la fin de perdre aussi le plus de point lorsque les hordes de barbares vont déferler sur les murs !!
Donc du très bon avec des parties courtes (30 mn à 40 mn à 3 joueurs ..).
Jeu de majorité sympa, sans plus, avec quelques moyens de casser des majorité et de faire des coups de p grâce aux actions. L'attaque finale des envahisseurs est une mécanique bien maligne, 4/5
Durée de vie moyenne, on n'y reviendra pas souvent 2/5
Très beau matériel 5/5
Déjà sur tous les sites de photos satellites c'est pas facile à trouver mais la légende qui dit que c'est le seul ouvrage humain visible de la Lune, se met le doigt dans l'oeil grave !
Bref, ce jeu sur la Grande Muraille de Chine m'a quand même bien emballé. C'est du bluff et du re-bluff à coup de placement tactique de ses pans de murs et de quelques cartes actions mais dévoilées seulement lors du décompte... On a une recherche de majorités à double-tranchant : d'abord elle fait gagner des points en regardant les provinces chinoises puis elle en fait perdre devant les assauts venant des provinces des Mongols en fin de jeu. Il faut avoir engrangé le plus de points avant pour ne pas trop en perdre à la fin.
C'est simple à expliquer et assez rapide à jouer (45-60' à 4). Un joli matériel, plaisant à manipuler. Accessible à tous les types de joueurs et pas besoin de bravitude pour y jouer ;-)
Contexte : 1 partie jouée à 4 joueurs
Points positifs :
- Jeu très intuitif, très logique. Les règles sont vite assimilées.
- Jeu d'enfoiré dans la gamme des Rette sich wer kann et Intrige mais sans négociation
- Jeu de placement tactique
Points négatifs :
- A ne jouer qu'avec des joueurs pas susceptibles sinon on aura droit au : tu as avantagé X ce qui va le faire gagner le jeu --> risque d'effet KingMaker
- Le fait que les tuiles Mongoles soit cachées fournit une part d'aléa dans le jeu ... ce qui peut être ennuyeux si cela détermine du vainqueur
2 personnes ont bien aimé, 2 autres pas du tout (correspond au profil habituel : 2 aiment les jeux d'enfoirés, de conflit, de combat , les 2 autres les jeux plutôt en harmonie)
En avant première au salon du jeu (et oui, avant Essen), Hexagonal présentait Chang Cheng. Notre cercle de joueur a été conquis par ce jeu qui plaira aux hardcore gamers comme à un public plus familial. Peu de hasard, une lutte permanente pour grignoter des points de victoire, de la mesquinerie dans les actions, le tout en 1h maximum. L'idée des mongols qui attaquent à la fin les joueurs majoritaites est excellente. Bien sûr, comme la plupart des jeux à l'allemande, le thème est un peu calqué sur un système de jeu, mais je trouve qu'il est quand même bien dans l'esprit de l'époque. On a fait une 10aine de partie, en faisant participer des joueurs de passage qui ont tous aimé.