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Boîte du jeu : Bloodlust - édition Métal

Bloodlust - édition Métal

settingsRafael Colombeau, John Grümph, Pierrick May, François Lalande
brushChristophe Swal, John Grümph, Pierrick May
home_workJohn Doe
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Nombre de joueurs :2-7
Age :18 ans et +
Durée de partie :90 min
Langues :Français
    8,9
    Descriptif éditeur : Tanæ­phis est en guerre C’est un conti­nent bru­tal où la vie ne vaut pas bien cher. Depuis l’âge des mythes, les grands peuples s’affrontent pour la sur­vie, la richesse et la domi­na­tion. Les races chi­mé­riques tom­bèrent les pre­mières, puis les puis­sances humaines se jetèrent les unes sur les autres pour conqué­rir les terres fer­tiles ou les vieilles cités. Depuis tou­jours, l’instinct de mort dicte sa loi. Et il y a les Armes-Dieux Ces for­mi­dables puis­sances incar­nées dans le métal dotent leurs Por­teurs de pou­voirs étranges. Dès leur appa­ri­tion, elles s’impliquèrent dans les guerres humaines, souf­flant sur les braises de chaque conflit, mêlant leurs propres obses­sions aux impé­rieux désirs des hommes. Nous somme en 1046 dN Les peuples, les fac­tions et les francs-tireurs conti­nuent à com­battre et à com­plo­ter. Les por­teurs d’Arme sont tou­jours là, mani­pu­la­teurs et marion­nettes à la fois. Une place vient jus­te­ment de se libérer. Penche-toi vite. Ramasse cette lame aux reflets étranges. Écoute sa voix réson­ner dans ton esprit et deviens l’un des nôtres. C’est si facile et on est si bien parmi les puissants… Bloo­dlust – Édi­tion Métal est le remake du hit de Siroz, créé en 1991 par Croc et G.E. Ranne. Cette nou­velle ver­sion vous pro­pose un uni­vers révisé, un sys­tème de jeu ori­gi­nal et de nou­veaux mystères. Le livre de base contient : -Une pré­sen­ta­tion rapide de Tanæ­phis afin que vos joueurs abordent l’univers sans difficulté. -Métal, un sys­tème violent et sans pitié, conçu spé­cia­le­ment pour Bloo­dlust avec tout le néces­saire pour créer les Armes-Dieux et leurs Porteurs. -La saga his­to­rique et légen­daire de Tanæ­phis de l’aube mythique jusqu’à l’ère moderne. -Un atlas du conti­nent, pré­sen­tant les régions, les villes et les popu­la­tions locales. -Une sec­tion ency­clo­pé­dique abor­dant les grands aspects des cultures du continent. -Un bes­tiaire et une gale­rie de figurants. -Des conseils pour le meneur sur les aspects par­ti­cu­liers de Bloo­dlust, les cam­pagnes possibles et les diverses manières de gérer les Armes-Dieux. -Un scé­na­rio d’introduction à l’univers et une série de per­son­nages adap­tés, prêts à jouer. Bloo­dlust – Édi­tion Métal vous invite à décou­vrir un uni­vers sans conces­sion, aux fron­tières de la hard-fantasy et du fan­tas­tique noir. Arme en main, jouez un demi-Dieu et affron­tez les ombres de l’âme et des désirs humains. Bloo­dlust – Édi­tion Métal — 420 pages 16×24 cmAlors Bloodlust Métal, quoi-qu'est-ce ? Excellente question et je me remercie de l'avoir posé. Initialement, c'est un jeu de Croc et GE Ranne paru en 1991. Ouaip, ça ne nous rajeunit pas. Et eux, encore moins. Avec une superbe couverture de Frazetta, couverture dont l'histoire est assez amusante. Bloodlust est un JdR aux thèmes adultes. Au premier regard et si on ne s'en tient qu'à sa réputation, c'est bourrin, avec du sexe et de la violence gratuite. En fait, c'est un peu plus subtil que ça. Il y en a, mais ce n'est en rien gratuit. Moins que dans une série à la Spartacus... Le lien entre les deux n'est pourtant pas insensé. C'est aussi assez proche d'un univers comme le Trône de Fer, peut-être la série plus que le livre. Bref, ça se passe sur Tanaephis. Une île assez classique, avec des peuples qui en rappellent d'autres, réels, ce qui permet de facilement se les représenter. Pas d'elfes, pas de nains, pas de trolls... En fait si. Mais ils sont morts. Mais leurs traits reviennent dans la population. OK ? L'ambiance ? Entre un monde antique finissant et un monde médiéval débutant. Mais à l'échelle JdR (l'évolution ne semble pas aller au même rythme que par cheunou). Classique ? Ben, ça le serait sans les épices et surtout sans les armes dieux. Pardon, les Armes. Car oui, sur Tanaephis, des Dieux sortis d'on-ne-sait-zoù ont trouvé futé de s'incarner dans des armes (qui deviennent des Armes donc) ce qui confèrent à leur porteur des capacités franchement au-dessus du lot. (D'où l'accusation de Gros-Billisme qui est portait à tort contre Bloodlust). Mais pourquoi "Métal" ? Parce que nouvelle édition, nouveau système. Le système Métal est un système qui a été génériqué par John Doe. Une fois pris en main, il est extrêmement plaisant à jouer... mais il faut avoir piger le truc. Comme je suis sympa, je vais tenter de vous l'expliquer. Le truc à capter, c'est qu'il y un double système de lecture. Pour réussir un test, on lance un nombre de dés égal à la compétence adéquate auquel s'ajoutent des dés du à certains Aspects de son perso (quand la situation s'y prêtent) et auquel se retranchent (la plupart du temps) la difficulté du test (selon les circonstances, l'ampleur de la tâche à entreprendre, etc.). On additionne ensuite les résultats de ces dés pour battre un seuil. Et c'est là que le système se dédouble. Alors suivez le guide. Si le total des dés est supérieur au seuil, le test est réussi. Mais juste ce qui est testé. On se contrefout de savoir à quel point le total des dés va être supérieur au seuil. Nope. La qualité de la réussite va être déterminée par le nombre de dés indiquant un résultat pair ! (statistiquement proche de 50% donc). Et ces qualités supplémentaires pourront acheter des effets supplémentaires liés à l'action en cours. Par exemple, une réserve d'épice a pris feu, et elle est du genre explosive. Je veux courir pour m'échapper. Je pourrais acheter avec les qualités du test des effets directement liés au fait de courir (aller vite, sans me fatiguer) et des effets secondaires (discrètement par exemple, ou en préparation d'une action liées suivante : sauter par dessus le fossé, ce qui me donne +1 dé au prochain test). Or, on peut sacrifier des dés du nombre total de dés que l'on pourrait lancer pour obtenir des qualités automatiquement. Mais en réduisant sa poignée de dés, on a moins de chance d'atteindre le seuil. Et donc plus de risques de foirer le test et d'échouer lamentablement (surtout que si on rate et qu'on a une majorité de 1, c'est un échec critique qui fait mal par où il passe). Enfin dernière subtilité, le seuil varie selon sa condition. On prend le seuil le plus mauvais indiqué par 3 compteurs : Fatigue, Faiblesse (maladies, blessures) et Tension (désirs contrariés, stress...). Ainsi, si tous les compteurs sont vides, le seuil n'est que de 6 (sachant qu'on réunit assez facilement des poignées de plus d'une dizaine de dés, c'est les doigts dans le nez) mais si un des compteurs à sa première ligne de remplie, on passe à 9, puis à 12 pour la deuxième ligne, puis à 15... Et là, on rigole moins. On a donc un double système de difficultés : la difficultés liées aux conditions extérieures qui vont réduire le nombre de dés lancés et la difficulté liées à la condition physique et psychologique du personnage (donc aux conditions "intérieures") qui vont jouer sur le seuil à battre. L'erreur classique est de penser qu'il vaut mieux toujours lancer tous les dés pour battre le seuil, c'est oublier que seule l'action de base est alors réussie avec juste 50% des dés lancés environ qui permettront d'acheter des qualités supplémentaires, là où tous les dés sacrifiés donneront des qualités. Mais c'est surtout lors des tests en opposition où ce raisonnement est faux. En opposition, ce sont les qualités qui vont compter. Donc si je veux tatanner la gueule du mec en face et que je lance 12 dés sur 12 (pour un seuil à 6 par ex) qui indiquent 1, 1, 3, 3, 3, 4, 5, 5, 5, 5, 5, 5. J'ai explosé le seuil mais je n'ai qu'une réussite. Si le mec en face, qui ne lance que 6 dés, en sacrifie 4 et fait 2 et 6, il fait 6 qualités et me déchire... (avec deux fois moins de dés... C'te honte !) (Cette présentation est la copie de celle du sujet du forum de Tric Trac.)

    Les avis

    • boîte du jeu : Bloodlust - édition MétalBloodlust - édition Métal : Un truc
      la description et les avis de cette page me donne envie donc j'ai cliqué sur les liens sauf que les résultats ne correspondent pas au jeu! Il m'est donc impossible de voir si ce jeu est bon ou non! J’espère que le problème sera réglé vite que je puisse l’essayé.

      tt-93c9ed472a7c88c...

      20/02/2016

      10
    • boîte du jeu : Bloodlust - édition MétalBloodlust - édition Métal : Un univers passionnant, plutôt pour des joueurs expérimentés
      j'ai fait quelques parties en tant que joueur, et ai acheté le bouquin pour mieux m'imprégner de l'univers que je ne connaissais pas. L'ouvrage est vraiment d'excellente qualité, à tout point de vue. Le texte y est truculent et précis, et nous immerge complètement dans tanaephis et son ambiance brutale, sensuelle et mystérieuse. Les dessins sont bons, et la mise en page dynamique. Concernant le système de jeu, il est original et bien ficelé, et j'aime bien la dualité Arme-Dieu/porteur. Je pense toutefois que ce système pourrait être un peu complexe pour un groupe de joueurs débutants. Quant au suivi online, le forum de discussion n'est pas du tout convivial et les novices y sont souvent sèchement éconduits par des modo peu engageants. En revanche la possibilité de télécharger régulièrement et gratuitement des aides de jeu ou des compléments de background est un plaisir a chaque fois renouvelé.

      Saevus229

      14/01/2015

      6.7
    • boîte du jeu : Bloodlust - édition MétalBloodlust - édition Métal : Bloodlust - Metal up your ass
      **Tout d'abord...** Je ne connais pas l'édition d'il y a plus de 20 ans. Donc je ne peux pas comparer. Je ne vous dirais donc pas que celle-ci est plus mieux, que l'autre suxait trop, ni l'inverse. Aucune idée. L'édition originale devait néanmoins être suffisamment bonne pour avoir donné cette mouture excellente. **Pourquoi c'est bon ?** Parce que Tanaephis (l'île sur laquelle on joue) est suffisamment proche par certains aspects de notre réalité passée, avec un côté archétypal qui évoque des civilisations historiques (Piorad > Viking, Dérigion > empire Romain décadent, Vorozion > sparte ou l'empire romain dans sa version militaire basse du front, Thunk > inuits, tibétains, huns, batranobans > bédouins)... mais surtout parce qu'au-delà de cette familiarité, Tanaephis est malgré tout dépaysante (civilisations détruites fantastiques, monstres, épices quasi magiques, Armes dieux...). La description qui forme toute la première partie du livre de base, que ce soit de la géographie, de l'histoire, des différentes civilisations est un modèle du genre. **Pourquoi c'est excellent ?** Bloodlust est ici servi par un système, un peu intimidant au premier abord, franchement adapté. Le sacrifice des dés, la gestion des compteurs, les figurants faciles à faire, le jeu à Aspects, les désirs... Du tout bon. Du tout bon qui sert bien l'univers. Les Porteurs défouraillent à tout va et pourtant, ils sont quasiment des dieux. Et pourtant, pourtant, il y a de la subtilité dans l'air. Sinon, il y a de l'Exal. Et au bout d'un moment l'Exal... **Pourquoi ce n'est pas parfait ?** Parce que malgré tout, certains points de règles sont un peu confus et celles-ci s'enchainent parfois bizarrement. Parce que bizarrement, un des points du jeu est un peu faible mécaniquement parlant, un peu trop pifomètrique, malgré des conseils et un exposé clair des points positifs et négatifs de chaque option, à savoir qui joue quoi ? Et ouaip, est-ce qu'on joue arme et porteur, juste les armes, les armes des autres, etc... Le problème est que cette relation entre Armes et Porteurs n'est pas mécaniquement définie. Si l'on joue Arme et porteur (l'option la plus répandue, je pense), on se retrouve à être un peu juge et partie dans certains cas (une Arme pourrait être en situation de prendre le contrôle de son porteur mais le joueur pourrait feindre de ne pas le savoir par exemple)... Parce que rien n'est parfait mon p'tit gars. **La mention spéciale :** Bloodlust - Edition Métal est le plus beau travail d'édition qu'il m'a été donné de lire jusqu'à présent. Du noir et blanc avec quelques trames de gris. Cohérent dans ses illustrations. Sans coupure intempestive de règles. Un quasi sans-faute.

      tt-568f817a9c13daa...

      10/01/2015

      8.9
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    publications

    autres sujets

    [Bloodlust - édition Métal] Moi, si j'étais tout puissant...[Bloodlust - édition Métal] Moi, si j'étais tout puissant...
    Mais oui, mais oui, j'ai super bon goût ! Je n'en ai, personnellement moi-même, jamais douté ! Et oui, c'est très bien écrit. La maquette est super claire, les illustrations répondent très bien au texte. Les ombrages des titres mettent un peu de fun. En fait, on pourrait reprocher au background ce que l'on pourrait reprocher au système : un petit goût de : "wahoooooo, c'est beau mais wahoooooo, c'est haut". A mon avis, c'est seulement si on fait l'erreur de vouloir tout balancer tellement tout fait envie. Alors qu'on peut très facilement et de façon beaucoup plus cohérente se concentrer sur une région, avoir des notions sur les autres (pour éviter les boulettes), et s'enlever beaucoup de pression. Et puis c'est clair que si tu aimes La Lune et 12 Lotus, avec l'adaptation du Chagar pour jouer avec le système de LL&12L plutôt que Métal, et ainsi pouvoir te concentrer sur le BG de Bloodlust, ça vaut carrément le coût.

    tt-568f817a9c13daa...

    08/08/2015