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Tous les avis pour : Black Angel (2019)
Les Ailes du Désir
Un Pearl Games est toujours un événement, je suis et apprécie la plupart des jeux de cet éditeur en raison de ses partis pris, de leurs mécanismes et de leur profondeur, celui-ci a créé beaucoup d'attente, le risque au final étant d'être déçu. J'ai attendu d'avoir fait trois parties pour rédiger cet avis. Black Angel est une oeuvre. Pour commencer, parlons du parti pris graphique et le choix de l'artiste Ian O'Toole, le résultat est superbe et au delà de l'esthétisme, force est de constater que l'iconographie est très claire ce qui va être très important dans le déroulé de la partie, une fois celle-ci comprise, il n'est plus nécessaire de revenir au livret de règles. On a là un jeu pour "gros joueur" pas vraiment pour la compréhension de la règle mais plutôt par l'ouverture stratégique qu'il nous donne, l'ensemble des combinaisons et des enchainements qu'il faut anticiper. L'interaction est forte car on y trouve une partie coopérative pour protéger le vaisseau et nos dés vont attirés les convoitises, aux risque de se faire priver d'un type d'action que l'on devait absolument planifier ce tour, d'où l'importance de pouvoir protéger l'un de ses dès. Parlons des dès, tout est fait pour ne pas les subir mais pour s'adapter, à l'une de mes parties, ne sortant que des 1 ou 0, cela ne m'a pas empêché de l'emporter. On y trouve une vrai élégance dans sa mécanique, beaucoup d'imbrications, avec une vrai cohérence de l'ensemble, tout en gardant une grande fluidité : à son tour une seule action (parmi 6). Evidement le tempo est très important, placement des missions, éjections des cartes, apparition des ravageurs... Tout ceci ne se découvre pas en une partie (ce qui est pour moi une grande qualité) et s'adresse à un public de connaisseur( j'y trouve une belle filiation avec les jeux de Lacerda) aujourd'hui je suis à la recherche de ce type de jeu où l'investissement sur la durée apporte beaucoup de bonheur intellectuel et ludique. Grande reconnaissance à l'ensemble des auteurs.

studiordl

07/11/2023

10
Voyage du troisième type
Black Angel est un eurogame, enfanté par les mêmes auteurs qui ont créé Troyes dix ans auparavant. Tout comme son grand frère, Black Angel a un plumage clivant. Son rose violacé éclatant dans le noir de l'espace ne laisse pas indifférent, et pour ma part, j'ai tout de suite adoré les visuels, et je n'ai pas été déçue en découvrant le jeu en vrai, avec ma boîte. Le jeu vous propose d'incarner une IA (intelligence artificielle) au service d'une humanité disparue : il s'agit d'emmener ce qui reste de notre espèce vers une nouvelle planète habitable, non encore découverte. Pour sauvegarder cela, il faudra résister aux Ravageurs, réparer les dégâts qu'ils feront au Black Angel, communiquer avec trois espèces aliènes qui accepteront de faire du commerce ou simplement d'aider ces nouveaux venus, car ceci sera en défaveur des Ravageurs que ces espèces n'aiment pas, et surtout, finir par trouver une planète habitable. L'IA qui aura été la plus efficace aura le privilège merveilleux de diriger le nouveau départ de l'humanité. Oui, le pitch, l'accroche, si vous préférez, ou la présentation du jeu, pourrait vous faire croire à un parfum d'eurotrash, mais que nenni, Balck Angel est bien un eurogame, comme son grand frère. Il vous faudra gérer un pool de robots que vous débloquerez de votre stock vers la salle de repos (votre réserve disponible et accessible) d'où ils seront distribués vers les salles d'affectation (où chaque robot vous permet de lancer un dé), les petits vaisseaux individuels qui sortent du Black Angel pour explorer les alentours à la recherche d'accortes aliènes (en évitant les Ravageurs, ou en les excitant un peu pour embêter les autres IA ou dans le but de récupérer des débris), et les missions (ben oui, on laisse un robot sur place avec les aliens, c'est plus pratique pour négocier des contrats). En plus de cela, vous pourrez débloquer et exploiter certaines technologies pour aider dans votre quête et vos relations avec les espèces aliènes, ou encore pour améliorer vos résultats finaux. (Là on sent bien l'eurogame, non ?) Suite aux destructions des Ravageurs, nos IA pourront d'ailleurs récupérer les débris du Black Angel pour les réinjecter dans la bonne marche du vaisseau grâce aux diverses technologies. Mais les espèce aliènes aussi vont vous aider à activer ces technos et, encore plus efficace, le spectre planant des Ravageurs va vous donner des ailes pour les activer. Les relations avec les aliens ne sont jamais à négliger, d'autant qu'elles vous permettront de valoriser plus encore vos technologies de... valorisation. Eh oui ! Pendant ce temps, le Black Angel avance dans l'espace, espérant atteindre un jour sa destinée : la planète Spes. Oui, ça en fait une sacrée histoire pour un eurogame. Moi, comme j'ai l'imagination galopante, ça me suffit pour me faire un film quand j'y joue. Mais le contexte associé aux mécanismes de Troyes me suffisent aussi pour me faire un film quand j'y joue. En termes de mécanique, Black Angel vous propose comme son grand frère Troyes de lancer des dés. Et éventuellement de les utiliser ou d'acheter ceux des autres joueurs pour les utiliser. Mais après, ça n'a plus rien à voir. Dans Black Angel, à chaque tour, vous devrez opter pour la réalisation d'une séquence A ou B, la première permettant de réaliser une action parmi 6 (chaque couleur de dé vous permettant de choisir entre 2) ou d'activer une mission existante, la deuxième vous permettant de renouveler vos dés et de faire avancer le Black Angel. Ici il faudra donc gérer son pool de dés, son pool de robots, choisir quelles cartes missions et technologies pourront vous aider efficacement, et, surtout, quand faire avancer le Black Angel. Ou quand ne pas le faire. Car Black Angel, c'est aussi et surtout un jeu où le tempo est primordial : l'avancée du vaisseau va, à l'instar de ce qui se passe dans Solenia, permettre d'éjecter des cartes mission qui ont été jouées sur le plateau espace. Ces cartes mission sont de deux types : des cartes à pouvoir d'éjection, qui rapporteront des ressources aux robots qui les occupent, et des cartes à pouvoir d'activation, qui seront perdues sans valeur ajoutée lors de leur éjection. Cela nous arrangera donc plus ou moins de faire avancer le Black Angel, mais ces cartes mission, on ne les pose pas au hasard dans l'espace, donc il faut bien peser l'endroit où on va rencontrer les aliens afin de contrôler un peu la destinée qui attend ces échanges. Il faudra donc aussi surveiller le stock de dés. Le stock, oui, car il est finalement assez global. S'il faut bien acheter tout dé venant d'un autre joueur, tous les dés ont un coût unique d'un diamant, pas si cher si on a bien géré ses pierres précieuses, celles-là mêmes qui nous permettent aussi de réserver un dé pour le mettre à l'abri des autres joueurs. L'intérêt d'acheter des dés aux autres joueurs ne réside pas seulement dans le fait de les frustrer en leur prenant leurs 3, mais aussi et surtout dans le contrôle du rythme des séquences : si je n'ai plus de dé mais que je ne veux pas encore faire avancer le Black Angel, j'en achète un. Il faut donc bien gérer les diamants. Ces diamants, on les recevra de la part des autres joueurs lorsqu'ils nous achètent notre dé qui affiche un beau 3, mais aussi lors des négociations avec les aliens ou grâce à nos technologies. Il faut donc bien gérer aussi les débris qu'on récupère et les cartes mission qu'on a en main. Et c'est comme ça qu'on jongle entre ce qui se passe entre les robots des différentes IA au sein du Black Angel, ce qui se passe dans l'espace dans les échanges avec les aliens, ce qui se passe au niveau de nos technologies. Tout est interconnecté : les trois lieux de jeu, les différentes ressources, les échanges aves les trois espèces aliènes, l'avancée du vaisseau dans l'espace. Il nous faudra même contrôler la fin du voyage en modulant le tempo entre agressivité des Ravageurs et avancée vers la planète Spes, car si le Black Angel est trop abîmé, les ressources accumulées ne serviront plus à rien, le sort de l'humanité dépendra alors du secours apporté par les aliens. Mais ceci est une autre histoire... Bref, Black Angel est un jeu de gestion, de programmation, de contrôle du tempo, avec de l'interaction directe légère (l'achat des dés) et indirecte (l'utilisation des missions, l'action des Ravageurs), et pas mal de paramètres, mais pas trop non plus, le truc étant que tout est imbriqué et interdépendant. Plus que de décider d'une stratégie et de calculer sobrement comment la réaliser, il s'agira de se donner une ligne directrice qu'il faudra savoir faire évoluer en fonction des données changeantes et des aventures que nous vivons dans l'espaaâaaace. Voilà, pour moi, c'est un jeu qui se mérite.

Proute

16/09/2022

10
Troyes + Solenia =
Parce que Pearl Games prend le temps de penser ses jeux et préfère qualité à quantité, une nouveauté de cet éditeur est toujours un petit événement à suivre. Avec Black Angel c'est plutôt de la grosse sortie : boite costaude et prix dans les 60 e. Perso le thème et le design SF me fait en général reculer. Le parti pris graphique, bien qu'un peu flashy est, ici, superbe, à la fois simple (des lignes de couleurs) et travaillé. On se prend à détailler le plateau pendant la partie. Les règles sans être touffues ne sont pourtant pas toujours évidentes à appréhender et il faut parfois chercher longtemps la réponse à ses questions. Si le cœur du jeu est simple, ce sont les détails avec lesquels il faudra être vigilant. Sans rentrer dans les mécanismes du jeu en profondeur (et même si l'équation du titre est restrictive, elle donne néanmoins une idée d'où on mets les pieds),disons que Black Angel avec ses 3 plateaux : un pour l'intérieur du vaisseau, un pour le vaisseau dans l'espace et un pour son usage perso, est imposant de par sa taille et par la gymnastique mentale qui vous attend. Entre la gestion de dés (les siens, ceux des autres puisqu'on peut les acheter) qui servent à activer des actions (déplacer son vaisseau, acheter une tuile pour son plateau, récupérer des cubes qui permettent de modifier son dé en virant les aliens ennemis...), une coopération indirecte / blocage de lieux (à travers les aliens « ravageurs »), les déplacements, la pose de cartes missions qu'il faudra activer en faisant attention néanmoins que, le Black Angel progressant, votre carte ne soit pas éjectée avant que vous ayez pu en profiter, et la construction de votre plateau (actions supplémentaires)...il y a de quoi faire. Je ne vous en dit pas le dixième du quart, mais B.A est un jeu prenant, abstrait (malgré un sujet écologique bien amené) , et lourd. Pas toujours intuitif dans son déroulement, il se révèle peu à peu, mais peut mettre à mal des joueurs qui ont pourtant de la bouteille. J'avoue que durant la première moitie de partie, nous avons été dans le flou. Le jeu n'est clairement pas fait pour tout le monde. il faudra plutôt jouer avec des gens qui le maîtrisent un minimum si on veut une partie tendue. Il faudra trouver le rythme, anticiper, observer et...s'accrocher, ce qui prouve qu'il a de beaux jours devant lui. Vu son prix et son niveau, je ne peux que vous conseiller de l'essayer avant de l'adopter.

morlockbob

21/06/2022

8,7
Silent running
Non, je ne vais pas vous parler de la genèse de Black Angel : D'abord parce que j'y étais pas et puis surtout il y a des articles de qualité dans Plato n°121 de novembre 2019 qui abordent le sujet, avec notamment des entretiens auprès des membres du trio troyen "Dujardin, Georges et Orban". Non, je ne vais pas non plus vous parler de conseils stratégico-tactiques : il y en a déjà sur le site, clairement exposés par des joueurs bien plus compétents que le modeste "blackangeliste" (j'ai hésité avec "angeloblackiste") que je suis. Mes résultats ne sont pas mauvais, mais les Tsoths, Méluriens et autres Xhavits ne sont pas encore devenus des potes loin de là et je vous parle même pas des ravageurs avec qui j'ai régulièrement quelques comptes à régler. Non... en fait, en écrivant ce petit avis, j'avais surtout envie de rêvasser un peu et peut-être de vous donner envie d'embarquer (ou ré-embarquer) prochainement à bord du Black Angel, à 2, 3, 4 joueurs... ou en solo. Etant une IA sensible, je commence par programmer en fond sonor les BO d'Interstellar, de Passengers, Blade runner, "Echos" des Floyd.... voilà, c'est fait, je suis dans le bon trip. Maintenant, je place devant moi la boite de Black d'Angel, illustrée avec inspiration par Ian O'toole. Oui, je sais, j'avais dit dans un premier temps que les formes de ce vaisseau me faisaient un peu penser au sceptre d'Ottokar, mais c'était une boutade, un clin d’œil adressé à nos amis belges. Je trouve quand même qu'elle un vague petit coté "golgoth" cette gigantesque caravelle et d'ailleurs au début, j'avais tendance à la placer debout plutôt que couchée sur son socle transparent ; mais en réalité je suis assez épaté par le travail de l'illustrateur qui a osé des couleurs assez inhabituelles dans les jeux de SF : de l'orange vif, des nuances de rose, du bleu cobalt... je dois avouer avoir été envieux d'une grande toile aperçue dans un festival qui reprenait cette belle l'illustration et si j'avais eu les talents d'un ninja, je me serais volonté introduit la nuit dans les locaux pour m'en emparer (houps! Je devrais pas le dire ça hein ?). Maintenant, je me contenterais bien d'un simple poster (et là, discrètement, je lance une petite balise dans le cosmos ludique... on verra bien). En y regardant de plus près, l'intérieur cylindrique du Black Angel m'a rappelé vaguement mais agréablement une illustration de Rama, ce gigantesque et mystérieux vaisseau visiteur imaginé par Arthur C. Clark. Le plateau progression est vraiment du plus bel effet : On voit le sombre de l'espace, traversé par des jets de lumières engendrés par le Black Angel, des fulgurances, peut-être à l'image de ces "rayons fabuleux qui brillent dans l’ombre de la porte de Tannhäuser" (merci Roy pour tes souvenirs). En revanche, je suis un peu moins séduit par les illustrations des extra-terrestres qui font un brin BD jeunesse je trouve mais peu importe, l'ensemble met bien dans l'ambiance. ... Car il y a une ambiance. En tout cas je la ressens. La situation, originale, est clairement expliquée et les mécanismes du jeu s'inscrivent plutôt bien dans le thème. Techniquement, on retrouve une utilisation des dés qui avait rencontré un beau succès avec Troyes. J'ai été surpris d'apprendre que Solénia, bien que sorti avant, avait été conçu plus tard, si bien que cet ingénieux balais de tuiles pour marquer la progression du vaisseau fut d'abord conçu pour le Black Angel. L'idée des Ravageurs est excellente et place les joueurs dans le genre de dilemme que j'apprécie : certes, nous sommes des IA concurrentes, mais la mission (amener ce qui reste de l'Humanité sur Spes) prime sur tout le reste : il est donc préférable de lutter contre ces pénibles Ravageurs. Heureusement, nous avons aussi des alliés, certes pas très chaleureux (nous ne sommes que des IA après tout), mais qui donnent de sérieux coups de main... quand on sait s'y prendre évidemment. Il y a plein de petites idées intéressantes (le plateau individuel et l'usage des tuiles technologies, le jeu de certaines cartes qui rappelle un peu Bruxelles pour les points de victoire... pardon, de Validation) qui, mises bout à bout, proposent aux joueurs diverses options et des choix redoutables vous attendent. Attention toutefois de pas trop vous perdre dans les étoiles ! Black Angel a un aspect poétique mais c'est d'abord un jeu exigeant : il y a de la gestion de ressources, de dés d'action, de robots, de cartes, de placements et déplacements, il faut savoir anticiper, saisir des opportunités et il y a des petites fourberies a réaliser pour se faire des amis. Black Angel est un Pearl Games dans la lignée d'un Troyes, d'un Bruxelles, mais avec un charme particulier, quelque chose qui m'a semblé évident, presque familier et ce, dés la première partie. Depuis, j'en ai disputé d'autres et je trouve à présent que la recherche de Spes est ludiquement une bien belle quête. PS : Le titre ? Un film de SF sorti en 1972, réalisé par Douglas Trumbull, avec un thème plutôt en avance sur son temps. La fin du film m'avait laissé bien songeur et Black Angel m'y a fait repenser... et puis dans l'espace, on entend pas les moteurs bourdonner :-)

Le Zeptien

20/04/2022

8
Black Ennui
Il faut d'abord souligner la qualité éditoriale de ce Black Angel. La boîte est bien remplie (mais n'est pas donnée non plus) et la d.a. qui peut paraître trop flashy colle parfaitement au thème SF. Après les coups et les douleurs, ça ne se discute pas... Un bémol peut-être sur les dés : quelle idée étrange d'avoir collé une étoile pour indiquer un zéro... j'imagine que cette étoile aura du sens dans le futur (ou pas) mais à l'heure actuelle, j'ai trouvé ça un peu dommage niveau lisibilité (rien de rédhibitoire non plus hein). Concernant le jeu en lui même, et bien je dirais tout simplement que je m'y suis ennuyé avec une impression globale de tout ça pour ça. Les règles, bien qu'étant bien écrites et compréhensibles dans leur forme, manquent à mon sens d'épure dans leur fond (contrairement à Deus par exemple, jeu que j'adore). Black Angel est un jeu tactico-stratégique où il faut savoir garder un fil rouge pour marquer des points à la fin mais également savoir profiter des opportunités qui s'offrent à nous pour rester dans la course. Cependant, comme le tempo est dicté par les joueurs, cela rend le tout un poil hasardeux et/ou trop frustrant (rayer la mauvaise réponse). On essaye de préparer un coup à 3 bandes mais les autres joueurs ont en général la bonne idée de déplacer le trou. On peut certes essayer d'anticiper mais les paramètres sont tels qu'on fait de la proba et qu'on a autant de chances ou presque de louper son coup ce cette manière. Je comprends parfaitement que le jeu puisse plaire, néanmoins je ne le recommanderai pas. Black Angel c'est donc un loupé pour moi (et mon groupe de joueur). Dommage. J'attends tout de même le prochain Pearl Games avec impatience :)

Guiz

27/02/2022

5
Un ange passe...
Un bon jeu, mais pas un coup de coeur. Du coup, il se ,noie dans la masse. Le jeu me fait penser à un ersatz d'un jeu de Lacerda, mais plus fade dans la pratique, moins équilibré et avec les différentes mécaniques moins bien imbriquées les unes aux autres. Des mécaniques anecdotiques ne semblant être que de l'esbrouffe ajoutent à cette impression de jeu pas aussi profond qu'il veut en donner l'impression. On passe un moment sympa mais sans réelle envie d'y retourner.

limp

27/02/2022

7
Vraiment bon
Comme la majorité des autres jeux Pearl Games, ce Black Angel a été préparé ET illustré avec beaucoup de soins. Il m'aura fallu 4 parties avant d'être relativement à l'aise avec le jeu. Je suis loin d'en avoir compris tous les tenants et aboutissants mais je commence à y voir un peu plus clair, les différentes stratégies possibles, les erreurs à éviter, même si je continue de les faire ;) À mon avis, c'est le genre de jeu pour lequel notre intérêt s'accroît au fil des parties. D'autres reviews sur mon compte instagram @gameinblue

thepetolet

04/02/2022

8
Compil Pearl games ?
Je suis tellement triste de voir que ce jeu ne me correspond pas. Je l'ai attendu, n'ai rien voulu en lire avant de le tester. Le nouveau jeu de ce brillant trio aurait dû être une fête. Hélas, ça n'a pas pris. :-( Voilà pour MON ressenti. En revanche, le jeu est, à l'instar de ses concepteurs, brillant. Ils ont réussi à faire une compil' des mécaniques phares des jeux de la maison d'édition, tout en gardant un ensemble digeste. Comme dit par d'autres, on pourrait sentir une filiation avec un Lacerda (jusqu'à la reprise de son illustrateur du moment). Mais là où chez Lacerda, je trouve toujours une ou deux mécaniques tarabiscottées, ici, tout est bien imbriqué. Le jeu, malgré une maîtrise qui sera difficile est étonnant de simplicité à prendre en main. Une fois l'explication terminé, il ne nécessite pas de retour aux règles (ou plus pour confirmer les limites d'une action). J'ai beaucoup apprécié ma partie, mais je sais qu'il ne sortira pas de l'étagère à la maison. Donc, je vais faire l'impasse. En revanche, si les jeux aux mécaniques imbriquées sont votre tasse de thé, foncez, vous ne le regretterez pas.

le jardinier

07/01/2022

8,8
Original mais j'accroche pas...
Avec ses différents plateaux et le fait que l'on peux jouer soit sur l'un ou sur l'autre, rend le jeu un peu déroutant au début, comme le fait d’ailleurs de piquer des dés aux autres... ca chuine pas mal ^^ Bref, Il faut un temps d'adaptation, une fois passé je dois reconnaître que le le jeu tourne bien. Mais il ne m'a pas vendu du rêve ni envie d'y retourner.

The Mad Gamer

29/11/2021

3
Intimidant au début, du pur plaisir par la suite
J'ai découvert Sébastien Dujardin et Pearl Games avec la vidéo TT de Black Angel (qui me faisait peur en ayant juste vu un unboxing du jeu au préalable). Mais la très claire explication et la partie qui a suivie m'ont scotchées. Après plusieurs parties en solo, à 2 et à 3 (pas encore testé à 4) c'est à chaque fois un déchirement de ranger le jeu tellement j'ai envie de continuer à jouer. Je ne suis pas le spécialiste de la critique argumentée mais celle de Vind'jeu résume bien ce que je pense: tout est intéressant, rien n'est indispensable. A chaque fois que je fais tester le jeu à de nouveaux joueurs, c'est la paralysie totale aux 2 premiers tours de jeu donc j'ai tendance à toujours commencer pour les rassurer. Et ça ne manque jamais, au bout de 10-15mn, le jeu t'attrape. Tout le monde est pris dedans et commence à voir ce qu'il peut faire et à l'impression de réaliser des actions qui ont du sens. Derrière j'ai fais une boulimie de vidéos Pearl Games. Ca m'a donné envie de jouer à beaucoup de choses. J'ai Solenia prévu pour noël mais je meurs d'envie de tester Troyes et Otys. Je suis vraiment content d'avoir pu découvrir l'univers de ce/ces créateurs. La qualité du matériel est top et le travail d'illustration me plait énormément. Franchement merci pour ce super jeu

bobgueders

15/11/2021

9,5
Le noir te va si bien!
J’aimerai souligner la cohérence des propos de Sebduj entendus lors de sa dernière venue à la TTTV. Il y parlait, partiellement et formulé différemment, de son envie de concevoir/proposer des jeux rapidement expliqués, jouables par tous et proposant un défi ludique s’apprivoisant au gré des parties. Avec Black Angel, j’y ai trouvé tous ces éléments ! Première petite gommette jaune synonyme de félicitations à destination des 3 auteurs. Parvenir à poser sur le carton des envies formulées par des mots, les faire ressentir à un joueur qui, par effet ricochet, parvient à apprécier le potentiel du jeu malgré une première partie dont le score n’a pas dépassé le record de température de cet été. :p Je trouve ça fou, ça crée un espèce de lien emphatique, une relation particulière au jeu. Une espèce de cohérence, un sentiment d’avoir en face de soi non pas un objet mais l’incarnation physique de ce qui tient à cœur à plusieurs êtres humains rassemblés autour d’un projet. Nous avons une espèce de cristallisation humaine dans une boîte. Ce qui ajoute une envie primordiale d’avoir plus de vidéos « papotache », où l’on s’appuie sur le jeu pour découvrir l’humain, la société. J’ai aimé pouvoir expliquer le jeu rapidement. On se lance dans le jeu, on ne sait pas où l’on va mais on se laisse porter par le voyage intergalactique. C’est fluide, les actions s’enchaînent rapidement, on s’adapte un peu aux actions des autres pour profiter de nouvelles ouvertures et on termine la partie avec une forte envie d’y revenir. Bien sûr, on peut tout à fait ressentir un détachement complet, tout le monde n’aime pas ne pas comprendre et ne pas « maîtriser » ce qu’il fait dès la première partie. C’est un point indéniable pour ce type de jeu. Il peut être très positif pour certains et totalement négatif pour d’autres. Il va falloir d’adapter, jouer dans le bon « tempo », lire un peu le jeu des autres, profiter des opportunités. Black Angel peut être exigeant pour celui qui l’est avec lui-même. :D Je suis un fan de Troyes, il est bon de voir que la machine Black Angel n’est pas une copie mécanique. Les sensations ne sont pas les mêmes, le moteur a été huilé, il a été épuré. L’existence d’un choix parmi deux phases fixe un cadre directement rassurant. On sait qu’on aura qu’un choix parmi deux. Après il y a des subdivisions à l’intérieur de la première phase mais grosso modo, pour mon cerveau, cette « arborescence » des choix est savoureux. On ne doit pas décider d’un bloc, on peut arpenter la rivière par choix successifs. Très très fan du jeu « en continu ». On relance les dés à des moments différents, souvent dès qu’on en a plus, on ne le fait plus en même temps, ce qui diversifie le chemin des possibles tactiques. Il y a eu un petit peu ce syndrome du « ok, ce joueur relance les dès, on va tous les deux lui en acheter un dans la foulée ». A voir sur la durée et surtout à 4 joueurs si ça se confirme, un point de vigilance sur lequel je reviendrai dans un futur plus ou moins éloigné. Giga +++ pour les symboles utilisés et l’architecture du plateau central (le centre opérationnel du Black Angel). L’iconographie est logique, suffisamment discrète et hautement importante car elle rappelle les petites étapes à effectuer (où poser le prochain débris, ne pas oublier de remettre le dé dans la réserve). Durant la partie, les élèments dont on devait se rappeler régulièrement sont : la possibilité de jouer une carte avant de faire une action, l’apparition des cartes ravageurs (mais ça, Sebduj en parle dans la partie avec Guillaume) et parfois, d’appliquer l’effet de la carte ravageur quand on choisit l’action sur laquelle elle est posée. Pourquoi ? La « routine » de l’exécution des deux phases (possibilité de jouer une carte / prendre un dé / piocher une carte de la couleur du dé ou relancer ses dés / réinitialiser son plateau personnel / avancer le Black Angel) a été rapidement intégrée que les petites nuances avaient des difficultés à se fixer dans ma mémoire. Sinon, j’ai clairement eu du mal à saisir le tempo du jeu. Mes actions ne s’enchainaient pas comme je l’aurais souhaité. Mais devant le potentiel du jeu, c’est l’envie d’y revenir qui a dépassé de plusieurs années-lumière la légère frustration. Graphiquement, c’est osé, c’est rose et c’est tant mieux. Je suis aussi fan du jeu que des choix artistiques. Les couleurs sont énergisantes, elles donnent l’impression de filer dans l’espace sans pour autant saturer le champ visuel. Merci pour ce choix, merci à Ian O’toole, merci à Pearl Games. Gommette rose pour tout le monde !

Volpino

15/11/2021

9,5
L'espace des Possibles
Cet avis en sera un : sans revendication d'objectivité ou de synthèse de mécanismes, il sera simplement le reflet de nos sensations après quelques parties. Disons tout de suite que nous n'avons pas encore joué avec la totalité des règles avancées (choix d'une carte parmi 2 à la fin du tour....) Edit : maintenant que nous jouons avec toutes les règles optionnelles, nous ne modifions pas la note du jeu. D'autant plus que le plaisir est décuplé, que ces choix supplémentaires ajoutent étonnamment une facilité de décision, des sensations de jeu fabuleuses. Dès l'ouverture de la boite, l'attention est captée : le -double- plateau de jeu frappe par son dynamisme visuel. L'avancée vers la planète Spes sera une vraie mission. On découvre des composants d'une qualité remarquable et un livret de règles dont le souci de clarté est évident. Parlons-en des règles puisque c'est le point qui peut intimider. Il est bon de s'y attarder un peu, et de se raccocher au préambule thématique des différents aliens. Parce que nos actions seront toujours justifiées par cette histoire. Un premier voyage dans l'espace est une plongée vers l'inconnu. C'est aussi ce qui apparait quand on va débuter la partie inaugurale. Où jouer ? Dans le vaisseau, dans l'espace, ou plus intimement sur notre plateau personnel où se concentrent nos technologies ? Forcément on tatonne. Puis les actions se suivent, on est pas trop cohérents mais ça marche. Et enfin on enchaîne. Un vrai jeu où l'exploration mène à la découverte, avant de parvenir à la maîtrise. Le contraire du one-shot. Un jeu que l'on pourra, et que l'on veut, rejouer. Finalement, les règles de fonctionnement ne sont pas si compliquées, les joueurs disposent de toutes les informations nécessaires sous leurs yeux. L'iconographie des cartes, des tuiles est bien lisible. Les manoeuvres de dés sont simples. Et c'est là que Black Angel devient extraordinaire : Ce jeu apporte une liberté incomparable aux joueurs. La complexité ne vient pas des limites qui nous sont fixées par les auteurs, mais de toutes les possibilités qu'ils nous permettent d'imaginer. On peut toujours trouver quelque chose à faire. Le timing est un élément prépondérent. Le Black Angel avance, les petits vaisseaux partent à la recherche d'objectifs plus ou moins immédiats. Et surtout les lancers de dés. Chacun va les relancer au moment qui semble lui convenir, chacun choisit sa phase de jeu et son moment. Sans synchronisme entre concurrents. Nouvelle trouvaille : Toute action faite par un joueur pourra avoir un intérêt pour l'autre. La richesse ne vient pas du pourrissement du jeu adverse, mais surtout de la capacité à utiliser les moyens qui sont à la disposition de l'équipage constitué par tous. Ne négligeons pas les débris, ils sont recyclables ! Et voilà comment un jeu peut permettre à notre trio de vivre une aventure bien compétitive intense. Il est hautement improbable de jouer 2 fois la même partie, avec des éléments (les cartes) dont les effets auront des impacts à court, moyen ou long terme selon leur utilisation. Black Angel est-il un gros jeu ? Sûrement parce que sa courbe d'apprentissage est énorme (à chaque partie nous améliorons nos scores), mais cela ne se fait jamais au détriment du plaisir qu'on y prend. Déjà plusieurs fois des cris d'enthousiasme ont été poussés après un coup qui nous semble réussi. Alors pour ces mécaniques, et les émotions qu'elles procurent, nous voudrions dire surtout MERCI. Merci Sébastien, Xavier et Alain pour vos idées et le temps que vous y avez consacré. Merci Ian pour cet univers visuel, si fort, qui nous embarque Merci Pearl Games pour cette réalisation (quasi?) parfaite. Black Angel est certainement un jeu qui marquera notre parcours ludique, et pour un moment.

Capalwest

15/11/2021

10
Pink is the new black
2 choses : nous ne connaissions pas Troye et nous trouvons ce BA très beau et ce choix artistique de teinte colle très bien au jeu. On y joue principalement à 2, et ca tourne très très bien et on adore ! Nos parties à 4 furent tres bonnes mais comme à Barrage, le jeu se voit ajouter cette notion de course au placement qui le change un peu mais pas en moins bien pour autant. Un excellent jeu, un jeu calibré aux petits oignons selon nous. Pourquoi pas 10 alors ? Pour nous, malgré le theme et le travail de O'tool on n'est pas 'dans l'aventure', ca reste très mecanique car : - les illustrations aliens sont toutes les mêmes. si chaque carte avait eu son alien on se serait deja plus amusé à les voir sortir. - il manque de setup ou d'une extension pour rendre le voyage dans l'espace plus narratif : des evenements, des rencontres, etc.Du contenu qui n'ajoute pas plus d'aleatoire mais simplement de l'imprevisible ajoutant une couche supplémentaire de strategie ou de tactique. Un excellent jeu dont le theme disparait en jouant mais dont la mecanique parle aux amoureux des jeux comme Brass, Caylus, etc. que nous sommes.

driepick

12/05/2021

8
Pas de voyage
Fervent joueur de Troyes, j'ai été décu par le jeu ! Coté mécanique et mécanismes, ca tourne bien, on est dans un contexte connu avec des règles dans l'ensemble assez logique. Non, là où le bât blesse, c'est sur le théme et l'imaginaire. Contrairement à Troyes où chaque action et chaque carte te permettait de visualiser tes actions et de t'immerger dans le thème, ici aucun texte sur les tuiles et sur le plateau pour te faire réver. J'aurai bien vu un titre et une explication sur les tuiles technologies, du texte sur les cartes qui apparaissent sur le plateau... Dommage, car il y a de bonnes idées mais je n'y prends pas assez de plaisir en y jouant... bref le jeu ne me fait pas voyager, un comble pour un vaisseau :)

brougnouff

09/03/2021

5
Un jeu qui s'apprécie de plus en plus au fur et à mesure des parties...
Black Angel est passé un peu inaperçu en 2019, alors qu'il est signé d'auteurs plutôt prestigieux et qu'il avait de sérieux arguments pour s'imposer. Qu'en est il alors ? Black Angel propose aux joueurs d'incarner des IA devant guider un vaisseau terriens vers une nouvelle planète à occuper (conquérir ?). Même si tous ont un but commun, le jeu n'a rien de coopératif. Il s'agira à chacun de montrer qu'il a la meilleur IA (on peut imaginer que chacune a été développée par une compagnie en concurrence avec les autres). Évidemment, il ne seront pas question ici d'attaquer les autres, mais plutôt de les priver de dés, qui et à la base du gameplay. Dans Black Angel, effectivement, on utilisera des dès lancés au préalable pour faire des actions. Les couleurs de dés indiquent les actions que l'on peut réaliser ; plus un dé est fort (entre 0 et 3), plus l'action sera intéressante. On peut utiliser sa propre réserve de dés (on pourra en gagner dans le jeu), mais aussi ceux des adversaires (en les achetant avec des ressources). Cela peut permettre de prendre un bon dé, mais aussi de priver un adversaire d'une action intéressante (à 2 joueurs, cela est très important, un peu moins à 4). Il peut y avoir aussi une courses sur les dès (en nombre limité) et sur les tuiles technologies (il faut savoir les acheter au moment opportun). Il y a donc une vraie interaction, même si elle est un peu indirecte ; personnellement, c'est celle que je préfère (je n'aime pas du tout le "pan dans ta face"). Il y a dans le jeu 4 actions principales (3 couleurs de dé + 1 action commune à toutes les couleurs). En cela, le jeu pourrait apparaitre assez simple... sauf qu'il y plus que cela. En plus des actions classiques via les dés, le jeu utilise des plateaux personnels sur lequel les joueurs vont poser des tuiles technologies. Ces tuiles pourront être activées via un double mécanisme : récupération de débris ou pose de cartes. Les cartes pourront être elles-même utilisées de deux façons : activation de tuiles et mission dans l'espace. Comme dans Solenia, Black Angel utilise un plateau modulaire qui simule l'avancé du vaisseau (ici dans l'espace), et propose de placer des cartes (mission) dans l'espace. Ce n'est pas vraiment du pick-up and delivery comme dans Solenia, mais on a tout de même une mécanique de gestion des déplacements. C'est cela qui fonde la complexité du jeu qui combine plusieurs mécaniques. Cela rend le jeu moins lisible dans les premières parties, on ne sait pas trop quoi faire au début (comment utiliser les cartes, importances des technologies, des missions...). Je pense que c'est pour cela qu'il n'a pas su séduire les influenceurs. Ces derniers n'ont pas le temps de faire beaucoup de parties ; ils leur faut des jeux dans lesquels il est facile de rentrer rapidement. Black Angel est jeu qui gagne à être joué plusieurs fois pour mieux en comprendre le fonctionnement et en tirer plus de satisfaction. Je trouve personnellement qu'il a beaucoup de qualité, que ce soit en termes de mécanique et de sensation de jeu, mais aussi au niveau du matériel. J'aime bien le rose et le bleu doux de Ian O' Toole. Je comprends que certains n'apprécient pas, mais je leur laisse les jeux marrons et noires sans soucis (ça ne manque pas). Ces touches de couleur apportent une identité visuelle au jeu que je trouve très agréable, d’autant que cela se combine avec un matériel d'excellente qualité (dés, cartes, tuiles... rien à redire, tout est au top). Cependant le jeu a aussi ses défauts. Le mode solo est pas des plus agréable, proposant une IA un peu chaotique au rythme bizarre; on passe son temps à courir après. Mais ce n'est pas là, l'enjeu principal : le mode solo n'a été ajouté que dans une second temps et devrait être considéré comme un bonus. Le vrai souci pour moi est le manque de cohérence mécanique/thème. Il est très difficile de comprendre les mécaniques par le thème. Cela ne sera pas un défaut si vous vous fichez que le thème soit plaqué. Mais si vous aimez les imbrications entre thème et mécanique (comme moi), cela devra constituer un frein plus important. Cela empêche pour moi Black Angel de rejoindre le clan des excellents jeux expert; il restera tout de même un bon jeu.

Mog

05/01/2021

7
Ma plus grande Déception !!!
Et béh, cette Violence, cette Douche froide, quelle Déception !!! Je ne comprends pas, vraiment pas pourquoi, il est aussi bien noté :S Je n'ai pas du tout accroché à ce jeu, je m'attendais à un truc de Ouf et finalement sincèrement c'est le jeu le moins bon auquel j'ai joué de mes 10 dernières années :S !!! Avec ces Graphismes bien Dégueulasses, un jeu complexe sans réel but, son manque d’intérêt assez poussé et son Ennui Omniprésent donne un panache du jeu le plus détestable de l'année !!!

Ravage35170

08/08/2020

0,1
Serais-ce une coquille ?
Alors vraiment pas le meilleurs de la gamme. Vraiment pas un moment exceptionnel pour moi. C'était pas une épiphanie... vraiment pas. Mécanique tordue et saccadée. Graphisme assumé qui me donnait l'impression d'être sous LSD. Lent, rythme imposé par une mécanique identique à celle de Solenia, mais sans la simplicité plaisante et ludique de celui-ci. Bref, c'est pas pour moi, j'y retournerai pas, c'est certain.

Libraman

14/07/2020

3
Du lourd !
Du solo... Black Angel est sûrement le jeu le plus compliqué que j'ai eu à appréhender avec Mage Knight. Les règles sont assez bien foutues mais certains détails auraient besoin de précisions. Ensuite, à leur lecture, on comprend rapidement qu'il ne sert à rien de s'acharner dessus, il faudra jouer pour voir tous ces détails et mieux comprendre comment une partie se déroule. La complexité du jeu se fait à plusieurs niveaux. Déjà par tous ces détails primordiaux qui, s'ils sont zappés, vont changer toute la configuration de la partie et ainsi pénaliser les joueurs. Complexe aussi car il faudra bien réfléchir aux actions que l'on va faire et dans quel ordre. Cela peut être déterminant pour la suite du jeu. Maintenant, c'est ce que j'ai pu remarquer sur des parties solo. Je ne sais pas encore comment se déroule une partie avec un ou d'autres joueurs. Pour ce qui est de ce solo, il va vraiment falloir optimiser ses actions pour vaincre le bot qui joue avec un système de cartes lui octroyant des actions et lui permettant de marquer des points plus rapidement et plus facilement que nous. Il faut donc trouver un bon équilibre de jeu et ne pas compter sur le hasard du tirage des actions du bot. On peut maîtriser certaines choses durant son tour. Comme le fait qu'il jouera la séquence B quand nous, nous l'aurons jouée. Cela ne suffit pas à remporter la victoire qui pourra se jouer à rien à moins que l'on ne fasse les mauvais choix et voir ce bot nous pilonner. Du multijoueur... Tout compte fait, ce multijoueur n'a pas grande différence avec le mode solo. Du moins dans les mécaniques et la façon de jouer. Car bien entendu, il est plus intéressant de jouer face à un autre joueur qui au fil des parties va sûrement progresser, s'améliorer et devenir un vrai challenge. Le hasard du tirage des différentes cartes et tuiles technologie n'est pas un handicap. Ce hasard va tout simplement diriger notre stratégie sans pour autant accabler l'adversaire. Rien n'est jamais réellement joué dans Black Angel. Il faut se méfier de tout car les revirements de situation peuvent être nombreux et parfois imprévisibles. Le jeu reste donc un vrai challenge en fonction du joueur en face de nous et je reste sur cette première impression que Black Angel est un gros jeu à appréhender, qu'il faudra plusieurs parties pour déjà bien le connaître point de vue règles et encore plus pour maîtriser tous les aspects des mécaniques, toutes les possibilités qu'il offre afin d'être le plus efficace possible. Avis complet : <https://rmo.blog4ever.com/black-angel-1>

Glakus

05/07/2020

8,9
Black Angel, vers l'infini et au-delà ?
Il a fallu à Sébastien Dujardin, Xavier Georges et Alain Orban cinq ans de développement à proprement parler pour parvenir au bout de Black Angel, et il suffit d’une partie pour comprendre ce qui a pu exiger un temps aussi long : la conception presque « miraculeuse » d’un jeu tout à fait expert, avec ce que cela implique d’équilibrage d’une multitude d’actions imbriquées et de relative froideur pictographique, et pourtant d’agréable à regarder et à manipuler, entre les couleurs assez saturées, les représentations très Moebius/Druillet des extra-terrestres, la superbe figurine du Black Angel et la matérialisation de sa progression dans l’espace, l’absence de texte sur le matériel, les petits robots à insérer dans leurs vaisseaux comme on pose sur leurs tours les lapins de Bunny Kingdom… Black Angel n’est ainsi pas seulement une réussite esthétique ou mécanique, c’est une véritable réussite éditoriale où chaque aspect a été pensé pour être à la fois aussi beau et fonctionnel que possible, pour magnifier les autres. Et cela se traduit jusque dans un livret de règles absolument exemplaire dans l’articulation, la mise en valeur et l’exemplification de ses informations. S’il effraie au premier regard, il inspire aussi d’emblée le désir de voyager à son bord, même à qui ne serait pas un hardcore boardgamer dans l’âme, tant il sort des codes éditoriaux du jeu expert. L'intégralité de la critique de Black Angel est lisible sur VonGuru : <https://vonguru.fr/2020/06/04/black-angel-dans-lespace-protegez-le-patrimoine-genetique-de-lhumanite/>

Moyocoyani

11/06/2020

8,5
de la mécanique pour de la mécanique n'ayant aucun background
J'ai enfin testé un jeu dont j'ai entendu beaucoup de bien et dont le plateau ne laisse pas sans intérêt. Le pitch du jeu et certaines mécaniques sont intéressantes voire plus, mais le jeu en devient fade. On va à la quête de point de victoire et au final c'est tout. En gros je n'ai eu le sentiment de ne chercher que du point de victoire. Je n'ai jamais été transporté dans l'histoire qu'est censé me raconter un jeu de ce niveau et prix ...autant je peux comprendre le principe des ravageurs, mais je cherche encore le principe du "jet de dés", pourquoi ce jeu demande de jeter des dés (qui n'ont d'ailleurs aucun "nom" de mémoire) si ce n'est pour la mécanique et donner des actions ? En terme de profondeur, les cartes avec les peuples (dont j'ai déjà oublié le nom) n'ayant de dénomination (ce qui facilite l’internationalisation, et je le comprends) ne m'ont jamais permis de rentrer dedans...Bref un gros flop pour moi.

Sel_U_mA

12/05/2020

3,8