Le matériel est superbe, la thématique alléchante: Résoudre des affaires face à sherlock, le tout en coopération avec la mécanique d'hanabi... sauf que:
-Les affaires deviennent accessoires (ont les lis au début ensuite...mal exploité)
-n'a pas la profondeur d'hanabi (loin de là , comme quoi )
-c'est un jeux de calcul pour école primaire (cela dit très bien fait; si cela en es le but)
bref un beau pakage, et au final je reste sur ma fin.. vraiment,
dommage; parce qu'il y a vraiment de quoi faire quelque chose (revoir le coté enquête pour le mettre au 1er plan, le mode de transmission des informations recueillis, intégrés de la logique en plus des mathématiques)
Note : Cette critique est uniquement basée sur deux parties à 2 joueurs.
Ma femme, qui aime bien les jeux d'enquête (genre Mystery Express ou Meurtre à l'abbaye), m'a offert ce jeu à Noël en croyant qu'il s'agissait d'un jeu d'enquête. De ce point de vue-là c'est un peu une "arnaque" : le thème est artificiellement plaqué sur le mécanisme, un peu comme pour les jeux à l'allemande (que je déteste).
Du coup j'y ai joué avec ma fille qui, comme moi, est une matheuse, et on s'est bien amusé. LE JEU N'EST PAS UN JEU D'ENQUÊTE !!! Il s'agit d'un jeu de placement de cartes en respectant des critères assez stricts et en un minimum de coups (ah ce stress quand le pion Sherlock avance !). La coopération marche à fond, surtout quand un personnage est spécialisé dans un certain type d'action.
Comme je l'ai écrit nous n'avons joué que deux parties (enquêtes n°1 et n°2). Nous avons gagné de justesse les deux fois et, à chaque fois, grâce un peu à un coup de chance de ma part (placer une carte alors que je ne savais pas de quelle couleur elle était, je connaissais juste sa valeur).
Note : Les règles sont \_vraiment\_ mal rédigées. J'ai cru qu'il s'agissait d'un problème de traduction mais, après avoir téléchargé les règles en anglais, j'ai malheureusement constaté que c'était pareil dans la v.o. J'ai finalement dû parcourir les forums de BGG pour bien saisir les mécanismes du jeu.
Appréciant les écrits de Doyle et e son détective phare, j'attendais le jeu avec impatience, bien qu'avec un certain scepticisme quand aux différences qu'il pourrait avoir avec Hanabi dont il emprunte une grande partie des mécanismes. Fort bien m'a prit de ne pas céder à mes inquiétudes initiales, car le jeu se trouve plus complet et complexe que ce dernier, s'attirant ma préférence.
Sous un univers teinté de crime se dévoile quelques variations, allant du simple ajout de divers personnages au nombre de 18 avec divers degrés d'utilité indiqué de par le nombre de pipes sur leur carte) à l'ajout d'une zone prénommée l'impossible sur laquelle on doit defausser un total de cartes qui aura pour valeur finale le chiffre 20 ou sur laquelle entasser les cartes (avec un malus probable par la suite) de la piste qu'il nous sera impossible de résoudre. Je ne vais pas rentrer plus en détail dans les diverses mécaniques de jeu. Les différents articles sur le sujet le faisant bien mieux que moi. Bref, si mes craintes ne s'étaient pas envolées à la lecture des règles, les premières parties ont eut raison de ces dernières.
Le matériel est de qualité (Filosofia oblige, il fallait s'attendre à un certain standing bien respecté), rendant plus agréable le jeu. Somme toute, le jeu m'a plut et il est certain que j'y retournerai souvent, je ne peux donc que le conseiller que l'on possède Hanabi ou non pour peu que l'on adhère à l'univers et que la thématique est minimum importante à nos yeux.
Le jeu utilise la même mécanique qu'hanabi, avec un autre thème, un plateau pour les cartes et des personnages.
Personnellement face à hanabi à part les personnages qui facilite ou augmente la difficulté du jeu je ne vois pas de différence entre les 2 jeux, les sensations sont très proche.
Du coup je ne vois pas l'intérêt de l'acheter si vous avez déjà hanabi, sinon pourquoi pas mais attention il est vraiment plus chère qu'hanabi.
BBS reprend le principe d'Hanabi, le complexifie quand même, et on a un jeu coopératif vraiment prenant.
Mais si vous voulez résoudre une enquête, passez votre chemin. Le thème Sherlock Holmes et l'aspect enquête ne servent strictement à rien. On ne lit même pas ce qu'il y a sur les cartes "indices", car ce n'en sont pas. Dommage.
Y'a pas à tortiller des fesses, les coopératifs, c'est quand même pas trop ma tasse de thé. Et c'est pas faute d'avoir essayé plusieurs jeux.
Quand les autres joueurs ne jouent pas ce que j'attends d'eux, ça m'éneeeerve! Au final, on perd, et ça me frustre.
Mais je salue en celui ci une édition remarquable, et une qualité de thème bien collée à la mécanique. Le tout est agréable à l'oeil.
Donc pour les amateurs du genre (type "hanabi" etc..) le plaisir sera sans doute au rendez vous.
Pour ma part, j'y repasserai de temps en temps, à l'occasion d'un ou deux temps libres, histoire de changer un peu.
Mais ça s'arrêtera là.
Excellente mécanique de jeu. Les quelques différences avec Hanabi n'étant pas utiles, j'ai eu une sensation désagréable tout le long de la partie. Les joueurs ne connaissant pas Hanabi seront probablement ravi - et je les comprend.
Les + :
Règles simples
Jeu coopératif (avec possibilité de perdre)
Accessible à tous types de joueurs
Parties rapides, fluides et tendues
Cartes Personnage qui donnent une contrainte ou une aide (en fonction du nombre de pipes)
Devoir arriver au total exact
Niveau de difficulté modulable (cartes Personnage et cartes Enquête)
Les - :
Répétitif
La ‘triche’ est facile (un joueur qui grimace lorsque l’on choisit une carte est une indication en soi)
Donc :
Beyond Baker Street reprend les principes de jeu de Hanabi mais il est différent. Le plus important est que la difficulté est modulable et qu’il est possible de perdre.
Mélangeant à la fois le "black jack" et hanna bi (ou "abracadabra quoi"), BBS propose une relecture de ces 2 jeux en offrant un thème aux mécanismes.
Si, comme moi, vous trouviez que Hanna BI est un chouette jeu mais qui vous ennuie car les feux d artifices moches ne vous parlent pas, ici, à coup de pseudo indices et suspects , le jeu vous fait pénétrer dans un univers balisé. Ca aide.
Il faut donc faire comprendre à vos partenaires quelles cartes ils ont en main (ils n'en voient que le dos) pour les poser et égaler le chiffre du "black jack" et avancer dans la résolution du cas (qui n'existe pas. Tout cela est abstrait). Vous pouvez défausser des cartes dans " l'impossible" mais il y a une limite.
Un concept qui ne renouvelle pas son modèle mais permet un confort de jeu plus agréable servit pas un matériel sobre et joli grâce à son petit plateau. Tout cela dans une boîte de taille moyenne de la gamme Filosofia. On pourra hurler au plagiat si on est mal luné.
Pas si "élémentaire" que cela pour parvenir à ses fins, et heureusement.
En espérant juste, qu'après les zombies et Chtuhlu, Sherlock ne devienne pas le nouvel eldorado des éditeurs en manque de licence et d'idées.
Jeu coopératif dont la mécanique repose sur hanabi, chacun a des cartes indice dans 4 familles numérotée de 1 à 6 et doit trouver 3 indices du plateau de jeu avant sherlock en ne voyant que le dos de ses cartes et ce que possèdent les autres joueurs.
Difficulté réglable selon le niveau de l'enquête choisie, obligation de faire avancer un curseur de temps, lutter contre l'avancée de sherlock et bénéficier éventuellement de pouvoir unique chacun qui aident ou handicapent les joueurs.
Un très bon jeu où tous oeuvrent ensemble contre ce dernier.