C'est beau, c'est bon, mais le KS coute un rein, un bras, la peau du cul et c'est un doigt de trop...
Mécaniquement parlant, c'est très prenant. On stresse car on ne peut pas faire tout ce qu'on veut, car ça ne se goupille pas comme on le souhaite ("entre lui qui m'a pris l'action que je voulais, et le fait que si je prend celle-ci bah je ne pourrais pas prendre celle-là durant cette manche et qu'on a que 6 manches en tout...").
C'est bien le premier jeu assez gamer où le fait qu'au final ça se jouera sur les moments de hasards du jeu ne me dérange pas, tant les parties sont grisantes et les scores serrés.
(Par moments de hasard, je parle des cartes piochées au hasard qui peuvent rapporter plus ou moins, débloquer la bonne action ou proposer un pouvoir qu'on ne veut pas, les cartes de combats qui peuvent nous crâmer plein d'unités ou pas -et nous faire perdre le combat et prendre une pénalité en plus de ne pas scorer sur la carte-, celles qui nous fournissent plein de PV et celles qui n'en filent pas...).
De plus, l'impression grandissante au fil des parties que les pouvoirs de début de parties donnés à chaque joueur ne sont pas équilibrés. Moi qui joue toujours vert, je voudrais bien jouer jaune quand je joue à ce jeu (ou rouge, puis bleu, et vert en dernier...).
Pour rassurer, au niveau des auteurs :
- Le premier a réalisé Microworld et Catalyst, deux très bons jeux.
- La seconde a réalisé Mysthea (pas joué, mais considéré comme un must have) et un des jeux 2020 les plus attendus.
- Le troisième a fait les jeux les plus connus du trio, et j'ai bien apprécié chacun sans en garder un... jusqu'à BArbarians...