Ouch ! Il cogne un peu à la lecture des règles alors que fort simple au bout du compte.
Enfin... "simple"...
...dans sa théorie mécanique en tous cas parce qu'il faut bien 2 ou 3 parties pour s'y faire et passer du "Oh mais on ne contrôle rien" au "Aaah ok, c'est bien tactique" !
Oui, il y a de la chance, comme dans la plupart des jeux de cartes... Mais ni plus ni moins et même plutôt moins car on peut influer sur SES mains en nettoyant son deck ou en répartissant ses cartes sur différents lieux d'affrontement...
Bali est vraiment futé.
Jeu sympathique et original (on gère 4 decks et 4 plateaux différents en fonction de nos déplacements).
Pour ainsi dire pas de texte sur le matériel, donc pas de problèmes de langue une fois la règle traduite.
Le mécanisme est bien trouvé et le jeu offre de grandes perspectives de réflexion.
Hélas la prise en main est compliquée au début et on navigue un peu à vue.
Je n'ai pas assez de parties au compteur pour l'instant. Je suis persuadé que la note pourra monter en rejouant car le jeu semble vraiment riche, mais réservé à un public de passionnés.
Voilà à ce jour l'un de mes jeux préférés. L'un de ceux que je ressors avec le plus de plaisir.
Il est hyper coton à expliquer, car le déroulement même du tour est perturbant pour la plupart des joueurs; il est souvent difficile d'en prendre rapidement la mesure.
Mais une fois qu'on arrive à se mettre dedans, ce jeu est une merveille: gérér quatre mains de cartes à la fois, c'est sport, mais c'est génial. Il est vrai que la chance à un rôle à jouer, mais cela reste avant tout un jeu de gestion de mains de cartes, de prise de risque, de memory, de majorité aussi où il faut savoir faire preuve d'une bonne dose d'astuce.
Cela n'a pas grand chose à voir avec le tarot, mais le fait d'être un joueur de cartes un tant soit peu expérimenté contribue à la bonne prise en main du jeu. Mémoriser quatre mains mouvantes, c'est un vrai défi et c'est bon.
En plus ce jeu est beau...
La variante proposée par Palustris est très intéressante car l'artiste est sans doute la carte la plus faible du jeu (on cherche plus à s'en débarrasser qu'autre chose) et de l'utiliser en quelque sorte comme un joker pour piocher une autre carte est intéressant (normalement elle sert à défausser une à trois cartes qui seront échangées avec le sommet de la pioche).
La première impression quand on joue à Bali est celle d'un jeu chaotique où on passe son temps à changer de jeu sans pouvoir réellement influer sur les choses.
C'est un jeu qui mérite d'être appris avec quelqu'un ayant déjà joué et surtout qui mérite une seconde voire troisième chance pour commencer à apprécier les subtilités de ce jeu (car il y en a) et surtout l'équilibre des règles : fin du tour quand on prend un masque, différence dans le traitement des jeux de carte entre les transferts d'ile selon si on domine ou pas...
Alors oui, dans l'idéal, on souhaiterait pouvoir se souvenir de nos 4 jeux, de leur ordre mais cela reste très difficile voire impossible.
De plus, certains blâmeront le hasard qui a une part non négligeable mais de là à dire qu'elle crée la victoire, je ne suis pas sûr car entre les échanges de cartes, les pioches et les combats, il y a toujours moyen de reprendre la main, même si c'est un jeu qui demande plus d'opportunisme qu'une réelle stratégie.
Quoiqu'il en soit, j'adore et je n'hésite pas à le faire découvrir dès que j'en ai l'occasion.
Bravo Uwe ! Voilà une perle rare ludique que l'on ressort toujours avec plaisir car 1: le jeu est d'une grande beauté 2: son originalité est indéniable 3: très peu de gens le connaissent (et c'est tj un plaisir de faire découvrir un jeu rare).
4: on peut gagner sur le dernier coup même si on était un peu à la traine!
Assez complique au premier abord, mais assez jouable apres quelques tours.
On ne gere pas tout, mais le mecanisme est bon.
Un jeu tout a fait correct somme toute...
Ce jeu est étrange et difficile à expliquer, et à jouer. Pourtant, il n'y a pas beaucoup de règles. Juste que ça ne marche pas comme les jeux habituels.
Il s'agit de gérer 4 mains simultanément.
On comprend vite quand même que les princes et prêtres sont des cartes très importantes à ne pas jouer n'importe comment.
J'aime beaucoup le jeu, mais j'ai du mal à le sortir à cause de sa complexité. D'où sa note plutôt moyenne.
Le jeu est quand à lui vraiment beau, dommage qu'il y ai du texte sur les cartes (parce qu'en plus le texte est inutil, une aide de jeu suffirait, et serait plus facile à traduire).
Pas de panique à la lecture des règles si vous ne pigez pas tout : c'est normal puisque c'est du Rosenberg. Gérer plusieurs mains de carte et se souvenir quels en sont leut composition relève d'un sacré défi. Original, ce jeu s'adresse qd même à une certaine élite qui apprécie de se torturer l'esprit.
Bien que j'estime bcp les jx de Rosenberg en général, Bali est celui auquel je n'ai pas trop envie de rejouer bien que sa mécanique soit vraiment intéressante.
Il faut une ou quelques parties de Bali pour bien comprendre le mécanisme qui y est en oeuvre.
Difficile à expliquer, il devient rapidement simple à manipuler au fur et à mesure. Manipuler oui, gagner pas forcément !
En fait, le principe est très simple, c'est un peu comme ci vous jouiez quatres parties de cartes en même temps et que sous certaines conditions, les cartes de certaines parties sont transférables à d'autres.
D'abord étonné par la richesse du jeu, on s'apperçoit qu'à moins d'avoir fait de grosses erreurs pendant la partie, beaucoup de victoire de joueront sur la fin avec une part de hasard plus importante que ne laisse présager le jeu au départ.
Il n'en reste pas moins que les parties sont toujours agréables et que l'on est longtemps surpris d'une telle inventivité dans sa conception
La premiére sensation que procure Bali est la confusion, ainsi il est préférable, dans la mesure du possible de ne pas lire les règles et jouer directement, mais plutôt de se le faire expliquer par un joueur qui y a déjà joué.
Bali est avant tout un jeu de carte, le plateau étant plutôt un prétexte pour poser les 3 tas de cartes que l'on n'a pas en main.
Le système de jeu qui consiste à utiliser 4 tas de cartes différents, avec des possibilités d'interagir entre les tas représente le point fort de Bali. Ce système mérite à lui seul qu'on essaye Bali.
Toutefois, c'est plus souvent la chance et des concours de circonstances qui viennent déterminer le vainqueur que la mise en place d'une réelle stratégie.
"**Bali**" est un jeu surprenant, il est le fruit du cerveau de "[**Uwe Rosenberg**](//www.trictrac.net/repertoire/personnalite/uwe-rosenberg), le spécialiste des jeux de cartes, le créateur de l'excellent "**Babel**", du CULtissime "**Bohnanza**", du récent très bon "**Limits**". On sent que c'est un amoureux de ce type de jeu, et l'on se demande si sa principale motivation n'était pas de créer un jeu de cartes qui permettrait de "récupérer" l'aléatoire, le hasard, en répartissant sa main, en la divisant en 4.
Toute la finesse de "**Bali**" tient dans ce système qui vous oblige à gérer vos ressources (vos cartes) en les répartissant entre 4 tas (devant les 4 îles), en prévoyant les attaques et les défenses, en essayant de deviner où vos adversaires ont prévu d'aller. Une mécanique redoutable, une gymnastique pour joueur, car le bluff, l'intox, la prise de risque sont très présents.
La première partie risque d'être légèrement abstraite et surtout longue, il faut en effet que votre cerveau comprenne que vous avez 4 mains potentielles sur la table et que vous allez passer de l'une à l'autre. Mais dès la seconde (partie), et en mettant un peu la pression aux joueurs au cerveau trop pointu, vous devriez pouvoir faire une partie en 45 ou 60 minutes, et maîtriser les rouages subtils sortis du cerveau tordu de l'auteur.
Pour être bref et clair, "**Bali**" est un bon jeu. Effectivement, le thème n'a que peu d'importance, c'est la stratégie qui l'emporte, même si la chance est, et restera, toujours présente avec un jeu de cartes. Même si l'auteur permet des manipulations, des échanges, des combinaisons, un mauvais karma sera un mauvais karma.
Le thème de Bali est artificiel, mais on ne l'oublie grâce aux illustrations et aux noms des îles.
Pour le reste, Bali, c'est beaucoup de planification. Les cartes érudit, c'est le nerf de la guerre. Il faut savoir ou placer ses cartes, prévoir ce que l'on va faire et tout, et tout. Mais voilà, chacun de vos adversaires s'évertuent à tout faire foirer, à vouloir aller par là, etc, etc.
Il faut surprendre ces adversaires, essayer de prévoir ce qu'ils vont faire.
Bali est un jeu plutôt sérieux où on rigole malgré tout. C'est assez rare pour être souligné. C'est un jeu de joueurs, car la mécanique est très déroutante et de nombreux joueurs ne comprendront pas les subtilités de ce jeu après leurs premières parties.
Mais voilà, j'adore Bali, c'est jeu tactique, avec de belles cartes. Le jeu est extrêmement original, il en surprendra plus d'un. Je prends énormément de plaisir à y jouer et, en plus, la victoire n'est jamais acquise et le système de points peut permettre de revenir d'une situation quasi désespérée.
A essayer de toute urgence.
ATTENTION : malgré son format, Bali est un jeu de cartes.