Vaccin : après les hommes, les moutons !

En voilà une idée géniale : et si on faisait des vaccins sur les moutons ?
C'est un bon marché (allez, disons 1 vaccin par animal, soit une centaine de millions d'euros par an).
Et puis au moins, eux, les moutons, ne vont passer leur temps sur internet pour trouver à y redire !

Bref, pour en savoir plus et signer, si vous le souhaitez, la pétition, cliquez sur le mouton !


Merci pour lui !


edit : pour ne pas gêner trop le fond de ce sujet, j'ai viré une remarque impertinente que je faisais dans ma présentation des vaccins. Vous risquez d'en trouver des traces dans les premiers commentaires qui suivent ce post...

J'espère que tu ne te bases pas uniquement sur une pétition lancée par une coopérative pour décréter qu'un vaccin est inutile ?

... et pensez à visiter les liens en bas de la pétition.
celui-là par exemple : :arrow: http://www.collectif.org/

:wink:

pak dit:... et pensez à visiter les liens en bas de la pétition.
celui-là par exemple : :arrow: http://www.collectif.org/
:wink:


tiré de ce site :

"Il ne s’agit pas ici de contester le fait que la FCO est une maladie, et que cette maladie a un impact sur les élevages."

Sur quoi te bases tu pour prétendre que ce vaccin est inutile ?
Un collectif d'éleveur est-il réellement objectif ?

Si j'en crois ce pdf, ce n'est pas une maladie si anodine. Certes, elle ne présente pas de risque sanitaire pour l'homme a priori, mais des risques financiers.

djoul dit:Sur quoi te bases tu pour prétendre que ce vaccin est inutile ?
Un collectif d'éleveur est-il réellement objectif ?

Ecoute, je ne pas envie de polémiquer pendant des heures sur ce sujet : j'invite à signer une pétition, chacun est libre de la signer ou non. Chacun est libre aussi de faire les recherches qu'il veut sur ce sujet.
Quant à savoir, les arguments de ceux qui sont pour ou contre, on va tourner en rond et revenir à un débat qui ressemble à celui que l'on a pu avoir sur l'H1N1 (tiens, au fait, on en parle pas trop en ce moment de çui-là... :roll: doit être en vacances aussi en ce moment).

Bref, pour ma part :
- Pourquoi croire un collectif d'éleveurs ? Parce que, vu mes origines (campagnardes) et ma (petite) connaissance du milieu, j'ai plus tendance à faire confiance à ceux qui connaissent leur métier et leurs bêtes qu'à des décideurs corrompus et intéressés. Si en plus, ils tendent à aller vers une production écologique, ça me conforte dans mes idées. Et cela, même si je sais que cette position est aussi criticable que peu défendable ! (l'inverse l'est aussi ! :wink:)

pour le reste, je dis que ce vaccin est inutile vu car, je cite :
"Pourquoi alors dépenser des sommes considérables (98 millions d’euros) 60 millions d’€ de crédits nationaux et le reste par un remboursement, à postériori, par l’Union Européenne au
titre du programme de surveillance et d’éradication de certaines maladies animales (note de service de la DGAL du 18 novembre 2009) pour une vaccination dont seule une minorité des animaux pourrait éventuellement avoir besoin ? "
plus loin :
"Rappelons encore une fois les propos de P. VANNIER, sous-directeur de l’AFSSA, repris par le Ministère de l’Agriculture dans sa lettre aux Préfets du 11 mars 2009 : « Après infection naturelle, la durée de l’immunité post infectieuse est longue et dure plusieurs années. Avec le
sérotype 8, les scientifiques du FLI en Allemagne ont démontré que des bovins infectés naturellement par le BTV8 et éprouvés en conditions expérimentales une année après l’infection naturelle étaient protégés cliniquement et ne présentaient aucune virémie. »
(données non publiées). » Ce qui n’est pas le cas lors d’une vaccination qui en particulier chez les bovins ne fait que diminuer la virémie, n’empêchant sans doute pas la contamination de nouveaux vecteurs donc la propagation géographique de la FCO-FCE. « Pour les bovins, les études fournies montrent que, après infection expérimentale d’animaux vaccinés, pour la majorité des vaccins, seule une réduction de la virémie a été mise en évidence. L’efficacité des vaccins pour prévenir les symptômes de la maladie chez les bovins n’a pu être évaluée car dans la plupart des cas, les infections expérimentales en laboratoire n’ont pas permis d’induire ces symptômes. » pouvait-on lire dans la lettre de la pharmacovigilance de l’AFSSA de novembre 2008.
Vues les connaissances actuelles, les cheptels vaccinés et non vaccinés se retrouvent donc au même point par rapport à une possible infection. "

source : http://www.giezoneverte.com/medias/actu ... 091207.pdf

ou la lettre d'un vétérinaire : http://www.giezoneverte.com/FCO_DIRFRGDSPACA.pdf

ou encore "Un cheptel naturellement prémuni est encore plus efficace pour limiter la circulation virale qu’un cheptel vacciné."
dans cet intéressant rapport : http://www.giezoneverte.com/medias/FCO_GIEZV_081002.pdf

Un dernier truc : S'il le fallait vraiment, quel intérêt auraient les éleveurs à refuser une vaccination qui pour eux sera gratuite (c'est l'état qui paie) ? Crois-tu qu'ils sont à ce point irresponsables pour refuser un truc qui sauverait leur "entreprise"?
Après, libre à chacun de croire ce qu'il veut... et qui il veut !

pak dit:En voilà une idée géniale : et si on faisait des vaccins inutiles mais obligatoires sur les moutons ?


C'est vrai que dire que le vaccin est inutile me parait un peu exagéré... Pas mal d'agriculteurs qui ont vaccinés ont trouvé que leur troupeau s'en portait mieux.

Autre point, l'immunité naturel n'est que toute relative... Des troupeaux touchés deux ans de suite (vaccinés ou pas, d'ailleurs), je peux t'en trouver quelques uns.

Et puis effectivement, la FCO ne se transmet pas à l'homme, mais quand un éleveur perd 1/4 de ses bêtes, et que la moitié des autres sont vides, il fait une année sans aucun revenu. (Et c'est un cas que j'ai rencontré...)

Enfin, j'ajouterai qu'une bonne partie des bovins français sont susceptible de chopper la FCO, qu'une campagne de vaccination permettra aux éleveurs de broutards de vendre leurs animaux en Italie avec moins de problèmes que les années passés.

Bref, la façon dont la crise de la FCO est gérée est très critiquable (la FCO est présente en France depuis plusieurs années....), mais les arguments avancés par la pétition en question ne me semblent pas non plus irréprochables.

pak dit:Ecoute, je ne pas envie de polémiquer pendant des heures sur ce sujet : j'invite à signer une pétition, chacun est libre de la signer ou non. Chacun est libre aussi de faire les recherches qu'il veut sur ce sujet.

Tout à fait, tout comme j'ai le droit de m'interroger sur tes sources. Moi je ne demande qu'à te croire, sachant que j'ai du mal à me contenter d'un collectif de 9 vétérinaires homéopathes (Zone Verte) ou d'une coopérative vendant des produits bios.
pak dit:Bref, pour ma part :
- Pourquoi croire un collectif d'éleveurs ? Parce que, vu mes origines (campagnardes) et ma (petite) connaissance du milieu, j'ai plus tendance à faire confiance à ceux qui connaissent leur métier et leurs bêtes qu'à des décideurs corrompus et intéressés.

Tu vois, c'est ce genre de commentaires qui me met en garde dès le début : le décideur est forcément intéressé et corrompu, il ne peut pas bien faire son travail
J'ai parcouru les pdf que tu mets, et je trouve qu'il manque toujours des sources. Par exemple :
Bilan qu’il faut aller chercher chez nos voisins, parfois
mieux organisés et plus honnêtes.
Il en ressort ce que l’on savait déjà. :
La BT8 est une maladie peu pathogène sur les bovins et un peu plus sur les ovins:
- Chiffre des Pays Bas (production hautement intensive) d’après une étude exhaustive à l’échelle
du pays sur environ 14 000 foyers : mortalité moyenne de 0,2 vache par troupeau pour
l'ensemble du pays.
- En Belgique, 0,2 vache par troupeau. La maladie provoque une baisse de production de lait sur
les vaches en début de lactation et des retards de vêlages plus ou moins importants.

Déjà, les études en France sont malhonnêtes. Soit (je n'irais pas jusqu'à prétendre que les études sont toujours impartiales et menées parfaitement ;)). Mais c'est bien gentil de nous donner des chiffres, encore faut il les étayer.
Un dernier truc : S'il le fallait vraiment, quel intérêt auraient les éleveurs à refuser une vaccination qui pour eux sera gratuite (c'est l'état qui paie) ? Crois-tu qu'ils sont à ce point irresponsables pour refuser un truc qui sauverait leur "entreprise"?

Bonne question. Alors pourquoi la refuse-t-il ? Un animal vacciné ne peut plus prétendre au label bio ? Est-il plus dangereux pour la santé ? (question sérieuse, je n'en sais rien)

(au fait, sur le site "collectifs FCO", on lit en gros "En pleine crise agricole, le gouvernement oblige les éleveurs à verser une subvention de 98 M€ aux laboratoires pharmaceutiques !". Mais alors, qui paye ?)

Tiens? Un sujet sur la FCO...

Juste quelques observations faites sur le terrain après plus de 18 mois de vaccination et quelques centaines de milliers de bovins et d'ovins passés entre mes petites mimines...

La FCO : Fièvre Catharrale Ovine, ou maladie de la langue bleue.
Maladie virale transmise par des phlébotomes, petits moustiques.
Symptômes : ulcères buccaux et linguaux, fièvre violente, œdème de la mamelle et ulcères des trayons, inflammation du bourrelet coronaire (zone située juste au-dessus des sabots), avortements, mort.

Au plus fort du pic épidémique de juillet-août 2008, il y a eu plus de 50000 foyers déclarés de FCO en France (je ne parle pas de l'Allemagne, de la Belgique, des Pays-Bas, de l'Espagne, de l'Italie,....). Cette année, à la même époque, avec une pression d'infection équivalente (au vu des prélèvements de phlébotomes et des analyses qui en ont découlé, réalisées par des chercheurs indépendants), et après vaccination de 93% du cheptel ovin et bovin français, il y a eu moins de 12 foyers. Qu'on ne vienne pas me dire que la vaccination a été inutile!

Voilà pour l'efficacité du vaccin.

L'intérêt maintenant :
La FCO est un maladie très hautement morbide, mortelle dans 50% des cas chez les ovins, 3% des cas chez les bovins. Pour la filière ovine, très durement touchée par différentes crises ces 10 dernières années, la pilule a été dure à avaler! Je me suis rendu dans un élevage touché, afin de faire les prélèvements indispensables. 50% des animaux sont tombés malades, dont la moitié n'a pas survécu et un quart n'a jamais pu se remettre totalement (perte sèche pour l'éleveur, puisque pas d'indemnité!). Pour les 50% restant, 30% ont avorté. Allez dire à cet éleveur que la FCO c'est des salades de journalistes!
Beaucoup d'éleveurs bovins ont, au début de la vaccination, refusé de la réaliser. Après le pic épidémique, ils ont proclamé à qui voulait bien les entendre que leur troupeau se portait à merveille, que les seuls symptômes ont été quelques bêtes atteintes de boiterie passagère sur 3-4 jours et que la vaccination, c'était rien que pour couler l'élevage et engraisser les vétos (pour ma part, ç'a surtout été l'occasion de me prendre des coups de pieds mémorables et de m'initier au vol plané dans les étables...). L'hiver suivant, ces mêmes éleveurs ont fait le tour de France des réunions professionnelles pour les inciter à vacciner en masse et sans délai. La raison de leur revirement? 60% de leurs bêtes en moyenne (!!!) étaient vides, 80% des taureaux stériles. Les élevages de la même région vaccinés ne présentaient presque aucune anomalie de reproduction (10 à 15% de bêtes vides seulement).

Pourquoi vacciner si l'immunité naturelle est plus efficace?
Parce que pour développer une immunité naturelle, il faut contracter la maladie! Donc risquer l'avortement / la stérilité, les pertes de production et la mort de l'animal! Le vaccin évite ces "légers" désagréments. D'autres questions?

Pourquoi certains élevages qui n'ont pas vacciné sont-ils indemnes? Parce qu'il suffit que 80% d'une population soit vaccinée pour que la maladie ne puisse se propager. En clair, ces éleveurs peuvent remercier leurs voisins d'avoir fait vacciner leurs bêtes à leur place!

Il existe encore des collectifs anti vaccination, certes. Mais comme partout! (Collectifs anti-vaccination contre l'hépatite A, la coqueluche, ou même contre le tétanos!!).

Mais, pour être sur le terrain tous les jours, l'immense majorité des éleveurs sont satisfaits des résultats de la vaccination (même s'ils pestent tout ce qu'ils savent contre le fait de vacciner, car cela implique de manipuler les animaux, de passer du temps à tout organiser et de payer le véto qui vient faire le boulot).

Voici les humbles précisions d'un véto rural qui va encore passer sa journée de demain sous la flotte pour vacciner...

pak dit:
Bref, pour ma part :
- Pourquoi croire un collectif d'éleveurs ? Parce que, vu mes origines (campagnardes) et ma (petite) connaissance du milieu, j'ai plus tendance à faire confiance à ceux qui connaissent leur métier et leurs bêtes qu'à des décideurs corrompus et intéressés.


Loin de moi l'idée de nous lancer dans un débat stérile mais j'ai quand même du mal avec ce mode de pensée : l'image de l'éleveur ou de l'agriculteur aimant ses bêtes et respectant la terre. Eux, ils savent ce qui est bon pour nous...

Il me semble que les agriculteurs sont en grande partie responsable de la présence de pesticide dans l'eau et autres désagréments (comme les sécheresses récurrentes dans certaines régions où sont produites le maïs). Les éleveurs connaissaient-ils leur métier quand ils donnaient de la farine animale à leurs bêtes ?

C'est un peu comme faire confiance aux pêcheurs et aux chasseurs pour savoir gérer les stocks des réserves naturelles...

ah ben finalement, la vaccination n'était peut-être pas aussi indispensable que ça, d'ailleurs elle ne sera plus obligatoire en 2011 :lol:

Coordination des Collectifs FCO contre l’obligation de vacciner 26 juillet 2010
Communiqué de Presse :
Deux ans de retard …ou comment dilapider les deniers publics sans tenir compte des réalités
La Coordination Nationale des Collectifs FCO et les organisations partenaires se félicitent, après deux ans de conflit , de la décision présentée le 21 juillet par le Ministère de l’Agriculture de ne pas reconduire l'obligation vaccinale pour l'année 2011.
Ce subventionnement massif et déguisé des laboratoires est un gaspillage d'argent public. Permettre l'emploi de méthodes « naturellement » économes aurait évité ce gaspillage.
Contrairement à ce qui a pu être écrit ce n'est pas la seule vaccination qui a fait diminuer le nombre de foyers, mais également l’immunisation naturelle des animaux après infection.
L’éradication a toujours été et reste illusoire :
• Les moucherons (cullicoïdes, présents dans toute la nature !), sont le seul vecteur naturel important de la FCO, qui n'est pas une infection permanente des ruminants : de ce fait, la survie du virus dans l'environnement dépend de l'insecte (Organisation Mondiale de la Santé Animale, janvier 2010).
• Les ruminants sauvages et les chevaux, non soumis à la vaccination, sont des réservoirs naturels du virus.
A l’automne 2009, contre l’avis majoritaire du Comité national de suivi FCO, le Ministre décide de reconduire l’obligation vaccinale, en promettant la gratuité pour faire passer la pilule auprès d’éleveurs conscients de l’inutilité de cette mesure et de plus en plus récalcitrants. En effet, en 2009 et 2010, malgré les procès, les brimades, les menaces, et la gratuité, les éleveurs refusant de vacciner ont représenté environ 12 % des élevages de bovins, et bien plus en ovins. Face à cette détermination qui ne fait que s’amplifier, et dans l’incapacité de financer une nouvelle campagne, le gouvernement capitule.
La Coordination et les organisations restent vigilantes et demandent à nouveau aux pouvoirs publics de s'engager sur quatre points essentiels :
• Déclassement de la FCO de la liste des maladies réputées contagieuses (MRC) en France ;
• Abandon des poursuites engagées contre les éleveurs pour les campagnes passées, le comité reconnaissant implicitement que la FCO est avant tout un problème d’export ;
• Reconnaissance et mise en place de réels programmes de recherche sur l'immunité naturelle et les protocoles « alternatifs » préventifs et curatifs ;
• Arrêt de la désinsectisation qui empoisonne l’environnement et les abeilles et indemnisation par l’Etat des dégâts sur les troupeaux occasionnés par la vaccination obligatoire.


:arrow: l'original est ici

:pouicok:

Chouette, on a une chance de ne pas être immunisé aux antibiotiques en bouffant du mouton !

maester dit:Chouette, on a une chance de ne pas être immunisé aux antibiotiques en bouffant du mouton !


Edit : en fait, je ne comprends rien à ta phrase, ce doit être une boutade parce que sinon ça n'a pas de sens...

immunisé aux antibio, ça veut rien dire et le sujet parlait de vaccination ce qui n'a rien à voir...

pak dit:
djoul dit:Sur quoi te bases tu pour prétendre que ce vaccin est inutile ?
Un collectif d'éleveur est-il réellement objectif ?

Ecoute, je ne pas envie de polémiquer pendant des heures sur ce sujet : j'invite à signer une pétition, chacun est libre de la signer ou non. Chacun est libre aussi de faire les recherches qu'il veut sur ce sujet.
Quant à savoir, les arguments de ceux qui sont pour ou contre, on va tourner en rond et revenir à un débat qui ressemble à celui que l'on a pu avoir sur l'H1N1 (tiens, au fait, on en parle pas trop en ce moment de çui-là... :roll: doit être en vacances aussi en ce moment).
Bref, pour ma part :
- Pourquoi croire un collectif d'éleveurs ? Parce que, vu mes origines (campagnardes) et ma (petite) connaissance du milieu, j'ai plus tendance à faire confiance à ceux qui connaissent leur métier et leurs bêtes qu'à des décideurs corrompus et intéressés. Si en plus, ils tendent à aller vers une production écologique, ça me conforte dans mes idées. Et cela, même si je sais que cette position est aussi criticable que peu défendable ! (l'inverse l'est aussi ! :wink:)
pour le reste, je dis que ce vaccin est inutile vu car, je cite :
"Pourquoi alors dépenser des sommes considérables (98 millions d’euros) 60 millions d’€ de crédits nationaux et le reste par un remboursement, à postériori, par l’Union Européenne au
titre du programme de surveillance et d’éradication de certaines maladies animales (note de service de la DGAL du 18 novembre 2009) pour une vaccination dont seule une minorité des animaux pourrait éventuellement avoir besoin ? "
plus loin :
"Rappelons encore une fois les propos de P. VANNIER, sous-directeur de l’AFSSA, repris par le Ministère de l’Agriculture dans sa lettre aux Préfets du 11 mars 2009 : « Après infection naturelle, la durée de l’immunité post infectieuse est longue et dure plusieurs années. Avec le
sérotype 8, les scientifiques du FLI en Allemagne ont démontré que des bovins infectés naturellement par le BTV8 et éprouvés en conditions expérimentales une année après l’infection naturelle étaient protégés cliniquement et ne présentaient aucune virémie. »
(données non publiées). » Ce qui n’est pas le cas lors d’une vaccination qui en particulier chez les bovins ne fait que diminuer la virémie, n’empêchant sans doute pas la contamination de nouveaux vecteurs donc la propagation géographique de la FCO-FCE. « Pour les bovins, les études fournies montrent que, après infection expérimentale d’animaux vaccinés, pour la majorité des vaccins, seule une réduction de la virémie a été mise en évidence. L’efficacité des vaccins pour prévenir les symptômes de la maladie chez les bovins n’a pu être évaluée car dans la plupart des cas, les infections expérimentales en laboratoire n’ont pas permis d’induire ces symptômes. » pouvait-on lire dans la lettre de la pharmacovigilance de l’AFSSA de novembre 2008.
Vues les connaissances actuelles, les cheptels vaccinés et non vaccinés se retrouvent donc au même point par rapport à une possible infection. "
source : http://www.giezoneverte.com/medias/actu ... 091207.pdf
ou la lettre d'un vétérinaire : http://www.giezoneverte.com/FCO_DIRFRGDSPACA.pdf
ou encore "Un cheptel naturellement prémuni est encore plus efficace pour limiter la circulation virale qu’un cheptel vacciné."
dans cet intéressant rapport : http://www.giezoneverte.com/medias/FCO_GIEZV_081002.pdf
Un dernier truc : S'il le fallait vraiment, quel intérêt auraient les éleveurs à refuser une vaccination qui pour eux sera gratuite (c'est l'état qui paie) ? Crois-tu qu'ils sont à ce point irresponsables pour refuser un truc qui sauverait leur "entreprise"?
Après, libre à chacun de croire ce qu'il veut... et qui il veut !



moi aussi je suis d origine paysane et je sais par experience qu un paysan fera n importe quoi pour defendre son cheptel et son portefeuille dans le cas present vaccination egal suspicion sur le produit et donc moins de vente.