Hello,
En ce moment je lis avec délectation le bouquin issu du croisement improbable entre l’Univers Victorien de Sherlock Holmes et des délicieux delires du Mythe de Lovecraft, intitulé Sherlock Holmes et les ombres de Shadwell.
Et là que vois-je en 4ème de couverure? Traduit et illustré par Arnaud Demaegd.
Alors à vous troupe légère, qui d’aile passagère par le monde ludique volez, Cyril et Arnaud, je voulais vous dire merci, merci pour:
* Ystari game
* Caylus/ Cayluxe et Caylus 1303
* Pour Unlock!
* Pour Sherlock, et Detctive Conseil
* Pour les jeux de Cowboys de l’espace,
pour votre contribution générale à nos loisir littéraires et ludiques
love
Ouf, j’ai crû que quelqu’un était mort…
Pikaraph dit :Ouf, j'ai crû que quelqu'un était mort...
Ah je suis pas le seul ! >.<
Bon je vais changer le titre!
NaHO dit :Pikaraph dit :Ouf, j'ai crû que quelqu'un était mort...Ah je suis pas le seul ! >.<
+1
Ystari a marqué son époque et on peut voir bien placés sur une de mes étagères Ys, Caylus, Yspahan, Metropolys, Sylla, Amyitis, Assyria, Myrmes, Shakespeare, Mousquetaires du Roy, Serenessima, Mykerinos…
Merci à Cyril, Arnaud et aux autres auteurs qui ont conçu et/ou illustrés ces jeux dont certains sortent encore assez régulièrement chez moi. 
Ystari, c’est fini?
Comme Capri.
En vrai, Ystari existe toujours, mais c’est une “marque” d’Asmodée. J’ai entendu ça dans un podcast (La Radio des Jeux ? Proxi-jeux ?) : ils n’ont pas clôturé la chose, ça reste dans un coin, au besoin. Et le site existe toujours. Mais il est vrai que depuis le Shakespeare de 2015, y’a rien eu. Les gens sont pour la plupart chez Space Cowboy (qui en fait est également une “marque” au même titre qu’Ystari).
Mais on peut rêver à un retour fracassant sur un Kickstarter monster deluxe avec une avalanche de Kubenbois cubiques prépeints en stretch-goals… Un Myrmes Deluxe avec un plateau en vraie pelouse, un Sherlock Holmes imprimé sur du parchemin, un Prosperity sur le réchauffement climatique et l’effondrement…
C’est quand même révélateur que Caylus 1303 soit sorti sous le label “Space Cowboys” et non pas Ystari.
La structure existe probablement toujours, mais effectivement tous ses acteurs sont aujourd’hui chez Space Cowboys et sortent des jeux sous la marque “Space Cowboys”. Ce n’est pas bien grave, c’est juste un nom. Mais je ne m’attends pas à voir un nouveau jeu Ystari dans les prochaines années…
D’ailleurs, dans Space CowboYs, ya un Y. Et ya Ys, le premier Ystari. Coincidence ? Je ne crois pas non…
Plus sérieusement, je me suis mis à ressortir mes Ystari à la table de jeu (Caylus et Spyrium pour le moment) et, hormis la charte graphique, ils n’ont pas pris une ride. Le plaisir est intact, et je sens que je vais poursuivre cette petite séquence ludique thématique en “Y” ! Je suis tombé dans le monde ludique avec et grâce aux jeux Ystari à l’époque, donc je me joins aux remerciements pour l’apport au monde ludique de cette super maison d’édition et de leurs fondateurs. Et longue vie aux Space Cowboys !
Longue vie aux Space Cowboys, certes, mais pour le moment, je trouve que ce qui est sorti sous l’étiquette des cow-boys de l’espace est en-dessous des jeux estampillés Ystari. Sans compter le Ystari 1303 qui est donc une remise “au goût du jour” (comme on dit) du Caylus 1289, je vois pas grand chose des jeux SC qui peut s’aligner à coté d’un Amyitis, Sylla, Olympos, Myrmès et autre Assyria…
Je crois, malheureusement pour ma part et mes goûts, que le but de Space Cowboys n’a de toute façon jamais été de prolonger l’oeuvre d’Ystari. La palette se veut dès le départ plus accessible avec, je le suppose, une volonté bien assumée de chercher à toucher un public plus large.
Oui, je suis assez d’accord avec toi. En fait, j’avais eu une première alerte avec Via Nebula, un jeu de M. Wallace que j’avais trouvé joli certes, mais assez plat. Et j’avais cru comprendre que le jeu avait été passé un peu à la moulinette de SC pour élaguer bien des choses. Splendor et maintenant Caylus 1303 sont assez représentatifs de la ligne Space cowboy…
C’est compliqué de mener une maison d’édition pour jeux pointus pendant toute une carrière. Ces jeux demandent un gros investissement pour des ventes beaucoup plus faibles que des jeux plus grand public. Sans oublier que les joueurs pointus sont souvent beaucoup plus durs dans leurs jugements et dans leurs critiques.
Dans le cas d’ystari, la marque n’est pas si importante : les space ont sorti un caylus et je suis convaincu que Cyril reviendra un jour à ses 1ers amours pour les jeux stratégiques plus pointus 
sebduj dit :C'est compliqué de mener une maison d'édition pour jeux pointus pendant toute une carrière. Ces jeux demandent un gros investissement pour des ventes beaucoup plus faibles que des jeux plus grand public. Sans oublier que les joueurs pointus sont souvent beaucoup plus durs dans leurs jugements et dans leurs critiques.
Dans le cas d'ystari, la marque n'est pas si importante : les space ont sorti un caylus et je suis convaincu que Cyril reviendra un jour à ses 1ers amours pour les jeux stratégiques plus pointus :-)
Bonjour Sébastien,
deux questions suite à ton intervention que je salue:
* As-tu, toi en tant qu'Auteur/Editeur vécu cette dureté de critique venant de hardcore gamers?
et
* Ne penses-tu pas que Cyril ait lâché le label Ystari tout simplement parce que l'ère des jeux complexes est révolue(du moins reportée à dans TRES longtemps)?
Kundalini dit :sebduj dit :C'est compliqué de mener une maison d'édition pour jeux pointus pendant toute une carrière. Ces jeux demandent un gros investissement pour des ventes beaucoup plus faibles que des jeux plus grand public. Sans oublier que les joueurs pointus sont souvent beaucoup plus durs dans leurs jugements et dans leurs critiques.
Dans le cas d'ystari, la marque n'est pas si importante : les space ont sorti un caylus et je suis convaincu que Cyril reviendra un jour à ses 1ers amours pour les jeux stratégiques plus pointus :-)Bonjour Sébastien,
deux questions suite à ton intervention que je salue:
* As-tu, toi en tant qu'Auteur/Editeur vécu cette dureté de critique venant de hardcore gamers?
et
* Ne penses-tu pas que Cyril ait lâché le label Ystari tout simplement parce que l'ère des jeux complexes est révolue(du moins reportée à dans TRES longtemps)?
Je ne voulais pas répondre à la place de Cyril mais juste donner mon point de vue :-) On a probablement pas le même donc je laisse ce post à ceux qui sont concernés ;-)
Ah… Ystari… Quand j’ai débuté, c’était le graal, l’éditeur que les gamers adulaient, les jeux qui m’inspiraient la peur et le respect, justement parce que les gamers français que je croisais le mettaient à part. Chauvinisme peut-être.
C’était la marque de jeux archi-testés, qui chatouillent sévère le neurone du gamer.
Par cette aura qu’avait Ystari quand j’ai débuté, il a toujours eu une place à part dans mon cœur. C’était l’éditeur dont je surveillais les jeux, l’éditeur qui ne sortait rien de mauvais et, bien que déjà niouzitophobe, je guettais leurs sorties et me précipitais pour les essayer.
Ystari, c’est surtout Caylus et l’immensissime Amyitis, une bombe qui a été éclipsée par le buzz Agricola et qui, bien que testée pendant plus de deux ans, n’a pas fait tilt chez les gamers probablement car ne se révélant pas nécessairement dès la première partie. Le temps de la surconsommation ludique avait-il commencé ?
Toujours est-il que je me rappelle avoir lu Cyril dire qu’il ne trouvait plus son compte à peaufiner à l’extrême ses jeux dans un contexte où tout le travail qui y avait été mis n’était qu’à peine effleuré par la plupart des joueurs. Il s’est lassé et a arrêté de faire du costaud.
Je continuerai de suivre les travaux de Cyril et de Thomas, avec l’espoir que le contexte redevienne favorable à ce qu’ils nous ressortent des pépites comme ils ont su en tailler, des jeux à part.
Kundalini dit :sebduj dit :C'est compliqué de mener une maison d'édition pour jeux pointus pendant toute une carrière. Ces jeux demandent un gros investissement pour des ventes beaucoup plus faibles que des jeux plus grand public. Sans oublier que les joueurs pointus sont souvent beaucoup plus durs dans leurs jugements et dans leurs critiques.
Dans le cas d'ystari, la marque n'est pas si importante : les space ont sorti un caylus et je suis convaincu que Cyril reviendra un jour à ses 1ers amours pour les jeux stratégiques plus pointus :-)Bonjour Sébastien,
deux questions suite à ton intervention que je salue:
* As-tu, toi en tant qu'Auteur/Editeur vécu cette dureté de critique venant de hardcore gamers?
et
* Ne penses-tu pas que Cyril ait lâché le label Ystari tout simplement parce que l'ère des jeux complexes est révolue(du moins reportée à dans TRES longtemps)?
Bah pour ta première question, suffit de voir l'historique des réponses de Mr Dujardin sur TT pour savoir que oui, les critiques négatives et acerbes, malheureusement il en a pris dans les dents au cours des années et que ça a bien plus d'effets sur un auteur/éditeur qu'on ne pourrait le croire en voulant faire son expert sur les réseaux interludiques...
Pour la seconde question, je ne pense pas que l'ère des jeux complexes est révolue. Loin de là. Au contraire même, avec tous les KS et rééditions extra-deluxe de gros jeux experts (je pense aux Brass, je pense à la Trilogie des masques, AoS, Lacerda...) je pense qu'il y en a de plus en plus. C'est peut être plus dilué par les jeux "tout public" qui eux se sont encore plus développés. Mais de mon point de vue, on est plus à "l'age d'or" du JDS dit expert qu'à son extinction.
sebduj dit :Kundalini dit :sebduj dit :C'est compliqué de mener une maison d'édition pour jeux pointus pendant toute une carrière. Ces jeux demandent un gros investissement pour des ventes beaucoup plus faibles que des jeux plus grand public. Sans oublier que les joueurs pointus sont souvent beaucoup plus durs dans leurs jugements et dans leurs critiques.
Dans le cas d'ystari, la marque n'est pas si importante : les space ont sorti un caylus et je suis convaincu que Cyril reviendra un jour à ses 1ers amours pour les jeux stratégiques plus pointus :-)Bonjour Sébastien,
deux questions suite à ton intervention que je salue:
* As-tu, toi en tant qu'Auteur/Editeur vécu cette dureté de critique venant de hardcore gamers?
et
* Ne penses-tu pas que Cyril ait lâché le label Ystari tout simplement parce que l'ère des jeux complexes est révolue(du moins reportée à dans TRES longtemps)?Je ne voulais pas répondre à la place de Cyril mais juste donner mon point de vue :-) On a probablement pas le même donc je laisse ce post à ceux qui sont concernés ;-)
Tiens tant que j'y suis, merci à toi aussi Seb de nous offrir des jeux d'une toujours trèsgrande qualité
NaHO dit :
Pour la seconde question, je ne pense pas que l'ère des jeux complexes est révolue. Loin de là. Au contraire même, avec tous les KS et rééditions extra-deluxe de gros jeux experts (je pense aux Brass, je pense à la Trilogie des masques, AoS, Lacerda...) je pense qu'il y en a de plus en plus. C'est peut être plus dilué par les jeux "tout public" qui eux se sont encore plus développés. Mais de mon point de vue, on est plus à "l'age d'or" du JDS dit expert qu'à son extinction.
Je suis assez d'accord avec ça. On est d'ailleurs dans un age d'or du JdS en générale et ce depuis quelques années maintenant.
Nous sommes aussi dans une période de réédition "en plus mieux" (ou supposer l'être) de beaucoup de jeux ayant 10 ans ou plus et qui étaient devenus introuvables. C'est plutôt pas mal, même si cela a fait tomber un peu la "valeur" de certaine ludo ou rendu complètement obsolètes certaines éditions. Exemple : Endeavor, AoS ou Amun Re... j'ose plus sortir mes "vieilles" boites.
Pour les Ystari, l'effet est moindre quand même. A part Caylus qui fut relooké plusieurs fois (mais je garde fièrement ma toute première édition, celle avec l'architecte) les Ys, Sylla, Amiytis, Olympos ou Myrmes sortent encore très bien sans susciter des commentaires critiques sur l'aspect ou le matériel. Par comparaison, c'est pas la même sauce pour des Warfrog et Freefrog de la même époque ou encore des Aléa. Pour Amiytis, je me souvenais plus de cette ombre faite par Agricola au même moment. C'est dommage en effet, surtout que ces dernières années, c'est surtout Amyitis qui ressortait plus facilement par chez moi grâce à quelques joueurs (dont votre serviteurs) qui le soutenaient, alors que je ne vois plus Agricola depuis longtemps.
Il y aurait beaucoup à raconter sur la "vie" de certains jeux. je pense toutefois qu'il serait bon aussi de ne plus toucher à certains (sur le plan des éditions je veux dire) et laisser peut-être quelques vieilles boites devenir des légendes.