[Ulule - fini - 39 paliers atteints - livraison sept. 2018 ] l'art de la miniature par Mohand

Comme bien d’autres, je suis un total novice dans le monde de la peinture, qui a vu en ce Ulule une façon de mettre un premier pied à l’étrier. De ce fait, les “grands noms en guests” m’échappent pour la plupart. De ce fait, que telle ou telle personne décide de partir influe assez peu sur mon pledge.

Cependant, même si j’ai préféré ne pas réagir jusqu’à maintenant, ce communiqué m’effraie un peu. Car au lieu d’assumer des problèmes avec les guests etc, ce dernier a quand même un air de propagande, à base de “dépit des accords de principe” et autre “article de fond” contenant des “analyses” de Mohand.

Quand je vois ce genre de communiquer, j’ai l’impression qu’au lieu d’assumer quoi que ce soit où d’expliquer vraiment le problème (parce qu’il fait tout dans le sous entendu, et ceux qui ne suivent pas l’affaire, comment peuvent-ils comprendre ce qui se passe ? et pourquoi ne cite-t-il que les 3 derniers départs en date ?).

A priori mon pledge ne changera pas personnellement. Je suis sûr que le livre verra le jour et qu’il contiendra le nécessaire pour un débutant, surtout avec les SG. Mais après un début parfait et une très bonne com initiale, là c’est la débandade.

UrShulgi dit :
Lobo dit :En tout cas, c'est déjà 800 € de moins à dépenser par Mohand pour les articles des 4 guests qui n'en sont plus (200€ l'article).
Pour l'instant les gens qui lui taillent un costard lui font en même temps faire des économies no
 

Vu ce qu'il va perdre en remboursement, rien qu'à court terme, ça n'est pas très intéressant pour lui. Et à long terme, pas du tout.

Personnellement je ne pense pas qu'il y aura de remboursement sur les projets déjà financé par contre tout les projets a venir lié de prêt ou de loin à Mohand ont de grande chance de prendre une claque. La réputation d'une boîte joue beaucoup dans le financement participatif.

Clairement.
Et sachant ça, je pense qu’il aurait du faire profil bas et admettre quelques errements. Mais là, son “bon, les gens autour font de la merde, mais vous inquiétez pas, je tiens la barre et je gère” fait très mauvaise impression.

En tout cas, pour calmer les choses du coté caillassage public, il ne faut pas trop s’inquiéter du manque de contrat en amont de l’écriture.

C’est pas standard mais ça se fait couramment dans tout le domaine créatif. Avec contrat, sur un collectif, un auteur qui veut bloquer un projet (par exemple sur un pb édito) peut le faire.

"Tiens poto je pense faire un bouquin sur la peinture de figs via ulule ca te dirait de faire un petit article ? " 

Voilà

Mister Nico dit :Si Mohand fait bien un article sur les coulisses de cette aventure, j'espère que d'autres seront là pour raconter aussi leur version des faits. Parce que là, vu comment c'est parti, on va avoir droit à un "c'est pas ma faute c'est les autres" bien subjectif comme il faut.

Par exemple, quand il parle d'accord moral avec les guest, j'aimerai bien savoir exactement quel était ce fameux contrat oral.

Quoiqu'il arrive, le projet a eu suffisamment de succès pour qu'il puisse survivre à cette tempête médiatique. Il n'y a pas de souci à se faire.
Par contre, si comme pour ses autres projets KS montés par HGF, il y a d'autres problèmes qui apparaissent durant la production de ce bouquin, il va grave morfler...

 

"Tiens poto je pense faire un bouquin sur la peinture de figs via ulule ca te dirait de faire un petit article ? " 

Voilà 

Moi, c’est pas tant ça que les autres trucs que j’ai lu comme laisser son travail de fin de stage, etc.
C’est assez normal que quand tu ne signe pas un truc des deux côtés et que l’argent apparait vraiment dans l’équation, il peut y avoir sentiment d’entubage… de peinture.
Mais encore, je n’arrêterai mon jugement qu’après avoir directement discuté avec les intervenants et ce n’est certainement pas un article d’un seul parti qui va changer mon opinion, au contraire sans doute.

LEauCEstNul dit :En tout cas, pour calmer les choses du coté caillassage public, il ne faut pas trop s'inquiéter du manque de contrat en amont de l'écriture.

C'est pas standard mais ça se fait couramment dans tout le domaine créatif. Avec contrat, sur un collectif, un auteur qui veut bloquer un projet (par exemple sur un pb édito) peut le faire.

Un "contrat oral" n'a aucune valeur légale et est donc nul et inexistant. Chaque partie peut dans ce cas-là se rétracter quand elle veut. Si tel est le cas entre l'atelier d'Hutiff et Mohand alors le second n'avait aucune obligation d'acheter la figurine du premier.

Ce n'est pas standard de dissimuler un travail, des transactions commerciales ? Malheureusement le travail dissimulé n'est pas si rare en France (estimé à 10 à 20 % du PIB je crois) ...  Ceux qui respectent la loi et payent leurs cotisations et les charges inhérentes (qui financent la solidarité nationale entre autre : hôpitaux, écoles, etc.) en sont les principales victimes.

Je tiens à rappeler que le travail au noir est un délit (casier judiciaire) avec des sanctions encourues importantes (peine de prison avec sursis, confiscation de droit civique, amendes).

Même un particulier qui embauche un baby-sitter est tenu à le déclarer (Lorsque j'ai besoin de ce service : petit contrat d'une page tout simple et chèque emploi service).

Je ne connais pas les modalités d'inscription d'un projet ni sur Ulule ni su KS mais il me semble qu'il est nécessaire d'avoir un numéro de SIRET , donc d'avoir créé sa propre société (c'est d'une simplicité déconcertante en France de créer une société, la pérenniser est une paire de manche). 

Qui dit stage dit convention de stage tripartite entre un stagiaire (ou son tuteur légal), un employeur et un organisme agréé. La convention de stage (généralement rédigée par l’organisme agréé) définit précisément les modalités de celui-ci, les tâches à accomplir durant le stage. Un stagiaire n'a pas à payer à l'employeur son stage ... Au contraire il doit même être rémunéré si le stage dépasse une certaine durée. L'employeur qui accepte des stagiaires peut parfois toucher un peu d'argent de l'organisme agréé. 
Une formation (cours privés) est une prestation de service et est payante. La société qui délivre les cours doit déclarer les revenus engendrés par ceux-ci. Elle peut demander un paiement anticipé (versement d’arrhes par exemple). C’est le droit commercial qui régit les formations : devis signé, promesse de vente/d’achat contractuelle possible, signature d’une décharge, facturation (plus ou moins détaillée, enregistrement de la transaction OBLIGATOIRE une fois celle-ci effectuée.
En ce qui concerne les stages ou les formations l’usage en général veut que le travail effectué par le stagiaire ou le client appartienne à l’employeur ou la société délivrant le cours (à moins qu’un contrat spécifie le contraire). Les apitoiements de l’atelier d’Hutiff me paraissent sans légitimité en ce qui concerne la propriété des sculptures réalisées par elle ou les autres « stagiaires » (ou clients plutôt ???) …
Le seul problème qui se pose : est-ce que tout cela est légal (déclaré) ??? Si ce n’est pas le cas alors tous sont à blâmer dans cette affaire.
Pour ma part le message de l’atelier d’Hutiff est des plus sibyllin, bourré d’inepties et ses revendications me semblent peu légitimes. Cependant difficile de juger avec le peu d’éléments donnés.

 

Avec l’été qui prends ses aises, les mouches sortent de leur état larvaire ou de leur cocon et viennent s’ébattre sous nos yeux médusés de tant vivacité à échapper à la mort. Elles séviront toujours et leur dispersion mondiale est assurée par la proximité avec les humains. Le fait qu’elles se nourrissent de cadavres, de détritus ou d’excréments peut laisser penser que l’espèce humaine crée toujours les conditions nécessaires à la prolifération des diptères.

J’imagine que dans un “petit” milieu artistique comme ça, la plupart du temps ça marche de manière oral (dans le sens ou ça peut s’apparenter à un grand cercle d’amis, mais ça n’excuse pas le travail non déclaré). Après je suis d’accord que quand on parle de montant comme 140000€, les choses se doivent d’être un peu plus officielles (et professionnelle!)

Billy_101 dit :
UrShulgi dit :
Lobo dit :En tout cas, c'est déjà 800 € de moins à dépenser par Mohand pour les articles des 4 guests qui n'en sont plus (200€ l'article).
Pour l'instant les gens qui lui taillent un costard lui font en même temps faire des économies no
 

Vu ce qu'il va perdre en remboursement, rien qu'à court terme, ça n'est pas très intéressant pour lui. Et à long terme, pas du tout.

Personnellement je ne pense pas qu'il y aura de remboursement sur les projets déjà financé par contre tout les projets a venir lié de prêt ou de loin à Mohand ont de grande chance de prendre une claque. La réputation d'une boîte joue beaucoup dans le financement participatif.

Il s'y est engagé auprès de plusieurs personnes, les remboursements devraient commencer la semaine prochaine. (oui, "la semaine prochaine", un terme qui fait toujours sourire grâce à Heroquest)

On verra vite. :)

@aleph71:
Il y a la loi et tant mieux, mais comme dans tout les métiers dans le milieu créatif, il y a aussi l’usage.

Si tu fait tout au cordeau au niveau légal AVANT projet, tu force tout les projets merdiques à aller au bout. Ce qui laisse moins de moyens pour finir des projets intéressants. Ta boite ferme par manque de clientèle (à présenter certains projets merdiques) et le reste, c’est Darwin.

“L’accord de principe” est une règle qui fonctionne bien dans un milieu où une réputation vaut bien souvent mieux qu’un contrat.

Vous pouvez sortir les 3/4 du code du travail, il n’y a pas vraiment de PME dans le secteur créatif qui l’applique carré de chez carré avant projet.
Après projet, il n’y a pas non plus de PME dans le secteur créatif qui fait vraiment de la m… (ces boites-là tombent rapidement en panne de créatifs).

art <> artisanat <> industrie.

Ne pas appliquer une logique législative industrielle à des artisanats, merci. Ne pas appliquer une logique artistique à de l’artisanat, aussi, merci (cf les débats futils du type “le jeu vidéo c’est de l’art, la création de téléphone portable c’est de l’art, la création de mon produit affectif préféré c’est de l’art” : création de produit = pas d’art, c’est pourtant simple. Ca peut être de l’artisanat, ce qui est différent, et sur certains aspects philosophiquement encore plus vertueux.).

à aleph71 : c’est inexact, un contrat oral est techniquement valable sur le plan juridique; le problème de la preuve en cas de litige entraine le recours à l’écrit et la loi impose de plus en plus de passer certaines transactions par la rédaction d’un contrat.

https://defense-du-consommateur.ooreka.fr/astuce/voir/483871/accord-verbal

oursinet du 18 dit :à aleph71 : c'est inexact, un contrat oral est techniquement valable sur le plan juridique
 

A condition que ce contrat décrive précisément l'objet de l'accord. Dans le cas présent, c'est le produit fini, la rémunération, heures sup' ou pas, la cessation des droits intellectuels, etc.

on est d’accord, et c’est également une raison pour laquelle il faut passer par un écrit…

Mister Nico dit :
oursinet du 18 dit :à aleph71 : c'est inexact, un contrat oral est techniquement valable sur le plan juridique
 

A condition que ce contrat décrive précisément l'objet de l'accord. Dans le cas présent, c'est le produit fini, la rémunération, heures sup' ou pas, la cessation des droits intellectuels, etc.

Droits d'auteur. Une production d'auteur n'est pas une propriété intellectuelle (en France).

Il faudra que je dise ça au prochain contrôle URSSAF : “ça va à l’encontre de la loi ? CERTES mais c’est les us et coutumes de ma profession !”

Comme je l’ai précisé ci-dessus Morand est dépositaire d’une société et comme tout chef d’entreprise doit tenir une comptabilité à jour avec TOUTES les recettes et TOUTES les dépenses. 
Si une dépense n’est pas justifiable par une facturation il s’agit alors d’une recette dissimulée (qui se soustrait à la loi et est donc illégale).

Bien évidemment la rédaction d’un contrat au préalable n’est pas la norme en ce qui concerne les futures transactions de peu de valeur et aussi parfois dans les petites entreprises. Par contre si la transaction est faite LEGALEMENT alors elle est en soit même contractuelle. Pour être plus clair : Il n’y a aucune obligation de faire des promesses de ventre et contrat avant l’acte d’achat même si c’est préférable pour les uns et les autres afin d’éviter les déconvenues au moment de conclure la transaction.

Quand vous allez dans un café on vous donne un petit ticket avec le résumé de la somme à payer : c’est une facture et c’est obligatoire. LE restauratuer garde le double de son côté. Tant que vous n’avez pas consommé le bien vous n’êtes pas tenu à l’acheter sauf si le fait même de vous le servir peut-être considéré comme un acte de consommation (produit périssable).

Il y a aussi des délais de rétractation possible après la transaction quand la vente est indirecte.

Lorsque le produit ou le service acheté s’avère non conforme à ce qui était prévu contractuellement ou par usage alors il est possible de demander un remboursement partiel ou total voir même plus si cela a engendré un préjudice. Les délais pour se retourner sont variables : Il faut différencier le vice rédhibitoire et le vice caché entre autres.

Je suis loin d’être sûr que le fait qu’il manque un ou deux contributeurs potentiels puisse être un argument valable pour le client d’annuler la transaction effectuée et de demander un remboursement 

aleph71 dit :Tant que vous n'avez pas consommé le bien vous n'êtes pas tenu à l'acheter sauf si le fait même de vous le servir peut-être considéré comme un acte de consommation (produit périssable).

C'est bien ce que je dis. Un client (société de production) regarde un menu (un book). Puis il commande un café (cahier des charges). Tant qu'il n'a pas consommé le café (oeuvre), le restaurateur (l'auteur) est tenu de préparer le café (l'oeuvre) sans contrat pour le servir (livrer). Et ensuite un contrat-facture est mis en place puis payé.

L'Ursaff, quand tu lui présentera tes comptes, ne va pas exiger des contrats sur des projets dont personne ne sait encore s'ils vont être menés jusqu'au bout, tout comme elle ne regardera pas les bons à livrer du restaurateur qu'il n'est pas tenu lgalement de conserver.
Lorsque tu va voir un auteur, tu ne lui dit pas "ok, contrat, tu est enchainé jusqu'à la livraison !", personne ne souhaite ça.

C'est mignon de considérer que le droit qui encadre la livraison d'auteur est comparable au droit qui encadre la livraison de slip de bains des 3 Suisses, mais le modèle a ses limites...

Il y a d'autre domaines où il y a une différence : plagiat et contrefaçon, satyre et diffamation, etc.

Si le financement participatif est considéré (légalement) comme de la pré-vente en France et que le produit n’est pas conforme à ce qui est annoncé, je présume que si. Même si ça peut impliquer un (lourd) recours en justice.
Le délai de rétractation est étendu pour les vente en ligne, aussi, il me semble. Mais bien en-deça des kkes mois de livraison d’un KS.

Après, ce qu’il en est exactement…

Helyss dit :Si le financement participatif est considéré (légalement) comme de la pré-vente en France et que le produit n'est pas conforme à ce qui est annoncé, je présume que si. Même si ça peut impliquer un (lourd) recours en justice.
Le délai de rétractation est étendu pour les vente en ligne, aussi, il me semble. Mais bien en-deça des kkes mois de livraison d'un KS.

Après, ce qu'il en est exactement...

 

Allons voir du côté de la loi :

Vous pouvez exercer votre droit de rétractation à compter :
- de leur réception pour les biens


Source : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F10485

Donc on peut exercer son droit de rétractation après la réception pour les biens.