Numérique Vs Plateau en dure (ou leur conjugaison)

Avant propos :

De plus en plus d'articles sur les adaptations numériques voyent le jour sur tric trac: Colt Express, Mysterium, Potion Explosion...

Pour ma part je possède un bon nombre d'application de jeu de société (constituant en quelque sorte, une part non négligeable de ma ludothèque). Mais j'ai également eu l'occasion de jouer à des jeux de plateaux purement numérique n'existant pas en dure. Armello étant sans doute celui que j'ai le + apprécié dans cette catégorie immatérielle.

Mais que gagnons-nous, perdons-nous avec le numérique ?
Je tente ci-dessous d'y répondre depuis mon angle de vue.
(Dont la subjectivité demande à être pondérée par vos propres analyses.)

1. Contact humain :
Perte de contact avec du matériel palpable, ne veut pas fatalement dire perte de contact avec les joueurs. Dans cette critique récurante, on oublie souvent que l'on peut se réunir devant le même écran. L'application numérique est d'ailleurs un moyen de faire jouer des joueurs dit "occasionnels" qui aiment les mises en place rapide et apprécie la simplification des phases de résolution. Ce qui entraîne chez eux l'envie de rejouer et d'enchaîner des parties !
Mais il est vrai que certaines applis font l'erreur tragique (voir impardonnable) de ne pas proposer de multijoueurs local.

2. Coût financier :
Moins cher à produire pour l'éditeur, moins cher à acheter pour les joueurs. Par contre aucune idée si l'auteur s'y retrouve. (Il me manque trop d'éléments sur ce sujet pour l'étayer.)

3. Innovation :
On peut facilement imaginer que le numérique permet d'incorporer des éléments de jeu irréalisables si il fallait les matérialiser de manière physique. Il existe d'ailleurs des "hybrides" dont l'application numérique se destine à être un complément du jeu solide.
Exemple : le récent Unlock! (permettant ainsi de progresser dans les différentes étapes du jeu) ou Rising 5 (dont la combinaison des runes, style mastermind, est inconnue de tous).

4. Appropriation/Customisation :
Voilà pour moi le point noir du 100% numérique. Car à moins d'être un hacker maîtrisant le sujet, il est tout bonnement impossible d'implémanter des règles maisons ainsi que les éléments qui y sont associés.

Conclusion :
L'avenir se situe apriori à mon sens, dans la cohabitation des deux resources. Voir mieux, leur association : profitant ainsi des qualités et apports de chaques sources.
Même si nous en sommes qu'aux balbutiements, je me réjouis que certains développeurs semblent vouloir s'y essayer. D'autres se posent peut-être la question suivante :
"Est-il encore trop tôt dans les esprits de la communauté ludique ?" 
Peu importe, comme toujours, au moins une fraction d'entre elle (et qui ne peut que croître) se lancera dans l'aventure.

On ne gagne/perd que si on raisonne en terme d’opposition; Il n’y a rien à perdre à produire des jeux de société ET des adaptations numérique.
Il faut juste comprendre que l’un ne remplace pas l’autre.

Par contre :

2. Coût financier :
Moins cher à produire pour l’éditeur, moins cher à acheter pour les joueurs. Par contre aucune idée si l’auteur s’y retrouve. (Il me manque trop d’éléments sur ce sujet pour l’étayer.)

Pour le joueur peut-être, mais c’est cher de programmer une appli ! On parle d’équipes, certes pas énormes et d’années + le support à apporter derrière.
Dans tous les cas l’auteur est la dernière roue du carrosse, financièrement parlant c’est l’éditeur qui ramasse.

darhf dit :On ne gagne/perd que si on raisonne en terme d'opposition; Il n'y a rien à perdre à produire des jeux de société ET des adaptations numérique.
Il faut juste comprendre que l'un ne remplace pas l'autre.

Par contre :

2. Coût financier :
Moins cher à produire pour l'éditeur, moins cher à acheter pour les joueurs. Par contre aucune idée si l'auteur s'y retrouve. (Il me manque trop d'éléments sur ce sujet pour l'étayer.)

Pour le joueur peut-être, mais c'est cher de programmer une appli ! On parle d'équipes, certes pas énormes et d'années + le support à apporter derrière.
Dans tous les cas l'auteur est la dernière roue du carrosse, financièrement parlant c'est l'éditeur qui ramasse.
 

Effectivement, j'ai comme qui dirait fait un amalgame. Ce n'est pas le coût de production, mais plutôt celui de la distribution que j'avais en tête. Voilà ce qui arrive quand on transpose un raisonnement issue d'un autre milieu ludique.