[NFL] Any given sunday

Miam miam, merci de ces résumés à flux tendus pour bien suivre les évènements.

Bobby en digérant son Steak de Chevcal, huh huh huhh huuh !

Bon, bon, bon… match totalement hallucinant entre Kansas City (2) et Houston (4).

Les Texans inscrivent un premier touchdown sur leur première possession (0-7) sur une superbe passe de DeShaun Watson pour Kenny Still. Puis, suite à un stop défensif, ils contrent le punter dans la red zone et marquent (0-14). La défense de KC stoppe Houston ? C’est le punt returner qui se troue et donne la balle aux visiteurs dans les 10 yards; 0-21 ! Enfin, suite à un nouveau stop défensif, les Texans ajoutent un field goal: 0-24 à la fin du premier quart-temps ! C’est la grosse surprise ! Le Arrowhead est glacé, dans tous les sens du terme !

Remise en jeu des Texans… et le returner de KC remonte la balle jusque sur les 30 yards adverses; Mahomes trouve un coéquipier dans la peinture (7-24). Puis, Bill O’Brien pète un câble et tente une 4ème et 1 sur ses propres 35 yards. Bien sûr, le fake punt échoue; Mahomes trouve Kelce (14-24). Sur le coup d’envoi, le returner des Texans fumble la balle qui est remontée jusque dans la red zone de Houston. Mahomes trouve Kelce (21-24). La défense des Chiefs stoppe Houston, et juste avant la mi-temps, Mahomes trouve… Kelce ! 28-24 ! En quinze minutes, Kansas City remonte un déficit de 24 points, avec trois TDs inscrits par Trevis Kelce (10 réceptions, 134 yards, 3 TDs). Incroyable !

La deuxième mi-temps commence comme s’est terminée la première; Kansas City ajoute deux nouveaux touchdowns. Six TDs consécutifs sur six possessions ! 41-24 ! Les Texans prennent plus de 40 points dans la musette, après avoir mené 24-0. La suite du match est anecdotique; Houston sauve l’honneur avec un TD, les Chiefs continuent leur démonstration. Score final: 51-31 pour Kansas City, mais quel scénario fantastique !

La finale de l’AFC opposera donc Tennessee Titans (6) at Kansas City Chiefs (2).

Place désormais au dernier match de ce Divisional Round: Seahawks at Packers.

Le Divisional Round a rendu son verdict et nous connaissons ce matin les quatre dernières équipes encore en lice pour soulever le Lombardi dans trois semaines. Côté AFC donc, les Tennessee Titans (6) iront défier à l’Arrowhead Stadium les Kansas City Chiefs (2). Je vous ai relaté ci-dessus dans quelles circonstances rocambolesques Kansas City a décroché son billet pour la finale de Conférence après avoir été mené 24 à 0. Anecdote rigolote de ce matin; on apprend que KC a inscrit tellement de touchdown qu’il n’y avait plus assez d’engins pyrotechniques en stock dans le quatrième quart-temps pour tirer les quelques fusées d’artifice qui célèbrent les touchdowns de l’équipe à domicile ! Espérons que le stock sera refait d’ici dimanche prochain !

Côté NFC, ce sont donc les Green Bay Packers (2) qui iront défier les San Francisco 49ers (1) dans leur antre.

Dans le froid du Lambeau Field, Green Bay a disposé des Seattle Seahawks sur le score de 28 à 23. Un match à deux visages. Ainsi, la première mi-temps a été totalement à l’avantage des locaux; trois touchdowns (Davante Adams, excellent hier soir, puis Aaron Jones, par deux fois) portent l’avance de Green Bay à 21-3 à la pause. En face, Seattle ne progresse pas; Russell Wilson est bien mis sous pression par la paire Za’Darius Smith et Preston Smith (2 sacks chacun). Mais en deuxième mi-temps, Seattle revient dans la partie, notamment grâce à un Russell Wilson qui trouve enfin le bon rythme; le quaterback termine avec 21 passes complétées sur 31, 277 yards et 1 TD lancé, auxquels viennent s’ajouter 7 courses pour 64 yards. Marshawn Lynch joue les finisseurs avec 2 TDs, mais on ne va pas se mentir; son “retour” fut une bonne idée pour le buzz, mais sa production sur le terrain sur ces deux matchs de playoffs fut très en deçà des espérances (hier soir, 12 portées, 26 yards); en même temps, on parle d’un joueur qui n’avait pas joué depuis plus d’un an !

A 28-23, les Seahawks auront une possession pour tenter de repasser devant au score, mais la défense des Packers ne pliera pas. Les visiteurs rendront le ballon à Aaron Rodgers avec un peu plus de 2 minutes à jouer et ne le reverront pas, Davante Adams (8 réceptions, 160 yards, 2 TDs) et Jimmy Graham complétant deux troisième & long pour tuer définitivement le match.

Le supporter que je suis n’a pas vraiment de regret; la saison est déjà une réussite en soi, alors que l’équipe a perdu énormément de cadres ces dernières années. Nous sommes dans une phase de transition et malgré tout, les résultats sont bons. Hier, nos carences au sol et l’impossibilité de protéger efficacement notre QB (5 sacks) nous coûte le match et au final, nous ne sommes pas si loin que ça de Green Bay; 5 points, sachant que l’on a manqué un field goal (de 50 yards) et une conversion à 2 points. La différence est là ! De leurs côtés, les Packers font un beau finaliste de Conférence; la défense mise en place par le coaching staff de Matt Lafleur est impressionnante, et l’attaque menée par Aaron Rodgers est très propre et prend soin du ballon. Rodgers manque quand même un peu de cible (Davante Adams est clairement la “seule” grosse menace de l’escouade de receveurs), mais il peut s’appuyer sur le jeu de course efficace de Aaron Jones. Ce sera un beau duel contre “frisco”.

Je terminerai rapidement en disant qu’il n’y a plus de siège vide sur les bancs de la NFL; les Browns, dernière équipe sans Head Coach pour la saison prochaine, ont finalement jeté leur dévolu sur Kevin Stefanski. Le coordinateur offensif des Vikings avait déjà été pressenti pour prendre la tête des Browns la saison passée, mais c’est finalement Freddie Kitchens qui avait eu le poste, avec les résultats et le sort que l’on sait.

C’était un beau weekend de playoff. La qualification des Titans en finale de conférence c’est ce qui fait tout le charme de ce système après la saison régulière. D. Henry a encore été impressionnant. Au vu du sang froid de KC et de la démonstration offensive je pense quand même qu’ils vont se qualifier pour leur 1er superbowl avec Mahomes. Sans doute pas son dernier. En NFC je suis toujours impressionne par les 49ers. Ils étaient dans les choux l’année dernière et sont ultra complets cette année (grosse défense, très bons en special team et attaque très solide). Je les vois passer face à Green Bay qui manque un peu de force en attaque, même si Graham se réveille.
J’ai regardé, en termes de palmarès, en NFC il reste 2 équipes très titrées (5 pour SF et 4 pour GB) et des équipes plus novices en AFC (1 pour KC et 0 pour Tennessee). Mais le seul QB déjà titre est Rodgers. Ca jouera peut être.

San Francisco vs Kansas City, c’est mon ticket pour le Super Bowl. Mais vu mes dernières prédictions, je me garderai de mettre un billet dessus !
yes

Merci les gars, à la lecture des résumés du topic et de ceux en vidéo des matchs, peu m’importe l’affiche, ça va être de la folie…

Bobby trop impatient d’y être qui prévoit d’acheter des BUD.

L’affiche du Super Bowl LIV est désormais connue; elle opposera les Kansas City Chiefs (champions AFC) au San Francisco 49ers (champions NFC), à Miami, dans la nuit du 02 au 03 février (comme quoi, je ne m’étais pas trompé pour une fois). Comme souvent, on retrouvera une équipe très forte offensivement (Kansas City) contre une armada défensive impressionnante (San Francisco). Mais ce match, c’est aussi symboliquement une passation de pouvoir entre des quaterbacks vétérans qui nous ont enchanté toute la dernière décennie, et même un peu plus, (Drew Brees, Aaron Rodgers, Tom Brady) et une nouvelle génération qui devrait animer la décennie à venir. Patrick Mahomes (24 ans) est le nouveau petit prodige de la NFL à son poste, et Jimmy Garoppolo (28 ans) a appris dans l’ombre de Brady, sur le banc des Patriots. A cela, on pourrait ajouter Lamar Jackson, bien que les Ravens aient déçu en playoffs après une belle saison régulière, ou DeShaun Watson du côté des Texans.

Pour le reste, on ne peut pas dire que ces finales de Conférence furent très passionnantes, la faute à des “vaincus” qui abdiquèrent sans doute un peu trop vite.

Ainsi, si les Titans avaient surpris les Patriots, puis les Ravens, lors des deux précédents week-ends grâce notamment à la puissance de leur running back, Derrick Henry, l’effet fut moindre face aux Chiefs qui, à l’image de leur match face aux Texans, mirent du temps à se mettre en route… et furent inarrêtables ensuite ! Ainsi, Tennessee entama très bien la rencontre, menant 0-10, puis 7-17, en utilisant notamment astucieusement la play action, facilitée par la crainte de Henry. Mais la défense des Chiefs finit par s’adapter et dans le deuxième quart-temps, l’attaque se mit en route; avant la pause, et comme au tour précédent, Kansas City était repassé devant (21-17), Mahomes guidant les siens en inscrivant notamment un très joli touchdown au sol à 20 secondes du coup de sifflet.

Patrick Mahomes - incredible touchdown vs Titans

La deuxième mi-temps ne fut qu’un long calvaire pour les visiteurs, le score enflant rapidement. La bête Henry fut parfaitement contenue, limitée à 69 petits yards après avoir tutoyé les presque 200 yards lors des deux matchs précédents. A 35-17 dans le quatrième quart-temps, la messe était dite, même si Tennessee inscrivit un dernier touchdown, pour l’honneur (35-24). Après avoir échoué à cette étape la saison passée face aux Pats, Andy Reid et ses hommes iront cette fois-ci au Super Bowl !

La finale de la NFC fut encore plus à sens unique. La défense des 49ers n’a laissé aucune chance à Green Bay; 3 sacks, 2 interceptions, 3 fumbles forcés… trop vite et trop fort pour les Packers ! Et comme en plus en attaque, Raheem Mostert (29 courses, 220 yards, 4 TDs) était tout simplement inarrêtable, les visiteurs n’ont eu aucune chance. Menés 27-0 à la pause, Green Bay tenta bien de réagir dans la deuxième partie du match, mais s’incline finalement 37-20. Reste qu’avec un jeu de course aussi performant, on n’a quasi pas vu Jimmy Garoppolo, qui n’aura lancé que 8 petites passes sur tout le match. Je reste sceptique sur sa réelle valeur. Réponse dans quinze jours !

Autant je ne suis pas surpris pour les 49ers, autant à la lecture de ton résumé, beaucoup ont dû être surpris au bout du suspense de la qualif des Chiefs. ça promet un beau superbowl que tu vends très bien.

Bobby avant d’aller miamer

Nan, désolé si c’est l’impression que j’ai donné dans mon “article”, mais la qualif’ des Chiefs n’est pas une “vraie” surprise; sur le papier, c’est une équipe très forte avec une attaque de feu. Déjà numéro 1 de la Conférence Américaine la saison passée, éliminés en finale par les Patriots après prolongation, donc vraiment pas une surprise de les retrouver là. Ils ont eu un début de saison compliquée avec les blessures de Mahomes, de Hill, et de Watkins, ce qui fait qu’on les a un peu “oublié”, mais ils ont fini la saison régulière très très fort ! Ils ont en plus récupéré Terrell Suggs juste avant les playoffs, l’ex Ravens étant libéré par les Cardinals pour pouvoir rejoindre une équipe jouant les phases finales.

Bref, Kansas City, c’est du (très) lourd. Et même si ce sont mes favoris pour la finale (et les favoris des bookmakers), ils ont quand même quelques points faibles; leur défense peut parfois encaisser beaucoup de yards, même si elle est vraiment montée en puissance sur cette fin de campagne, et ils n’ont pas un jeu de course extraordinaire, si bien qu’ils peuvent difficilement contrôler l’horloge (d’ailleurs, Andy Reid n’est pas réputé pour faire tourner le chronomètre). Leur idée, c’est plutôt; marquer, marquer, et encore marquer ! Leur philosophie ? Si on inscrit plus de point que l’adversaire, on gagne ! Tout l’inverse de Frisco qui est plutôt dans la grosse défense et le ball controll.

On dit que les défenses gagnent les titres; ça c’est vérifié plus d’une fois au Super Bowl. On verra donc si la défense intraitable des 49ers arrivera à stopper la machine offensive des Chiefs !


Sinon, une petite news que je voulais relayer, mais j’ai zappé dans mon précédent post; Luke Kuechly (Carolina Panthers) a annoncé qu’il prenait sa retraite. A seulement 28 ans, cela peut surprendre même si on sait que football américain est un sport très exigeant. C’est une grosse perte pour Carolina, mais aussi pour tous les amateurs de “grand” défenseur; Kuechly était l’un des tous meilleurs linebackers de la ligue, et l’un des derniers vrais MLB (les linebackers ayant tendance à devenir plus spécialisés en pass rush ou en cover dans le football moderne). Bref, une vraie grosse perte pour tout le monde, car en plus c’était un garçon sympa !

Sans doute moins connu que le Gronk’, jeune retraité également la saison passée, le départ de Kuechly est, à mes yeux du moins, tout aussi emblématique.

Hop là…

Super rapidement, un autre retraité annoncé; Eli Manning ! La némésis de la dynastie Patriots (deux Super Bowl remportés face à Brady) quitte donc la NFL après 16 ans de carrière. Cette année, il avait fini par être “benché” au profit de Daniel Jones qui devient donc le futur des Giants au poste de quaterback.

Très surpris pour ma part de voir KC autant favori du Super Bowl. En effet, La défense des 49ers est bien supérieure, et va mettre de la pression sur Mahomes. Leur attaque et leur comité de coureurs vont faire tourner la tête des chiefs, c’est une certitude. Les 49ers ont eu une fin de calendrier très difficile et s’en sont plus que bien tiré. Malgré tout, ils restent très sous estimés. J’en fais les favoris personnellement 
Je pense que les chiefs peuvent gagner, ce qui me va très bien, j’adore Mahomes, mais il va leur falloir un très bon alignement des planètes sur ce match. A turnover égal, à possession égale, je ne les vois pas s’imposer

En tous cas, c’est une des meilleures affiche que l’on pouvait avoir au vu de la saison régulière.

Je ne partage pas ton enthousiasme quant à l’attaque de frisco. Pour moi, elle est très unidirectionnelle et je pense que si la D de K.C arrive à tenir le sol comme elle l’a fait contre les Titans, San Francisco aura du mal à avancer. Je ne crois pas vraiment en Jimmy Garoppolo pour “exploser”.

Hâte d’y être en tout cas.

En attendant le Super Bowl, un petit mot des NFL Honors dont la cérémonie se déroulait, comme le veut la tradition, la veille de la finale. Pour rappel, les récompenses ne portent que sur les performances en saison régulière, ce qui explique que certains joueurs puissent être honorés malgré une élimination prématurée en playoffs.

Les Baltimore Ravens réalisent le doublé: Lamar Jackson est élu MVP de l’année, succédant ainsi à Patrick Mahomes, à l’unanimité des voix, alors que son coach, John Harbaugh est quant à lui coach de l’année.

Le joueur offensif de l’année revient à Michael Thomas, le wide receiver des Saints, qui a battu cette saison le record de réceptions sur l’exercice; 149 en 16 matchs. Le joueur défensif de l’année n’a pas été une grosse surprise avec l’élection de Stephon Gilmore des Patriots; c’était annoncé et attendu. Le cornerback de New England a cette année plus marqué de touchdown en retournant des interceptions que les receveurs qu’il était chargé de couvrir n’ont marqué de TD. Une sacrée performance !

Du côté des rookies, le défenseur de l’année revient là encore sans surprise à Nick Bosa des 49ers, que l’on retrouvera avec plaisir ce soir face à la ligne offensive de Kansas City. Je suis un peu plus sceptique sur le choix de Kyler Murray en tant que rookie offensif de l’année. Non pas que le quaterback des Cardinals ait fait une mauvaise saison, mais à mon sens, certains rookies en attaque se sont plus distingués que lui. Je pense à A.J. Brown des Titans ou Josh Jacobs des Raiders.

Et dans les catégories pêle-mêle…

Le “comeback player of the year” revient à Ryan Tannehill, pour sa saison avec les Titans; ce titre récompense un joueur que l’on pensait “enterré” (soit à cause de ses performances, soit à cause d’une blessure) et qui se relève. C’est mérité pour Tannehill qui est un garçon que j’apprécie. Le prix Walter Payton, qui récompense le joueur qui s’est le plus impliqué dans les actions caritatives auprès des communautés défavorisées, revient à Calais Campbell des Jaguars, et le prix Art Rooney, qui récompense la sportivité, est revenu à Adrian Peterson. Le coureur vétéran des Redskins a particulièrement apprécié le titre puisqu’il est décerné, au contraire des autres trophées, par les autres joueurs de la ligue. Histoire que Christian McCaffrey (Panthers) ne soit pas exclus du palmarès, il reçoit le titre de “fantasy player of the year”; et c’est vrai qu’avec ses performances tant à la course qu’à la réception, il a dû rendre heureux plus d’un joueur de fantasy league qui l’avait dans son équipe !

Enfin, mes petits Seahawks ne terminent pas bredouille puisqu’ils reçoivent le trophée de la célébration de l’année pour cette danse:

http://https://www.youtube.com/watch?v=J7Re_kj7rgs

Et pour terminer, les cinq joueurs promus au Hall of Fame cette année sont: Steve Atwater, Isaac Bruce, Steve Hutchinson, Edgerrin James et Troy Polamalu.

Maintenant, place au Super Bowl.

Ahhhh mon petit Stevie (Atwater) au hall of fame, que ça fait plaisir ! Certe un peu bedonnant maintenant mais à l’époque, quel cogneur ! Idem pour polamalu que je connais moins, mais ses highlights sont assez impressionnant 
Pour ce soir, j’espère me tromper mais la défense de KC va avoir plus de mal que contre les titans amha. Défendre contre un comité de coureurs, ce monstre a trois têtes, et contre derrick henry, c’est pas du tout la même problematique. On sera vite fixé avec le début de match, si SF aligne 4 a 8 yards par course, ça va être très compliqué pour KC.
Kurt Warner disait qu’une des clef du match va être la capacité de KC à provoquer des pertes de yards sur les courses, à plaquer derrière la ligne de scrimmage, auquel cas Jimmy G sera obligé de passer. Et la où je te rejoins, c’est que je ne le vois pas faire des miracles à la passe, en tous cas je ne le vois pas comme un mvp du SB en puissance. Verdict cette nuit (Jimmy G à 350 yards et 4 TD, on aura l’air malin :joy:)
Merci pour cette saison uphir au passage, et bon Super Bowl a tous !

ElGrillo dit :(Jimmy G à 350 yards et 4 TD, on aura l’air malin 😂)


Honnêtement, je voudrai que K.C prenne le score à son compte et force S.F à courir après; ils ne pourront alors pas se reposer uniquement sur leur jeu de course. Mais si San Francisco est devant, le playbook va être limité à courir pour faire tourner le chrono et une grosse défense pour stopper les quelques possessions adverses.

Allez, espérons juste que ce ne soit pas aussi ennuyant que la saison passée.

Finalement ce fut l’inverse, SF qui a pris le large et les Chiefs qui ont du faire le boulot pour l’emporter.
J’ai trouvé ce match super, les 2 équipes ont pu espérer pour la victoire. Mahomes a dû aller s’arracher et lancer quelques bombes pour décrocher le titre de MVP. Apres l’interception en début de 4e quart temps a 10/20 on aurait pu se dire que la défense de SF avait fait le plus dur. Je pense que le gros tournant du match c’est cette passe de 40 yds en 3e&15 sur Hill. Un stop de la défense la dessus aurait mis une très grosse pression sur les Chiefs. Au final je suis content, je trouve que les Chiefs ont eu belle équipe et un beau jeu. Et ça m’aurait embêté que Jimmy G. ait autant de bague que Drew Brees !
Maintenant il faut attendre 7 mois L Je me demande si les Chiefs et Mahomes vont devenir une dynastie sur les 10 prochaines années. Et est-ce que SF va rester compétitif ?

Et voilà mon “papier” qui conclut la saison. J’avoue ne pas m’être relu; j’espère qu’il y a pas trop de coquilles, mais je suis crevé après ce chouette Super Bowl.

Andy Reid est grand, et Mahomes est son prophète !

C’était écrit ! 50 ans après avoir remporté leur premier (et unique titre), les Kansas City Chiefs ont soulevé à nouveau le Vince Lombardi (et pour l’anecdote, il paraît que c’est Lamar Hunt, le fondateur des Chiefs, qui a proposé le nom du trophée lors de sa création en 1970 en hommage au célèbre coach des Packers). Andy Reid, après 20 ans sur les bancs de la NFL en tant qu’entraîneur principal, tient enfin sa bague. Et pour couronner cette édition du centenaire, c’est bien entendu Patrick Mahomes, la nouvelle pépite du football, qui termine MVP du match. La petite histoire de la grande ligue ne pouvait s’écrire autrement !

Et pourtant, il faut bien avouer que ce scénario idéal pour la symbolique ne fut pas loin d’être contrarié par des 49ers qui auraient fait, sans aucun doute, de superbes champions. Statistiquement, on ne parlera pas de hold-up, Kansas City remportant la plupart des key matchups (temps de possession -33.13 vs 26.47-, nombre de first down -26 vs 21-, nombre de yards gagnés -397 vs 351-). Mais sur le terrain, l’impression laissée par les hommes de Kyle Shanahan, notamment au cours d’un troisième quart-temps dominé dans tous les secteurs, aura de quoi nourrir quelques regrets dans les jours à venir du côté de la Californie.

Après une cérémonie du centenaire qui permit de revoir quelques glorieux visages de la NFL et les traditionnels hymnes (l’occasion de constater que le F-35 est bien un avion capable de voler… bon, là c’est private joke pour les amateurs de la chose aéronautique), le match pouvait débuter… et Mahomes confirmait la tension que l’on pouvait lire sur son visage lors du pré-game. Pas dans le rythme, il délivrait deux passes latérales dégueulasses et Kansas City rendait le cuir rapidement à son adversaire. Au contraire des Chiefs, les Niners menaient un bon premier drive, en exploitant notamment la faiblesse de K.C sur le contain grâce à des reverses explosives; Deebo Samuel faisait très mal aux défenseurs en allant chercher deux beaux gains. Robbie Gould faisait fructifier la possession (0-3).

Kansas City réagissait au cours d’un drive où Damien Williams se montrait déjà très à l’aise, et Kyle Shanahan moins inspiré en déclinant notamment une pénalité sur une 2ème & 2 qui aurait fait reculer K.C; le premier nommé faisait regretter au second sa décision en maintenant le drive en vie. Ses hommes arrivés en red zone, Andy Reid décidait de jouer une 4ème & 1 plutôt que de se contenter d’un coup de pied égalisateur. Damien Williams -encore lui- lui donnait raison en franchissant la ligne jaune, se faisant stopper quasi sur la ligne d’en-but. Et Mahomes dans tout ça ? Déjà auteur d’une belle course ponctuée par un gros choc qui laissait le défenseur groggy, c’est le quaterback lui-même qui se chargeait de marquer le touchdown qui mettait son équipe devant au score (7-3). On aurait pu penser que cela allait (enfin) détendre le jeune meneur, mais l’impression restait mitigée le concernant. En effet, après avoir récupéré le cuir suite à une interception lancée par Garoppolo sous la pression du pass rush de K.C, Patrick Mahomes s’offrait une longue passe vers Sammy Watkins qui trouvait certes sa cible, mais avec un flottement qui aurait pu (qui aurait dû) laisser le temps aux DBs de réagir. Néanmoins, la perte de balle de San Francisco permettait aux Chiefs de prendre un peu plus le large sur un field goal réussi (10-3).

Les 49ers en revenaient donc à leurs fondamentaux de la saison; beaucoup de courses, avec un Raheem Mostert percutant, quelques lancers précis de Jimmy Garoppolo, bien remis de sa perte de balle, et un Kyle Juszczyk virevoltant plongeait en terre promise pour l’égalisation (10-10).

La fin de ce premier acte était assez mal gérée par les deux équipes; Kansas City était contraint au punt sur la série suivante, mais sans que San Francisco n’arrête le chrono. Avec moins d’une minute à jouer, on pensait qu’on en resterait là mais Shanahan appelait une course qui mangeait encore un peu de temps et toujours sans dépenser de temps mort, avant que Garoppolo ne lance une bombe à 6 secondes de la fin pour aller grappiller des points; Kittle catchait l’offrande, mais était sanctionné pour une interférence offensive. Playcall bizarre et gestion des timeouts un peu étonnante.

Par décence, je ne m’attarderais pas sur le show de mi-temps particulièrement putassier et sans inspiration, mais qui passa assez vite…

Le troisième quart-temps allait être l’apogée des 49ers qui sortaient (enfin) le plan de jeu que l’on imaginait tous pour battre les Chiefs; un bonne gestion de la balle, une pression défensive hors norme… les clefs du succès ! Commençant le second acte en possession du cuir, Jimmy G., parfaitement dans le rythme (suite à son interception, le quaterback compléta 10 passes de suite au cours des quatre séries suivantes), bien encadré par Deebo Samuel (3 courses, 53 yards et 5 réceptions, 39 yards) et Raheem Mostert (12 courses, 58 yards, 1 TD), commençait par donner une nouvelle opportunité à Robbie Gould de faire mouche (10-13). Puis sur le drive suivante, Mostert inscrivait en force et à bout portant le touchdown qui donnait dix points d’avance à son équipe (10-20).
Et les Chiefs dans tout ça ? Ils devaient se contenter d’une unique possession qui s’achevait par un ballon arraché à Patrick Mahomes par Nick Bosa, heureusement recouvert par le jeune quaterback… qui se faisait intercepter sur le jeu suivant. San Francisco était dans le vrai, Kansas City au bord de la rupture…

… rupture que nous fûmes nombreux à penser atteinte lorsqu’au début du quatrième quart-temps, Patrick Mahomes, dans la red zone, se fit à nouveau bousculer et intercepter. La messe semblait dite !

Mais il est au football cette chose indéfinissable et insaisissable que nous nommons “momentum”; cet élan qui porte une équipe et la rend inarrêtable sans que l’on sache pourquoi et qui, particulièrement capricieux, peut changer de camp sans crier garde. Est-ce les harangues de Tyrann Mathieu particulièrement remonté à la fin du troisième quart-temps qui firent mouche ? Est-ce le destin, qui favorisent les Chiefs dès lors qu’ils sont menés de 10 points ou plus comme à chaque fois dans les playoffs cette saison ? Est-ce Patrick Mahomes qui par la force de son caractère et malgré son inexpérience se dit que cela ne pouvait pas finir comme ça ?

Toujours est-il que cette deuxième interception de Mahomes scella le sort du match, mais pas de la manière que l’on crût. La défense de Kansas City n’allait dès lors plus rien concéder (enfin si, deux first downs sur les quatre dernière possessions des 49ers), l’attaque des Chiefs allait prendre feu ! Après avoir été rapidement stoppés, les hommes de Kyle Shanahan rendait le cuir. Une nouvelle fois en difficulté, Patrick Mahomes trouvait Tyreek Hill pour un gain de 44 yards sur une 3ème & 15. Trois actions plus tard, la défense de San Francisco tendait le bâton pour se faire battre en concédant une interférence défensive qui amenait leurs adversaires sur la ligne d’en-but. Mahomes trouvait Kelce et K.C revenait à une possession (17-20).

L’attaque de San Francisco ne parvenait à consommer qu’une petite minute avant de rendre le cuir; Sammy Watkins se jouait alors du vétéran Richard Sherman pour une réception de 38 yards. Le drive était conclu par  Damien Williams dans l’angle de la terre promise (24-20). Il restait alors moins de trois minutes à jouer et Jimmy Garoppolo avait l’occasion d’imiter l’homme dans l’ombre duquel il avait grandi; mais pas de destin à la Brady pour Jimmy G. ! Le quaterback grillait sa meilleure cartouche en lançant un peu trop fort une bombe en direction d’Emmanuel Sanders qui pour le coup avait grillé la politesse à ses deux défenseurs, s’ouvrant la porte de l’end-zone. Turnover on downs… les Chiefs n’avaient alors besoin que d’un first down pour écouler les dernières secondes; Damien Williams faisait mieux que ça en perçant le rideau défensif épuisé des 49ers et en portant l’estocade avec un beau touchdown de 38 yards (31-20). Le dernier ballon de Jimmy Garoppolo (20/31, 219 yards, 1 TD, 2 Interceptions) terminait dans les bras d’un défenseur adverse. Andy Reid pouvait recevoir sa douche de Gatorade !

Honnêtement, ce ne fut pas le Super Bowl le plus spectaculaire de ces dernières années, mais le scénario fut haletant et pour qui suit un peu le jeu autrement qu’une fois par an, il y eut une somme de petites choses à voir et qui aboutirent à ce retournement spectaculaire. Auteurs de 21 points en 7 minutes, les Chiefs ont remporté le trophée comme ils ont accédé à cette finale; en se faisant bousculer, en étant menés, et finalement, en ne lâchant rien… car certains de leur force ! L’incroyable regain d’énergie de la défense qui, après avoir concédé 10 points dans le troisième quart-temps, n’allait plus rien lâcher et mettre Garoppolo sous pression à chaque snap, et l’explosion tardive mais fatale de l’attaque dans la dernière ligne droite… c’est l’image des Chiefs de cette saison, et probablement des saisons à venir. Patrick Mahomes (26/42, 286 yards, 2 TDs, 2 Interceptions et 9 courses, 29 yards, 1 touchdown) n’a que 24 ans et l’avenir devant lui !

Parfait résumé à vous 2. Personnellement, un SB avec un résultat opposé à celui dont j’étais persuadé 7 minutes avant la fin, ça me va tout à fait !
Je trouve sévère l’analyse des médias autour de Shanahan. Certes, il ne fut pas inspiré, préférant la passe à la course qui fonctionnait bien dans le dernier quart, ainsi que sa gestion de fin de première mi-temps. Il a pris une leçon de réalisme comme on dit par l’ami Reid. Je retiens davantagela prestation de Mahomes, qui fut en dessous de son niveau pendant 3/4 temps, et qui, parce qu’il est un grand joueur, révèle enfin toute sa classe pour l’emporter. Pfff cette 3è et 15, j’en ai encore des frissons. Et cette passe parfaite sur Watkins…quand on regarde le jeu, il déclenche très vite dès qu’il voit son receveur prendre à peine un mètre sur Sherman, c’est beau…
Très bon superbowl, suspens, doute, confirmation, aboutissement, tout y est. 
Je ne suis pas inquiet pour les 49ers, ils ont une bonne équipe, jeune. Jimmy G peut encore progresser pour devenir plus important dans le système de jeu. Ils sortent d’une saison à 4-12 il ne faut pas l’oublier, et ils n’ont pas flanché, juste ils sont tombé sur des Chiefs en feu en fin de match, comme souvent. Plus forts qu’eux, tout simplement

Je partage ton analyse; je trouve les critiques très sévères à l’égard de Shanahan. Dans le quatrième quart-temps, il appelle en effet des passes, mais les gens oublient qu’en face, K.C s’est adapté; ils ont sept hommes dans la boite, on mis des defensive ends plus rapides sur les extérieurs pour ne plus se faire prendre sur les côtés, et ils envoient du blitz sur chaque snap. Garoppolo perd le rythme et la confiance, surtout qu’il se fait toucher quasi à chaque dropback, mais dans la même situation dans le 2ème quart-temps (ou le 3ème, j’ai un doute), il réussit son lancer.

Honnêtement, plus que le réveil de Mahomes, c’est celui de la défense des Chiefs qui m’a le plus impressionné.

Alors que le monde (du sport) est à l’arrêt, la NFL, elle, ouvre sa “free agency”, période propice aux échanges et aux rumeurs les plus folles. Officiellement, la FA ouvre cette semaine, mais les grandes manoeuvres ont déjà commencé. Petit récap’ de ces derniers jours…

Où jouera Tom Brady ? L’homme aux six bagues de champion que personne n’envisageait voir un jour sous un autre maillot que celui des Patriots est bel et bien sur le marché des transferts. En effet, ce midi est tombé l’incroyable nouvelle; Tom Brady a annoncé sur les réseaux sociaux qu’il quittait les Patriots ! TB12 n’a toutefois pas indiqué dans quelle franchise il signerait, mais deux équipes semblent tenir la pôle; les Buccaneers (qui auraient proposé 30M de $) et les… Chargers !

Les L.A Chargers qui de leur côté manoeuvrent sur d’autres fronts. Ainsi, ils ont resigné Austin Ekeler pour 4 ans et 24,5M de $. Aussi à l’aise à la course qu’à la réception, Ekeler a explosé cette saison, totalisant 1.550 yards de gain et 11 touchdowns. Ils ont également placé leur franchise tag’ sur Hunter Henry; à 25 ans, il devient le tight-end le mieux payé de la ligue avec 11M de $ garantis. En 2019 et sur 12 matchs, Henry a totalisé 55 réceptions pour 652 yards de gain et 5 TDs. Reste à savoir si Tom Brady sera bien celui qui approvisionnera les deux hommes en ballon maintenant que le départ de Philip Rivers est acté (depuis quelques semaines d’ailleurs pour être précis).

Les Patriots ne perdent pas que Tom Brady; Kyle Van Noy est envoyé aux Dolphins où il touchera 51M de $ en 4 ans, dont 30M garantis. Le linebacker reste sur deux excellentes saisons et devrait grandement améliorer le pass rush de Miami.

Tout cela va forcément donné des idées aux Bills de Buffalo qui sortent d’une belle saison, ponctuée par une qualification pour les playoffs où ils ne furent pas loin de créer l’exploit face aux Texans au premier tour. Histoire de continuer sur cette bonne base, Buffalo réalise deux gros coups en cette période de transfert en signant Josh Norman, récemment coupé par les Redskins, et Stefon Diggs. Même si les statistiques de Norman ont plutôt baissé depuis qu’il a quitté les Panthers, c’est un ajout intéressant dans une escouade défensive aérienne qui est déjà performante. Quant à Diggs, c’est tout simplement l’un des meilleurs joueurs à son poste (il a totalisé 63 réceptions pour 1163 yards et 6 touchdowns en 2019); c’est donc une cible de choix pour Josh Allen qui n’en avait pas beaucoup à disposition. Ce mouvement semble confirmer que les tensions apparues en cours de saison dernière entre Diggs et son quaterback, Kirk Cousins, étaient avérées. Cousins qui lui a été prolongé par les Vikings la semaine dernière (2 ans, et 66M de $)… les dirigeants de Minnesota ont clairement fait leur choix !

Les Vikings encore, qui continuent de libérer du monde. Je viens de parler de Diggs, mais Minnesota a également fait le choix de se séparer (entre autre) de Xavier Rhodes. Impérial dans le backfield il y a encore deux ans, Rhodes n’a été que l’ombre de lui-même cette année, poussant ses dirigeants à ne pas le conserver et à économiser un peu plus de 12M de $ sur leur masse salariale.

Après avoir frôlé l’exploit en finale de Conférence il y a trois ans face aux Patriots, les Jaguars sont en mode reconstruction; après Ramsey envoyé chez les Rams en cours de saison, deux autres joueurs de cette belle saison quittent la place; A.J. Bouye (envoyé chez les Broncos) et Calais Campbell (envoyé chez les Ravens). Jacksonville avait aussi besoin de place dans son salary cap, d’où ces départs de pièces importantes. Toutefois, Jacksonville fait le choix de taguer Yannick Ngakoue, même si le joueur ne souhaite plus jouer pour la franchise et devrait être échangé. Sa valeur pourrait permettre aux floridiens d’obtenir un troisième choix de premier tour à la prochaine draft. En effet, ils disposent déjà de 10 choix à la draft, dont deux au premier tour. De quoi rebâtir un effectif compétitif; reste à savoir qui de Foles ou Minshew sera QB starter à la reprise de la saison.

Autre équipe qui cherche un peu d’oxygène dans sa masse salariale, les Titans, qui ont performé cette année, éliminant les Patriots et les Ravens, avant d’échouer contre les futurs vainqueurs du Super Bowl en finale de Conférence. Ainsi Delanie Walker (qui n’a joué que 8 matchs sur les deux dernières saisons pour cause de blessure), Ryan Succop (1/6 aux field goals cette année), Cameron Wake (38 ans) et enfin Dion Lewis (qui a perdu sa place de titulaire au profit de Derrick Henry) sont coupés. En revanche, Tennessee conserve Derrick Henry (franchise tag) et Ryan Tannehill, tous deux ayant largement contribué au succès de leur équipe. L’ancien quaterback des Dolphins signe un contrat de 4 ans et 118M de $ (62 totalement garantis). Il condamne ainsi Marcus Mariotta à…

… rebondir chez les Raiders, récemment arrivés à Las Vegas, où il devrait être la doublure de Derek Carr, en espérant, pourquoi pas, profiter d’une occasion pour redevenir titulaire, comme l’a fait Tannehill à son détriment.

Les Falcons n’ont pas livré une très belle saison, laquelle n’a été “sauvée” que par des performances à compter de la mi-saison (et encore, ce fut bien trop insuffisant pour espérer les playoffs). De fait, le ménage a commencé du côté d’Atlanta; Devonta Freeman et Desmond Trufant, deux cadres de longue date du vestiaire, sont sacrifiés sur l’autel de la reconstruction.

Les Cowboys avaient deux gros dossiers à gérer avant l’ouverture de la free agency, et ils ont su régler les deux. Dak Prescott reçoit le franchise tag exclusif qui l’empêche de négocier avec d’autres équipes; il est donc bloqué pour un an à Dallas pour 26,8M de $, soit bien loin du pactole qu’il espérait empocher. Du coup, la manoeuvre empêchera Dak de bouger, mais cela gênera t’il un accord sur le long terme d’aboutir ? Réponse dans les mois qui viennent ! L’économie néanmoins réalisée pour prolonger son quaterback à moindre frais permet à Dallas de mettre le pactole sur Amari Cooper, qui se voit gratifier d’un contrat à 100M de $ (dont 60 garantis); en 2019, l’ancien pensionnaire d’Oakland a réceptionné 79 ballons pour 1.189 yards et 8 TDs. A l’image de son équipe, il s’est toutefois petit à petit éteint au fil de la saison.

Les Arizona Cardinals furent loin d’être ridicules cette année, et semblent avoir trouver leur franchise quaterback en la personne de Kyler Murray. Afin d’entourer leur jeune vedette, Arizona a décidé de placer son franchise tag’ sur Kenyan Drake; arrivé à la mi-saison en provenance de Miami, Drake a su s’imposer dans l’attaque d’Arizona avec 643 yards à la course et 8 touchdowns. Mais le gros coup des “angry birds” est venu hier puisqu’ils se sont attachés les services de DeAndre Hopkins, probablement le meilleur receveur actuellement en NFL. L’ancien Texans (104 réceptions, 1.165 yards et 7 TDs) est échangé contre David Johnson (dont les Cards ne voulaient plus à cause de ses blessures), un choix du 2nd tour à la prochaine draft, et un choix du 4ème tour en 2021. Autrement dit, cela a tout de la très bonne affaire pour Arizona.

Finaliste en janvier, les 49ers ne pourront conserver toutes les armes de l’excellente défense qui les a mené au Super Bowl. A choisir, San Francisco a placé un gros contrat sur Arik Armstead, auteur de 10 sacks, 2 passes déviées et 2 fumbles forcés la saison dernière. Le joueur de 25 ans s’engage pour 5 ans et 85M de $. En retour, les niners laissent partir DeForest Buckner chez les Colts où il a signé pour un montant de 84M de $. Clairement, la masse salariale de SF ne pouvait “nourrir” de contrat de ce niveau, sans compter celui de Garoppolo ou encore Sherman.

Et un petit peu en vrac. Case Keenum va connaitre une nouvelle franchis et s’envoler chez les Browns pour devenir la doublure de Baker Mayfield. Jimmy Graham, coupé par les Packers, reste en NFC Nord où il jouera, la saison prochaine, pour les Bears. Les Giants s’offrent un beau renfort défensif en faisant venir Blake Martinez des Packers; Martinez sort d’une saison à 155 placages, 3 sacks, 2 passes déviées, 1 interception et 1 fumble forcé… et il n’a que 26 ans ! Les Saints ne lâcheront pas leur homme à tout faire, Taysom Hill, contre moins d’un premier tour de draft; ainsi est conditionné son tag’. Un temps évoqué, le départ de Drew Brees n’est finalement pas d’actualité; le quaterback resigne à NO pour 2 ans et 50M de $. Enfin, autre quaterback, Cam Newton a été autorisé par les Panthers à se chercher une nouvelle équipe.



Côté vie administrative de la ligue, les propriétaires et les joueurs ont signé un nouvelle accord qui les engagent jusqu’à la saison 2030. Parmi les mesures les plus intéressantes pour nous, les fans, on notera un allongement de la saison à 17 matchs à partir de 2021 (et des effectifs portés du coup à 55 joueurs actifs au lieu de 53) et la qualification de 14 équipes (contre 12 actuellement) en playoffs. On notera également que les joueurs ont négocié des sanctions moins sévères en cas de contrôle positif au cannabis !

L’épidémie qui frappe le monde à l’heure actuelle n’est pas sans incidence sur le football américain, et ce bien que la saison soit terminée.

La NFL a annoncé que les spring camps n’auraient pas lieu, du moins sauf évolution positive dans les semaines qui viennent. La draft est toutefois maintenue à Las Vegas pour la fin avril (du 23 au 25), mais sans public.

Enfin, la XFL, nouvelle ligue de football américain destinée à concurrencer la NFL, se voit arrêter après cinq semaines (sur dix) de compétition. Bien que d’un niveau bien moindre que la NFL (j’ai regardé quelques matchs), elle semblait pouvoir rencontrer le succès avec presque 20.000 spectateurs de moyenne dans les stades et des chiffres d’audience corrects. Le patron de la XFL a promis que la ligue reviendrait la saison prochaine…