[NFL] Any given sunday

Ca se rapproche, ça se rapproche !

Je n’ai pas eu le temps d’en parler mais lundi soir, les Packers se sont adjugés la NFC Nord en venant à bout des Vikings 23-10. Une performance en grande partie due à leur défense qui a mis au supplice Kirk Cousins, intercepté une fois et surtout sacké à cinq reprises. Même sans un grand Aaron Rodgers (lequel n’a pas lancé un seul TD), Green Bay l’a emporté ce qui est plutôt de bonne augure avant d’entamer les playoffs. Minnesota, déjà assuré de jouer en janvier, est figé à la 6ème place de la Conférence quel que soit le résultat de leur dernier match; ils auront donc un Wild Card à négocier contre le troisième de la Conférence.

Dans un autre registre, décimés par les blessures au poste de running back, les Seahawks ont décidé de faire appel à un ancien; Marshawn Lynch va donc tenter de “sauver” Seattle dans un improbable comeback après une saison passée sans jouer. The Beast, après avoir fait les beaux jours des 'hawks s’était perdu du côté des Raiders, où les blessures avaient eu raison de son amour du jeu. Il tente pourtant un ultime tour de force en s’engageant avec Seattle pour le dernier match de la saison et les playoffs. Bien entendu, on espère une belle histoire car il reste un joueur -et un personnage- d’exception, mais les sceptiques -dont je fais partie- ne croient pas trop à un happy end.

Et voilà, nous y sommes ! Quatre mois de compétition, dix sept dimanches, deux cent cinquante six matchs… et plus que douze équipes en lice pour tenter de soulever le Lombardi dans un peu plus d’un mois. Pour les vingt autres, l’heure des choix a commencé; après les renvois de Ron Rivera (Panthers) et Jay Gruden (Redskins) en cours de saison, le “black monday” (le “lundi noir”, tel qu’est appelé le lundi qui suit la dernière journée de la saison régulière et qui voient les coachs qui ont déçu se faire virer) a vu les départs de Pat Shurmur (Giants) après deux saisons et Freddy Kitchens (Browns) après une seule… il est vrai, très décevante au regard de la hype suscitée par le recrutement clinquant du printemps. Nul doute que d’autres vont suivre ! On peut aussi citer Bruce Allen, le président des Redskins, remercié par le propriétaire; il est vrai que les rumeurs faisaient état d’une défiance des coachs à venir à Washington à cause de l’organigramme de la franchise; de fait, suite au départ d’Allen, c’est Rivera qui pourrait prendre le poste de HC des Redskins. Mais de tout cela, nous aurons le temps d’en reparler. Retour sur ce dernier dimanche de la saison régulière qui a vu quelques surprises… en tout cas, au moins une, et une très grosse !!!

Lorsque Tom Brady (16/29, 221 yards, 2 TDs, 1 Interception) a trouvé James White à 3:59 de la fin pour le touchdown qui mettait (enfin) les Patriots devant au score (20-24), on a pensé que New England allait une nouvelle fois s’en sortir. Après tout, que pouvaient faire les si faibles Dolphins contre la meilleure escouade défensive de la ligue ? C’était sans compter sur Ryan Fitzpatrick, auteur d’un bon match (et d’un excellent dernier drive), qui réussit à se connecter avec Mike Gesicki dans la peinture à 26 secondes du terme, donnant la victoire sur le fil à Miami (27-24). Une défaite cruelle, mais pas illogique sur l’ensemble du match, pour les Patriots qui de fait chutent à la 3ème place de la Conférence Américaine et se voient contraint de jouer dès le week-end prochain un Wild Card round; cela ne leur était plus arrivé depuis 2010 (et une défaite face aux Ravens). Pour la petite histoire, le pourcentage d’équipes ayant atteint le Super Bowl en étant passé par les Wild Cards est de… 20,8% ! Autrement dit, c’est bien plus qu’une “simple” défaite que New England a encaissé hier soir. Comme d’habitude, on se gardera bien d’enterrer la bande à Belichick qui arrive en playoffs avec l’expérience et quelques certitudes; notamment celle d’être la défense qui a encaissé le moins de yards par match cette année (275,9). Mais on est en droit quand même de s’interroger sur “l’état” des tenants du titre; une attaque loin d’être dominante, un Brady qui montre quand même des signes de vieillesse, et une défense qui a réalisé une moins bonne deuxième partie d’exercice, avec des défaites notamment contre les Ravens, les Chiefs et les Texans… trois adversaires susceptibles de leur barrer la route vers la finale ! On peut également ajouter que si elle est excellente, la défense des Patriots n’est classée “que” 6ème contre la course… cela tombe mal, leur adversaire le week-end prochaine possède un monstrueux coureur !

Pour se qualifier pour les playoffs, les Titans avaient besoin d’une victoire contre le vainqueur de leur division, les Houston Texans, vainqueurs du match aller il y a deux semaines. Ces derniers, déjà assurés de la seed 4 et n’ayant rien à jouer, ont donc laissé nombre de titulaires au repos (Deshaun Watson, DeAndre Hopkins…), laissant Tennessee “s’amuser” tout seul. Les Titans ne se sont donc pas fait prier et ont remporté une victoire facile, 35-14, sous l’impulsion de Derrick Henry; 32 courses, 211 yards, 3 TDs. Henry termine ainsi en tête des running backs cette année avec 1.540 yards (et 16 TDs). De quoi donné des sueurs froides à New England, qui devra aussi faire face à un Ryan Tannehill retrouvé depuis son transfert (13/20, 198 yards, 2 TDs) et à la révélation offensive de l’année, A.J Brown (4 réceptions, 124 yards, 1 TD). Mike Vrabel aura les armes pour défier son ancien mentor, Bill Belichick ! Ce sera dans la nuit de samedi à dimanche prochain, à 02h15.

Ceux qui profitent de la défaite des Patriots, ce sont les Chiefs qui s’offrent donc une semaine de repos. Kansas City n’a pas livré un gros match face aux Chargers, et on a même pu penser qu’ils n’allaient pas profiter de “l’exploit” des Dolphins. Il aura fallu attendre le troisième quart temps et une course monstrueuse de Damien Williams de 84 yards, qui résiste à trois plaqueurs avant de sortir de la mêlée et foncer vers l’end zone. Ce même Williams qui marquera le TD qui scelle le score (31-21) alors que les “bolts” étaient revenus à trois petits points. Même si la prestation fut loin d’être parfaite, Kansas City est sur une excellente dynamique, avec six victoires de suite et une montée en puissance indéniable, notamment de la part de l’escouade défensive. Seul point noir, la blessure de Juan Thornhill; le safety est blessé au genou et pourrait manque les playoffs. Un petit mot quand même sur les Chargers au sein desquels l’avenir de Philip Rivers (31/46, 281 yards, 2 TDs, 2 Interceptions) n’est pas assuré; Rivers, qui sort d’une saison moyenne (88.5 d’évaluation), se voit continuer mais il sera free agent au printemps et pour le moment, rien ne semble décidé pour le conserver… à suivre, donc.

Avec la victoire des Titans, les “affaires” étaient bouclés du côté de l’AFC. De toute façon, ni les Raiders, battus chez les Broncos (16-15), ni les Steelers, battus chez les Ravens (28-10), n’ont fait le nécessaire puisqu’il leur fallait au moins gagner leur match. Face à Pittsburgh, Baltimore a logiquement fait tourner son effectif; l’occasion de revoir Robert Griffin III sur un terrain (11/21, 91 yards, 1 Interception et 8 courses pour 50 yards). Côté statistiques, les Ravens sont devenus l’équipe à avoir gagné le plus de yards au sol sur une saison (3.296 yards); le précédent record était détenu par les Patriots, en 1978 (3.165 yards).

Du côté de la NFC, la soirée était animée par le gain de la tête de série numéro 1 (disputée entre les 49ers, les Saints et les Packers) et par le duel à distance pour remporter la NFC Est.

Les Cowboys ont fait ce qu’il fallait en venant à bout sans trop de difficulté des Redskins. Une victoire 47-16 au cours de laquelle les deux grosses stars de Dallas, Dak Prescott (23/33, 303 yards, 4 TDs) et Ezekiel Elliott (18 courses, 122 yards, 1 TD), ont fait le boulot. L’occasion de signaler que les Cowboys terminent meilleure attaque de la ligue, avec une moyenne de 431,5 yards gagnés par match. Malheureusement, tout cela n’aura servi à rien puisque dans le même temps, les Eagles l’ont emporté sur le terrain des Giants. Une victoire qui fut longue à se dessiner; on a pensé un instant que Philly avait fait le plus dur lorsque Boston Scott a donné un touchdown d’avance à son équipe (17-10) dans le troisième quart temps, mais Saquon Barkley, jusque là bien maitrisé, à répondu d’une course victorieuse de 68 yards (17-17). Finalement, c’est la défense des Eagles qui a donné la victoire aux siens, grâce à l’incontournable Fletcher Cox, qui a recouvert un fumble de Daniel Jones sur la ligne des 3 yards adverse. De là, Philadelphie s’est envolé et New York n’a pu revenir dans la partie. Au regard de la saison de Dallas, Jason Garrett devrait être le prochain coach à perdre son poste… Doug Pederson, quant à lui, envoie ses “aigles” en playoffs pour la troisième année consécutive, et ce malgré une pluie de blessures (encore deux hier soir; Miles Sanders et Brandon Brooks).

Le week-end prochain (dimanche, à 22h40), ces Eagles “déplumés” affronteront d’autres volatiles eux aussi bien touchés par les blessures, les Seahawks. Seattle n’est passé qu’à quelques centimètres de la victoire contre les 49ers, mais Hollister a été stoppé juste devant la ligne dans les dernières secondes du match par l’excellente défense de San Francisco. De fait, les californiens terminent en tête de la Conférence Nationale et joueront l’intégralité des playoffs à domicile après un week-end de repos. Si Seattle n’est pas passé loin de la victoire, SF a globalement maitrisé son sujet, notamment grâce à un Jimmy Garoppolo dans le bon tempo; 18/22, 285 yards. C’est donc avec confiance que les hommes de Kyle Shanahan vont aborder les matchs couperets. Beaucoup moins de certitudes du côté des Seahawks; pour son retour, Marshawn Lynch s’est offert un touchdown mais n’a gagné “que” 34 yards (en 12 portées), et comme si cela ne suffisait pas, Mychal Kendricks s’est blessé et sera absent au moins pour les Wild Cards.

Derrière les 49ers, les Saints et les Packers se livraient un duel à distance pour obtenir la 2ème place de la conférence. New Orleans a très facilement dominé Carolina, 42-10, alors que dans le même temps, Green Bay souffrait pour venir à bout des Lions. Mais un coup de pied de Mason Crosby à la dernière seconde est venu donner la victoire aux siens (23-20). Les Packers disposeront donc d’une semaine de repos (et ils en auront besoin car ils sont loin d’être convaincants sur cette fin de saison) pendant que les Saints accueilleront les Vikings dans un remake du Divisional Round d’il y a deux ans, qui avait vu les Vikings s’imposer sur un miracle catch à la dernière seconde.

Divisional Round - Saints at Vikins, miracle catch

Je ne me suis pas attardé sur les Panthers vu qu’ils ont terminé la saison complètement en roue libre, mais il faut quand même souligner la superbe saison de Christian McCaffrey, qui termine avec un “double 1.000”; plus de 1.000 yards à la course (1.387) et plus de 1.000 à la réception (1.005), et un total de 19 TDs. Un homme autour duquel reconstruire, plus sûrement en tout cas que les deux quaterbacks censés prendre la succession de Cam Newton. Will Grier est sorti hier sur blessure alors qu’il affichait un horrible 1/8 et 1 Interception. Pas beaucoup mieux pour Kyle Allen avec un 25/41, 295 yards, 1 Interception. Le nouveau head coach va avoir du travail.

Je termine cette review avec l’incroyable Jameis Winston. Hier au soir, le quaterback des Buccaneers est rentré dans le cercle très fermé des quaterbacks ayant réussi une saison à plus de 5.000 yards (5.109). Il est aussi devenu le seul joueur à réussir 30 TDs et 30 Interceptions dans la même saison ! Pour l’anecdote, on a pensé son compteur d’interceptions bloqué à 29, mais le match est allé en prolongation et sur la première mise en jeu de l’overtime, Winston a envoyé le ballon… dans les mains d’un défenseur adverse qui l’a retourné pour le touchdown de la gagne. Un pick-6 pour clôturer cette saison “exceptionnelle”, cela ne pouvait que se terminer comme ça pour Jameis. A noter que même Bruce Arians semble avoir perdu patience. Le coach de Tampa Bay a déclaré en conférence de presse; “Si on gagne avec celui là, on peut gagner avec un autre quaterback !”. Tout est dit !

Le programme complet du Wild Card Round le week-end prochain:

Samedi (22h40): Buffalo Bills (5) at Houston Texans (4)
Nuit de samedi à dimanche (2h15): Tennessee Titans (6) at New England Patriots (3)

Dimanche (19h05): Minnesota Vikings (6) at New Orleans Saints (3)
Dimanche (22h40): Seattle Seahawks (5) at Philadelphia Eagles (4)

De très bonne fêtes de fin d’année à tous.

Le Wild Card round côté AFC vient de rendre son verdict. Les matchs ne furent pas toujours très beaux, mais le suspens et l’intensité, eux, furent au rendez-vous. Retour sur cette première nuit de playoffs !

Un seul être vous manque et tout est dépeuplé ! En annonçant le retour de J.J Watt pour la post-season et alors qu’il souffre d’une déchirure du pectoral que l’on pensait rédhibitoire, les Texans espéraient que l’apport psychologique de leur leader défensif les aiderait à passer ce premier tour. Il n’en fut rien… pendant trois quart-temps ! Portés par un excellent playcalling de Sean McDermott et par une domination dans les tranchées, tant en attaque qu’en défense (aucun sack concédé, quatre ou cinq infligés sur cette période), les Bills sont dans la place; un premier touchdown sur un trick play qui voit John Brown se transformer en passeur pour son propre quaterback, deux coups de pied victorieux de Stephen Hauschka, et Buffalo, à la recherche de sa première victoire en playoff depuis 25 ans, mène à la pause 13-0. En face, les locaux ne montrent rien; Deshaun Watson garde trop le ballon et subit la pression adverse, Deandre Hopkins ne capte aucun ballon (0 en première mi-temps) et fumble sa première réception (au début de la deuxième mi-temps) et J.J Watt est parfaitement contenu par les OLs adverses. Jusqu’à un peu moins de 7 minutes de la fin du troisième acte; pour la première fois, J.J passe son vis-à-vis et sack Josh Allen rageusement. Les Bills, qui étaient toujours dans le bon tempo jusque là, doivent se contenter d’un nouveau field goal; 16-0 !

Cette action de classe change complètement le momentum; à partir de là, les Texans se réveillent et jouent juste. Deshaun Watson trouve enfin ses cibles, Deandre Hopkins, ses mains, et c’est Watson lui-même qui sonne la révolte avec un touchdown au sol… converti à 2 points (16-8). Whitney Mercilus arrache le cuir des mains de Josh Allen enfin sous pression, et c’est un field goal de plus pour Houston (16-11). Et puis, Carlos Hyde sur une petite réception courte inscrit le TD qui pour la première fois de la soirée donne l’avantage à son équipe (16-19). La fin de match vire au grand n’importe quoi ! Josh Allen (24/46, 264 yards et 9 courses pour 92 yards) perd la tête et fait n’importe quoi à l’image de cette action où il tente de garder le ballon en vie en “jetant” littéralement le cuir en arrière à un coéquipier qui ne s’y attendait pas (et qui sauve le fumble perdu in extremis en balançant la balle en touche), puis en prenant consécutivement deux sacks qui sortent son équipe de la distance de coup de pied. Houston ne fait pas mieux et rend le cuir… les “zèbres” sont complètement à la rue; à 21 secondes de la fin alors que Cole Beasley paraissait trop court pour un first down, ils annoncent une 4ème tentative, puis un reviewing qui les convainc de maintenir leur appel… et les Bills passent en 1st ! Totalement absurde ! L’équipe arbitrale a été à la ramasse toute la soirée (à voir l’affaire du fumble recouvert pour TD sur le kick off de la deuxième mi-temps ! Hallucinant !). Bref, dans le chaos le plus total, Hauschka, en métronome, passe un ultime field goal de 47 yards qui envoie les deux équipes en prolongation !

En overtime, après un échange de punt, ce sont finalement les Texans qui trouvent le big play; Deshaun Watson (20/25, 247 yards, 1 TD et 55 yards, 1 TD à la course) échappe on ne sait trop comment à un sack tout fait et trouve Taiwan Jones pour un gain de 34 yards qui met son kicker en bonne position. Ka’imi Fairbairn scelle le score; victoire de Houston (22-19). Juste pour le plaisir des yeux, l’action miraculeuse de Watson…

Deshaun Watson, passe de 34 yards après avoir échappé au sack

Pour l’anecdote, Bill O’Brien n’avait jamais gagné un match après avoir été mené de 16 points en 22 précédents. Buffalo était encore un peu “jeune”; on a vu Josh Allen perdre complètement son sang froid dans le money time. La défense des Bills a aussi fini par lever le pied, probablement sous l’effet de la fatigue. A noter enfin le très bon match du rookie Devin Singletary qui aura tout fait pour essayer de faire gagner son équipe; 13 courses, 58 yards et 6 réceptions, 76 yards.

Au prochain tour, les Texans iront défier les… Chiefs car plus tard dans la nuit, les Titans ont créé la (mini) surprise en sortant le champion en titre à Foxborough. Résumé à venir !

rohh le teasing ! 

On savait que les Patriots étaient moins bien cette saison. On pensait que Tennessee pouvait le faire. Mais de là à voir les Titans s’imposer à Foxborough lors de ces Wild Card, il restait un énorme pas que beaucoup, moi le premier, n’osait franchir. Oui mais voilà, après avoir perdu dans leur antre face aux Dolphins en semaine 17 et s’être “infligés” ce premier tour (dont ils étaient dispensés jusqu’à cette défaite), les champions en titre ont une nouvelle fois perdu “at home” et quittent prématurément la post-season. La fin de l’ère Tom Brady à New England ? “Tout est possible !” a indiqué le “G.O.A.T” en conférence de presse. Si cela devait s’avérer son dernier match, l’histoire retiendra que l’homme aux six bagues termine sur un pick-6 qui a “tué” son équipe après avoir eu une balle de match; un game winning drive parfaitement géré par la défense de Tennessee, excellente hier soir !

Ancien disciple de Bill Belichick, Mike Vrabel avait parfaitement préparé son coup. Face à la meilleure défense contre la passe de la saison régulière, le head coach a très peu employé son quaterback (qui a pourtant terminé avec la meilleure évaluation de la saison); Ryan Tannehill (8/15, 72 yards, 1 TD, 1 Interception). Il s’en est remis à un solide jeu de course (Derrick Henry, encore exceptionnel hier soir; 34 courses, 182 yards, 1 TD et 1 réception pour 22 yards), une grosse défense, et un punter qui a été parfait. Big run, big D, et bonne équipe spéciale… une recette qui fonctionne en général pour aller loin en playoffs !

Les Patriots commencent avec le ballon; Tom Brady (20/37, 209 yards, 1 Interception) trouve son rythme et amène son équipe à portée de field goal. New England mène 3-0. Dès leur première possession, les Titans annoncent la couleur; balle à Henry (8 yards), balle à Henry (4 yards), balle à Henry (10 yards), balle à Henry (9 yards)… le tout agrémenté de quelques passes courtes vers les extérieurs. Un schéma de jeu qui n’est pas sans rappeler celui des Patriots la saison passée; Vrabel a bien appris ! Au bout de ce drive où le running back a déjà marqué psychologiquement la défense des Pats, Ryan Tannehill trouve Anthony Firkser pour le premier TD de la partie, et les visiteurs passent devant (7-3). New England répond présent et sur le drive suivant, c’est Edelman sur une “motion”, qui conclue à la course sans opposition; 7-10.

Trois possessions qui ont “bouffé” déjà un quart temps; les deux équipes s’attachent à jouer “propre” (ne pas perdre le ballon, ne pas faire de faute) et à contrôler l’horloge. Le premier stop défensif est à mettre au crédit de la défense des Patriots, mais leurs homologues font de même… et après un nouvel échange de punts, les locaux reprennent leur marche en avant et viennent frapper à la porte de l’end-zone. A ce moment du match, on se dit que les champions sont sur la bonne voie; c’est sans compter sur la défense de Tennessee qui stoppe trois tentatives sur la goal line. Les Patriots doivent se contenter d’un nouveau coup de pied; 7-13. Les hommes de Vrabel réagissent grâce à… Henry ! Sur le drive suivant, le RB enchaine trois bonnes courses (29, 11, et 9 yards), une réception (22 yards), et fini par scorer à bout portant: les visiteurs sont devant à la mi-temps 14-13, alors que la hail mary de Brady à la dernière seconde ne trouve pas preneur.

Le troisième quart temps est étouffant. Les deux défenses se rendent coup pour coup: d’un côté, celle de Tennessee couvre parfaitement les cibles de Tom Brady malgré la faible pression de la ligne défensive, et de l’autre, à coup de huit ou neuf joueurs dans “la boite”, celle des Patriots commence à dompter “la bête” Henry. Résultat, ces 15 minutes n’amènent aucun point et les punters tentent de gagner la bataille de la position… sans y parvenir réellement.

Au tout début du quatrième quart temps, Ryan Tannehill, sur une play action, est intercepté par Duron Harmon; ce sera la seule tentative de big play aérien par Mike Vrabel, le coach s’en remettant par la suite à son jeu au sol, même quand Stephon Gilmore (qui a parfaitement couvert A.J Brown -1 seule réception, 4 yards- tout le match) sort sur blessure (protocole commotion). Un turnover sans conséquence puisque l’attaque de New England est toujours impuissante et rend le ballon. Tennessee continue de grignoter l’horloge… Vrabel fait même preuve de vice sur un punt en encaissant volontairement deux pénalités qui continuent de faire tourner le temps; les Titans “croquent” ainsi 1:49 pour la plus grand rage de Belichick. Pourtant, avec encore 4:41 au compteur et le ballon à Tom Brady, on se dit que les champions vont s’en sortir. Non ! Toujours pas ! Edelman “trahit” les siens en commettant un drop rarissime sur une tentative importante. Le cuir est de nouveau Titans… qui le gardent jusqu’à 15 secondes de la fin. Brett Kern réalise le punt parfait et envoie le ballon sur les 1 yard de New England; la première tentative de TB12 est intercepté par Logan Ryan qui remonte le cuir dans l’end-zone. Un pick-6 qui tue le match (20-13) !

Logan Ryan - pick-6

Logan Ryan, joueur formé aux… Patriots ! Confirmant la statistique que seul un Pats peut battre un Pats; sur les huit dernières défaites de Bill Belichick, quatre sont le fait d’anciens pensionnaires de New England !

Le kick off ne change rien, le cuir étant finalement perdu par les champions en titre sans avoir réussi à progresser sur le terrain… Brady n’aura même pas de dernière cartouche.

Si il fut moins rocambolesque que le premier match de la soirée, en terme de tension et d’intensité, cette victoire des Titans à Foxborough fut haletante avec deux équipes très disciplinées et appliquées. Malheureusement pour New England, l’attaque avait trop de manques pour espérer mieux; Tom Brady apparait plus que jamais faire son âge, mais à sa décharge, il manquait aussi d’armes. Avec une ligne offensive qui a connu de nombreux blessés, un Edelman pas à 100%, un Sony Mitchell incapable de reproduire sa bonne saison de l’année dernière, et une escouade de receveurs loin d’être exceptionnelle, le “G.O.A.T” ne pouvait pas faire grand chose. Qu’on le veuille ou non, la fin du règne est proche et après une incroyable dynastie, il va falloir, pour New England, reconstruire; on ne pensait pas écrire cela un jour !

bobbylafraise dit :rohh le teasing ! 

yes
Voilà en tout cas, c'est en ligne. Je ne regrette mes heures de sommeil perdues.

Merci pour le résumé, ça fait baver mais annonce aussi des affiches “nouvelles” pour cette année et peut-être un champion surprise.

Bobby en regardant le handball.

Or donc, hier, c’était au tour de la NFC de disputer ses Wild Cards. Petit retour rapide sur les victoires de Minnesota et de Seattle.

Un peu à l’image de Tom Brady samedi soir, c’est un autre quaterback vétéran qui prend la porte précocement dans ces playoffs; Drew Brees et “ses” Saints se sont inclinés à domicile face aux Vikings, qui décidément sont bien la bête noire de New Orleans en post-season (je ne reviens pas sur le “miracle de Minneapolis” dont j’ai déjà parlé ci-dessus). Tout avait pourtant bien commencé pour les locaux avec un fumble de Thielen recouvert par la défense et permettant à NOLA de marquer les trois premiers points de la partie (0-3). Si les Vikings égalisent rapidement (3-3), ce sont bien les défenses qui prennent le pas sur les attaques dans une première mi-temps très verrouillée. Il faut attendre un big play de Taysom Hill en fin de deuxième quart-temps pour débloquer la situation; le joueur à tout faire des Saints, excellent hier soir (50 yards à la passe, 50 yards à la course, 25 yards à la réception, 1 TD… et un bloc monstrueux sur le touchdown de Kamara), trouve Deonte Harris pour un gain de 50 yards qui met son équipe quasiment sur la ligne… une ligne que franchit Alvin Kamara quelques snaps plus tard (3-10). Les Vikings réussissent à se mettre en position pour un autre coup de pied (6-10), mais la défense de New Orleans réalise un nouveau stop et le momentum, plutôt favorable à Drew Brees et à ses coéquipiers, laisse à penser qu’ils vont aggraver la marque avant la pause; malheureusement pour eux, une longue passe de Brees est interceptée par Anthony Harris et redonne une possession aux visiteurs. Deux belles réceptions d’Adam Thielen (qui se rattrape de son fumble initial et s’avèrera la cible sûre de Cousins tout au long de la soirée; 7 réceptions pour 129 yards) et une course victorieuses de Dalvin Cook (94 yards au sol, 36 yards à la réception, 2 TDs) mettent les visiteurs devant (13-10). Dans les derniers instants de ce premier acte, Will Lutz manque l’égalisation en envoyant le ballon à côté des perches.

La deuxième période commence comme s’est terminée la première; l’attaque des Saints n’y arrive pas et celle de Minnesota, malgré une bonne défense adverse, fait une meilleure impression. Kirk Cousins, souvent critiqué pour son manque d’impact lors des gros matchs, fait taire les critiques en livrant une belle prestation: 19/31, 242 yards, 1 TD. Les Vikings se retrouvent à nouveau en bonne position et Cook inscrit son deuxième touchdown de la soirée (20-10). Il faut attendre le dernier quart pour voir New Orleans enfin réagir; à l’orgueil, la tête de série numéro 3 de la NFC va revenir dans le match, d’abord grâce à un touchdown de… Taysom Hill à la réception dans l’end-zone (20-17), puis grâce à un coup de pied cette fois-ci victorieux de Lutz (20-20) dans les dernières secondes. Le match file en prolongation !

Une prolongation qui sera de courte durée ! Les Vikings gagnent le toss et sortent un big play lorsque Kirk Cousins trouve Adam Thielen pour un gain de 43 yards qui amène son équipe en red zone. Puis, dans la continuité, Cousins trouve Kyle Rudolph dans le coin de la peinture; 26-20 et game over pour les Saints ! Cousins a été très impressionnant sur cette fin de match et devra confirmer la semaine prochaine à San Francisco pour définitivement faire taire ses détracteurs. Avec seulement 8 pertes de balle sur toute la saison (record NFL), les Saints avaient montré qu’ils prenaient soin du ballon. Mais hier, deux pertes de balles (une interception et un fumble de Brees) leur ont été fatales. Après trois échecs de suite en playoffs alors qu’on les voyait potentiellement aller au bout, et à 41 ans, on peut se demander si l’on reverra un jour Drew Brees au Super Bowl. La fenêtre se réduit de saison en saison…

Le dernier match du week-end fut une sacrée purge (il en fallait bien une !)…

Dans le duel des oiseaux “déplumés” de la NFC, les Seahawks ont fait le minimum syndical pour venir à bout des Eagles sur le score de 17 à 9. Un match d’une incroyable pauvreté, mais avec leur pléthore de blessés, les deux équipes pouvaient-elles réellement faire mieux ? Maudit jusqu’au bout, Carson Wentz, absent des deux précédentes campagnes de playoffs pour cause de blessure, est sorti dès le premier quart-temps suite à un geste douteux de Jadeveon Clowney (un casque contre casque dont on peut douter du caractère accidentel); si l’on excepte ce mauvais geste, Clowney, de retour de blessure, a été très bon au sein de la défense de Seattle (5 plaquages dont 2 pour perte, 1 sack)… une défense qui n’a pas eu beaucoup à s’employer pour stopper un Josh McCown (18/24, 174 yards) courageux mais trop limité, à l’image de toute son équipe. En effet, on ne peut reprocher à Philly d’avoir du coeur… ils auront essayé jusqu’au bout !

De l’autre côté du terrain, l’attaque de Seattle s’est longtemps heurtée à la défense des locaux (Fletcher Cox a notamment fait passer une très mauvaise période à Hunt, jusqu’à ce que la ligne offensive des Seahawks décide de mettre deux bloqueurs sur lui). Le rookie, D.K Metcalf, s’est montré très précieux (7 réceptions, 160 yards, 1 TD), en réceptionnant notamment le seul big play de la partie (une passe de 53 yards qu’il réceptionne en plongeant, avant de se relever et de finir en force dans l’end-zone); il établit un nouveau record de yards à la réception pour un rookie dans un match de playoffs. Son entente avec Russell Wilson (18/30, 325 yards, 1 TD) est prometteuse pour l’avenir.

Je vous fais grâce d’un résumé plus complet; si vous voulez vous endormir, je vous invite à regarder le replay !

yes
Dernière petite chose avant de se retrouver le week-end prochain; c’était pressenti mais c’est maintenant officiel, Jason Garrett a été limogé par le Cowboys. Pour le remplacer, le staff de Dallas penserait à Marvis Lewis (l’ancien entraineur des Bengals qui les emmena cinq saisons de suite en playoffs… sans réussir à passer un tour !), lequel souhaiterait inclure dans son coaching staff Hue Jackson (et son bilan de 3 victoires pour 36 défaites alors qu’il était à la tête des Browns). Tout du ticket gagnant en somme !

Pour rappel, le programme du Divisional Round:

AFC:
Tennessee Titans (6) at Baltimore Ravens (1).
Houston Texans (4) at Kansas City Chiefs (2).

NFC:
Minnesota Vikings (6) at San Francisco 49ers (1).
Seattle Seahawks (5) at Green Bay Packers (2).

A la reflexion je vois bien Minnesota en équipe poil à gratter, pourquoi pas en SB, ils sont très complets finalement

Pour coacher à Dallas, il faut être le gentil toutou de Jerry Jones. Le package Lewis-Jackson correspond au profil recherché.

Déçu pour les Bills, je suis assez triste que ça se fasse sur une décision d’arbitrage. Sans ce blind side block imaginaire, ils passent un tour de plus. Je crois pas du tout aux Texans pour le coup.

ElGrillo dit :
Déçu pour les Bills, je suis assez triste que ça se fasse sur une décision d'arbitrage. Sans ce blind side block imaginaire, ils passent un tour de plus. Je crois pas du tout aux Texans pour le coup. 

Ouaip, pareil. J'aurai préféré les Bills franchement. Sean McDermott, c'est quand même au-dessus de BO'B côté coaching.

Quel crève-cœur d’être fan des Saints ces dernières années. Pour la 3e année consécutive on a une équipe qui a le potentiel de gagner le superbowl et pour la 3e année de suite on sort alors qu’on devait passer. Cette année ce n’est pas la faute de l’arbitre ou d’un défenseur qui se troue. On a juste mal joué de bout en bout. Plein de petites erreurs inhabituelles. Face à une équipe comme celle-là ça devait passer facilement. La preuve c’est qu’en étant en dessous de tous nos standards on a quand même eu la chance d’aller en over time.

Malheureusement D. Brees n’a pas été bon hier, le sauveur c’était Taysom Hill qui est énorme ! Un mec qui aime le jeu. Je me demande s’il serait au niveau pour un poste de starter. En tout cas il faut le conserver dans l’équipe même si Drew rempile.

Il va bien me falloir la semaine pour m’en remettre. Je n’ai pas vraiment de préférence dans les équipes restantes. Je vois bien les favoris passer sans problème : Ravens, KC et SF. Le match le plus indécis devrait être celui des Seahawks.

Uphir dit :
ElGrillo dit :
Déçu pour les Bills, je suis assez triste que ça se fasse sur une décision d'arbitrage. Sans ce blind side block imaginaire, ils passent un tour de plus. Je crois pas du tout aux Texans pour le coup. 

Ouaip, pareil. J'aurai préféré les Bills franchement. Sean McDermott, c'est quand même au-dessus de BO'B côté coaching.

C'est sûr. Ceci dit sur ce match je comprends pas le coaching de Mcdermott en overtime. Que des passes, aucune course, alors que tu joues pas le chrono, que ton QB fait son premier match de PO, faut lui épargner de la responsabilité, et que Singletary fonctionnait bien. Comprends pas...

Oui boby0ne, je voyais vraiment les Saints aller au bout cette année… comme les deux années précédentes ! Mais ce qui est “triste” cette année, c’est que NO est vraiment passé à côté. Il y a deux ans, ça se joue à une action ratée. L’année dernière, à une décision d’arbitrage. Mais ce dimanche, ils ont juste été… mauvais ! Certes, les Vikings ne sont pas à prendre à la légère; cela reste une bonne équipe, avec des joueurs solides, une bonne défense, et des bons playmakers. Mais c’était à la portée des Saints ! Et tic tac… le chrono tourne pour Brees dont on se demande si il emportera une deuxième bague avant la retraite !

Par ailleurs, un petit point sur les bancs de touche puisque les choses se sont accélérées ces dernières 24 heures. Ron Rivera, viré par les Panthers en cours de saison, prend donc la direction des Redskins. Pour remplacer le coach qui les a emmené au Super Bowl, Carolina a misé sur Matt Rhules (pour 7 ans et 60M de $); Matt Rhules évoluait en NCAA, à Baylor, et faisait parti des coachs universitaires convoités. Son style s’appuie sur le jeu au sol et il aime faire courir son quaterback; McCaffrey et Newton devraient apprécier… si le physique de ce dernier lui permet encore ce genre de folies.

Les Giants avaient également des vues sur Matt Rhules mais se l’étant fait chiper par Carolina, ils optent finalement pour Joe Judge. Ce dernier était aux Patriots depuis 2012, entraineur des receveurs et des équipes spéciales. L’avenir nous dira si il perpétue la tradition des anciens de New England qui ont fait chuter Belichick. Agé de seulement 38 ans, Judge fera partie des jeunes coachs en NFL; il a néanmoins pour lui l’expérience de trois titres en NFL avec New England… et deux titres universitaires lorsqu’il était assistant à Alabama.

Enfin, les Cowboys ont été raisonnables et on finalement opté pour Mike MacCarthy. Même si son aventure s’était mal terminée à Green Bay, McMacarthy garde un bon bilan de ses années chez les Packers (125-77-2) et surtout un titre remporté.

Oui cette année on n’a pas d’excuse. Trop d’erreurs à tous les niveaux. Je n’en reviens toujours pas. Maintenant pour Brees, on a vu qu’il existe une option qui est celle de faire tourner les QBs. Ça peut être la solution pour l’an prochain. Un mélange de Drew et Taysom et pourquoi pas même Teddy B. Histoire de conserver la fraicheur de Brees en playoffs et de perturber les adversaires en lancer des plays avec Hill. Bref, tout n’est pas fini.
L’année dernière, au-delà de l’erreur d’arbitrage je trouvais que Sean Payton était aussi coupable. C’était son rôle de lancer un play qui nous exposait le moins possible à une erreur. Clairement le run me semblait bien plus malin. Cette année, j’ai trouvé son coaching perfectible, avec les erreurs dans la gestion du chrono en fin de 1ere et 2e mi-temps. Il a clairement du génie mais je me demande s’il ne lui manque pas la froideur d’un Belichick pour prendre des choix juste simples et efficaces lorsqu’il dirige l’équipe la plus forte.
Je serai pour les 49ers samedi, après ca je reste encore indécis.

Allez un petit mot en passant pour dire que j’aimerai beaucoup une finale AFC Ravens-Chiefs, pour voir deux superbes attaques s’affronter. Mais comme c’est la nfl, et qu’on l’aime tant pour ça, on peut très bien se retrouver avec un texans-titans, que ça m’étonnerait pasplus que ça (mais un peu quand même) 
Et que je vois le vainqueur de 49ers-Vikings aller au SB
Bons matchs !

Allez un petit mot en passant pour dire que j’aimerai beaucoup une finale AFC Ravens-Chiefs, pour voir deux superbes attaques s’affronter. Mais comme c’est la nfl, et qu’on l’aime tant pour ça, on peut très bien se retrouver avec un texans-titans, que ça m’étonnerait pasplus que ça (mais un peu quand même) 
Et que je vois le vainqueur de 49ers-Vikings aller au SB
Bons matchs !

Clair le 49ers - Vikings vend du rêve ! 

Bobby devant la finale du TQO de Volley où les bleus mènent 1-0

Honnêtement, je trouve la NFC très ouverte; les 49ers ont une grosse défense mais l’attaque manque de “mordant” et on ne sait pas comment Garoppolo va se comporter à ce niveau de la compétition. Minnesota a donc ses chances. Dans leur l’autre Divisional, sur un match, les Seahawks peuvent taper les Packers; malgré son classement, Green Bay n’a pas dégagé une impression de solidité sur la saison et est même passé parfois au travers. Rodgers a même livré sa plus faible évaluation en saison régulière depuis trois ans ! Mais attention, Green Bay a une très grosse défense, notamment sur le pass rush, avec Preston Smith et Za’Darius Smith, et on sait que la ligne offensive de Seattle, c’est pas le top (surtout qu’elle a de nombreux blessés).

Et je suis assez d’accord; pour moi, le vainqueur de Niners-Vikings ira au SB (quoique si on a un Packers-Vikings en finale de Conférence, GB a battu deux fois Minnesota en saison régulière).

Côté AFC, je pense que la hiérarchie sera respectée et qu’on aura bien un Chiefs at Ravens en finale de Conférence.

Pour ceux qui veulent voir les matchs ce week-end (je ne suis pas certain de tout regarder, je paye encore la fatigue du week-end dernier), les horaires:

Vikings at 49ers : ce soir, à 22h30.
Titans at Ravens : cette nuit, à 02h15.
Texans at Chiefs : demain soir, à 21h00.
Seahawks at Packers : nuit de dimanche à lundi, à 00h40.

Bon, j’avais prédit une NFC “ouverte” et une AFC où “les favoris dev(r)aient s’imposer”; cette première journée de Divisional m’a donné complètement tord ! J’espère que vous n’aviez pas misé sur mes conseils pour parier…

yes
A domicile, les 49ers n’ont fait qu’une bouchée de Vikings complètement dominés dans les tranchées. L’excellent front seven des Niners, Nick Bosa en tête (6 plaquages, 2 sacks), a mis sous pression constante Kirk Cousin (6 sacks) et a annihilé le jeu de course si important de Minnesota (Dalvin Cook limité à 18 petits yards en 9 portées). Les outsiders n’auront existé que sur deux drives; un dans le premier quart-temps conclue par un touchdown de Stefon Diggs, bien aidé par une grossière erreur de Witherspoon (7-7), et une interception sur Jimmy Garoppolo (11/19, 131 yards, 1 TD, 1 interception) qui permettra à l’attaque de marquer un field goal juste avant la mi-temps pour limiter la casse (14-10 pour SF à la pause). Le reste ? Des “three-and-out” en veux tu en voilà et des ballons perdus… en deuxième mi-temps, Minnesota n’inscrit même aucun point ! Dans ces conditions, l’attaque de San Francisco n’a pas eu à trop s’employer; pas mal de jeux de course (186 yards gagnés au sol), une grosse possession de balle (38:27) et une victoire sans trembler 27-10. San Francisco attend désormais de connaitre son adversaire qu’il affrontera dans son antre du Levis Stadium.

L’énorme surprise est venue du deuxième match de la soirée, avec les Titans qui après avoir sorti les Patriots se sont offerts le scalp des numéros 1 de la saison régulière, les Baltimore Ravens (28-12). Mieux (ou pire pour les supporters des Ravens), Tennessee a mené la partie de bout en bout. Ils ont pu s’appuyer sur un Derrick Henry plus fort que jamais (30 courses, 195 yards) et un Ryan Tannehill “propre” (7/14, 88 yards, 2 TDs). La recette peut paraître simpliste, mais elle fonctionne ! L’attaque de feu de Baltimore n’a été que l’ombre d’elle-même hier au soir; il faut dire que privé d’un Mark Ingram à 100% (6 portées, 22 yards), Lamar Jackson s’est retrouvé bien seul. Si le jeune quaterback a donné tout ce qu’il avait (143 yards au sol quand même !), il a aussi perdu trois ballons (2 interceptions, 1 fumble), rappelant les mauvais souvenirs de son match de playoffs de la saison passée. Jackson est apparu nerveux… un défaut qu’il va devoir apprendre à maitriser si il veut un jour obtenir une bague.

La suite, ce soir…