[Lyon] Un "Killer" à l'échelle de la ville

[Killer]

Lu aujourd'hui, lundi 11.05.09, dans l'Est Républicain :
Pan, t'es mouillé !



500 tueurs à gage sont lancés à travers les rues de Lyon. Avec pour armes... des pistolets à eau.

Le seul contrat sera celui d'en rire. Le coup d'envoi a été lancé hier sur les coups de minuit. Le plus officiellement du monde, la « chasse à l'homme » et les « tentatives d'assassinat », ainsi formulées sur le site « Streetwars » sont donc ouvertes sur Lyon. 500 contrats sont lancés sur la ville, autant que de particuliers inscrits dans le très loufoque jeu importé des États-Unis.
Le principe est simple : les candidats au jeu, doivent « fumer » - c'est le terme des organisateurs - une cible leur ayant été au préalable désignée, tout en étant, eux-mêmes, cible d'un tueur à gages lancé sur leurs pas à travers les rues de la ville. Précision, chaque tueur potentiel a entamé l'expérience avec en main l'une des armes suivante : pistolets à eau, bombes à eau, fusils à pompes à eau et «toute arme à eau conceptuellement similaire».
« Ce qui rend le jeu passionnant, c'est que les participants sont à la fois cible d'un inconnu et traqueur d'une personne qu'ils doivent atteindre d'une projection d'eau » explique Thierry Geindre, élève 3ème année en licence d'informatique, à l'origine du projet avec ses copains Jeremy Perret et Michel-Angelo Meynet. « Le projet existait déjà dans les grandes villes européennes et américaines. Mais en France, Lyon est la première ville de province à tenter l'expérience ».
Une photo reçue par mail
Depuis hier, chacun des tueurs à gage a donc reçu par mail la photo de sa « cible » à atteindre dans les sept jours, ainsi que quelques informations pour commencer la traque. Car avec l'inscription, tous les candidats à la chasse à l'homme ont au préalable accepté de donner des indications sur leur domicile et les trajets empruntés dans la vie de tous les jours. Seuls les transports en commun, les bars et les lieux de travail restent ciblés dans le règlement comme zones sûres et sont donc à ce titre, décors interdits aux « homicides ». Les victimes de cette farce remettront ensuite à leurs meurtriers un numéro de code pour permettre au jeu de se prolonger, avant que ces derniers ne se voient remettre l'identité d'une nouvelle victime.
Gratuit à l'inscription, ce jeu ne ramènera rien à son vainqueur, sinon la sensation d'avoir « rigolé un bon coup » espèrent les organisateurs. « Pour l'instant, on démarre le jeu on va bien voir le rythme des éliminations. On fera le point fin mai pour voir qui est toujours 'vivant' » sourit Thierry Geindre, qui ne cache pas sa frustration de ne pas pouvoir s'engager dans la course, en raison de son statut d'organisateur. « Il est prévu que si cela n'a pas été assez rapide, on accélère le rythme et le nombre des cibles à atteindre pour permettre d'éliminer les gens à tour de bras ».
Votre mission, si vous l'acceptez...


Antoine PETRY
11/05/09

extrait du réglement :
"Vous pouvez vous inscrire en équipe jusqu’à 5 pour chasser et assassiner ensemble. Vous devez désigner un chef d’équipe. Si le chef d’équipe meurt, toute l’équipe meurt."
sont rigolos, les lyonnais ! :clownpouic:
à suivre, le journal d'un Waterminatorz là :arrow:
rappel : le site des organisateurs Street Wars Lyon

J'ai vu ça sur France 3 région hier soir.
Cela doit se trouver sur le site de France 3.

Je ne connais pas les orgas. Et vous ?

Je crois que krazey participe d'ailleurs !

Mattintheweb itou, il me semble...

vous ne venez pas de signer leur arrêt de mort là? :lol:

Moi, je crois que je dois tuer un gamin. 8)
Et c'est cool.

Lisez sur le site de streetwars les CR des morts, y'a des trucs rigolos.

chic ! on va peut-être avoir droit à des retours "live" par ici, alors !!!
hein ?! dites ?! 8)
sivouplé ?! :pouiclove:

1er retour...
Mail de ce matin :

Bonjour,
En raison d'une dés inscription de dernière minute,
nous avons été obligé de modifier ta cible.
--
Cordialement,
Les organisateurs Streetwars Lyon.

:roll:
Et maintenant, j'ai deux gonzesses à buter.
Une qui bosse à domicile... Super pour la tuer.
L'autre qui a mis comme adresse de travail : ROUTE DE LYON à ST PRIEST ! Ce qui n'est pas vaste du tout !

On devient parano en jouant à ça ?

Mais pourquoi n'a-t-on pas ça à Toulouse ? :cry:

Parano je ne sais pas, mais pour en avoir fait le week-end dernier dans un cercle fermé, et devant tuer sans témoins, bah tu fais gaffe avec qui tu restes et à na pas te trouver seul ou à deux ^^

Zut j'ai raté le coche, j'aurais bien tenté l'aventure.

Par contre pou aller au boulot il y a même pas 1km, j'y vais à pieds, et il n'y a qu'un chemin possible, la cible parfaite ! :pouicgun:

O'Cédar dit:On devient parano en jouant à ça ?


non, mais tu es un peu nerveux quand tu es avec des inconnus dans un lieu public ou des gens qui sourient en ta presence (c'est louche), tu fais gaffe en ouvrant ta boite aux lettres et parfois tu demandes a un voisin d'ouvrir la porte de ton domicile parce qu'il y a un truc louche qui depasse en dessous et meme si au final c'est un prospectus pour pizza tu te reconfortes en disant que tu as l'oeil pour reperer les trucs louches.

nous on jouait hardcore, fumer une cible dans un bar etait autorise, merci le patron du bar complice qui "sale ton cafe", en fait le seul lieu verboten c'etait le taf.

A

Oui, j'y joue.
J'ai tué ma première cible hier, et là je vais appeler une maman pour savoir à quelle heure son fils rentre à la maison.
Mais c'est pas très au point.
Ils devraient faire un questionnaire plus précis sur les lieux où on se trouve, horaires, nom de la boite ou de l'école, obligation de sortie à un endroit...
Parce que quand on doit tuer un étudiant qui arrête ses études et qui vit seul.
Bon on a toujours le droit de sonner à la porte mais c'est moins sympa.
Et puis celui qui gagne c'est celui qui est encore vivant et pas celui qui a tué le plus de cible (facile de tricher...)
Mais sinon c'est vraiement fun, on menne des interrogatoires, on cherche des complices dans les collègues et on est bien nerveux en sortant.

adinx dit:
Ils devraient faire un questionnaire plus précis sur les lieux où on se trouve, horaires, nom de la boite ou de l'école, obligation de sortie à un endroit...


J'ai l'impression que les organisateurs n'ont pas "validé" les inscriptions.
Ni qu'ils remplissaient les conditions géographiques, ni le degré de précision des lieux qu'ils fréquentent.

Donc, y'a de tout, et donc un peu de n'importe quoi...

Je trouve l'idée très intéressante, j'aimerai tester ça un jour !

Dommage, je viens d'apprendre l'existence de ce StreetWars qu'aujourd'hui... J'aurais bien voulu participer...

adinx dit:
Ils devraient faire un questionnaire plus précis sur les lieux où on se trouve, horaires, nom de la boite ou de l'école, obligation de sortie à un endroit...


Et Krazey un truc du même genre.

Rappelez-vous que c'est gratuit, expérimental et plut^to bon enfant :roll: :wink:

Bon killer !

Ah la la, j'ai la mort !
Je vais tuer quelqu'un devant chez lui avec ma tueuse adjointe.
On se croise sur le trottoir nos flingues à la main et un doute nous assaille, c'est lui, c'est pas lui ? On va pas tirer sur un innocent.
Il accélère, mais ça veut peut-être juste dire qu'il est pressé.
Il se retourne, mais qui se retournerait pas devant un couple avec des énormes pistolet à eau.
Dans le doute, on tire à côté de lui. Il ne court pas !!!
Ce crevard !!! On se dit "c'est pas lui c'est sur !"
Il tourne le coin de la rue et rentre chez lui.
Et maintenant, il a vu nos visages, et sait qu'on le poursuit activement. Ça va être plus chaud.

Moi j'ai participé en 1986 (eh oui, c'est vieux) à un killer intitulé alerte rouge sur Paris.

Le principe était un peu le même sauf qu'il y avait des équipes : CIA; KGB, Pègre, SDEC etc... et qu'en plus des cibles on avait des objectifs parallèles. Moi qui était patron de la pègre parisienne je devais attaquer des boutiques de jeux à mains armées pour les dépouiller. Je suis mort à la deuxième d'une flechette dans le dos (on avait le droit à toutes sortes d'armes...). Comme j'étais vraiment actif les organisateurs mon recyclé et je suis devenu exécuteur de basses oeuvres pour la CIa. J'ai dézingué mes supérieurs dans les toilettes d'un Mac do. J'ai posé une bombe sous la machine distributrice de coca dans une école primaire qui servait de club de jeu le week-end. Après j'ai été contacté par une organisation qui regroupait des transfuges de tous les services avec initiation dans les catacombes qui passait par un simulacre d'éxécution. Plus tard, un volontaire pour se joindre à nous a été enlevé devant Jussieu (pas loin de l'oeuf cube) et convoyé yeux bandés et mains attachées dans le métro jusqu'à une entrée des catacombes à côté de la prison de la santé.
Le jeu a fini par l'attaque de l'école primaire qui servait de repère au KGB parce qu'ils avaient désamorcés la bombre que j'avais posé. Je me rappelle aussi avoir posé un micro (un papier marqué micro) à l'intérieur d'un téléphone chez une cible qui m'avait laissé entrer en croyant que j'étais son contact.

Bref, on devient parano et c'est vraiment prenant mais je crois que toutes ces choses possibles en 1986 passeraient beaucoup plus mal que maintenant. Il faut bien avouer que j'ai executé un gars à la bibliothèque universitaire de Nanterre et qu'il a sorti un fligue d'alarme...

Une autre époque. Par contre l'idée de faire des équipes et d'avoir des objectifs autres qui permettent de marquer des points étaient vraiment géniales. Il y avait aussi un feuille d'info qui donnait des indications de qui avait fait quoi. Maintenant avec le net je pense que tout serait plus simple et rapide.

Bon jeu à ceux qui le font à Lyon en ce moment. et si par hasard quelqu'un a entendu parler d'alerte rouge sur pairs, ça m'intéresse.

Lorsque j'étais étudiant à Louvain-la-Neuve, un groupe d'étudiant (pour ceux qui connaissent, le kot KAJ) organisaient un killer du même type dans la ville. C'était aussi très sympa.