Hier soir ma première partie à 2 joueurs.
2 bonnes heures, et j’ai juste eu envie d’enchaîner une autre pour faire autrement, et voir des nouveaux sites et de nouvelles cartes.
Aucune innovation, vous avez raison. Mais il n’y a pas vraiment d’innovation non plus dans le rougail saucisse de mon amoureuse, et pourtant qu’est-ce qu’il est bon ! on ne se lasse pas de le dévorer.
Une belle montée en intensité, plein de choses à faire, des renoncements, des coups opportuns, de la pioche tentée avec plus ou moins de réussite sur les sites ou son deck pour espérer récupérer une ressource qui nous fait défaut, et surtout beaucoup d’amusement avec un thème porteur, bien soutenu par les effets des cartes objets. Ces ingrédients-là sont peut-être un peu commun mais la recette de ces ruines perdues m’a beaucoup plu, du haut de cette première partie.
La rivière de cartes avec de plus en plus d’artefacts et de moins en moins d’objets est quand même une idée bien trouvée (on s’enfonce dans la contrée perdue et perdons de plus en plus contact avec la base de l’expédition).
De plus en plus de choix pour dépenser ses boussoles (c’est la ressource qui m’a semblé la plus précieuse sur cette partie, mais toutes ont leur importance sur un aspect du jeu), et plus ça va plus nous avons été tenté par les artefacts plutôt que découvrir de nouveaux sites. Les deux options semblent intéressantes, nous avons plusieurs fois hésité.
Ah oui ! par ailleurs nous n’avons pas ressenti le système de deckbuilding. Je m’y attendais car j’ai perçu même avant de jouer qu’on achetait trop peu de cartes et toutes trop uniques, pour qu’une dynamique à la Dominon puisse se faire ressentir.
J’ai perçu notre pioche comme un inventaire qu’on vient enrichir d’options stratégiques ou tactiques, et qu’on va pouvoir essayer de gérer avec plus ou moins de hasard et d’opportunisme.
C’était très bien comme ça d’ailleurs. Le deckbuilding à toutes les sauces c’est comme le placement d’ouvrier, ça peut lasser un peu. Narak a peut-être une pincée des deux.
Un point sur le niveau d’accessibilité : les règles ne sont pas si nombreuses et globalement assez logiques, tout est bien intégré dès la première manche. De ce point de vue, un enfant concentré et motivé peut comprendre. Les choix, et surtout l’ordre dans lequel effectuer les actions peut quand même donner un peu de fil à retordre - sur cette première partie nous sommes chacun “revenu en arrière” plusieurs fois. C’est finalement ce qui me fait hésiter à le proposer à ma grande fille de 11/12 ans (j’essayerai quand même mais je sens qu’elle va buguer), mais en tout cas c’est mort pour le petit de 8 ans. Et c’est bien dommage car le thème et les illustrations risquent de lui faire envie.
C’est encore trop tôt pour que Narak remplace El Dorado à la maison, et Thèbes a encore de beaux jours devant lui.
La rivière de cartes à acheter est innovante pour moi.
Au début de la partie, tu es prêt du campement , tu peux acheter des objets. La partie avance, tu t’enfonces dans l’île. De moins en moins d’objets nouveaux à acheter et de plus en plus d’artéfact à découvrir (acheter).
De plus, cela redonne de l’intérêt à la ressource boussole (pour acquérir les artéfact) qui perd en intérêt quand les sites sont découverts. C’est super bien vu !
Apres il ne faut pas tout miser sur le deckbuilding dans ce jeu.
Ce jeu est top
Ce jeu est à mon goût un mélange réussi entre l’aspect tactique de s’adapter à la situation présente, et l’aspect stratégique de prévoir sur le long terme quels seront les endroits où on voudra scorer ses points.
Nouvelle partie à 3. J’ai décidé d’investir toutes mes boussoles dans les artefacts plutôt que l’exploration. Avec en plus plein de thunes pour avoir des objets et de l’épuration pour que ça revienne. C’est fun à jouer, mais ça manque d’éfficacité. Déjà, sans explo, pas de statuette, et côté serpent, sans statuette, tu vas pas loin sur le temple. Je fais une explo à la fin pour maîtriser une gardien (avec le stock que j’avais, j’étais assez serein). Mais ce stock de ressources est inutilisable, sauf à bien monter dans le temple. Bon, après, c’est thématique, mais le jeu semble donc être bien plus tactique que stratégique.
Je me suis bien éclaté, c’était assez fun de jouer ce deck, mais c’est pas efficace. Après, sans explo et sans temple, c’est assez logique. Mais c’est vrai que le coût de la statuette dans le temple du serpent rend les choses très différentes.
Bon, le plaisir est toujours là, le jeu est vraiment fun, et ça reste le principal
La statuette peut être une que nous avons placé pour prendre un bonus ou cela doit être une statuette non utilisée?
Non utilisée obligatoirement.
Non utilisée à mon avis puisque une statuette qui t’as permis d’obtenir un bonus est bloquée pour te priver des points écrits sur la case de ton plateau.
Mister Nico dit :Non utilisée obligatoirement.
Ouais c’est Narak pas Disneyland 
loïc dit :Même si ça révolutionne pas le monde, pour moi, la petite nouvelle idée, c'est pas les cartes sous le deck (je ne suis même pas sûr que ce soit vraiment nouveau), c'est l'évolution du marché au cours du temps. Le principe d'avoir de plus en plus d'artefact et de moins en moins d'objet, est la petite idée sympa (même si c'est pas non plus une innovation folle).
Chakado dit :Oui, c'est une idée sympa, mais j'avoue que ça m'a surtout semblé de l'ordre du détail, en tout cas ça n'a pas bouleversé ma partie.
Disons que ça me semble surtout une astuce pour valoriser, en fin de partie, les cartes qui ont des effets immédiats à l'acquisition, parce que sinon on ne peut pas vraiment rentabiliser les objets achetés au dernier tour. Et ça crée un petit basculement de l'importance des ressources au fur et à mesure que la partie avance (la thune devient de moins en moins importante).
C'est fait avec élégance, en tout cas.
Mister Nico dit :Même si avoir un système de niveaux de cartes aurait pu donner un résultat un peu similaire, je partage ton avis que cette manière de faire évoluer le marché reste très ingénieuse et maline : on change doucement mais surement l'équilibre de ressources, on intègre le compteur de manche, et le tout donne un côté thématique sur la présence de plus en plus forte des cartes artefacts : plus la partie avance, plus on découvre d'artefacts, et moins on n'a besoin de matériel d'exploration.
Salmanazar dit :La rivière de cartes à acheter est innovante pour moi.
Au début de la partie, tu es prêt du campement , tu peux acheter des objets. La partie avance, tu t’enfonces dans l’île. De moins en moins d’objets nouveaux à acheter et de plus en plus d’artéfact à découvrir (acheter).
De plus, cela redonne de l’intérêt à la ressource boussole (pour acquérir les artéfact) qui perd en intérêt quand les sites sont découverts. C’est super bien vu !
Apres il ne faut pas tout miser sur le deckbuilding dans ce jeu.
Ce jeu est top
De bien belles réflexions. Merci 
Je viens de terminer une partie en solo contre l'automa et j'ai basé ma partie sur la piste de recherche (je l'emporte avec 80 puntos). J'ai privilégié un moteur à boussole et l'achat d'artefacts (j'en obtiendrai 9). Les artefacts sont puissants principalement parce qu'on peut les utiliser une fois immédiatement et gratuitement.
J'ai réussi à monter mes 2 marqueurs au max (33 points). Pas pu trop explorer le Temple Perdu (seulement 2 tuiles à 2 PV). J'ai manqué de souffle sur la fin : qu'est ce c'est cher les tuiles temple !
Au dernier tour, j'avais 12$ en poche et aucun moyen de les utiliser (pas assez de tablettes pour chopper des tuiles temple). Seule solution : les claquer dans l'achat d'objets.
Je trouve çà un peu dommage : j'aurai bien vu une façon de faire des offrandes au temple afin de chopper les tuiles.
La remarque de Salmanazar sur le deckbuilding est très juste : j'ai dilué mon deck et au final, pas tant pu exploiter ma Lame Gravée. Comme dirait Karis : "il faut acheter utile !".
Oui, on n’est pas dans un deckbuilding à la dominion où l’on cherche absolument à épurer et optimiser son deck au maximum.
Rejoué à 3 joueurs hier après-midi, avec ma fille de 11 ans.
C’était sa première et elle a eu plus de difficulté à lire les bonnes actions. Mais elle a réussi à jouer sans buguer autant que je ne le craignais.
Trois bonnes heures. C’était un peu trop long parce qu’on a dépassé l’heure de dîner mais sinon ça ne nous aurait pas semblé long, on était bien pris dedans.
Score final : 73 - 72 - 56. Je l’ai gagnée, celle-là. De peu, mais je tiens ma revanche de la précédente partie.
Quatre remarques sur cette partie :
1) cette partie nous avons moins recherché, sauf moi qui ai réussi à arriver au temple perdu sur la toute fin on recherchant plusieurs fois à la dernière manche. Du coup, nous avons ouvert tous les sites. C’était cool. Et nous avons laissé quelques gardiens en paix, récupérant sans trop de drames pas mal de cartes peur.
2) c’est la deuxième fois (sur 2 parties) que les joueurs arrivés au temple perdu décident de ne pas récupérer les tuiles du temple, préférant utiliser leurs ressources pour autre chose. Avant-hier ça m’avait semblé tellement dommage que cette fois j’ai eu à coeur de le faire. Sinon thématiquement c’est un peu con : “les gars j’ai enfin découvert l’entrée du temple perdu ! … Quoi ? Entrer ? Non je vais plutôt rester à l’extérieur…”
Mais avec les mêmes ressources j’ai trouvé plus rémunérateur de faire monter mon carnet, ça m’a donné de quoi refaire une action plus lucrative. Et après j’aurais dû craquer ma dernière idôle donc perdre 4PV, ça ne valait pas le coup. Bref, au micro comptage de fin de partie j’ai trouvé plus intelligent à faire qu’explorer le temple. Je garde quand même en tête l’idée de le faire (surtout pour les tuiles à 6 ou 11 PV) mais il faudrait à mon avis êtres blindé de ressources.
3) Nous avons vu passer (et acheté) deux cartes artefacts excellentes, qui nous permettaient de reprendre ou transférer un archéologue. Pour pouvoir finalement en placer sur 3 sites. Ça fait du bien.
Des cartes objets permettent aussi d’activer des sites sans y placer son archéologue (les jumelles notamment). Très pratique. Ce genre de cartes aide beaucoup.
4) En fin de partie, dernière manche et tout le monde avait passé sauf moi, il me restait encore plein de sous. J’ai acheté une grosse série de cartes objets. A ce stade il ne reste qu’un objet dans la rivière mais aussitôt acheté il faut le remplacer (si je ne me trompe pas). J’ai eu de la chance : je suis tombé sur une série d’objets coûtant 1 ou 2 sous. J’ai pu en acheter 4 ou 5 de suite (pour 4 ou 5 PV). Costaud mais un peu bizarre, pas très élégant. Mais je me suis rassuré en me disant que ce ne devait pas être si fréquent qu’il nous reste autant de sous en fin de partie, et qu’avec moins de chance les objets retournés auraient pu coûter 3 ou 4 sous.
Partie un peu longue et laborieuse au goût de ma fille mais elle dit qu’elle a bien aimé (“Mais c’était long”). Mon amoureuse et moi on adore. On est très jeux allemands et on adore planifier nos actions, faire des combos, etc. Dans Narak on trouve tout ça, mais aussi de l’aventure (ça fonctionne !) et toujours une belle montée en puissance très réjouissante.
el payo dit :2) c'est la deuxième fois (sur 2 parties) que les joueurs arrivés au temple perdu décident de ne pas récupérer les tuiles du temple, préférant utiliser leurs ressources pour autre chose.Je te rejoins là dessus et c'est le constat que je viens de faire suite à ma partir solo : il vaut mieux laisser le carnet dans la partie basse de la piste (genre deuxième ligne max) et utiliser les ressources économisées pour aller chercher les tuiles temples.
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Mais avec les mêmes ressources j'ai trouvé plus rémunérateur de faire monter mon carnet
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Je garde quand même en tête l'idée de le faire (surtout pour les tuiles à 6 ou 11 PV) mais il faudrait à mon avis êtres blindé de ressources.
Le carnet, c'est 10 points max. Soit un ratio assez pauvre pour la quantité de ressources dépensées. Mis à part les assistants, à bien y réfléchir, les bonus ne sont pas si intéressants que çà (je parle de la piste Oiseau):
- 3 boussoles
- 1 artefact gratuit
- 1 gardien défait
Je pense que c’est une question d’opportunité tactique : faire avancer le manuscrit tôt pour profiter rapidement des assistant améliorés est rentable, et aller au-delà plus tard peut l’être aussi si on a un bon moyen de récupérer des rubis.
Oui mais les rubis tu en as besoin pour aller taper les gros points grâce aux tuiles ruines…
Ca dépend si elles sont dispos ou non.
Nouvelle partie avec une petite sensation bizarre : un joueur échoue à atteindre la dernière ligne du temple, du coup, impossibilité d’acheter des tuiles et donc de gérer son stock en fin de partie (qui est facile à épuiser au temple, les combo étant nombreuses).
J’ai assez peu exploré, mais je gère tranquillement ma montée au temple pour aller chercher une tuile à 11PV.
A l’avant-dernier tour, j’ai mon deck entier sur la table, 3 peurs dedans. Lors du remélange, tu sers les fesses, parce que ta main peut être différent du tout au tout et ça se compte en paquet de points. C’est le genre de frustration que j’aime pas trop dans un jeu. Si je pioche mes 3 Peur, je pense que je perds au bas mot 15 points.
Ca reste fun à jouer, mais j’entrevois des petites choses qui me plaisent moins. Même si, pour le moment, le jeu a clairement fait son taf.
Oui, mais c’est quelque chose que tu peux contrôler, en décidant par exemple de ne pas avoir trop de cartes peur dans ton deck. Si tu préfères jouer la chance, alors comme le dit Qui-Gon Jinn/Liam Neeson : “il faut s’attendre à perdre” 
Nouvelle partie aussi.
J’ai bien profité des tuiles bonus tout au long de la piste de recherche.
Les objets et artéfacts disponibles à l’achat étaient complètement différents de la partie précédente : très agréable.
J’adore les choix graphiques entre les cartes et leur fonction. Par exemple le chien te rapporte un objet du campement (c’est bon chien ça), les jumelles te permettent d’exploiter un site sans y aller. Pour dompter un gardien aérien il te faut l’avion et une relique flèche…
J’ai bp plus exploité mes assistants dans cette partie aussi.
Vous aviez vu qu’en VO c’est Arnak et pas Narak ?
C’est un pote qui me l’a fait remarquer.
L’inversion de la VF est super bien trouvée. Ca passe quasi inaperçu et tu n’as pas le jeu de mot pourri (bonne chance avec la traduction du prochain Bitoku).
Découverte du jeu hier soir à trois joueurs et je me lève ce matin en regardant la boite sur la table et en me disant “hum, et si j’avais plutôt commencé par acheter des cartes plutôt que m’en aller bêtement explorer…”
Comme un bon film auquel on repense le lendemain, Narak m’a fait cet effet. Sur le moment comme c’est moi qui expliquait les règles et que ma femme est trèèèès terre à terre sur les premières parties et qu’elle se met à penser tout haut du genre "et là, j’ai le droit de poser telle carte ? " ce qui a le don de me sortir de mes réflexions et invariablement, je fais n’importe quoi. C’est ce qui s’est passé ! Je finis la partie avec 6 cartes peur ! Ma dernière main de carte : une pièce et 4 cartes peur ! 
Au-delà de mon cas personnel tout le monde autour de la table a eu l’air d’apprécier le jeu, a toujours trouvé quelque chose à faire. Les règles sont facilement explicables quand tu fais référence au thème et si tes joueurs écoutent, alors il y aura peu de recours à la règle. L’aide de jeu est très pratique.
Donc de mon côté, je suis complétement passé à côté du côté deck-building et j’ai plombé ma partie. Ma fille a quant à elle fait une belle razzia d’objets, elle finit seconde. Et pour ma femme, elle a finalement bien mené sa barque et l’emporte assez largement (5 monstres battus, ça fait un peu de points).
Très envie de m’y remettre ! 