Il est parti.

C'est le type avec qui je buvais le café en arrivant au boulot et avec qui j'aimais déconner. Un collègue et un ami, 53 ans.

Mercredi dernier, Il n'est jamais rentré chez lui. Laissant ses 2 filles (25, 27ans) dans l'angoisse, ce n'est que Vendredi matin qu'elle reçoivent une lettre de leur père expliquant que quand elles liront cette lettre, il ne serait plus de ce monde.

S'en est suivit une attente insoutenable. Dimanche soir, je reçoi le coup de fil que l'on redoute le plus, indiquant que sa décision fut irréversible. Personne n'avait vraiment vu le coup venir.

En ce Lundi, je suis aller au boulot, en me préparant au début du deuil d'un individu que tout le monde aimait et appréciait. On essai de comprendre, on pleure, on discute, on pleure, on se remémore les bon moments passés avec lui, on pleure, on se soutient, on se dit qu'on aurait pu, qu'on aurait du, mais que finalement, on ne savais pas, on ne pouvait pas, et que c'est comme ça.

Ca fout les boules, c'est dévastant, c'est moche, c'est dur de réaliser.

Je viens de passer une des pires journées de ma vie et je suis désolé d'éprouver le besoin de partager ce sentiment avec vous.

putain la vie des fois.

Personne ne t'en voudra d'en parler ici.

C'est soudain, inattendu et au final difficilement compréhensible.
Totalement différent d'un accident, lui aussi soudain mais inévitable.
La manière non plus n'aide pas/

Bonne chance pour affronter le quotidien mais il y a de grandes chances que ton café du matin n'aie plus tout à fait le même goût.....

Courage!

il y a trois mois j'ai appris que ma nièce s'était suicidé, en reprenant le boulot, en début d'après midi... Je sais ce que l'on ressens, la vie doit continuer.

Vécu cela il y a presque un an (déjà)... T'as pas fini de te demander pourquoi et si tu n'aurais pas du dire / faire un truc... La réponse est surement que cela n'aurait rien changé (parfois les choses viennent de loin)... mais rien de plus indigeste qu'un "à demain" qui n'a pas lieu.

Je connais bien le problème et plus d'une fois.
Je compatis pleienement à ta douleur Tom.
Courage.
:china:

toute mes condoléances, j'ai eu la chance de ne jamais connaitre ça, mais je compatit....

Les mots sont toujours un peu vains dans ce genre de situation mais j'ai une pensée pour ton ami et pour ceux qui l'aimaient...

Quelle tristesse pour les proches et pour ceux qui l'ont côtoyé tous les jours... en effet, cela doit créer un vide atroce, ce d'autant plus que personne ne semblait se préparer à ce brusque départ. C'est toujours des remises en question, beaucoup de doutes, des "et si... ?", mais tu sais au fond de toi que c'était son choix, et que personne ne pouvait rien changer à sa détermination.

Mais, je compatis. Ce genre d'histoire me touche beaucoup.

Rien à dire. Beaucoup envie de soutenir, mais aucun mot juste ne me vient vraiment.

On sait que ça existe, on espère que ça n'arrivera qu'aux autres... mais ne sommes-nous pas les autres de tous ceux que l'on ne connait pas ?

On le vit toujours de différentes façons. Suivant sa propre personnalité, suivant la proximité affective avec celui qui est parti, suivant la fréquence avec laquelle on le voyait, suivant les doutes que l'on pouvait avoir même sans trop y croire, suivant si c'est la première fois que ça nous arrive ou pas... Mais aucune de ces façons n'est facile, et ne le sera jamais, c'est sûr.

Tu t'y feras. Ca prendra du temps, et tu le sentiras toujours à côté de toi au café du matin, mais tu t'y feras.

Moi depuis quelques années, je collectionne les touillettes de machine à café qui portent le numéro 42. Un hommage...

On est avec toi.

TS Léodagan dit:Rien à dire. Beaucoup envie de soutenir, mais aucun mot juste ne me vient vraiment.


C'est mon cas également, et je pense que c'est le cas de beaucoup d'autres aussi...

Greg

Comme d'autres avant moi, je compatis, car il est toujours triste de perdre un être que l'on portait dans son coeur, que cet être soit humain ou tout autre chose.

Si celà avait été une mort naturelle, j'aurais dis ce que je dis toujours, à savoir que la mort fait partie intégrante de la vie, et qu'il faut se souvenir des moments heureux passés avec la personne qui nous a quittée, mais je dirais juste la deuxième partie de ma phrase, à savoir qu'il faut se souvenir des moments heureux passés avec cette personne, et se dire qu'on a contribué à son bien être.

Et ne te sent surtout pas coupable tom-le-termite, car il existe bien des gens qui, même en ayant tout pour eux, sont toujours malheureux au fond d'eux, et dis-toi plutôt que si vous avez passés de bons moments ensembles, tu as surement contribué à lui faire repousser ce qu'il a fait, donc tu devrais plutôt être heureux et fier de toi d'avoir partagé de si beaux moments avec lui.

PS: j'ai hésité à écrire car c'est toujours un sujet assez délicat (et j'espère qu'on interprètera pas de la mauvaise façon ce que j'ai écris), mais je tenais à t'écrire celà afin que tu (et ses proches) ais mon soutiens dans un moment assez difficile.