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Par :
ElComandante |
mercredi 1 février 2012 à 18:34

Un petit point sympa (
) du Sarkophage sur les autoroutes de Vinci.
A eux de nous faire préférer le train.
_________________________________________
Vinci fait courir les autoroutes
Le fric ! Les autoroutes en France sont majoritairement gérées par trois groupes privés : Vinci, Eiffage et l’espagnol Abertis. C’est le gouvernement de Villepin qui a conclu l’opération de bradage en 2006, contre l’avis de la majorité des Français. Résultat, alors que les investissements de départ ont été pris en charge par les contribuables, ce sont aujourd’hui les multinationales qui ramassent la mise. Sans compter que plus de 95 % de leur chiffre d’affaires pro- vient des péages, c’est à dire de nos poches. Recettes estimées en 2007 : 7,4 milliards d’euros !
Résumons : nous payons pour utiliser des autoroutes que nous avons contribué à financer par nos impôts, et dont les recettes alimentent les profits des grandes entreprises. Bien joué.
On perd sur tous les tableaux. Et les travailleurs aussi. La privatisation, comme d’habitude, s’est accompagnée de dégradation des conditions de travail et de pertes d’emplois : 16 500 agents en 2009 contre 17 359 en 2006, soit une baisse de 5 % en 3 ans. Les mouvements sociaux se multiplient, comme chez ASF et Cofiroute en décembre 2009, les premiers depuis la privatisation. Les salariés protestent contre la baisse des effectifs et de la sécurité, la détérioration du service aux usagers, et réclament des augmentations de salaire au regard des bénéfices engrangés. Argent public confisqué, détérioration des conditions de travail, course aux profits… Qu’à cela ne tienne, les nouveaux tronçons sont désormais envisagés directement en concession privée, Castres-Toulouse par exemple.
Las, pour les intérêts capitalistes, rien n’est jamais assez. Alors le ministre Borloo, en janvier 2010, décide de faire un cadeau supplémentaire aux gourmands appétits : un an de concession gratuite, en échange d’investissements dits écologiques, qui auraient été réalisés de toute manière : « L’éco-rénovation des aires de repos, inspirée de la HQE » ou le « péage sans arrêt », censé faire baisser les émissions de gaz à effet de serre, qui sert surtout à faire passer plus de voitures et ainsi augmenter encore les recettes des péages.
Et tout ceci se fait dans l’opacité la plus totale. L’augmentation moyenne des péages depuis la privatisation se situerait entre 0,9 et 2,5 %, trouver les chiffres officiels s’apparente à un vrai parcours du combattant. Cette opacité a d’ailleurs été dénoncée par la Cour des comptes, peu suspecte d’activisme écolo-radical, en 2008. Son rapport dénonce l’absence de lien entre coûts et tarifs, qui sont judicieusement indexés sur l’inflation. Il note des écarts de prix kilométriques « incompréhensibles », d’un rapport de 1 à 14, les concessionnaires rusant avec la hausse globale moyenne convenue avec l’État en suraugmentant les tarifs des sections les plus fréquentées. C’est ainsi que leur chiffre d’affaires péages augmente plus vite que le trafic. Très fort. Les recommandations de la Cour des comptes n’ont eu aucun effet à ce jour.
Non contents de nous faire raquer aux péages (alors que ceux ci, d’après la loi du 18 avril 1955, ne sont pas censés générer des profits, mais uniquement couvrir les frais d’entretien et les investissements du réseau) les exploitants d’autoroutes ont aussi trouvé le moyen de faire de nous des consommateurs captifs de stations service aux prix abusifs.
Captifs et captés
Captifs, nous le sommes dès que nous rentrons sur l’autoroute. Ou plutôt captés. La CNIL a en effet autorisé cet été ASF, filiale de Vinci, à utiliser un « dispositif de lecture et de reconnaissance automatisées des plaques minéralogiques ». Le système LAPI (lecture automatisée de plaques d’immatriculation) a initialement été mis au point pour le repérage des véhicules volés ou suspects dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme du 23 juillet 2006. Son plus gros fabricant n’est autre que Sagem Défense Sécurité, du groupe Safran, expert de l’identification biométrique et des cartes à puces, qui fournit égale- ment les radars fixes. « PG-2675- CM, vous roulez trop vite ! » Le paiement par carte et le « péage en flux libre » permettaient déjà de nous suivre à la trace, les caméras de nous vidéosurveiller, voilà maintenant que ce « système de contrôle pédagogique des vitesses » nous envoie des messages personnalisés.
Comble du greenwashing, le dispositif est présenté comme un moyen de « favoriser l’écoconduite » ! Et si l’on interdisait plutôt aux fabricants de produire des voitures pouvant rouler à 200 km/h ? Si l’on réduisait plutôt la vitesse de 10 km/h, comme sur les autoroutes non concédées de Lorraine, au Danemark et en Suède ? Non, on préfère nous fliquer un peu plus sous couvert d’écologie.
En 2006, la privatisation a rapporté 14,8 milliards d’euros à l’État. D’ici 2032, durée de la concession, ces sociétés devraient engranger 40 milliards de bénéfices. L’argent ainsi confisqué, 25 milliards d’euros, c’est précisément le coût estimé des JO de 2014 à Sotchi, en Russie. Quel rapport ? Eh bien, c’est aussi en Russie, à Khimki, que se mène la bataille contre un projet d’autoroute confié à… Vinci ! Comme si les incendies de cet été ne suffisaient pas, ce sont 140 hectares de forêt qui sont maintenant destinés au béton pour une déviation Moscou – Saint-Pétersbourg permettant de desservir l’aéroport Sheremetyevo. Un joli projet de partenariat public-privé, le premier d’une telle ampleur en Russie, avec des gens très sérieux comme la BERD (banque européenne pour la reconstruction et de le développement) ou la BEI (banque européenne d’investissement). Et Vinci, donc.
Autoroutes sans frontières
Voilà qui méritait bien un petit coup de pouce des autorités. C’est Poutine lui même qui a signé le reclassement de la forêt de Khimki en terrain reconstructible. Initialement porté par des militants écologistes autour d’un tracé alternatif, le combat a quitté le terrain environnemental pour virer au champ d’affrontement. En deux ans de lutte pour la défense de la forêt de Khimki, les habitants n’ont jamais été consultés. Mais invités à se taire, oui ! Incendies de maison et accidents suspects, envoi de militants néonazis pour casser de l’écolo…
Deux porte-parole du mouvement antifasciste et anarchiste, Alexey Gaskarov et Maxim Solopov, ont été arrêtés. Retenus en préventive depuis plus de deux mois, ils risquent sept ans de prison. Mais de tout ceci, Vinci se lave les mains, expliquant à l’AFP que « le tracé a été décidé et reste du ressort des autorités russes ». À la clé pour le groupe : 1,8 milliard d’euros, et une manne de près de 700 millions d’euros de péage par an.
Plus près de nous, et dans un autre registre de l’arène politique, les quelques 22 projets de nouveaux tronçons dénoncés par le Réseau « Stop-Autoroutes » seront au cœur des élections cantonales de 2011. Rien ne pourra en effet se faire sans la participation des collectivités territoriales.
On se souvient de la manière dont la Région Pays de la Loire a avalisé le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, avec la bénédiction du Département, et au mépris des arguments des opposants, élus locaux et habitants. En le confiant à Vinci !
Et comme si cela ne suffisait pas, Réseaux Ferrés de France offre également à Vinci la concession exclusive de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux pour 2016. C’est la première ligne ferroviaire confiée à un groupe privé en France. C’est ainsi que bientôt, que vous preniez le train, la voiture ou l’avion, vous contribuerez aux 833 334 euros de revenu mensuel de Xavier Huillard… 41 000 euros par jour, tout de même.
Un enjeu stratégique
Lieux de pouvoirs et de collusions, mais aussi de luttes écologiques et sociales, les autoroutes méritent bien qu’on y mette notre grain de sel. Elles représentent un enjeu stratégique pour la collectivité, à la fois en termes de ressources financières et de planification écologique. Elles pourraient, sous maîtrise publique et citoyenne, devenir un levier important de notre projet de transformation écologique et sociale.
Alors comme pour l’eau, l’énergie et le rail, défendons le retour en exploitation publique des autoroutes nationales ! Pour revoir les conditions de travail, le niveau de sécurité et les règles de fixation des tarifs. Au lieu d’alimenter les caisses des grandes multinationales, les droits de péage pour- raient être réinvestis de manière volontariste vers des investissements publics et la création d’emplois dans les transports collectifs, la navigation fluviale, le fret ferroviaire, et les modes doux de déplacement. Et un coup d’arrêt pourrait être porté au productivisme autoroutier.
Les autoroutes sont à nous… Reprenons le contrôle de ce qui nous appartient !
:arrow:

A eux de nous faire préférer le train.


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Vinci fait courir les autoroutes
Le fric ! Les autoroutes en France sont majoritairement gérées par trois groupes privés : Vinci, Eiffage et l’espagnol Abertis. C’est le gouvernement de Villepin qui a conclu l’opération de bradage en 2006, contre l’avis de la majorité des Français. Résultat, alors que les investissements de départ ont été pris en charge par les contribuables, ce sont aujourd’hui les multinationales qui ramassent la mise. Sans compter que plus de 95 % de leur chiffre d’affaires pro- vient des péages, c’est à dire de nos poches. Recettes estimées en 2007 : 7,4 milliards d’euros !
Résumons : nous payons pour utiliser des autoroutes que nous avons contribué à financer par nos impôts, et dont les recettes alimentent les profits des grandes entreprises. Bien joué.
On perd sur tous les tableaux. Et les travailleurs aussi. La privatisation, comme d’habitude, s’est accompagnée de dégradation des conditions de travail et de pertes d’emplois : 16 500 agents en 2009 contre 17 359 en 2006, soit une baisse de 5 % en 3 ans. Les mouvements sociaux se multiplient, comme chez ASF et Cofiroute en décembre 2009, les premiers depuis la privatisation. Les salariés protestent contre la baisse des effectifs et de la sécurité, la détérioration du service aux usagers, et réclament des augmentations de salaire au regard des bénéfices engrangés. Argent public confisqué, détérioration des conditions de travail, course aux profits… Qu’à cela ne tienne, les nouveaux tronçons sont désormais envisagés directement en concession privée, Castres-Toulouse par exemple.
Las, pour les intérêts capitalistes, rien n’est jamais assez. Alors le ministre Borloo, en janvier 2010, décide de faire un cadeau supplémentaire aux gourmands appétits : un an de concession gratuite, en échange d’investissements dits écologiques, qui auraient été réalisés de toute manière : « L’éco-rénovation des aires de repos, inspirée de la HQE » ou le « péage sans arrêt », censé faire baisser les émissions de gaz à effet de serre, qui sert surtout à faire passer plus de voitures et ainsi augmenter encore les recettes des péages.
Et tout ceci se fait dans l’opacité la plus totale. L’augmentation moyenne des péages depuis la privatisation se situerait entre 0,9 et 2,5 %, trouver les chiffres officiels s’apparente à un vrai parcours du combattant. Cette opacité a d’ailleurs été dénoncée par la Cour des comptes, peu suspecte d’activisme écolo-radical, en 2008. Son rapport dénonce l’absence de lien entre coûts et tarifs, qui sont judicieusement indexés sur l’inflation. Il note des écarts de prix kilométriques « incompréhensibles », d’un rapport de 1 à 14, les concessionnaires rusant avec la hausse globale moyenne convenue avec l’État en suraugmentant les tarifs des sections les plus fréquentées. C’est ainsi que leur chiffre d’affaires péages augmente plus vite que le trafic. Très fort. Les recommandations de la Cour des comptes n’ont eu aucun effet à ce jour.
Non contents de nous faire raquer aux péages (alors que ceux ci, d’après la loi du 18 avril 1955, ne sont pas censés générer des profits, mais uniquement couvrir les frais d’entretien et les investissements du réseau) les exploitants d’autoroutes ont aussi trouvé le moyen de faire de nous des consommateurs captifs de stations service aux prix abusifs.
Captifs et captés
Captifs, nous le sommes dès que nous rentrons sur l’autoroute. Ou plutôt captés. La CNIL a en effet autorisé cet été ASF, filiale de Vinci, à utiliser un « dispositif de lecture et de reconnaissance automatisées des plaques minéralogiques ». Le système LAPI (lecture automatisée de plaques d’immatriculation) a initialement été mis au point pour le repérage des véhicules volés ou suspects dans le cadre de la loi de lutte contre le terrorisme du 23 juillet 2006. Son plus gros fabricant n’est autre que Sagem Défense Sécurité, du groupe Safran, expert de l’identification biométrique et des cartes à puces, qui fournit égale- ment les radars fixes. « PG-2675- CM, vous roulez trop vite ! » Le paiement par carte et le « péage en flux libre » permettaient déjà de nous suivre à la trace, les caméras de nous vidéosurveiller, voilà maintenant que ce « système de contrôle pédagogique des vitesses » nous envoie des messages personnalisés.
Comble du greenwashing, le dispositif est présenté comme un moyen de « favoriser l’écoconduite » ! Et si l’on interdisait plutôt aux fabricants de produire des voitures pouvant rouler à 200 km/h ? Si l’on réduisait plutôt la vitesse de 10 km/h, comme sur les autoroutes non concédées de Lorraine, au Danemark et en Suède ? Non, on préfère nous fliquer un peu plus sous couvert d’écologie.
En 2006, la privatisation a rapporté 14,8 milliards d’euros à l’État. D’ici 2032, durée de la concession, ces sociétés devraient engranger 40 milliards de bénéfices. L’argent ainsi confisqué, 25 milliards d’euros, c’est précisément le coût estimé des JO de 2014 à Sotchi, en Russie. Quel rapport ? Eh bien, c’est aussi en Russie, à Khimki, que se mène la bataille contre un projet d’autoroute confié à… Vinci ! Comme si les incendies de cet été ne suffisaient pas, ce sont 140 hectares de forêt qui sont maintenant destinés au béton pour une déviation Moscou – Saint-Pétersbourg permettant de desservir l’aéroport Sheremetyevo. Un joli projet de partenariat public-privé, le premier d’une telle ampleur en Russie, avec des gens très sérieux comme la BERD (banque européenne pour la reconstruction et de le développement) ou la BEI (banque européenne d’investissement). Et Vinci, donc.
Autoroutes sans frontières
Voilà qui méritait bien un petit coup de pouce des autorités. C’est Poutine lui même qui a signé le reclassement de la forêt de Khimki en terrain reconstructible. Initialement porté par des militants écologistes autour d’un tracé alternatif, le combat a quitté le terrain environnemental pour virer au champ d’affrontement. En deux ans de lutte pour la défense de la forêt de Khimki, les habitants n’ont jamais été consultés. Mais invités à se taire, oui ! Incendies de maison et accidents suspects, envoi de militants néonazis pour casser de l’écolo…
Deux porte-parole du mouvement antifasciste et anarchiste, Alexey Gaskarov et Maxim Solopov, ont été arrêtés. Retenus en préventive depuis plus de deux mois, ils risquent sept ans de prison. Mais de tout ceci, Vinci se lave les mains, expliquant à l’AFP que « le tracé a été décidé et reste du ressort des autorités russes ». À la clé pour le groupe : 1,8 milliard d’euros, et une manne de près de 700 millions d’euros de péage par an.
Plus près de nous, et dans un autre registre de l’arène politique, les quelques 22 projets de nouveaux tronçons dénoncés par le Réseau « Stop-Autoroutes » seront au cœur des élections cantonales de 2011. Rien ne pourra en effet se faire sans la participation des collectivités territoriales.
On se souvient de la manière dont la Région Pays de la Loire a avalisé le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, avec la bénédiction du Département, et au mépris des arguments des opposants, élus locaux et habitants. En le confiant à Vinci !
Et comme si cela ne suffisait pas, Réseaux Ferrés de France offre également à Vinci la concession exclusive de la nouvelle ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux pour 2016. C’est la première ligne ferroviaire confiée à un groupe privé en France. C’est ainsi que bientôt, que vous preniez le train, la voiture ou l’avion, vous contribuerez aux 833 334 euros de revenu mensuel de Xavier Huillard… 41 000 euros par jour, tout de même.
Un enjeu stratégique
Lieux de pouvoirs et de collusions, mais aussi de luttes écologiques et sociales, les autoroutes méritent bien qu’on y mette notre grain de sel. Elles représentent un enjeu stratégique pour la collectivité, à la fois en termes de ressources financières et de planification écologique. Elles pourraient, sous maîtrise publique et citoyenne, devenir un levier important de notre projet de transformation écologique et sociale.
Alors comme pour l’eau, l’énergie et le rail, défendons le retour en exploitation publique des autoroutes nationales ! Pour revoir les conditions de travail, le niveau de sécurité et les règles de fixation des tarifs. Au lieu d’alimenter les caisses des grandes multinationales, les droits de péage pour- raient être réinvestis de manière volontariste vers des investissements publics et la création d’emplois dans les transports collectifs, la navigation fluviale, le fret ferroviaire, et les modes doux de déplacement. Et un coup d’arrêt pourrait être porté au productivisme autoroutier.
Les autoroutes sont à nous… Reprenons le contrôle de ce qui nous appartient !
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Hadoken_ dit:ca va on sent le site très neutre dans ses opinions,rien que le titre
Et c'est mal de pas être neutre ?

grolapinos dit:Hadoken_ dit:ca va on sent le site très neutre dans ses opinions,rien que le titre
Et c'est mal de pas être neutre ?
non mais c'est très orienté,c'est ce que je voulais dire


grolapinos dit:Bah, heureusement qu'il existe encore un journalisme d'opinion
le journalisme est mort depuis belle lurette


Sujet bien traité. C'est effectivement un sujet de grogne que la question des autoroutes. Un autre petit cadeau, un autre petit coup de pouce. On n'est plus à ça près. D'ailleurs, à force de ne plus être à ça près, c'est à se demander quand est-ce qu'elle va arriver cette goutte tant attendue qui va faire déborder le vase
Je ne crois pas que le journalisme soit mort. Par contre, la plupart des "journalistes" ont arrêté d'en faire...

Je ne crois pas que le journalisme soit mort. Par contre, la plupart des "journalistes" ont arrêté d'en faire...

Sans-Os dit:Je ne crois pas que le journalisme soit mort. Par contre, la plupart des "journalistes" ont arrêté d'en faire...
Ah, là-dessus, si vous voulez voir un journaliste qui en a des grosses comme Zapata, il faut se taper ça. 5 minutes de plaisir. Du démontage en règle du discours lénifiant unique...
https://www.youtube.com/watch?v=6kEqxI1cuUs

si on oublie pas que jospin a privatisé les autoroute du sud de la france
le texte de el Commandante est plutôt juste
le texte de el Commandante est plutôt juste

Le nom du blog annonce la couleur.
Je me demande s'il sera renommé après la présidentielle.
Je me demande ce qu'a prévu François Hollande à ce sujet.
Pour ce qui est du journalisme d'opinion, terme qui me rappelle celui d'artiste engagé, c'est à dire aux ordres de la gauche sociétale, paravent humaniste de la droite financière, un petit rappel sur le journalisme en France:
"L'hebdomadaire Marianne dans son N° 209 de la semaine du 23 au 29 avril 2001 s’était intéressé à l’opinion des journalistes français et en particulier à leur penchant politique.
L'étude révélait les intentions de vote des journalistes à la présidentielle de 2002, dans cet ordre de préférence : Lionel Jospin (32 %), Noël Mamère (13 %), Jean-Pierre Chevènement (8 %), Arlette Laguiller (5 %), Robert Hue (5 %) – soit un sous-total de 63 % pour la gauche –, Jacques Chirac (4 %), Alain Madelin (1 %) et François Bayrou (1 %) – soit un sous-total de 6 % pour le centre et la droite –, Jean-Marie Le Pen ne recueillant aucune intention de vote."
Pour ceux qui doutaient encore de ne pas savoir pour qui roulent les médias. Alors le journalisme d'opinion, ok, mais l'opinion de qui? Certainement pas de l'immense majorité du peuple.
Je reconnais néanmoins aux journalistes un talent, celui de faire croire qu'ils sont libres. La vérité c'est qu'un journaliste (je parle des journalistes des médias "officiels") qui fait son boulot devient chômeur, celui qui travaille fait le tapin.
Je me demande s'il sera renommé après la présidentielle.
Je me demande ce qu'a prévu François Hollande à ce sujet.
Pour ce qui est du journalisme d'opinion, terme qui me rappelle celui d'artiste engagé, c'est à dire aux ordres de la gauche sociétale, paravent humaniste de la droite financière, un petit rappel sur le journalisme en France:
"L'hebdomadaire Marianne dans son N° 209 de la semaine du 23 au 29 avril 2001 s’était intéressé à l’opinion des journalistes français et en particulier à leur penchant politique.
L'étude révélait les intentions de vote des journalistes à la présidentielle de 2002, dans cet ordre de préférence : Lionel Jospin (32 %), Noël Mamère (13 %), Jean-Pierre Chevènement (8 %), Arlette Laguiller (5 %), Robert Hue (5 %) – soit un sous-total de 63 % pour la gauche –, Jacques Chirac (4 %), Alain Madelin (1 %) et François Bayrou (1 %) – soit un sous-total de 6 % pour le centre et la droite –, Jean-Marie Le Pen ne recueillant aucune intention de vote."
Pour ceux qui doutaient encore de ne pas savoir pour qui roulent les médias. Alors le journalisme d'opinion, ok, mais l'opinion de qui? Certainement pas de l'immense majorité du peuple.
Je reconnais néanmoins aux journalistes un talent, celui de faire croire qu'ils sont libres. La vérité c'est qu'un journaliste (je parle des journalistes des médias "officiels") qui fait son boulot devient chômeur, celui qui travaille fait le tapin.

Hadoken_ dit:grolapinos dit:Bah, heureusement qu'il existe encore un journalisme d'opinion
le journalisme est mort depuis belle lurette
Je ne crois pas. C'est juste que les gens qui en font n'ont pas de carte de presse


Maldoror dit:
Pour ceux qui doutaient encore de ne pas savoir pour qui roulent les médias. Alors le journalisme d'opinion, ok, mais l'opinion de qui? Certainement pas de l'immense majorité du peuple.
Alors quoi, on devrait avoir des journalistes élus par le peuple?

Et j'aime bien "l'immense majorité du peuple", tu sous entend que cette immense majorité est ancrée à droite et qu'elle n'est donc pas représentée par les journalistes?

Jabberwock dit:Maldoror dit:
Pour ceux qui doutaient encore de ne pas savoir pour qui roulent les médias. Alors le journalisme d'opinion, ok, mais l'opinion de qui? Certainement pas de l'immense majorité du peuple.
Alors quoi, on devrait avoir des journalistes élus par le peuple?![]()
Et j'aime bien "l'immense majorité du peuple", tu sous entend que cette immense majorité est ancrée à droite et qu'elle n'est donc pas représentée par les journalistes?
Il est légitime de s'étonner sur le fait qu'il existe un tel décalage entre l'opinion politique d'une corporation maîtrisant l'information dans un pays, et les habitants de ce même pays, non?
Du reste je ne sous-entend rien du tout, les chiffres parlent d'eux-mêmes.
J'aurais aimé que Marianne fasse la même chose en 2012, afin de comparer avec les prochains résultats de la présidentielle. Quelque chose me dit qu'on est peu ou prou toujours dans les mêmes proportions pour les journalistes, mais avec un décalage encore plus grand pour le vote nationaliste.

Bah l'orientation politique de ces organes elle est très claire.
Il n'y a qu'à voire comment la crise européenne est traitée par l'immense majorité de ces journaux (papier, radio, télé), salauds de grecs qui refusent de payer ceux qui les raquettent, sortir de l'europe est impossible et impensable, ainsi que d'autres sujets: immigration massive du tiers monde(qui pille de ses forces vives des pays en développement au profit du patronnat, et qui est dépeinte à longueur de journée comme une nécessité et un bienfait), santé , éducation nationale... Sur la forme comme sur le fond, c'est même combat, le même son de cloche, dans 95% des articles.
Pour ce qui est de leur déontologie, je n'en fais pas seulement fi, les faits parlent d'eux-même.
Sur le fond, pour ce qui concerne la fabrique d'opinion, je suis d'accord avec toi, ça se décide au-dessus.
Les journalistes ne sont en la matière que de simples exécutants.
Il est intéressant de noter qu'un journal comme Libé qui vend à perte a été racheté par Rotchild. Sauf bien entendu si Libé, comme ses confrères, joue la partition qu'on lui demande de jouer au profit des fameux 1%.
Sur l'oligarchie, la collusion entre les intérêts financiers et le consortium militaro-industriel, tu sais que nous pensons la même chose, même si c'est parfois à mots couverts. Je m'étonne que tu ne voies pas le rôle infâme que joue les journalistes dans cette mascarade démocratique que nous vivons. Tu te souviens du rôle des médias durant le second tour en 2002? Les images du zapping sont facilement trouvables sur le net.
Il n'y a qu'à voire comment la crise européenne est traitée par l'immense majorité de ces journaux (papier, radio, télé), salauds de grecs qui refusent de payer ceux qui les raquettent, sortir de l'europe est impossible et impensable, ainsi que d'autres sujets: immigration massive du tiers monde(qui pille de ses forces vives des pays en développement au profit du patronnat, et qui est dépeinte à longueur de journée comme une nécessité et un bienfait), santé , éducation nationale... Sur la forme comme sur le fond, c'est même combat, le même son de cloche, dans 95% des articles.
Pour ce qui est de leur déontologie, je n'en fais pas seulement fi, les faits parlent d'eux-même.
Sur le fond, pour ce qui concerne la fabrique d'opinion, je suis d'accord avec toi, ça se décide au-dessus.
Les journalistes ne sont en la matière que de simples exécutants.
Il est intéressant de noter qu'un journal comme Libé qui vend à perte a été racheté par Rotchild. Sauf bien entendu si Libé, comme ses confrères, joue la partition qu'on lui demande de jouer au profit des fameux 1%.
Sur l'oligarchie, la collusion entre les intérêts financiers et le consortium militaro-industriel, tu sais que nous pensons la même chose, même si c'est parfois à mots couverts. Je m'étonne que tu ne voies pas le rôle infâme que joue les journalistes dans cette mascarade démocratique que nous vivons. Tu te souviens du rôle des médias durant le second tour en 2002? Les images du zapping sont facilement trouvables sur le net.

Voyons, messieurs Ladardère, Dassualt, Bouygues ont promis de respecter la liberté d'expression de leurs journalistes. Du coup, on a du mal a voir pourquoi ils pourraient censurer des zopinions qui leur déplaisent.
Ils se contentent de censurer celles qui peuvent leur coûter de l'argent.

Ils se contentent de censurer celles qui peuvent leur coûter de l'argent.

Ils n'auront même pas besoin de le faire.
Il n'y a pas deux partis qui se partagent le pouvoir en France.
Il n'y en a qu'un seul.
Il n'y a pas deux partis qui se partagent le pouvoir en France.
Il n'y en a qu'un seul.

Comme le souligne Espinha, les convictions intimes des journalistes ne définissent pas les orientations d'un journal, quant à la déontologie, j'y crois encore assez pour penser qu'ils font en sorte de pouvoir se regarder dans la glace, même si comme il a été dit très bien précédemment : dans les grands media, ils ont un peu le choix entre le tapin et le chômage.
De plus, comme les professeurs, c'est une profession historiquement "penchée" vers la gauche. Cela a évolué et c'est moins le cas aujourd'hui. Ce que l'enquête ne dit pas : ce sont les personnes qui se disent de gauche pour complaire à leur corps de métier. De plus, je m'étonne que le sondage compte tout de même 31% de NSPP, ça me semble beaucoup.
Pour revenir à l'orientation des journaux et au silence suspect de beaucoup sur nombre d'affaires...
Effectivement l'étrange mélange des genres se fait plus haut, dans la bienheureuse "sphère d'influence supérieure" qui regroupe nos oligarques-pas-forcément-préférés entre poignées de mains et petits coups de pouces.
C'est ce qui me fait regretter que les juges d'instruction ne soient pas plus nombreux et plus indépendants (ils le sont déjà moins grâce aux efforts de notre exécutif chéri). De là à souhaiter une présidente qui fut juge d'instruction anti-corruption histoire de nettoyer un peu tout ça, il n'y a qu'un pas
(entre le cumul des mandats, les rentes à vie, les parlementaires qui se permettent de ne pas assister aux sessions, les conflits d'intérêt, les petits accords à l'amiable, etc. il y a de quoi faire...).
Ce qui me semble toujours fou, c'est que dans un jeu de société, un tricheur tu le pourris. Dans la vie, un politique tricheur (je ne dis que c'est un pléonasme, j'ai un peu d'espoir sur certains) il ne se passe généralement pas grand chose... les règles du jeu pourtant... goddamn
De plus, comme les professeurs, c'est une profession historiquement "penchée" vers la gauche. Cela a évolué et c'est moins le cas aujourd'hui. Ce que l'enquête ne dit pas : ce sont les personnes qui se disent de gauche pour complaire à leur corps de métier. De plus, je m'étonne que le sondage compte tout de même 31% de NSPP, ça me semble beaucoup.
Pour revenir à l'orientation des journaux et au silence suspect de beaucoup sur nombre d'affaires...
Effectivement l'étrange mélange des genres se fait plus haut, dans la bienheureuse "sphère d'influence supérieure" qui regroupe nos oligarques-pas-forcément-préférés entre poignées de mains et petits coups de pouces.
C'est ce qui me fait regretter que les juges d'instruction ne soient pas plus nombreux et plus indépendants (ils le sont déjà moins grâce aux efforts de notre exécutif chéri). De là à souhaiter une présidente qui fut juge d'instruction anti-corruption histoire de nettoyer un peu tout ça, il n'y a qu'un pas

Ce qui me semble toujours fou, c'est que dans un jeu de société, un tricheur tu le pourris. Dans la vie, un politique tricheur (je ne dis que c'est un pléonasme, j'ai un peu d'espoir sur certains) il ne se passe généralement pas grand chose... les règles du jeu pourtant... goddamn


Après lecture de l'article, la conclusion qui s'impose me semble être : vive la Bretagne !
L'idée du référendum est bonne, je suis toujours surpris par la sur-utilisation des sondages et la sous-utilisation des référendums...
L'idée du référendum est bonne, je suis toujours surpris par la sur-utilisation des sondages et la sous-utilisation des référendums...

Tu es surpris qu'on préfère des réponses à 50 questions posées en rafale en cinq minutes à 500 personnes, à la réponse à une unique question réfléchie, débattue, à laquelle quelques centaines de milliers de personnes vont volontairement faire l'effort de venir répondre, et qui engage les actions futures de celui qui la pose ?
Vive la démocratie

Vive la démocratie


grolapinos dit:Tu es surpris qu'on préfère des réponses à 50 questions posées en rafale en cinq minutes à 500 personnes, à la réponse à une unique question réfléchie, débattue, à laquelle quelques centaines de milliers de personnes vont volontairement faire l'effort de venir répondre, et qui engage les actions futures de celui qui la pose ?
...et qu'on ne respectera si ça ne va pas dans le bon sens raisonnable, en réalisant un coup d'Etat - cf. traité de Lisbonne.

Sinon pour la privatisation des routes nationales, on en revient aux droits seigneuriaux du Moyen-Age finalement. Reste plus qu'à mettre les milices municipales en armure. Montjoie.

grolapinos dit:Hadoken_ dit:grolapinos dit:Bah, heureusement qu'il existe encore un journalisme d'opinion
le journalisme est mort depuis belle lurette
Je ne crois pas. C'est juste que les gens qui en font n'ont pas de carte de presse
Le journalisme a été enterré avec les honneurs le jour ou les journalistes se sont lancés dans la scénarisation des reportages et documentaires. Reconstitutions avec acteurs présentés comme "filmées en caméra cachée", armes déposées par les journalistes eux-mêmes dans le coffre de voitures, mensonges, erreurs, pathos et scénarisation a outrance pour garder le spectateur en haleine...
C'est bien simple, aujourd'hui, il est impossible de dire, dans ce qui passe a la télévision, et qui s'appelle "documentaire" ou "reportage" , ce qui relève de la scénarisation avec acteurs et des "vraies" images.
Et vous savez pourquoi?
Parce que tout est scénarisé, absolument tout.

El comandante dit:grolapinos dit:Tu es surpris qu'on préfère des réponses à 50 questions posées en rafale en cinq minutes à 500 personnes, à la réponse à une unique question réfléchie, débattue, à laquelle quelques centaines de milliers de personnes vont volontairement faire l'effort de venir répondre, et qui engage les actions futures de celui qui la pose ?
...et qu'on ne respectera si ça ne va pas dans le bon sens raisonnable, en réalisant un coup d'Etat - cf. traité de Lisbonne.![]()
Il me semble que c'est Nicolas Sarkosy qui avait dit qu'il n'y aurait plus de référendum, car quelque soit la question, la réponse était toujours non.
Traduction: les référendums n'ont une utilité que si on est certain de les gagner.

Et la presse plus ou moins instrumentalisée, parfois à des fins parfois peu avouables, ce n'est pas vraiment nouveau.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d ... _en_France
http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_d ... _en_France

Batteran dit:Et vous savez pourquoi?
Parce que tout est scénarisé, absolument tout.
Très classe... tu gardes le lecteur en haleine... un p'tit cliffhanger sur l'avant dernière-ligne...
Et paf, la conclusion, définitive, abattue tel un dix de der triomphant à la fin d'un capot annoncé.


Sans-Os dit:Après lecture de l'article, la conclusion qui s'impose me semble être : vive la Bretagne !
Vive le limousin l'A20 est gratuite

L'idée du référendum est bonne, je suis toujours surpris par la sur-utilisation des sondages et la sous-utilisation des référendums...
Mais cela se passe car tout le monde accepte et courbe l'échine... N'y a-t-il pas eu des précédents où les gens ont dit non et les pouvoirs publics et les entreprises privés ont reculé sur le thème des autoroutes ou rocade payante: à Lyon je crois et à Nancy avec l'A3 à l'époque, je me trompe?
Pour moi cette situation me fait penser au "droit d'octroi" du moyen age, pour passer sur le pont du seigneur, avec ses multiples baronnies locales qui s'engraissent avec leur petites portion du "gâteau", c'est un terrible recul sociétal, la question c'est : comment on en est arrivé là?

grolapinos dit:Batteran dit:Et vous savez pourquoi?
Parce que tout est scénarisé, absolument tout.
Très classe... tu gardes le lecteur en haleine... un p'tit cliffhanger sur l'avant dernière-ligne...
Et paf, la conclusion, définitive, abattue tel un dix de der triomphant à la fin d'un capot annoncé.
^^ Tu me crois si je dis que ce n'était même pas conscient? ^^
Ceci dit, a partir quand commence la déformation tenant du mensonge/de la manipulation, et ou fini la juste mise en scene/bon mot pour garder l'attention et le plaisir du spectateur/lecteur?
bon, c'est hors-sujet...

tupak amaru dit:Vive le limousin l'A20 est gratuiteje suis pas sur d'avoir bien compris ta réponse, par contre je sais que beaucoup de portion de rocade de Lyon sont payante,
....
Mais cela se passe car tout le monde accepte et courbe l'échine... N'y a-t-il pas eu des précédents où les gens ont dit non et les pouvoirs publics et les entreprises privés ont reculé sur le thème des autoroutes ou rocade payante : à Lyon je crois et à Nancy avec l'A3 à l'époque, je me trompe?
il me semble que tu sous entend l'inverse.
le jeu décris ici est certes gênant et inquiètant, utilisé l'état et les cons tribuable, nous, pour financer une installation que l'on utilise, paye pour l'entretien, et dont les bénéfices vont vers des fond privés, et autres déjà grosse fortune.
mais savoir que pour certains trajets, certaines catégories de véhicules n'ont pas le choix et sont donc obligés d'emprunter des routes payantes, c'est selon moi tenir leurs utilisateurs en otages (

autre infos, certaine portion de route payante vont augmenté jusqu' à 3 % et non 2.5% vu plus haut, j'ai un itinéraire qui prend 2.55% et beaucoup vont ce sentir concerné, c'est Lyon- Chambéry - et reste des autoroutes vers les stations de Savoie

Bonjour
Je confirme. Je n'y passe jamais mais il y a bien une partie du périphérique lyonnais qui comporte un péage, mais je ne me rappele plus si c'est public ou privé.
A+
Je confirme. Je n'y passe jamais mais il y a bien une partie du périphérique lyonnais qui comporte un péage, mais je ne me rappele plus si c'est public ou privé.
A+

Nighteye dit:tupak amaru dit:Vive le limousin l'A20 est gratuiteje suis pas sur d'avoir bien compris ta réponse, par contre je sais que beaucoup de portion de rocade de Lyon sont payante,
....
Mais cela se passe car tout le monde accepte et courbe l'échine... N'y a-t-il pas eu des précédents où les gens ont dit non et les pouvoirs publics et les entreprises privés ont reculé sur le thème des autoroutes ou rocade payante : à Lyon je crois et à Nancy avec l'A3 à l'époque, je me trompe?
il me semble que tu sous entend l'inverse.
le jeu décris ici est certes gênant et inquiétant, utilisé l'état et les cons tribuable, nous, pour financer une installation que l'on utilise, paye pour l'entretien, et dont les bénéfices vont vers des fond privés, et autres déjà grosse fortune.
mais savoir que pour certains trajets, certaines catégories de véhicules n'ont pas le choix et sont donc obligés d'emprunter des routes payantes, c'est selon moi tenir leurs utilisateurs en otages (bizarre, je crois l'avoir entendu récemment encore dans le cas des sociétés de transport ) et la santé financière de certaines PME peuen pâtir au point de détruire leurs économies ( donc clients en moins, rentrer d'argent possible en moins : et au final effet inverse de ce qui fut recherché.
autre infos, certaine portion de route payante vont augmenté jusqu' à 3 % et non 2.5% vu plus haut, j'ai un itinéraire qui prend 2.55% et beaucoup vont ce sentir concerné, c'est Lyon- Chambéry - et reste des autoroutes vers les stations de Savoie
Sorry je précise, j'ai écrit vite et j'ai un internet tellement lent qu'il m'est difficile de fouiller : je me rappelais le fait de mémoire, donc je n'en suis pas complètement sur. En France des usagers ont fait reculer des projets d'autoroute payante ou rocade, il n'y pas si longtemps, voila ce que je voulais dire. Notamment vers Nancy et sur la rocade de Lyon, ce qui avait fait chuter Michel noir à l'époque (les valises entre amis

De plus l'état renonce : c'est nous l'état? En vendant des concessions du territoire nationale à des sociétés privés d'où mon analogie sur des petites baronnies locales. Notre société pourrait arrêter ces mises en coupe et financer le maintien de ces infrastructures couteuses par un péage calculé sans pression pour les marges des actionnaires "p'tain" de doctrine libérale:-)
Ahh voila j'ai trouvé sur wiki : pas gratuit mais le péage fut sensiblement baissé suite à un mouvement de contestation donc c'est possible :
extrait de Wikipédia :
La construction de TEO et sa mise en exploitation furent mouvementées. En 1990, le groupe Bouygues avait obtenu de Michel Noir, alors président de la Communauté urbaine, la concession de l’ouvrage. Les soucis judiciaires de Michel Noir, le prix du péage particulièrement élevé (16 francs les dix kilomètres), et le rétrécissement des voies de circulation gratuites (boulevard de ceinture) avaient scandalisé un grand nombre d'automobilistes lyonnais. Ils organisèrent alors un boycott (d'août 1997 à février 1998) particulièrement efficace : 70000 véhicules par jour au minimum étaient attendues pour rentabiliser ce tronçon payant, mais seulement 16000 voitures l'empruntaient quotidiennement. D'une part le contrat initial entre la Communauté urbaine de Lyon et Bouygues-Dumez a été annulé à la demande d'Étienne Tête, conseiller communautaire des Verts, par le Conseil d'État2, d'autre part l'ampleur de la contestation, obligèrent le nouveau maire de la ville, Raymond Barre, à racheter l’infrastructure à Bouygues (en mai 1999, pour plus de 2 milliards de francs) et de baisser sensiblement le prix du péage.

El comandante dit:Sans-Os dit:Je ne crois pas que le journalisme soit mort. Par contre, la plupart des "journalistes" ont arrêté d'en faire...
Ah, là-dessus, si vous voulez voir un journaliste qui en a des grosses comme Zapata, il faut se taper ça. 5 minutes de plaisir. Du démontage en règle du discours lénifiant unique...
https://www.youtube.com/watch?v=6kEqxI1cuUs
J'espere qu'il a fait la meme au gouvernement Irlandais sur l'impot sur les societes. Sinon, c'est qu'il a les cojones a geometrie variable.