Fait-il bon travailler en SSII aujourd'hui ?

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Et surtout : Le document PDF en question

Le pire, c'est qu'on a tous un jour déjà été confronté directement ou indirectement à chacun des cas de figure présentés...
Le management par la terreur doit décidément faire partie de tous les cursus de Management de ces dernières années. C'est si efficace que ça ?

J'ai moi-même eu un RDV il y a peu, avec mon responsable direct.
Rien à redire, je suis à 100% d'occupation et génère pas mal de revenu du fait de mon contrat de régie, le client pour lequel je travaille est content de moi depuis une assez longue période qui se compte en années et, sans être über-killer, j'ai un minimum de compétences parfois utiles.
J'ai même eu une augmentation dites-donc :)
On pourrait donc dire que ça roule. C'est plus ou moins le cas. Mais je constate malheureusement que le contact est de plus en plus tendu/conflictuel/distant/froid alors qu'on se connait pourtant plutôt depuis longtemps, ayant même il fut un temps partagé quelques missions diverses et variés au même échelon (des collègues qui allaient se taper un resto en déconnant/papotant le plus simplement du monde)
Alors certes, de nos jours y'a généralement du travail dans notre secteur, on n'est pas trop trop mal payé, et patati et patata.
Mais je sais pas vous, mais moi j'ai un peu tendance à trouver ça décourageant, navrant et très peu rassurant malgré tout...

Le problème, c'est que bien souvent, les 100% d'occupation, la satisfaction client et le revenu engendré depuis X années ne pèse pas bien lourd quand s'arrête la mission et qu'il n'y en a pas d'autre en vue...

Sans revenir à mon cas (ce n'était pas le but) je précise juste que je suis encore chez le-dit client pour X semaines/mois/années éventuels. Donc pas de souci de placement actuellement.
Juste un ressenti sur l'ambiance générale qui tend à prendre un virage plus serré que ce que j'avais déjà pu constater, et qui se retrouve précisément pil-poil dans chacune des mésaventures de "Marc" dans le document.

Interressant! effectivement, il y a de quoi foutre les jetons ^^

Je travaille aussi en SSII, mais en province, la vie y est donc très différente (j'ai eu l'occasion de bosser quelques mois à Paris).

Ceci dit, autant les "petites mains" peuvent être déconsidérées (aujourd'hui comme hier, de toute façon), autant le "turn-over" généré par certaines pratiques offre des opportunités a ces mêmes salariés.

A mon sens, le salut ne viens pas, comme toujours, de la hiérarchie ou des syndicats, mais de son réseau personnel. Par exemple, participer à une formation a laquelle sont confiés des consultants de plusieurs entreprises est une formidable opportunité de croiser des plus ou moins expérimentés, de se faire des contacts, et pourquoi pas, d'être amené a travailler avec ces personnes que l'on aura appris à connaitre. (réseau qui peut tout à fait comprendre des commerciaux ou managers)

Etre une "petite main" totalement seule et anonyme (dans une équipe ou les consultants ne se connaissent pas et ne mangent pas ensemble par exemple) est une situation qui peut mener tout droit à un des "Marc".

C'est mon ressenti aujourd'hui

J'ai réalisée une expertise en SSII à la demande du CHSCT : le moins que je puisse dire est qu'il ne faisait pas bon y bosser sauf pour les personnes du siège et les administratifs. C'était une grosse boite française, ca va peut-être mieux dans les petites.

Le managment est très particulier : un mélange de copain-copain et de violence (non physique) dès qu'il y a un problème, le tout baigné dans une communication interne complétement creuse comme seuls les RH savent le faire. Un des gros problèmes venait de la déconnexion entre deix catégories de salariés : ceux qui vendent (et qui doivent faire du chiffre) et ceux qui doivent faire les missions vendues (parfois sans les compétences !). Les premiers étant les supérieurs des seconds, histoire de rendre le système encore plus malsain. L'intercontrat (quand les consultants n'ont pas de missions) sont des périodes très mal vécues où le consultant est alors assimilé à un coût, un improductif...etc et sur lequel les managers faisaient (font ?) porter tout le poids de sa situation (alors qu'il en est la plupart du temps pas responsable). Enfin le contexte globale de l'entreprise est une minimisation des coûts permanente, quasi étouffante, la recherche de petites économies jusque la pingrerie la plus risible.

Je retiendrai pour ma part la fin de ton post piesstou:

"Alors certes, de nos jours y'a généralement du travail dans notre secteur, on n'est pas trop trop mal payé, et patati et patata.
Mais je sais pas vous, mais moi j'ai un peu tendance à trouver ça décourageant, navrant et très peu rassurant malgré tout..."

Cela résume bien la situation; nous n'avons pas à nous plaindre par rapport à d'autres corporations (d'ailleurs... on ne se plaint pas trop).
Pour ce qui est de la tendance, à savoir les nouvelles normes managériales, cela n'est pas propre à l'informatique, c'est un phénomène globale: développement de l'open space (tout le monde flique tout le monde), etc. ... Ca n'est pas propre à notre secteur.

En SSII, on est peut être qu'un numéro, mais au moins on ne se le cache pas, contrairement à bcp d'internes chez qui y'a bcp de com, mais qui au final occument des postes sans en avoir le titre, et surtout le salaire (ça n'est pas pour rien que bcp refusent de nos jours de passer "interne" vu les conditions de travail). En SSII, on ne travaille pas d'abord pour une "carrière", mais pour une facturation, ce qui est très différent.

Du reste je ne connais pas la situation à Paris, mais en province tu as des SSII où tu peux faire de longues périodes d'interco sans te faire virer pour autant. Je ne vais pas citer de nom, mais c'est vrai que dans ce secteur, les "grands" sont rarement les boîtes les plus intéressantes, et en terme de salaire et en terme de gestion des "ressources humaines".

Courage les gars, les chinois(ou autre nationalité de votre choix) ne nous ont pas encore piqué votre boulot!

Je me permets d'ajouter qqch par rapport aux propos que j'ai lu plus haut, sur le fait que certains étaient "pressurés"; il est très facile quand même pour un informaticien d'etudes de trouver une nouvelle boîte si ça ne va pas dans la sienne.
C'est du donnant donnant.
Perso je connais des boîtes où ils ont limite plus peur de perdre des prestas qu'autre chose; genre tu mets ton cv en ligne, t'es convoqué le soir même pour un entretien où on te demande combien tu veux pour rester. Ca existe aussi.
Encore une fois je ne connais pas la situation sur Paris, mais il me semble qu'il y a pas mal de taff aussi là-bas.

Ouai enfin, l'image du "plein emploi" informatique a bon dos et faut quand même vachement relativiser.
Personnellement, je suis bien plus proche du ressenti de Xavo que du tien, Maldo' ou de celui de Batteran, dans le sens ou tout ne se résume pas à dire que l'herbe est toujours plus verte ailleurs et qu'on n'a qu'à prendre son manteau et se casser. Tout simplement parce que dans la plupart des cas, tu retrouveras les mêmes systèmes de management pernicieux là où tu iras.
Certes, en disant "la plupart" je fais une généralité, mais celle-ci s'appuie sur mes X années (X étant compris entre 5 et 10 ^^) d'expériences et de retours dans ce milieu.
En somme, je constate effectivement par moi-même que l'offre actuelle se porte plutôt pas trop mal. J'ai par exemple de régulières demandes de contact/cv/entretiens (disons entre 0 et 4 par mois suivant les mois et ce sans rien faire de particulier) mais il faut être clair : Ces propositions ne sont pas faites pour mes beaux yeux, mais dans l'optique d'un potentiel placement/profit ultérieur rapide.
Du coup, et même si ça peut être financièrement intéressant sur le moment (tu peux espérer généralement faire un gap niveau salaire), rien ne dit que tu ne t'embarque pas dans une grosse galère sans nom à très court terme. Et vu les pratiques managériales de nombre de SSII, le risque n'est absolument pas négligeable.
Après, peut-être faut-il faire une différence entre les SSII d'Ile de France et les autres en Province qui sont peut-être "plus cool", je ne sais pas. Je suis sceptique d'ailleurs mais pourquoi pas.
Quant au soit-disant "réseau social", et précisément par rapport à mon expérience personnelle évoquée plus haut, je me dis que le copinage n'entre pas ou rarement en ligne de compte. Les rapports humains étant finalement de plus en plus mis sur la touche au profit d'un Management impersonnel et détaché de tout lien affectif/social. Ça peut aider pour trouver autre chose, mais là encore est-ce que ça ne sera pas pire ou tout aussi critiquable une fois sur place ?

Donc OUI, notre condition est plus "facile" que nombre d'autres salariés qui se retrouvent à négocier (quand ils le peuvent) des augmentations type 40-50€ brut par mois alors qu'on parle, nous, plus souvent en K€ annuel(s). OUI c'est plus "facile" de part l'offre plus vivace de notre milieu comparativement à l'industrie quelle qu'elle soit. OUI c'est aussi plus "facile" de part nos salaires généralement pas trop trop moches sans être mirobolants non plus (là, il faudrait être consultant ET freelance)... mais l'ambiance générale qui règne au sein des SSII est quand même bien puante et baignée d'hypocrisie.
Je précise que je ne découvre pas la roue ce matin en me levant, mais j'ai l'impression que le climat comme l'état d'esprit général ne vont vraiment pas dans le bon sens et tendent de plus en plus vers le 100% stress/menace que vers le rapport amical profitant à tout le monde.
Et c'est ce qu'on retrouve très bien dans ce petit document que j'ai trouvé très intéressant.


PS :
Petite parenthèse pour dire aussi qu'aujourd'hui, très clairement, il est préférable de se tenir loin du rapport "trop bon trop con". Simplement car tant que ça fonctionne dans ce sens tout se déroulera bien, mais le jour où tu diras "non", alors il est probable qu'on sache te le faire remarquer de façon (très) négative.
Un petit exemple qui vient d'un collègue : Imaginons que tous les jours tu ne comptes pas vraiment tes heures, que tu rendes facilement service, et que tu sois très disponible. Tout va bien. Et un beau jour tu vas avoir besoin de t'absenter ou de quitter 1h plus tôt pour une raison X.
Là, non seulement le simple fait de demander sera souvent mal vu (ce qui est quand même assez affligeant) mais on pourra te faire comprendre que non, ça n'est pas possible, voire que "Ah ben ça va, tranquille ta journée aujourd'hui", avec un petit sourire bien hypocrite et une possibilité de reproche lors d'un échange ultérieur.

Ah la la... je suis de plus en plus pessimiste sur le monde du travail, pourri complètement par la course aux profits et aux dividendes.
(un pote voit par exemple son TJM - Taux Journalier Moyen - amputé directement de 30% juste pour aller dans la poche des actionnaires. De base. Autant dire que quand il veut négocier quelque chose, ça limite d'emblée la marge de manoeuvre...)

Bref... :) enjoy ... "Le travail c'est la santé" !

Je suis assez d'accord avec le constat de base. Je l'étais déjà il y a quelques années, à tel point que j'ai changé de SSII pour en trouver une bien référencée chez les clients qui m'intéressaient.
Je suis aujourd'hui interne, j'ai plein de responsabilités, énormément de boulot, et je ne me pose plus de questions sur la "durée de ma mission". Je suis responsable de plusieurs chefs de projets, je peux recruter des gens, je met en place des méthodes de travail... du coup, moi qui n'était pas dans le métier pour son seul aspect technique, je suis content, ça m'intéresse, et j'ai retrouvé des perspectives d'avenir.
Il a par contre fallu que j'accepte une toute petite diminution de salaire, que j'espère combler très rapidement au niveau du fixe (parce qu'avec les primes et avantages, la différence est déjà largement comblée)

Je vois des prestataires dans mon équipe qui sont des gens très bien, très compétents, qui aimeraient bien passer internes... sauf qu'ils ont un niveau salarial trop élevé pour qu'on puisse les embaucher. J'ai malheureusement l'impression qu'ils sont coincés dans leur situation.

j-master dit:
Je vois des prestataires dans mon équipe qui sont des gens très bien, très compétents, qui aimeraient bien passer internes... sauf qu'ils ont un niveau salarial trop élevé pour qu'on puisse les embaucher. J'ai malheureusement l'impression qu'ils sont coincés dans leur situation.
Tu leur a posé la question ?
Pour avoir une situation plus stable et respectueuse qu'en SSII, j'ai accepté une division drastique de mon salaire.

Aujourd'hui, je me bat pour que les internes considèrent un peu mieux les presta que comme des personnes qui leur coûte l'augmentation (ce qui est difficile avec les méthode de management moderne, que ce soit en SSII ou ailleurs).

Bah j'ai rejoint / monté une petite boite, il y a 5 ans * donc tout cela c'est loin! :-)

Maintenant à l'époque, les SSII s'appelaient déjà des vendeurs de viande, on était déjà balladé ici et là (j'ai fait un an de Strasbourg-Lyon en train tous les WE), on était déjà envoyé sur des missions pour des critères étranges (ex: Tu parles anglais? Si, si c'est vrai), on était déjà considéré comme des denrées périssables (Regarde ces petits jeunes? A l'époque c'était peut-être toi! :-) ), et les perspectives d'avenir se résumaient déjà à se faire embaucher ailleurs ou devenir cet être étrange (le commercial) qui te prostitue avec plaisir...

Bref nouveau? Non. Un peu plus de tension sur le marché, c'est tout. Et la tension aujourd'hui c'est souvent l'homme qui se la prend
Voilà.

A+ OC $%@# j'suis un crypto-révolutionnaire :-)

Note : * Bon, bien sur il a fallu se faire presque 2 ans de SMIC (pour un ingé avec 8 ans d'exp. ça fait bizarre, se démerder pour les crédits, oublier les 15 jours de RTT, le CE, la participation, l'intéressement, bosser beaucoup plus etc.)...
Le déclic? En me réveillant un matin, je me suis dit que 8 semaines de congés c'était idiot si cela signifiait 44 semaines à se faire chier. Idiot? Pas faux, curieusement ça m'a paru lumineux ce jour-là. :-)

Des marchands de viande, cela existe depuis... au moins le début des année 80. Avant, je ne sais pas. Mais bon...
Ce qui se raréfie, ce sont les SSII respectueuse du personnel.
Si, si, cela existe / a existé. Ce sont des SSII en général petite, tres pointue, spécialisée.
Elles n'existent pas parce qu'elles sont grosse et "short listée" par des acheteurs, elles existent parce que elles sont compétentes et que cela fini par se savoir ! Mais comme on ne peut pas etre compétent sur tout, elles sont spécialisées. Comme, quand on est spécialisée, on veut rester compétent et le marché est limité, elle sont petites.

Comme partout ailleurs, la gestion des personnes en SSII en général est de plus en plus minable.
"Vous etes au chomage ? Vous vous mettez en indépendant et je vous trouve un contrat !".

Mais ne rêvons pas. Le monde des autres entreprises, le status d'interne, ce n'est pas le monde des bisounours non plus. Un petit peu plus respectueux, mais ne rêvez pas : au moindre problème, à la moindre lubie des dirigeants ou des actionnaires, le personnel n'est plus qu'une "variable d'ajustement", pas beaucoup plus complexe à gérer que le foncier et beaucoup moins important que les marques.

Dans ma province, je n'ai pas le sentiment que la situation s'améliore. J'ai toujours voulu éviter les SSII (et la région parisienne :)), et j'avais réussi mon coup pendant pas mal d'années (7 ans). Mais il y a peu, j'ai dû m'y résoudre (aux SSII, pas à la région parisienne), faisant le choix du "moins pire" qui n'était pas si mal. Mais ça ne cesse de dégénérer depuis, et je ne suis plus très loin du point de rupture. L'herbe ne sera certainement pas plus verte ailleurs, mais au moins j'en aurai un peu plus à brouter. :)

Le "pire" en ce qui me concerne, c'est l'association "tu ne veux pas devenir chef de projet DONC tu n'as pas d'ambition". La conception et le dev', ce n'est visiblement bon que pour les débutants, parce qu'à partir d'un certains nombres d'années d'expérience, il FAUT aspirer à autre chose...

Bon bah je dois évoluer dans une société ovni alors...
chez nous on peut refuser des missions, tu peux si tu le souhaites ne faire que tu dev (surtout vu qu'il y a la blinde de missions), on peut même revenir de mission si ça se passe mal ou si ça ne nous convient pas. Au niveau des horaires, même cadre, on fait nos heures et au delà c'est des heures sup facturées (rare quand même).
Je pense que ce qui joue pas mal, c'est le secteur dans lequel on bosse:
nouvelles techno, grand système, bases de données, réseau ... Ca conditionne pas mal l'offre/demande, la rémunération, et la durée des missions.
Pour ce qui est du choix: passer interne et gagner moins ou rester presta sans évoluer, ça rejoint ce que je disai: en SSII on bosse pour une facturation, pas pour une carrière!! Si on veut se "réaliser", ça passera par autre chose que son boulot pour le coup. Le tout est de s'y retrouver, il n'y a pas de choix meilleur qu'un autre, c'est en fonction des désirs de chacun.
En tout cas ce que vous me dites me parait très intéressant, même si ça ne reflète pas mon vécu et ce que je vois de certaines autres sociétés avec lesquelles je bosse.
Pour ce qui est du terme "marchand de viande", ça ne me dérange pas, mais quand je vois la situtation de certains internes à qui ont donne des "hochets" pour acheter la paix sociale, qu'on surcharge de taff, je préfère être considéré comme un bout de viande mais avoir ce que je demande en entretien. Mais ça encore c'est un choix qui n'est pas meilleur qu'un autre. :D

Encore une fois: courage les gars!!

Blue dit:
j-master dit:
Je vois des prestataires dans mon équipe qui sont des gens très bien, très compétents, qui aimeraient bien passer internes... sauf qu'ils ont un niveau salarial trop élevé pour qu'on puisse les embaucher. J'ai malheureusement l'impression qu'ils sont coincés dans leur situation.
Tu leur a posé la question ?
Pour avoir une situation plus stable et respectueuse qu'en SSII, j'ai accepté une division drastique de mon salaire....

Non seulement on leur a posé la question, mais ils ont été jusqu'à rencontrer la RH, et c'est à ce stade que ça a coincé.

Après X années (dans la même borne que Piestou) passé dans 4 SSII (Alten, Apside, Astek et une en cours (tiens les 3 sont à Boulogne comme Piestou (Il n’y aurait pas qu’une seule personne sous ces deux comptes ? :mrgreen: ), j’ai des sentiments partagés.

Les SSII, c’est pratique pour trouver rapidement un emplois, et pour acquérir rapidement de l’expérience. La multiplication des missions variées permet de voir un grand nombre de technologie et de méthode de travail.

La seule SSII humaine que j’ai fait, c’était Apside, avec un management respectueux des consultants. A l’époque, cette SSII était encore petite, et n’était pas référencé chez un client chez qui je voulais effectuer une mission. Je l’ai donc quitté avec regret et en maintenant mes contacts.

Pour ce qui est de la gestion de carrière, il ne faut pas compter sur les SSII. Il faut la gérer soit même. C’est pour ca que je privilégie les grandes SSII, qui ont un portefeuille d’affaire plus important et qui permettent donc de choisir (quand cela est possible) sa mission.

Maintenant, je vais me marier ; alors être baladé sur tout les continents par un management qui ne se soucie pas de moi mais de ce que je lui rapporte, je n’en peux plus.

Il est temps que je sois internalisé.

+1 avec Krka, par contre le point suivant, une fois encore, m'interpelle:

"Maintenant, je vais me marier ; alors être baladé sur tout les continents par un management qui ne se soucie pas de moi mais de ce que je lui rapporte, je n’en peux plus. "

Perso où je travaille (le Nord), presque tous les boulots sont concentrés autour de la métropole lilloise. Pour les missions ailleurs (belgique, picardie, côte d'opale), il y en a, mais seuls ceux qui acceptent y vont (les conditions sont d'ailleurs très intéressantes), on ne force personne à bouger.
D'ailleurs même si tu as une clause de mobilité dans otn contrat, un patron ne peut pas te "forcer" à déménager. Donc j'ai du mal avec ce côté être balladé, que personnellement je n'ai jamais ressenti.

C'est peut être que ta SSII est uniquement régional. Le portefeuille de mission ne permet probablement pas à tes commerciaux de proposer des missions à Niort.

Même si mon contrat est paris et région parisienne (ce qui peut déjà donner une amplitude énorme en temps de trajets), on nous propose régulièrement du travail en dehors de l'ile de France, et même de la France (Là, je suis en mission au Niger par exemple).

Nonon, c'est une boîte nationale, mais on ne force pas les gens à bouger, les agences ont déjà bien du mal comme ça à recruter...
Après ceux qui le demandent ou l'acceptent peuvent bouger, mais c'est assez rare, pour les raisons que du évoquaient (famille notamment).

Maldoror dit:les agences ont déjà bien du mal comme ça à recruter...

Pourquoi ?