...

Cher Monsieur eldarh,
 

eldarh dit :
j-pere dit :Ils choisissent en âme et conscience et selon leurs convictions quitte à faire la croix sur certains jeux.

Ils choisissent pas plutôt en fonction des jeux qui les intéresse ? 

Ils choisissent surtout en fonction de ce qu’ils pensent pouvoir vendre !

Bien à vous

Monsieur Phal

Ha je parlais des joueurs moi mais effectivement lui parlait peut-être des éditeurs.

Cher Monsieur Eldarh,
 

eldarh dit :Ha je parlais des joueurs moi mais effectivement lui parlait peut-être des éditeurs. 

:o) D’où la complexité du problème. Les éditeurs, les distributeurs, les boutiques et les joueurs sont autant de filtres dans l’interêt et la réussite d’un jeu. Aucune boutique, aucun joueur ne viendra réclamer un jeu qui a fait un demi succès sur KS… Pour les premiers, aucun bénéfice à faire, pour les seconds aucun espoir de plaisir à prendre… :o)

Bien à vous

Monsieur Phal

Je parlais bien des joueurs.

Bien sur mais si tes convictions sont de faire vivre les boutiques tu peux faire l’impasse.
Évidemment que ce raisonnement est purement théorique puisque dans la pratique la plupart des joueurs avertis achètent sur les deux circuits. Mais si cela pose un problème de conscience, l’idée est de plutôt faire l’impasse que de demander aux éditeurs d’emprunter un système plus que l’autre.

Faudrait peut être plus trouver des solutions de partenariat, genre du dépôt vente, comme ça se fait parfois (cf Vikings Gone Wild).

Au lieu de payer 10€ de frais de port pour un jeu, pourquoi pas le faire livrer dans une boutique, et lui refiler les 10€ à lui. Alors dans l’absolu, c’est con pour moi, car aller en boutique, ça veut dire prendre la voiture, faire 20 km allé, me garer (parking payant = 2€), aller à la boutique, prendre mon jeu, repartir en voiture et faire 20 km retour (à l’heure où on dit qu’il faut limiter les déplacements en voiture inutiles… :smiley: )

Mais ça, c’est une concession qu’il ne me dérangerait pas de faire, si ça peut permettre aux boutiques de brasser des clients (sous réserve qu’ils ont de la place pour stocker…)

Pit0780 dit :Faudrait peut être plus trouver des solutions de partenariat, genre du dépôt vente, comme ça se fait parfois (cf Vikings Gone Wild).

Au lieu de payer 10€ de frais de port pour un jeu, pourquoi pas le faire livrer dans une boutique, et lui refiler les 10€ à lui. Alors dans l'absolu, c'est con pour moi, car aller en boutique, ça veut dire prendre la voiture, faire 20 km allé, me garer (parking payant = 2€), aller à la boutique, prendre mon jeu, repartir en voiture et faire 20 km retour (à l'heure où on dit qu'il faut limiter les déplacements en voiture inutiles... :D )

Mais ça, c'est une concession qu'il ne me dérangerait pas de faire, si ça peut permettre aux boutiques de brasser des clients (sous réserve qu'ils ont de la place pour stocker...)

Le transport jusqu’a La boutique, c’est gratuit?
si ce genre de business intéresse ta boutique, ils sont déjà point relais.

Pourquoi veux tu donner de l’argent aux boutique quand tu achète un jeu sur KS ? pourquoi pas aussi aux distributeurs ?

le marché des jds est en croissance. Les boutiques en profitent et c’est très bien. Un nouveau circuit de distribution émerge. Il permet de proposer d:autres produits qui ne passent pas en boutiques. 
C’est comme ça. 

Le KS ne va pas tuer les boutiques. Des milliers de jeux sortent tout les ans et passent par les boutiques. La concurrence de la boutique de quartier, c’est l’e_commerce. Ce dernier vend les memes produits, souvent moins cher que la boutique (plus de volume, un hangar c’est moins cher qu’un pas de porte, etc.)

En quoi utiliser ta boutique en point relais de luxe va t il résoudre le problème posé dans cette discussion, la disparition de l’offre quand la campagne ks est finie ?

Ah oui j’ai oublié le transport de l’usine à la boutique yes
Ah ben non, ça tient pas alors yes

Alfa dit :Encore une fois, qu’est-ce qui empêche une boutique de pledger 2-3 boites de claustrophobia et de revendre après en local ?

Le bon sens.
Enfin moi, si j'étais gérant d'une boutique, JAMAIS je ne me risquerais à mettre des sous dans un Claustro pour le mettre sur l'étagère.
Je choppe ça à 85€ frais de port inclus, ça veut dire que je le mets à plus de 130€ en rayon...


Alors il y a une petite chance que quelques personnes entrent dans la boutique regarde la boite.
Ensuite, un chouia de chance que ça les intéresse.
Là, une fois qu'ils ont vu le prix, normalement ils partent en courant.
Sauf si c'est vraiment mon jour de chance, que le type s'appelle Alfa et qu'il est prêt à mettre 130€ pour acheter cette boite bien chère d'un jeu hyper-spé.

Mais quand je regarde les probas de vendre cette boite pour ~40 balles de marges, et les 12 autres palettes de nouveauté à moins de 35€ que je dois caser parce que c'est bientôt Noel, ben je me dis que non, c'est pas la peine.. les gens intéressé le prendront sur KS, ce Claustro.
Et si un jour je croise un Claustro dans une boutique, j'irais serrer la main du type en le félicitant du risque qu'il prend pour l'amour de son loisir et en lui souhaitant qu'un Alfa passe le pas de sa porte pour le lui acheter.


edit : voilà, à répondre sans lire la suite, je redis quasiment ce qu'à écrit jmguiche un peu plus haut.

Bon je reprends le topic un peu tardivement et du coup je vais répondre un peu en vrac. 

Tout d’abord, je ne comprends pas que nous parlions de caprices de joueurs, et même de caprices d’éditeurs, les termes sont un peu forts non ? 

Je voyais le tout plutôt comme une réflexion (bon ok un coup de gueule aussi) sur un nouveau mode d’achat de nos jeux qui, à mon sens, écarte une bonne partie des consommateurs de jeux que nous sommes
et risque de se retrouver centré sur lui même, quand bien même les campagnes kickstarter fleurissent à tour de bras et marchent généralement pas trop mal.

Je ne dénigre pas ceux qui achètent énormément (ou peu) du KS sans passer par les boutiques. 
Mais la campagne de Claustrophobia m’a fait réagir quand j’ai lu qu’ils souhaitaient se débarrasser des intermédiaires pour vendre au prix juste une boîte. 
L’argument comme quoi les SG dans d’autres campagnes étaient de l’illusion présentée comme des cadeaux étaient lui parfaitement entendable (je ne suis d’ailleurs pas du tout attiré par les SG) et c’est tout à leur honneur d’ailleurs de le souligner (et un bon coup de comm aussi^^) 

Mais pourquoi se débarrasser des intermédiaires à tout prix ? 
Vous vous rappellez Megaupload qui souhaitait réduire à zéro ces derniers et soit-disant permettre une meilleure rétribution des artistes ? Bon ben on connaît tous le résultat^^

Par contre amener à une réflexion sur comment faire avec tout le monde, tous les acteurs du milieu pour que chacun puisse retrouver une place et une certaine cohérence de dynamisme…c’est sûrement utopique mais pas si bête que cela. 

Un partenariat en effet pourrait être une piste, comme une boutique point relais en acceptant de payer un supplément en allant chercher son pledge là-bas. 

Certaines le font, mais comme dit plus haut, ces boutiques ont souvent la contrainte de devoir commander telles quantités pour le faire, au risque que cela leur reste sur les bras. 

Ne peut-on pas raisonnablement baisser cette contrainte ? (C’est une vraie question hein, pas du cynisme ou autre ) 

Ou peut-être que les boutiques peuvent accepter de pledger tant de boîtes si les acheteurs payent avant, mais cela intègre de nombreux paramètres risqués et une gestion comptable plus qu’hasardeuse…

De ce que j’en sais, les boutiques ne sont pas contre KS mais plutôt dans le non choix mis en avant. 

Effectivement, on se remettra tous d’avoir loupé tel ou tel jeu sur KS…il y a largement pire dans la vie. 
Mais l’argument comme 3000 autres jeux sortent par an alors pourquoi faire un foin pour un seul, je ne le comprends pas non plus (d’autant plud que je reprécise que j’ai cité The 7C pour l’exemple…exemple à priori foireux  visiblement :laughing:)

KS est un “nouveau” mode économique, n’est-il pas possible d’en créer un autre où quasi tout le monde y trouve son compte ? 

Oui je suis prêt à débourser un peu plus, parce que je n’achète déjà pas beaucoup de jeux à la base, étant comme monsieur tout le monde, la plupart du temps dans le rouge bancaire…
J’achète moins…mais le lien entre boutique et consommateur me semble important, pour moi, sans jugement aucun.
Si mon achat parmis des centaines d’autres peut, à son petit niveau, permettre de contribuer à faire tourner une boutique, un créateur, un éditeur, un transporteur etc…alors ça me convient, tout le monde il est content. 

C’est ma modeste contribution diras-t-on et je me demandais comment chaque acteur du milieu pouvait contribuer à cela sans que chacun regarde son propre nombril. 
Normal qu’une boutique veuille vendre sans stock dormant coûtant (et encore plus normal qu’elle ne veuille pas pledger un jeu et avancer de la trésorerie un an à l’avance) 

Normal qu’un éditeur et un distributeur veuillent le plus de lisibilité possible etc à moindre frais 

Etc etc…

Mais cette normalité ne peut-elle pas avancer et que chacun nous trouvions de nouveaux modèles économiques à notre milieu ? 

Grande utopie…je sais.

Oui le jeu de société est un luxe, nous pouvons nous en passer amplement. 
Ce qui est réellement frustrant, ce n’est pas de ne pas avoir eu un jeu pour soi quasi introuvable ou d’avoir raté un jeu qui déchire du slip à sa grand-mère…
Ce qui est réellement frustrant c’est de ne pas pouvoir partager facilement des jeux à plus de 100 euros avec d’autres (cercle familial ou professionnel) car ils sont devenus difficiles d’accès. 

Perso mon boulot m’accorde tous les 3 mois une enveloppe de 50 euros pour acheter des jeux et les faire découvrir à des jeunes ados, c’est une chance inespérée. 
Je peux très bien les mettre de côté et acheter ensuite un gros jeu pour le faire découvrir…mais certainement pas en passant par KS, là c’est juste impossible. Je pourrais me procurer le jeu en boutique, ce serait autre chose.

Oui, il y a des acheteurs prêt à payer un supplément pour passer par les boutiques plutôt qu’uniquement par KS, au même titre que beaucoup d’entres nous achètent en supermarché les produits qui rétribuent mieux l’agriculteur sans zapper les fournisseurs/distributeurs/intermédiaires etc…

Ça ne veut pas dire que nous avons plus de moyen, nous achetons peut-être même un peu moins, mais nous le faison différemment, bien que ce ne soit pas parfait non plus.
Un tel système ne peut-il pas exister dans le milieu ludiste ? 
Là aussi c’est une vraie question, avec là aussi de nombreux paramètres qui m’échappent mais justement je cherchais à comprendre .:roll_eyes:

Voili voilou

Bon jeu à tous en tout cas, je file…j’ai le fiston qui m’attend pour du Lords of Hellas.  :slight_smile:



Pit0780 dit :C'est un peu bien résumé.
Sois sûr que toutes les possibilités ont été envisagées par l'éditeur, et que ça ne doit pas être une décision facile à prendre que de ne pas proposer son jeu en boutique.

Encore une fois, aucune méchanceté. Mais quand je lie que l'éditeur n'a qu'à pas éditer le jeu parce qu'il ne correspond pas au circuit classique, je suis quand même assez sur le cul :D 

S'il ne fallait faire que ce qui rentre correctement dans le moule du classique, le monde serait (encore plus) bien triste...

Encore une fois, ce n'est pas ce que j'ai dit.
je compare juste 2 situations

dans un cas, le joueur est obligé de passer par KS s'il veut avoir/joué a ce jeu, a ce moment la, on lui dit "tu fais un caprice, il y a des centaines d'autres jeux"

dans l'autre cas, l'éditeur est obligé de passer par KS s'il veut avoir/editer ce jeu, a ce moment la, on ne lui dit pas "tu fais un caprice, il y a des centaines d'autres jeux"

soit les deux font un caprice (auquel cas ok pour le joueur fait un caprice) soit les deux réagissent par rapport a une situation en disant c'est dommage de ne pas passer par la boutique. (Sans infantiliser l'un des deux)


oui mais l'éditeur sort le jeu qu'il veut , oui d'accord, le joueur joue aux jeux qu'il veut, oui mais le budget de l'éditeur, oui mais le joueur a aussi son budget, s'il souhaite mettre 150€ dans un jeu au lieu de 50€ dans 3 jeux...c'est pareil.

L'EDITEUR FAIT CE QU'IL VEUT, JUSTE IL FAUT ARRETER DE DIRE QUE LE JOUEUR FAIT UN CAPRICE DES QU'IL DIT QUE C'EST DOMMAGE QUE L'ÉDITEUR FASSE CELA.

j'espere avoir ete compris...

bien cordialement

je comprends ce que tu écris mais je ne suis pas d’accord :slight_smile: Tant pis, pour moi on a fait le tour de ce sujet.

Zemeckis dit :
Acathla dit :
Zemeckis dit :
Acathla dit :
Zemeckis dit :je ne crois pas qu'on puisse parler de caprice de l'éditeur, je doute qu'un éditeur ait envie de se dire "tiens je pourrais gagner de l'argent par ce circuit mais je n'ai pas envie". Non, pour moi, c'est une réalité économique.

Pour le reste (caprice du joueur), je suis d'accord avec toi : le joueur d'aujourd'hui veut un jeu "complet" avec SG, goodies, add-ons, etc...

Certes mais si on dit a un joueur ("capricieux") tu n'as qu'a jouer a autre chose (il y a 1000 sorties par an), pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable" vu la quantité de proto (1000 certainement atteint par an (inserer source)) qui passe entre leur main

le mot caprice etant employé pour le joueur je l'ai gardé pour l'édition.

C'est très différent : le joueur fait un caprice parcequ'il a un problème qu'il n'arrive pas à résoudre (il n'arrive pas à trouver son jeu, a raté la campagne KS, n'a pas son jeu complet avec SG, etc...).

L'éditeur lui, n'a aucun problème : il vend sur KS, fait sa marge, fédère une communauté, et s'en sort financièrement. Il n'a aucune raison de changer tant que ça marche.

L'éditeur fait un caprice en disant "je ne peux pas faire autrement que passer par KS..." Question de point de vue...

ce qui me gêne ce n'est pas le choix de l'éditeur (vivre manger etc) c'est qu'on dise le joueur fait un caprice ! Ce qui ne laisse aucune suite/debat/voie/possibilté...

Je suis désolé mais il faut revoir la définition de caprice. Quand un éditeur dit qu'il ne peut pas faire autrement que passer par KS, ce n'est absolument pas un caprice !
Voici la définition du mot caprice : Envie subite et passagère, fondée sur la fantaisie et l'humeur.

En quoi la réalité économique de préférer passer par KS plutot que boutique est fondée sur une envie passagère, sur la fantaisie ou l'humeur ?

Quant aux joueurs, quand je lis "pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable"", oui, c'est un caprice. Pas un caprice de l'éditeur, mais bien du joueur qui pense ça.

...ok pour la definition...

donc quand un joueur cherche depuis un an (passagère..??) en boutique un jeu KS only, c'est juste par fantaisie/humeur (jouer = fantaisie/humeur ???) 

encore une fois je compare 2 situations, voir mon message précédent, la phrase que tu cites fait partie de cette comparaison.

si on suit ta/la definition de caprice, ni l'éditeur ni le joueur ne font de caprice...ou alors les 2 en font un 😇

bien cordialement
 

Acathla dit :
Zemeckis dit :
Acathla dit :
Zemeckis dit :
Acathla dit :
Zemeckis dit :je ne crois pas qu'on puisse parler de caprice de l'éditeur, je doute qu'un éditeur ait envie de se dire "tiens je pourrais gagner de l'argent par ce circuit mais je n'ai pas envie". Non, pour moi, c'est une réalité économique.

Pour le reste (caprice du joueur), je suis d'accord avec toi : le joueur d'aujourd'hui veut un jeu "complet" avec SG, goodies, add-ons, etc...

Certes mais si on dit a un joueur ("capricieux") tu n'as qu'a jouer a autre chose (il y a 1000 sorties par an), pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable" vu la quantité de proto (1000 certainement atteint par an (inserer source)) qui passe entre leur main

le mot caprice etant employé pour le joueur je l'ai gardé pour l'édition.

C'est très différent : le joueur fait un caprice parcequ'il a un problème qu'il n'arrive pas à résoudre (il n'arrive pas à trouver son jeu, a raté la campagne KS, n'a pas son jeu complet avec SG, etc...).

L'éditeur lui, n'a aucun problème : il vend sur KS, fait sa marge, fédère une communauté, et s'en sort financièrement. Il n'a aucune raison de changer tant que ça marche.

L'éditeur fait un caprice en disant "je ne peux pas faire autrement que passer par KS..." Question de point de vue...

ce qui me gêne ce n'est pas le choix de l'éditeur (vivre manger etc) c'est qu'on dise le joueur fait un caprice ! Ce qui ne laisse aucune suite/debat/voie/possibilté...

Je suis désolé mais il faut revoir la définition de caprice. Quand un éditeur dit qu'il ne peut pas faire autrement que passer par KS, ce n'est absolument pas un caprice !
Voici la définition du mot caprice : Envie subite et passagère, fondée sur la fantaisie et l'humeur.

En quoi la réalité économique de préférer passer par KS plutot que boutique est fondée sur une envie passagère, sur la fantaisie ou l'humeur ?

Quant aux joueurs, quand je lis "pourquoi ne pas dire a un editeur disant ne pouvoir pour ce jeu que passer par KS, d'editer un autre jeu plus "viable"", oui, c'est un caprice. Pas un caprice de l'éditeur, mais bien du joueur qui pense ça.

...ok pour la definition...

donc quand un joueur cherche depuis un an (passagère..??) en boutique un jeu KS only, c'est juste par fantaisie/humeur (jouer = fantaisie/humeur ???) 

encore une fois je compare 2 situations, voir mon message précédent, la phrase que tu cites fait partie de cette comparaison.

si on suit ta/la definition de caprice, ni l'éditeur ni le joueur ne font de caprice...ou alors les 2 en font un 😇

bien cordialement
 

déjà je ne comprends pas pourquoi un joueur chercherai en boutique un jeu KS Only pendant 1 an... Effectivement, on n'est plus sur du caprice, on est sur de l'idiotie.
Désolé, j'espère que ce n'est pas toi, je n'ai absolument rien contre toi, je ne te vise pas, on ne fait que discuter.

…un manque d’informations n’est pas forcement due a de l’idiotie…


Quelqu’un arrive et dit c’est dommage de ne pas trouver 7th continent en boutique. (Dommage ne veut pas dire qu’il ne comprend pas les raisons…) et là la réponse c’est “tu fais un caprice…”

c’est limite quand même

apres tu as le droit de ne pas être d’accord

Cher Monsieur,

Une partie de cette discussion, et quelques-uns des arguments, me rappellent un texte que quelqu’un m’a envoyé le mois dernier suite à une conversation FacebooK. Il s’agit d’une espèce de “monologue” tiré d’un roman. J’aime beaucoup la forme et le fond. De quoi réfléchir. Un peu. Finalement.

« - Pourquoi t’es tout seul ?
- Parce que le monde… La politique. Les grands magasins. La consommation. Les médias… Acheter. Prendre sa bagnole pour aller acheter le pain. Ne plus savoir à quoi ressemble un légume hors d’une grande surface. Parce qu’on sait plus fabriquer ce qu’y nous faut. On sait plus de quoi on a besoin. Parce qu’il faut un permis pour faire un poulailler dans son jardin. Parce qu’on essaye d’interdire les graines des plantes. Parce qu’on montre des débiles légers à poil à la télé pour en faire des modèles. Parce qu’on assure aux gens que c’est normal d’être malheureux et qu’acheter une fringue merdique va les soigner de leur tristesse. On est dans une humanité de béton. Une humanité vite passée, sans importance. Juste le temps d’acheter, d’être malade, de laisser la place aux autres humanités elles aussi vite passées. On vit dans des boîtes d’œufs ; chacun bien à sa place, bien isolé en pensant être proche des autres, et le tout dans du carton de merde. Et quand on nous casse, on remercie et on meurt bien gentiment. Tu sais, c’est pas un truc contre le gouvernement, c’est pas de leur faute. C’est des enculés, je veux dire, mais tout ce binz, toute cette image qu’a pas de sens, cette peinture vide, personne est assez intelligent pour mettre en place une saloperie pareille. Y’a trop de détails, de … Y’a pas besoin de mettre en place. C’est de la merde, penser que l’humain est responsable de tout. T’as déjà oublié ton ménage, une semaine ou deux ? T’as déjà laissé les choses faire leur vie pendant quelque temps ? T’as vu le foutoir que ça devient ? Tu fermes les yeux et c’est le bordel. Les objets ont leur vie, ils ont pas besoin de nous. Il suffit de pousser du doigt au bon moment pour que ça aille dans le sens que tu veux. Tiens. T’as qu’à inventer les premiers vendeurs. Rien que ça. Imaginer un type qui va s’incruster entre le gars qui veut poser son cul et celui qui sait fabriquer une chaise. Le type du milieu, lui, il sait rien foutre de ses dix doigts et il a besoin de rien. Qu’est-ce qu’il vient glander ici ? En quoi il arrange les deux mecs ? En rien, en que dalle. Il est juste là pour se rincer les couilles, pour faire de la thune. Vas-y, mets-le là, et regarde. Par ce que au bout d’un moment, le bonhomme qui veut poser son cul, il aura oublié comment aller chez le mec qui vend sa chaise. Il aura oublié son nom et sa gueule. Et il pourra plus aller le voir, il sera obligé d’aller chez le gus du milieu, parce que le gus du milieu, il aura pas oublié de causer très fort, de bien faire voir sa tronche. Lui, après tout, il a que ça à foutre de ses journées. Et celui qui fabrique la chaise, il aura pas le temps d’aller courir après les gens qui savent plus où le trouver. Alors, le gars du milieu, il se croira indispensable et, comme un ravi de la crèche, il va exiger plus de thune. On va croire que, sans lui, personne peut trouver de chaise, alors que justement, c’est lui, la quantité négligeable. Et pour amasser encore plus de caillasse, il va demander au mec qui fait les chaises de les vendre moins cher. Et au bonhomme qui achète de payer plus. Alors le mec qui fait les chaises, soit il refuse et il crève, soit il accepte et il prend du bois de merde, et des clous d’occase, et puis sa chaise sera branlante mais c’est pas grave, parce qu’il a plus le temps d’en créer des belles en beau bois vu qu’il faut en fabriquer plus. Elle va péter, sa chaise, et en fait c’est même mieux comme ça, parce que celui qui veut s’asseoir, il en achètera d’autres, tout aussi pourraves, ou alors il en prendra une vendue comme super différente, une chaise qui changera la nature des chaises, qui aura révolutionné la façon de poser son fion sur une surface à peu près plane, comme on en a inventé depuis qu’on a un cul. Et comme l’artisan qui fait la chaise achète du bois merdique, le gus qui vend du bois, il fait du bois merdique, et le mec qui plante du bois, il plante du bois merdique, et entre chacun y a un type du milieu qui se coince, et tout le monde se dit qu’une vraie chaise en beau bois qui dure toute la vie c’est trop cher, c’est du luxe, alors que si tu sors les bonshommes du milieu par la peau du gland, d’un coup on se rend compte où va la thune et qui s’arrose l’intérieur de la poche avec le boulot des autres. Et ta forêt, c’est plus une forêt, parce qu’elle est pleine d’arbres pourris, genre des pins, parce que ça pousse vite et c’est de la merde, et sous les pins même les champignons ils veulent pas pousser tellement ça pisse de l’acide à la moindre pluie ; alors ta forêt elle est plus verte et pleine de vie, mais jaune et brûlée, et les animaux se barrent et on apprend aux mômes qu’une forêt c’est plein de sangliers et de biches et de bolets et de cèpes mais, en vrai, quand tu sors de ta petite maison pleine de chaises pourries, la forêt elle est pleine de merde et d’herbe sèche et de joggeurs et de papiers gras. Et t’as plus d’histoire ancienne sous les feuilles, t’as plus envie d’y aller baiser en secret, d’aller découvrir les pierres endormies, et l’eau des lacs elle est pleine de la pisse de poivrot qu’est le jus des pins et des plastiques oubliés, elle pique, elle a plus cette couleur de ciel brûlé d’immensité qui dansait dans les fougères. Ta forêt, c’est plus une forêt, c’est un magasin en faillite programmée, et tu perds les légendes et les histoires qui couraient entre les troncs, et ces noms qui te disaient que ce val-là il était sans retour parce que les fées y dormaient. T’as juste des fûts de bois de merde pour faire des chaises de merde pour poser ton gros cul qui sait plus rêver. Et puis tu vas y passer du temps, assis sur ton fion, vu qu’il y a plus nulle part où aller. Tout ça parce que t’as inventé le type du milieu. C’est tout ça qui en découle. Tout ça, et j’ai mal au ventre, j’ai mal au ventre, putain, de voir mourir les choses qui avaient du sens.
»

La Viande des Chiens, le Sang des Loups” Misha Halden

Bien à vous

Monsieur Phal

Donc le joueur connaitrait l’existence du jeu mais pas sa plateforme de distribution, qui pourtant est exclusive.
Bon, admettons.
Et en 1 an à chercher dans des boutiques, aucun vendeur n’a pu le renseigner ?
Admettons. Jusque là, j’ai pas de bol, car manifestement, c’est moi qu’elle veut mordre !
 

Acathla dit : …
Quelqu’un arrive et dit c’est dommage de ne pas trouver 7th continent en boutique. (Dommage ne veut pas dire qu’il ne comprend pas les raisons…) et là la réponse c’est “tu fais un caprice…”

c’est limite quand même

apres tu as le droit de ne pas être d’accord 

Tu déformes un peu mes propos, je suis même d’accord avec toi sur ce coup. Trouver dommage de ne pas trouver un jeu en boutique n’est pas un caprice, à la rigueur un peu de frustration. Insister pour demander à l’éditeur de changer sa ligne éditoriale, d’éditer des jeux “viables” en boutique, en revanche…

Acathla dit : .....
Quelqu'un arrive et dit c'est dommage de ne pas trouver 7th continent en boutique. (Dommage ne veut pas dire qu'il ne comprend pas les raisons...) et là la réponse c'est "tu fais un caprice..."

c'est limite quand même

apres tu as le droit de ne pas être d'accord 

Amen...je n'aurais pas pu répondre mieux. ☺
Sans parler du fait d'être traité d'idiot alors que j'ai bien explicité en effet plusieurs fois que je ne cherchais pas comme un débile en boutique un jeu ks only...mais qu'il était effectivement dommage de ne pas avoir le choix et demandait comment il serait possible d'éviter ce genre d'écueil à l'avenir et que tout le monde y trouve son compte...

Mais bon, soit mes messages ne sont pas assez clairs, soit l'idiotie n'est peut-être pas que mon apanage au final^^

Mais je ne veux pas tomber dans ce genre de post.

Merci Acathala, tu sembles ouvert à la discussion 🙄
 

Zemeckis dit :Donc le joueur connaitrait l'existence du jeu mais pas sa plateforme de distribution, qui pourtant est exclusive.
Bon, admettons.
Et en 1 an à chercher dans des boutiques, aucun vendeur n'a pu le renseigner ?
Admettons. Jusque là, j'ai pas de bol, car manifestement, c'est moi qu'elle veut mordre !
 
Acathla dit : .....
Quelqu'un arrive et dit c'est dommage de ne pas trouver 7th continent en boutique. (Dommage ne veut pas dire qu'il ne comprend pas les raisons...) et là la réponse c'est "tu fais un caprice..."

c'est limite quand même

apres tu as le droit de ne pas être d'accord 

Tu déformes un peu mes propos, je suis même d'accord avec toi sur ce coup. Trouver dommage de ne pas trouver un jeu en boutique n'est pas un caprice, à la rigueur un peu de frustration. Insister pour demander à l'éditeur de changer sa ligne éditoriale, d'éditer des jeux "viables" en boutique, en revanche...

Bof, éditer des jeux viable en boutique il y a des tetra chiées de gens qui font ça très bien.

si les jeux qui sortent en KS sont différents, justement parce qu'ils ne sont pas viables en boutiques, s'ils élargissent l'offre, pourquoi s'en priver ? Ou pourquoi en priver les autres ?

"si je n'ai pas 7th continent il faut que personne ne l'ai"
heu...  lol ?

Monsieur Phal dit :Cher Monsieur,

Une partie de cette discussion, et quelques-uns des arguments, me rappellent un texte que quelqu'un m'a envoyé le mois dernier suite à une conversation FacebooK. Il s'agit d'une espèce de "monologue" tiré d'un roman. J'aime beaucoup la forme et le fond. De quoi réfléchir. Un peu. Finalement.

« - Pourquoi t'es tout seul ?
- Parce que le monde... La politique. Les grands magasins. La consommation. Les médias... Acheter. Prendre sa bagnole pour aller acheter le pain. Ne plus savoir à quoi ressemble un légume hors d'une grande surface. Parce qu'on sait plus fabriquer ce qu'y nous faut. On sait plus de quoi on a besoin. Parce qu'il faut un permis pour faire un poulailler dans son jardin. Parce qu'on essaye d'interdire les graines des plantes. Parce qu'on montre des débiles légers à poil à la télé pour en faire des modèles. Parce qu'on assure aux gens que c'est normal d'être malheureux et qu'acheter une fringue merdique va les soigner de leur tristesse. On est dans une humanité de béton. Une humanité vite passée, sans importance. Juste le temps d'acheter, d'être malade, de laisser la place aux autres humanités elles aussi vite passées. On vit dans des boîtes d’œufs ; chacun bien à sa place, bien isolé en pensant être proche des autres, et le tout dans du carton de merde. Et quand on nous casse, on remercie et on meurt bien gentiment. Tu sais, c'est pas un truc contre le gouvernement, c'est pas de leur faute. C'est des enculés, je veux dire, mais tout ce binz, toute cette image qu'a pas de sens, cette peinture vide, personne est assez intelligent pour mettre en place une saloperie pareille. Y'a trop de détails, de … Y'a pas besoin de mettre en place. C'est de la merde, penser que l'humain est responsable de tout. T'as déjà oublié ton ménage, une semaine ou deux ? T'as déjà laissé les choses faire leur vie pendant quelque temps ? T'as vu le foutoir que ça devient ? Tu fermes les yeux et c'est le bordel. Les objets ont leur vie, ils ont pas besoin de nous. Il suffit de pousser du doigt au bon moment pour que ça aille dans le sens que tu veux. Tiens. T'as qu'à inventer les premiers vendeurs. Rien que ça. Imaginer un type qui va s'incruster entre le gars qui veut poser son cul et celui qui sait fabriquer une chaise. Le type du milieu, lui, il sait rien foutre de ses dix doigts et il a besoin de rien. Qu'est-ce qu'il vient glander ici ? En quoi il arrange les deux mecs ? En rien, en que dalle. Il est juste là pour se rincer les couilles, pour faire de la thune. Vas-y, mets-le là, et regarde. Par ce que au bout d'un moment, le bonhomme qui veut poser son cul, il aura oublié comment aller chez le mec qui vend sa chaise. Il aura oublié son nom et sa gueule. Et il pourra plus aller le voir, il sera obligé d'aller chez le gus du milieu, parce que le gus du milieu, il aura pas oublié de causer très fort, de bien faire voir sa tronche. Lui, après tout, il a que ça à foutre de ses journées. Et celui qui fabrique la chaise, il aura pas le temps d'aller courir après les gens qui savent plus où le trouver. Alors, le gars du milieu, il se croira indispensable et, comme un ravi de la crèche, il va exiger plus de thune. On va croire que, sans lui, personne peut trouver de chaise, alors que justement, c'est lui, la quantité négligeable. Et pour amasser encore plus de caillasse, il va demander au mec qui fait les chaises de les vendre moins cher. Et au bonhomme qui achète de payer plus. Alors le mec qui fait les chaises, soit il refuse et il crève, soit il accepte et il prend du bois de merde, et des clous d'occase, et puis sa chaise sera branlante mais c'est pas grave, parce qu'il a plus le temps d'en créer des belles en beau bois vu qu'il faut en fabriquer plus. Elle va péter, sa chaise, et en fait c'est même mieux comme ça, parce que celui qui veut s'asseoir, il en achètera d'autres, tout aussi pourraves, ou alors il en prendra une vendue comme super différente, une chaise qui changera la nature des chaises, qui aura révolutionné la façon de poser son fion sur une surface à peu près plane, comme on en a inventé depuis qu'on a un cul. Et comme l'artisan qui fait la chaise achète du bois merdique, le gus qui vend du bois, il fait du bois merdique, et le mec qui plante du bois, il plante du bois merdique, et entre chacun y a un type du milieu qui se coince, et tout le monde se dit qu'une vraie chaise en beau bois qui dure toute la vie c'est trop cher, c'est du luxe, alors que si tu sors les bonshommes du milieu par la peau du gland, d'un coup on se rend compte où va la thune et qui s'arrose l'intérieur de la poche avec le boulot des autres. Et ta forêt, c'est plus une forêt, parce qu'elle est pleine d'arbres pourris, genre des pins, parce que ça pousse vite et c'est de la merde, et sous les pins même les champignons ils veulent pas pousser tellement ça pisse de l'acide à la moindre pluie ; alors ta forêt elle est plus verte et pleine de vie, mais jaune et brûlée, et les animaux se barrent et on apprend aux mômes qu'une forêt c'est plein de sangliers et de biches et de bolets et de cèpes mais, en vrai, quand tu sors de ta petite maison pleine de chaises pourries, la forêt elle est pleine de merde et d'herbe sèche et de joggeurs et de papiers gras. Et t'as plus d'histoire ancienne sous les feuilles, t'as plus envie d'y aller baiser en secret, d'aller découvrir les pierres endormies, et l'eau des lacs elle est pleine de la pisse de poivrot qu'est le jus des pins et des plastiques oubliés, elle pique, elle a plus cette couleur de ciel brûlé d'immensité qui dansait dans les fougères. Ta forêt, c'est plus une forêt, c'est un magasin en faillite programmée, et tu perds les légendes et les histoires qui couraient entre les troncs, et ces noms qui te disaient que ce val-là il était sans retour parce que les fées y dormaient. T'as juste des fûts de bois de merde pour faire des chaises de merde pour poser ton gros cul qui sait plus rêver. Et puis tu vas y passer du temps, assis sur ton fion, vu qu'il y a plus nulle part où aller. Tout ça parce que t'as inventé le type du milieu. C'est tout ça qui en découle. Tout ça, et j'ai mal au ventre, j'ai mal au ventre, putain, de voir mourir les choses qui avaient du sens.
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"La Viande des Chiens, le Sang des Loups" Misha Halden

Bien à vous

Monsieur Phal

Merci du partage, j'aime bien :)