Des jeux de société engagés ?

Certes, mais si tu le présentes comme un écrivain alors qu'il s’enorgueillit d'être philosophe tu vas te faire traiter de "saloperie" et de "pauvre con".

Les philosophes savent trouver les mots justes. 

enpassant dit :Certes, mais si tu le présentes comme un écrivain alors qu'il s’enorgueillit d'être philosophe tu vas te faire traiter de "saloperie" et de "pauvre con".

Les philosophes savent trouver les mots justes. 

Comprends pas.broken heart

Il a répliqué aux manifestants en les traitant de "fascistes", "saloperies" et "pauvre conne" entre autres.

Les philosophes savent rester stoïques et parler aux autres. 

enpassant dit :Il a répliqué aux manifestants en les traitant de "fascistes", "saloperies" et "pauvre conne" entre autres.

Les philosophes savent rester stoïques et parler aux autres. 

Ben moi entre un vieux bonhomme seul qui pense debout face à une courageuse horde de jeunes incultes j'ai vite choisi mon camp.

Le petit fascisme ordinaire a encore de beaux jours devant lui...brrrrr...ça me fait froid dans le dos

C'est pas faux mais le "vieux penseur" n'aurait pas du s'abaisser à leur niveau, il faut être philosophe dans la vie.
 

Pour citer un "homme debout"

https://www.youtube.com/watch?v=V-O147LJWgA

(Au passage, si quelqu'un sait intégrer une vidéo). 
 

Faut pas le contrarier ce gars, il est capable de mordre. yes

Quand je pense qu'on lui a filé une épée ça me fait froid dans le dos.

Cripure dit :
El Bobo dit :Salut à tous,

avec un collègue chercheur à l'université on aimerait réfléchir à créer un jeu pour le mouvement Nuit Debout. Du coup il me demandait si il y avait déjà des jeux de société engagés, et j'avoue qu'à par les productions écolos comme "La glace et le ciel", je sèche un peu. J'en appelle à votre grande connaissance du monde ludique. Moi, je pense juste à la fibre éducative, mais je ne suis pas omniscient.

P.S : j'y pense en écrivant, mais il doit déjà y avoir +/- certains wargames card-driven qui ont cette caractéristique-là, non ? C'est un genre de jeu que je connais très mal, alors j'en sais rien.

 

De la Nuit Debout...
Présent samedi soir sur la place de la République où il venait écouter les débats, le philosophe Finkielkraut a été pris à partie par des participants à la Nuit Debout.

Insulté, traité de facho, il a été contraint de quitter les lieux.

Mouais, c'est pas joli-joli tout ça...Et surtout que je suis persuadé qu'aucun de ces participants n'a lu cet auteur.

Quand on commence à bannir les écrivains ça sent pas bon...

Donne pas envie de jouer ça...

Très beau détournement de topic, puisqu'il ne s'agit pas ici de parler de la "Nuit debout", mais de créer un jeu autour de ça, et plus globalement des jeux engagés. Ce genre de remarque aurait plus lieu d'être dans la rubrique "Vous dites" du forum.
(pour Finkielkraut, dire qu'il est injustement caricaturé par la télé... il participe lui même à cette caricature en intervenant très fréquemment sur les plateaux télé et les chaînes de radio, et pas forcément pour dire des choses intelligentes).

Cripure dit :
enpassant dit :Il a répliqué aux manifestants en les traitant de "fascistes", "saloperies" et "pauvre conne" entre autres.

Les philosophes savent rester stoïques et parler aux autres. 

Ben moi entre un vieux bonhomme seul qui pense debout face à une courageuse horde de jeunes incultes j'ai vite choisi mon camp.

Le petit fascisme ordinaire a encore de beaux jours devant lui...brrrrr...ça me fait froid dans le dos

Non mais pitié là...

C'est pas le lieu d'un débat mais merci de s'en tenir aux faits:

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/04/18/alain-finkielkraut-expulse-de-nuit-debout-les-faits_4904275_4355770.html

Perso, au delà des insultes de part et d'autres c'est le  "on a voulu purifier la place de la république de ma présence" qui me choque... angry


Bref, pour en revenir au sujet, question jeux engagés, j'attends mon Goodbye Pétrole crying

http://fr.ulule.com/goodbye-petrole/

Shoum dit :
Très beau détournement de topic, puisqu'il ne s'agit pas ici de parler de la "Nuit debout", mais de créer un jeu autour de ça

C'était du jeu de rôle grandeur nature. 

enpassant dit :
Shoum dit :
Très beau détournement de topic, puisqu'il ne s'agit pas ici de parler de la "Nuit debout", mais de créer un jeu autour de ça

C'était du jeu de rôle grandeur nature. 

Ouaip un jeu de rôle très révélateur, j'avoue.
Allez, revenons à nos moutons...et nous serons bien gardés...

Bonnes parties à tous.
 

Un peu de retard a repondre

contente de voir contrevents cité quand même

je pense a un jeu sur un evenements que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaitre mais que je suis contente d'avoir dans ma ludotheque

CHOMAGEOPOLY sur et par les ouvriers de lip en plein plan de licencement

je le pensais loin de nuit debout et peut être pas tant !!!

ah les dinosaures qui regardent l'histoire se repeter  !!

Un qui pourrait peut être convenir, je m'étais un peu interessé à Riot qui nous met à la tête d'une faction (anarchistes, libertaires, flics, nationalistes, ...) lors d'une émeute urbaine. J'avais bien accroché aux illustrations type pochoir.
 

Tu m'y fais penser, dans le temps il y avait aussi "Battle of Seattle" jeu gratuit en PnP.

https://boardgamegeek.com/boardgame/4190/battle-seattle

Mitsoukos dit :

Non mais pitié là...

C'est pas le lieu d'un débat mais merci de s'en tenir aux faits:

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/04/18/alain-finkielkraut-expulse-de-nuit-debout-les-faits_4904275_4355770.html

Perso, au delà des insultes de part et d'autres c'est le  "on a voulu purifier la place de la république de ma présence" qui me choque... angry


Bref, pour en revenir au sujet, question jeux engagés, j'attends mon Goodbye Pétrole crying

http://fr.ulule.com/goodbye-petrole/

Le point de vue des mecs de Siné mensuel qui étaient sur place :

Nuit Debout. Finkielkraut expulsé, malaise à Libération
Communique de membres d ela commission Sérénité de Nuit Debout
Depuis hier les médias mènent compagne pour discréditer et salir Nuit Debout
Nous étions de ce «service d'ordre improvisé» qui a courtoisement raccompagné M. Alain Finkelkraut rue du Temple, et nous souhaiterions réagir à l'éditorial (''Finkielkraut expulsé, malaise à Nuit debout'') de M. Joffrin, qui voudrait voir en «l'expulsion honteuse» de l'Académicien l'indice rêvé d'un «aveu de faiblesse intellectuelle» du mouvement Nuit Debout.
Participant ce samedi aux activités de la Commission Acceuil et Sérénité, que nous n'avons aucune prétention à représenter (tout comme a fortiori la Nuit Debout, qui échappe précisément à la représentation incarnée), nous avons fait le choix d'assumer un rôle de médiation en s'interposant entre l'essayiste et les «quelques dizaines de béotiens excités» contre lesquels Libération – ainsi que la quasi-totalité des médias nationaux et régionaux - a choisi de consacrer un article accablant.
Notre perspective au cœur de l'évènement explique notre indignation à la lecture de l'analyse à laquelle le directeur de rédaction de Libération a cru bon de se livrer sur la base d'une vidéo de quelque secondes de mauvaise qualité. Comme l'exprime parfaitement la sage conclusion de M. Joffrin, «on aurait voulu discréditer un mouvement positif mais fragile qu’on ne s’y serait pas pris autrement». Très factuellement d'abord, rappelons que M. Finkelkraut assistait depuis plus d'une heure à l'Assemblée populaire avant que certains n'exigent son départ. Là où Libération imagine un libre penseur aggressé par une foule menacante, nous avons vu au contraire un Académicien étonnament vulgaire menacer de «coups de latte» les quatre ou cinq personnes révoltés qui criaient pour réclamer son départ. En l'escortant jusqu'au trottoir, nous ne l'avons en aucun cas contraint à partir (il s'est au contraire montré surpris d'être protégé à Nuit Debout – ce qui laisse entrevoir l'accueil qu'il imaginait lui être reservé), tout comme nous ne l'avons pas protégé physiquement, puisque personne n'a tenté ni de le menacer ni de le suivre au delà de la place. Les «insultes et crachats» rapporté par Joffrin se résumaient à quelques cris de «fascistes» - ce qui, quoiqu'on puisse penser de ce rapprochement par ailleurs, est du reste reconnu par la loi comme une caractérisation politique et non comme une injure – insultes que pour sa part l'Académicien s'est contenté d'abréger en répondant à son tour «fachos». En s'accrochant à ce tableau fantasmé d'un intellectuel chassé par une masse violente et «à court d'arguments», M. Joffrin s'est cru autorisé à décrire «l'invention d'une prohibition supplémentaire», d'une nouvelle atteinte aux droits fondamentaux :« l'interdiction d'écouter». Alors que Libération évoque une «repolitisation sectaire» en rappelant pour les distraits une lapidaire définition de la démocratie, faisant écho à «la purge» dénoncée par Finkelkraut, nous nous interrogeons sur la manière dont une telle personnalité espérait être accueilli.
Quand Cambadélis prétend avoir "fait un petit tour" sans être reconnu, doit-on comme le souligne justement l'éditorial, rappeler qu'un personnage public controversé comme Finkelkraut, qui a « tout loisir de disserter dans les médias et qui exerce de fait un magistère télévisuel», ne pouvait espérer l'anonymat ? En contribuant activement à imposer la question identitaire, l'intellectuel médiatique ne peut susciter l'indifférence, quelques soient ses interlocuteurs : qualifié de «fasciste» place de la République, de «réactionnaire» ou «lepéniste» à l'Académie française, Finkelkraut est rompu à l'exercice de donner ou recevoir des invectives. En exigeant que la Nuit Debout parvienne à s'extraire d'un débat dont le polémiste donne lui-même quotidiennement le ton sur les ondes – on ne rappelera pas ici ses sorties les plus célèbres – Joffrin feint d'espérer une invraissemblable table rase,attendant hypocritement du peuple rassemblé une impossible amnésie politique. La Nuit Debout n'a pas vocation à reproduire sur une place l'étouffant débat que remettent continuellement sur la table les quelques journalistes et politiciens dont le mouvement entend précisément se passer. Puisqu'il est visiblement nécessaire de le rappeller, ce rassemblement quotidien est directement issu d'un mouvement social s'opposant au projet de loi «travail». Ainsi, jamais la Nuit Debout n'a eu cette prétention de neutralité politique qu'exige abusivement de nombreux médias en la réduisant à un cadre formel de délibération collective. Sans se risquer à caractériser politiquement la Nuit Debout, il semble que sa simple existence en tant que prolongement de préoccupations sociales suffit à expliquer qu'elle s'oppose à la réduction du débat politique aux problèmes identitaires dont l'essayiste s'est fait le héraut. L'évocation de la statue qui orne la place ne peut suffire à exiger de ce rassemblement éminément politique une indifférence bienveillante face au défenseur acharné de la «nation charnelle». Usant de son art de la provocation, le polémiste a offert à ceux qui l'attendaient l'occasion d'accuser ce mouvement pluraliste et ouvert de sectarisme et d'intolérance. Nous avons rencontré ce soir-là des libertariens de droite comme des socialistes, des écologistes ou de simples curieux. Pourtant, seule la personne de Finkielkraut a suscité notre vigilance lorsque nous en avons été informé, les irritations que suscitaient sa présence étant évidentes et attendues, de part et d'autre. Tous ces éléments expliquent notre interrogation quant à l'intention ici de M. Joffrin : en se dissimulant derrière «la frange irresponsable des Anti-Nuit Debout» qu'il convoque, l'éditorialiste se sert de «la droite et l'extrême droite [qui] se servent de cet épisode pour condamner Nuit Debout», créant à partir de cette anecdotique confusion une ridicule polémique nationale. Rappeler la «bienveillance médiatique» dont le mouvement est censé bénéficier ne sert ici qu'à le menacer de retirer un soutien dont la Nuit Debout, on l'espère, saura se passer.
Deux étudiants, membres de la Commission Accueil et Sérénité ce soir là, qui ne représentent qu'eux-même

C'est pas parce-que Finkielkraut avait réussi à s'échapper qu'il fallait se venger sur Véronique Genest. 

http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/18/veronique-genest-nuit-debout-place-republique-video_n_9718472.html

Encore 2 ou 3 nuits et la CGT va venir mettre son grain de sel. 
 

C'est marrant que ça tombe sur eux, on se demande bien pourquoi

Hum, je met mon petit grain de sel tardivement, parce que faire du jeu de société engagé, ça me parle. Je pense que le jeu est un excellent moyen de faire passer des idées de faire réfléchir etc... c'est produit culturel après tout. On a  de la chance, dernièrement avec la glace et le ciel (et pas mal de jeu Opla dont on peut admirer la politique de fabrication), les poilus et Freedom, les jeux commencent à montrer cet aspect là. Et c'est chouette.

Par contre, je crois que cette idée de faire un jeu "nuit debout" part du mauvais pied (précision: je suis plutôt pro-nuit debout). La blague "Etat-Monde", auquel j'ai immédiatement pensé aussi, peut quand même nous apprendre des choses. Voilà quelqu'un qui veut à tout prix faire passer une idéologie à travers un jeu, sans vraiment réfléchir à son jeu. Le résultat est prévisible : un jeu de l'oie avec des questions. J'ai l'impression que c'est la malédiction des serious games. Et je crois que ça ne marche pas du tout.

Faire un jeu nuit debout très bien, voilà le thème, mais quel est l'histoire que vous voudrez raconter? Un jeu où il faudra construire une situation politique? Un jeu coopératif? Je crois que c'est de cela qu'il faut partir. Et ne pas faire un jeu dont la finalité est la transmission d'idée. A. Bauza disait lors d'une conférence à Cannes qu'il voulait d'abord raconter une histoire lorsqu'il crée un jeu. Pourtant, avec Tokkaïdo il donne selon moi un parfait exemple de comment on fait passer quelque chose dans un jeu "en périphérie": on découvre le Japon en jouant, en glanant des petites informations par ci par là "ah tiens ce plat existe?", "Ah on peut rencontrer des singes dans certains coins du Japon". Toutes ces informations ne sont pas du tout essentielles au jeu, et pourtant elles passent. (Je l'avoue, ce jeu est largement responsable de mon envie d'aller visiter le Japon). Idem avec les poilus: "ah tiens le sifflet c'est effrayant car il sonne l'assaut. Ah oui la pluie dans les tranchée c'est pas marrant."
Donc en gros mon conseil c'est simple: si une idée de quelque chose à raconter vous vient c'est cool, mais ne cherchez pas à faire un jeu engagé pour faire un jeu engagé je pense.
 

Jamais lu Véronique Genest

Levez le doigt ceux qui ont lu Finkielkraut ?

Je ne suis pas toujours d'accord avec lui, loin de là, mais j'ai un principe : défendre le poète quoiqu'il arrive et de quelque bord qu'il soit et même à l'opposé du mien.

Et puis je me méfie toujours de ceux qui savent, avec beaucoup d'aisance bourgeoise et d'élocution formatée, désigner, pointer le Mal, le Bien.
C'est vrai que ça rassure.

A lire et méditer :
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Bon, on est là pour rigoler...j'arrête là et je vais aller me calmer en laminant des insectes géants à coups de bombes incendiaires à Xenoshyft Onslaught...ça me défoulera tiens

Bonnes parties à tous

Et puis pour revenir au sujet qui nous intéresse j'avais déjà initié un post sur ce même forum à la recherche de jeux politiques ou révolutionnaires.
Pas trouvé grand chose.
Faudrait que je retrouve le lien mais sais pas comment faire
Là, en ce moment, j'ai repéré Paris 1800 avec la valeureuse Louise Michel, entre autres...
e331225f49925f399d9dafc709b82b415b96.jpe


 

enpassant dit :C'est pas parce-que Finkielkraut avait réussi à s'échapper qu'il fallait se venger sur Véronique Genest. 

http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/18/veronique-genest-nuit-debout-place-republique-video_n_9718472.html

Encore 2 ou 3 nuits et la CGT va venir mettre son grain de sel. 
 

Mouais... y'a aussi ça en suggestion sur le coté ^^ : http://www.huffingtonpost.fr/2016/04/19/veronique-genest-nuit-debout-alain-finkielkraut-place-republique_n_9726914.html

Et tant que je suis là, un petit complément:
http://www.acrimed.org/Nuit-debout-il-faut-encore-sauver-le-soldat



Et aussi: avant d'affirmer que "les Nuit Debout" ont fait des erreurs (c'est qui "les Nuit Debout"? en dehors des décisions collectives il n'y a que des participants qui ne parlent qu'en leurs propres noms), avant de parler d'une "horde" (qui est forcément inculte, et c'est forcément dégradant), et d'en tirer des conclusions timidement prophétiques ("Quand on commence à bannir les écrivains ça sent pas bon...") il aurait été bon de savoir qu'il n'y avait qu'une poignée de personnes à insulter M. Finkielkraut, que M. Finkielkraut a été encadré par des membres de la commission sérénité (qui eux auraient bien plus de légitimité à prétendre être représentatifs du mouvement, s'il fallait trouver de telles personnes) pour éviter d'éventuelles violences (qui n'ont pas eu lieu), et qu'il a pu circuler pendant plusieurs dizaines de minutes / une heure / 5 heures (selon les sources, même si la dernière semble moins raisonnable) et donc croiser des centaines de personnes sans aucun incident.

Bref, ne pas avoir de télé et lire plein de bouquins c'est bien, mais visiblement ça ne suffit pas .

Ceux qui connaissent le bien et le mal en un coup d'oeil me font peur, mais pas autant que ceux qui choisissent leur "bord" avec autant de rapidité sans se rendre compte que, croyant défendre A contre B, ils attaquent C.