Enigmatik dit:je te conseille aussi Attention Dieu méchant du meme auteur
jubilatoire....
Lu également Très bon !
Enigmatik dit:je te conseille aussi Attention Dieu méchant du meme auteur
jubilatoire....
je lis des choses plus tristes hélas
Un sujet mal connu qui touche des milliers de gens en France.
Lu récemment : La fin de l'éternité, d'Isaac Asimov.
Je n'ai, je crois, rien lu d'Asimov mais bon, je lui connais et reconnais une bonne réputation. Aussi ai-je été quelque peu surpris dans un premier temps quand, arrivé aux trois cinquièmes du bouquin, j'en suis venu à me dire que je ne lisais rien d'autre qu'une bluette située dans un cadre SF de voyage dans le temps.
Le héros est un technicien de l'éternité, une sorte d'organisation qui gère l'évolution et le développement de la société humaine à travers le temps et les âges en effectuant de temps à autre des petites modifications de la Réalité. Des faits sont évités, d'autres transformés, pour le plus grand bien de l'espèce humaine qui évite catastrophes et drames pouvant la mettre en péril. Sauf qu'un jour, afin d'opérer dans un siècle bien précis, il se retrouve à cohabiter avec une femme de ce siècle. Sauf que si la modif sur laquelle il travaille est appliquée cette femme ne sera plus exactement la même. Ce qu'il veut éviter à tout prix puisqu'il l'aime telle qu'elle est. Il va donc devoir enfreindre les lois et le règlement de l'Éternité... Comme on le voit, une romance sur un fond SF. J'étais plutôt déçu. Mais bon, il arrive que de grands écrivains aient des productions mineures, tant pis pour moi...
Mais non ! Le bouquin est bien fichu : les deux derniers tiers renversent les perspectives et font de ce roman peu notoire, une histoire quasi philosophique sur le rapport au temps. Alors que le roman est plutôt plan-plan dans sa progression (ce qui n'a rien d'étonnant pour un bouquin de SF écrit dans les années 50), la conclusion, originale dans ses arguments, laisse songeur. Un bon bouquin donc.
Pour l'instant, dans un tout autre genre, je termine "Les Naufragés de l'île Tromelin", enquête autant que roman, récit d'une robinsonade qui a réellement eu lieu en 1760. Un bouquin que je ferai sans doute lire à mes élèves durant l'année...
Ouais, la fin de l'Eternité est vraiment sympa et offre aussi une réflexion encore plus profonde quand on connait le reste de l'oeuvre. Un peu le même souvenir que toi.
Notations sur l'époque, l'écrivain au travail, et mille autres choses. Passionnant.
fabericus dit:Toujours est-il que ça me donne envie de vous demander votre "liste des 15 livres à lire avant de mourir" môsieur fdubois !
Budnic dit:Lu récemment : La fin de l'éternité, d'Isaac Asimov.
Je n'ai, je crois, rien lu d'Asimov mais bon, je lui connais et reconnais une bonne réputation. Aussi ai-je été quelque peu surpris dans un premier temps quand, arrivé aux trois cinquièmes du bouquin, j'en suis venu à me dire que je ne lisais rien d'autre qu'une bluette située dans un cadre SF de voyage dans le temps.
Le héros est un technicien de l'éternité, une sorte d'organisation qui gère l'évolution et le développement de la société humaine à travers le temps et les âges en effectuant de temps à autre des petites modifications de la Réalité. Des faits sont évités, d'autres transformés, pour le plus grand bien de l'espèce humaine qui évite catastrophes et drames pouvant la mettre en péril. Sauf qu'un jour, afin d'opérer dans un siècle bien précis, il se retrouve à cohabiter avec une femme de ce siècle. Sauf que si la modif sur laquelle il travaille est appliquée cette femme ne sera plus exactement la même. Ce qu'il veut éviter à tout prix puisqu'il l'aime telle qu'elle est. Il va donc devoir enfreindre les lois et le règlement de l'Éternité... Comme on le voit, une romance sur un fond SF. J'étais plutôt déçu. Mais bon, il arrive que de grands écrivains aient des productions mineures, tant pis pour moi...
Mais non ! Le bouquin est bien fichu : les deux derniers tiers renversent les perspectives et font de ce roman peu notoire, une histoire quasi philosophique sur le rapport au temps. Alors que le roman est plutôt plan-plan dans sa progression (ce qui n'a rien d'étonnant pour un bouquin de SF écrit dans les années 50), la conclusion, originale dans ses arguments, laisse songeur. Un bon bouquin donc.
Pour l'instant, dans un tout autre genre, je termine "Les Naufragés de l'île Tromelin", enquête autant que roman, récit d'une robinsonade qui a réellement eu lieu en 1760. Un bouquin que je ferai sans doute lire à mes élèves durant l'année...
soze dit:
Notations sur l'époque, l'écrivain au travail, et mille autres choses. Passionnant.
greuh dit:C'est très très bon, Little Brother. Je te conseille de poursuivre sur For The Win. Même auteur, mêmes ambitions.
http://lectureslibres.blogspot.com/2009 ... eille.html
http://lectureslibres.blogspot.com/2010 ... -vous.html
greuh
Excellent.
Des thrillers qui jouent avec les mystères de l'histoire, il y en a beaucoup.
Celui ci détonne. Il évite les nombreux pièges du genre.
L'intrigue est prenante, bien ficelée, bien montée, sans invraisemblances. Elle ne se limite pas à une course poursuite, comme c'est souvent le cas dans ce genre, c'est une histoire qui emporte le lecteur et le fait voyager, le fait vivre peinard dans son fauteuil.
Les personnages sont crédibles psychologiquement, avec une réelle profondeur, une cohérence qui leur est propre, vivant. Nous sommes à mille lieues des caricatures épaisses comme des feuille de papier à cigarette que ce genre littéraire nous impose souvent.
Je ne suis pas un spécialiste de l'antique Sumer, mais on y croit. Il est plus probable que tant d'information sorte d'un gros travail de documentation et d'étude que de l'imagination. Les quelques points que je connaissais ou que je me suis amusé à vérifier étaient exacts.
Quand on est fan du genre, comme je le suis, c'est un bonheur.
Jer dit:soze dit:
J'ai lu les "Chroniques" de Manchette, parues chez Rivages noir, c'est également passionnant.
Grosse lacune comblée.
Grosse baffe dans ma tronche.
air dit:Grosse baffe dans ma tronche.
je n'en doute pas un seul instant et je suis bien content d'en faire désormais parti...
La couverture d'Ubik n'est pas sans rappeler les cranes de cristal : rapport étroit ou coïncidence ?
Mr. J dit:La couverture d'Ubik n'est pas sans rappeler les cranes de cristal : rapport étroit ou coïncidence ?
pyjam dit:Mr. J dit:La couverture d'Ubik n'est pas sans rappeler les cranes de cristal : rapport étroit ou coïncidence ?
Je ne vois pas le rapport. Tu as lu Ubik ?
De Philip K. Dick, je viens de terminer Le Maître du Haut Château. Et ben, autant j'avais beaucoup aimé Ubik et Blade Runner, autant là je suis plutôt déçu.
C'est pourtant l'une des uchronies les plus célèbres et le thème me bottait vraiment. L'idée de départ est très bonne : ça se passe dans les années 60, dans un monde dominé par l'Allemagne nazie et le Japon qui ont gagné la guerre. Mais justement, on a l'impression que l'auteur n'a pas su très bien quoi faire de cette idée.
Sans rien trahir de l'histoire, j'ai trouvé que le début du livre se lisait très bien, puis vers la moitié ça commence à tourner en rond avant de verser dans un peu n'importe quoi, avec en plus quelques facilités d'écriture.
Et j'ai vraiment l'impression que ne sachant plus trop comment s'en sortir, Dick a écrit le mot "fin" comme ça, abruptement, alors que son histoire n'avançait plus.
Dommage. Mais je lirai quand même Le Dieu venu du Centaure, plus tard.
Mathias dit:De Philip K. Dick, je viens de terminer Le Maître du Haut Château. Et ben, autant j'avais beaucoup aimé Ubik et Blade Runner, autant là je suis plutôt déçu.
"The IronCouncil" de China Mieville, après "Perfido Street Station" et "The Scar" c'est toujours aussi bon. Le premier reste quand même mon préféré.