De les jeux sexistes

El comandante dit:Pas identiques, plutôt. L'égalité, c'est plus du domaine du droit.

J'aurais du dire à mon prof de math, à l'époque. 8)

Dncan dit:
Mouif.... :roll:
Il y va surtout d'un côté pratique. Si Monsieur Y et Mlle X se marient et forment le couple XY (ou YX ? Lequel doit être devant ?). Quand leur fille Mlle XY épousera Monsieur AB (lui même fils de Monsieur A et Mlle B, ou vice-versa) ils formeront le couple ABXY... ça deviendrait vite impossible... :pouicboulet:


Oui mais la pratique n'est valable que dans un sens. :)
Mais ça va viendre puisque depuis Janvier 2005 la femme peut transmettre son nom à ses enfants même en cas de reconnaissance conjointe.

El comandante dit:
Cela dit à conditions de vie identiques, l'espérance de vie est plutôt du côté des femmes.

Pas étonnant, à la base les spermatozoides femelles résistent mieux à la traversée périlleuse. :china:
viking dit:Au-delà de ce problème de nom (qui me paraît plus symbolique qu'autre chose), il faudrait s'attaquer aux discriminations à l'embauche, à l'accès aux postes à responsabilités, aux salaires inférieurs à responsabilités égales...
ça me paraît légèrement plus urgent


Certes, c'était juste pour illustrer un aspect de domination plutôt inconscient.

Mitsoukos dit:Oui mais la pratique n'est valable que dans un sens. :)

Très juste, ça fait partie des trucs sexistes qui restent... :roll:
En même temps, le droit, les lois, tout ça, c'est bien connu pour être looooong à évoluer (quand on pense à ce qui nous reste encore du droit napoléonien...).

Petite précision : personne n'abandonne son nom. Selon la loi française, quand tu te maries, tu gardes ton nom de "jeune fille". Point. Y'a pas le choix. Dura lex, sed lex.

Après, il y a l'usage, mais c'est une autre histoire.

Quand à la transmission du nom aux héritiers, le leg du nom paternel vient du fait que, si on est sur de qui est la ère, le père, c'est plus hasardeux. Le legs du nom vient donc de ce besoin du père d'affirmer "voyez, c'est mon enfant", besoin que ressent moins la mère, parce que elle, elle est sûre que c'est le sien, de gosse, il l'a assez fait chier (et vomir) pendant 9 mois.

Bref, tout ça n'est pas juste là pour emmerder les gonzesses.

Par ailleurs, pour la petite histoire, si vous avez décidé de donner à vos gosses le nom du père, inutile de remplir la déclaration de choix du nom, elle ne sert du coup à rien d'autre qu'à faire chier les employés de mairie qui vont devoir la traiter et surtout la retrouver à chaque naissance suivante (je vous raconte pas le bordel en cas de déménagement).

Bref, ne faites cette déclaration que si le gosse porte le nom de la mère ou les deux noms (et dans ce cas, je vous mépris, lâche que vous êtes).

Keiyan, bizarreries

Mitsoukos dit:Oui et en 2009 y'a t-il beaucoup de femmes qui font des soirées jeux pendant que le mari fait la vaisselle et garde les gosses? :)

La mienne, jeudi dernier :P

Sinon, merci Keiyan de rappeler qu'une femme, même mariée, garde son nom. Alors, oui, Mitsoukos, il y a a peut-être des questions posées aux femmes qui n'adoptent pas le nom d'usage de leur mari. Mais pas de problème administratif.

Fulgan dit:Mais pas de problème administratif.

par expérience, je peux te dire que si. Les impôts notamment sont relous de chez relous.

Keiyan dit:Petite précision : personne n'abandonne son nom. Selon la loi française, quand tu te maries, tu gardes ton nom de "jeune fille". Point. Y'a pas le choix. Dura lex, sed lex.
Après, il y a l'usage, mais c'est une autre histoire.

Certes, certes...il n'en ait pas moins vrai que le nom de "jeune homme", ça existe pas et que la femme peut même garder l'usage du nom de son mari aprés un divorce.
Keiyan dit:Quand à la transmission du nom aux héritiers, le leg du nom paternel vient du fait que, si on est sur de qui est la ère, le père, c'est plus hasardeux. Le legs du nom vient donc de ce besoin du père d'affirmer "voyez, c'est mon enfant", besoin que ressent moins la mère, parce que elle, elle est sûre que c'est le sien, de gosse, il l'a assez fait chier (et vomir) pendant 9 mois.


Ben voyons, l'honneur est sauf comme ça, hein?
Sauf votre respect, c'est encore un truc de domination ça. :)

Les femmes pratiques des sports cérébraux tandis que l'homme badine et pratique la chasse :

Mitsoukos dit:
Keiyan dit:Quand à la transmission du nom aux héritiers, le leg du nom paternel vient du fait que, si on est sur de qui est la mère, le père, c'est plus hasardeux. Le legs du nom vient donc de ce besoin du père d'affirmer "voyez, c'est mon enfant", besoin que ressent moins la mère, parce que elle, elle est sûre que c'est le sien, de gosse, il l'a assez fait chier (et vomir) pendant 9 mois.

Ben voyons, l'honneur est sauf comme ça, hein?
Sauf votre respect, c'est encore un truc de domination ça. :)


C'est pas qu'une question d'honneur en fait. C'est plus en rapport avec la notion de parternité.

Mais à priori ça doit être un truc de domination. :lol:

spleen dit:
C'est pas qu'une question d'honneur en fait. C'est plus en rapport avec la notion de parternité.
Mais à priori ça doit être un truc de domination. :lol:


Non mais eh, donner son nom à un môme ne prouve en rien que c'est le père biologique. Quelle crédibilité autre que symbolique peut signifier le "regardez c'est mon môme, il porte mon nom"?

Et quelle considération avait on pour la femme mariée pour partir du postulat que la paternité puisse être hasardeuse? :)

Mitsoukos dit:
spleen dit:
C'est pas qu'une question d'honneur en fait. C'est plus en rapport avec la notion de parternité.
Mais à priori ça doit être un truc de domination. :lol:

Non mais eh, donner son nom à un môme ne prouve en rien que c'est le père biologique.
Et quelle considération avait on pour la femme mariée pour partir du postulat que la paternité puisse être hasardeuse? :)


ben c'est que le mariage est venu un peu tard dans l'histoire humaine, on s'était rendu compte de "dérives comportementales" avant... :lol:

Cela dit cette question pose le rapport de la paternité, du nom et de la biologie...

Mitsoukos dit:
spleen dit:
C'est pas qu'une question d'honneur en fait. C'est plus en rapport avec la notion de parternité.
Mais à priori ça doit être un truc de domination. :lol:

Non mais eh, donner son nom à un môme ne prouve en rien que c'est le père biologique. Quelle crédibilité autre que symbolique peut signifier le "regardez c'est mon môme, il porte mon nom"?
Et quelle considération avait on pour la femme mariée pour partir du postulat que la paternité puisse être hasardeuse? :)


Des parents qui divorcent, la mère a 90% de chances d'obtenir la garde... avec une visite chez le papa tous les 15 jours, et 4 semaines pendant l'été. Le nom du père, c'est peut-être un symbole, mais c'est un symbole très fort pour les pères et pour les gamins... De toutes façons, c'est un débat sans fin.... et ce n'est pas le lieu pour en discuter.

En tout cas, je peux vous dire d'expérience que quand l'homme prends le nom d'usage de sa femme lors du mariage, ça génère un merdier sans nom.

L'administration n'aime pas qu'on aille à rebrousse-poil des usages.

Anecdote: une femme qui veut changer de passeport suite à son mariage (changement de nom) le fait gratuitement.
Pour la même opération, un homme doit payer le timbre fiscal...
C'est en tout cas ce qui m'a été répondu par les employés de marie après une demi-heure de recherches et de cafouillages divers (je ne leur jette pas la pierre, la manip n'est pas courante)

Mitsoukos dit:
spleen dit:
C'est pas qu'une question d'honneur en fait. C'est plus en rapport avec la notion de parternité.
Mais à priori ça doit être un truc de domination. :lol:

Non mais eh, donner son nom à un môme ne prouve en rien que c'est le père biologique. Quelle crédibilité autre que symbolique peut signifier le "regardez c'est mon môme, il porte mon nom"?
Et quelle considération avait on pour la femme mariée pour partir du postulat que la paternité puisse être hasardeuse? :)


Il a été montré par des étude plus ou moins sérieuse qu'un pourcentage loin d'être négligeable de père déclaré sur l'acte de naissance n'été pas père biologique de l'enfant.

magmar dit:
Mitsoukos dit:
spleen dit:
C'est pas qu'une question d'honneur en fait. C'est plus en rapport avec la notion de parternité.
Mais à priori ça doit être un truc de domination. :lol:

Non mais eh, donner son nom à un môme ne prouve en rien que c'est le père biologique. Quelle crédibilité autre que symbolique peut signifier le "regardez c'est mon môme, il porte mon nom"?
Et quelle considération avait on pour la femme mariée pour partir du postulat que la paternité puisse être hasardeuse? :)

Il a été montré par des étude plus ou moins sérieuse qu'un pourcentage loin d'être négligeable de père déclaré sur l'acte de naissance n'été pas père biologique de l'enfant.


je croix avoir lu et entendu : pas loin de 17%.

Pour avoir travaillé 10 ans dans le notariat, je peux vous dire que le seul système que je considère vraiment comme rationnel et utile en matière de transmission du nom de famille est le système espagnol: chacun a deux noms, le premier étant le premier nom du père et le deuxième étant le premier nom de la mère.

Cela a le mérite de simplifier les recherches généalogiques alors qu'un système "à la carte" où les parents pourraient au gré de leur fantaisie attribuer à leur rejeton alternativement l'un ou l'autre nom ne ferait que semer la confusion.

Mitsoukos dit:Oui et en 2009 y'a t-il beaucoup de femmes qui font des soirées jeux pendant que le mari fait la vaisselle et garde les gosses? :)

Je repousse la vaisselle au lendemain matin, mais pour les week end jeux, c'est moi qui fait tout !

Comme quoi, il y a de tout sur trictrac, des femmes qui jouent à space hulk alors qu'elles sont pas des mâles puberts et de mecs qui font la vaisselle ! :artistpouic:

Emlyn dit:Pour avoir travaillé 10 ans dans le notariat, je peux vous dire que le seul système que je considère vraiment comme rationnel et utile en matière de transmission du nom de famille est le système espagnol: chacun a deux noms, le premier étant le premier nom du père et le deuxième étant le premier nom de la mère.
C'est celui qu'on a adopté pour les enfants, tiens...

Mais en france, on oblige à mettre un double tiret entre les deux noms ! C'est moche.

Du coup le nom féminin ne reste qu'une génération^^