De la réflexion de 10 ans de JDS

Bonjour à toutes et à tous,

Grand lecteur mais pas posteur, je me permets d’écrire cette fois pour faire un point à la fois pour moi et pour vous, afin de partager ma vie, mon ressenti, et mes réflexions de joueur sur plusieurs aspects de cette passion après m’y être plongé il y a maintenant 10 ans (pour les curieux, j’ai soufflé ma 30ème bougie il y a pas longtemps).

Du début

J’ai commencé à me plonger dans cet univers avec le jeu Shadow Hunter (jeu connu des connaisseurs), je trouvai cela agréable de sortir des écrans et de partager quelquechose autour d’un élément ludique “physique” avec les amis. Et cela changeait des Monopoly/Tarots/Loup-Garou qu’on a pu pratiquer un nombre incalculable de fois.
De fil en aiguilles j’ai découvert de plus en plus de jeux et qu’il y avait tout un univers en pleine expansion… 7wonders, Jamaica, Korsar, Munchkin, Smallworld, The Island, Citadelle… autant de jeux que d’univers différents permettant une immersion et un partage au succès garanti.


Ma première photo de "Ludothèque du début après 1ans " :

La flamme grandissante, je suis tombé dans une phase de “gloutonnerie ludique”. Je voulais toujours trouver de nouveaux jeux qui pouvait alimenter mon désir de découvrir de nouveaux “univers/objets ludiques”. Mais cela pouvait dériver sur un désir de possession plus qu’un désir de jouer. C’est un penchant assez dangereux pour un joueur, on en vient à perdre l’essence du plaisir ludique d’origine (à savoir : simplement jouer) et on n’admire que la “carrosserie ludique”.
Je dirai que c’est un penchant que chaque joueur a rencontré un moment ou l’autre (l’intensité pouvant varier en fonction de l’admiration qu’on porte pour ce passe-temps). Il faut avoir conscience de ce qu’on fait, et de qu’on cherche au final dans le jeu de société.


De la compétition
Après 2 ans que j’ai commencé, j’ai eu l’opportunité de me plonger dans l’aspect compétitif qui répondait bien à mon besoin de pousser l’expérience encore plus loin. J’ai commencé avec le jeu Krosmaster Arena (Magic ne m’a jamais vraiment attiré…je trouvais ça trop extrémiste, oui ça parait un peu ironique dis comme ça ^^').

Pour ceux qui connaissent pas, je vous joins une photo qui vaut mieux qu’un long paragraphe :

Tric Trac
Des figurines déjà peintes, un système de combat sympa, bref un bel objet !
Ca m’a duré 4 ans (en // de soirées jeux plus classiques), ça faisait du bien de pouvoir se lancer à corps perdu et pousser une expérience le plus loin possible. J’ai eu l’occasion de faire environ une centaine de tournoi en boutique, une dizaine de gros tournois régionaux (50-90 personnes), 3 championnat de France (~150-200 personnes), 1 championnat du monde (20 personnes, les 4 meilleurs de chaque nation à l’époque). J’en suis assez fier car j’ai toujours réussi a finir des les tops à chaque fois (top 16, top 4, top 8 aux différents nationaux, et top 8 pour le mondial =D…)
Faut dire que j’avais la chance d’avoir une vie à ce moment là qui me permettait un gros investissement, ma femme finissait ses études et j’étais dans une situation professionnel confortable. Cette période d’investissement compétitif m’a permis de faire des rencontres humaines d’une grande qualité, j’ai un tas de souvenirs impérissable ^^ !

Vie privé oblige, j’ai changé de région et je me suis mis à Star Wars X-wing pour continuer de m’investir dans l’aspect compétitif qui m’apportait tant ^^ ! J’en suis pas mécontent ca m’a apporté tout autant de beaux souvenirs et de belles rencontres :
Tric TracActuellement j’ai le sentiment d’avoir fait le tour de la scène compétitive pour les jeux qui m’intéressaient, et faut dire qu’avec l’âge, la vie change, les désirs et les impératifs aussi.

Une vitrine de mes principaux trophées gagnés en compétition depuis le début (ma petite fierté =d), Souvenirs de performances, mais aussi de rencontres et d’histoires :

Du plaisir des gros jeux solitaire
Progressivement à la fin de cette vie compétitive je me suis penché vers les “Gros jeux” proposant une alternative solo appréciable (les amis évoluants, il était moins facile de regrouper des gens autour d’une table). Je parle d’Anachrony/Agricola-Caverna/Scythe/Terraforming Mars/Gloomhaven… etc.
C’est pour moi un compromis temps/défi/plaisir appréciable qui fourni la sensation d’une expérience ludique complète

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De l’analyse sur 1 an
Je me suis amusé à lister sur 2019 toute les parties que j’ai pu jouer à la moindre occasion pour avoir une vue d’ensemble de ce que je faisais au final (ceux qui ont un point rouge sont ceux joués en solo):

On distingue :
- ceux qui sortent via la compétition : X-wing
- ceux qui sortent car j’ai trouvé un groupe motivé régulier : Gloomhaven
- ceux qui sortent quand on veut se faire un plaisir solo : Great Western Trail (cf solo BGG), Anachrony, Scythe, Spirit Island, Agricola…
- ceux qui sortent bien en soirée avec les copains ou en famille : The Mind (parfait pour découvrir), Perudo, Codenames, Klask, Cubirds, Korsar, Pingouins…bref du party game pour la pluspart.
- ceux qui sortent quand on veut jouer à de l’intermédiaire, le plus souvent avec ma femme, ou quand il y a les copains suffisamment motivés : Bunny Kingdom, Pandémic le remède, Clank, Abyss, Not alone, Takenoko, Dice Forge, Colt Express…

J’ai remarqué qu’il est souvent difficile de faire passer ceux qui joue à du léger à de l’intermédiaire/intermédiaire+. Pour jouer régulièrement à de l’intermédiaire c’est plus un profil qu’on trouve en bar à jeux et qui ont aussi du temps (1 partie = 1h30 - 2h tout inclus, mise en place et règles). Il faut un minimum de motivation. Aujourd’hui la tendance c’est jouer le plus vite possible à un truc sympa avec un minimum de règle.
Evidemment avec un groupe de connaisseurs qui se rencontrent régulièrement l’intermédiaire/intermédiaire+ sera beaucoup plus courant.
Il m’arrive parfois de trouver 1 personne ou 2 pour faire une grosse partie d’un gros jeux à l’occasion.


De aujourd’hui:
Aujourd’hui j’essaye d’épurer ma ludothèque pour répondre à tous les goûts, pour garder que l’essentiel qui ressort, et qui fait plaisir. C’est un exercice très difficile et qui prends du temps, certains jeux ont pour moi une valeur sentimentale, ils sortent peu car l’occasion est rare, mais ce sont des indétrônables pour moi.
Je me sépare de pas mal de jeux qui sont encensés par tout le monde, mais finalement je n’accroche pas ou j’ai l’impression qu’il y a un mélange de mécanismes qui sont séparément bien plus jouissif dans d’autres jeux.
Avec le temps je me rends compte que peu de nouveaux jeux m’attire, j’ai toujours un sentiment de déjà-vu et je n’accroche que très rarement.
En fin de compte une bonne ludothèque n’est pas une ludothèque de top BGG / As d’or / Diamant d’or / autres critiques… une bonne ludothèque est avant tout une fidèle image soi, de souvenirs, une empreinte sentimentale de plaisir ludique par les mécanismes ou l’univers qui s’en dégage. C’est quelque chose d’unique.

Photo instant T aujourd’hui (+10ans) :


C’est encore loin d’être définitif… je dirais néanmoins que j’en suis à 70% de ce que j’ai envie d’atteindre. Il y aura toujours de l’évolution, mais je suis déjà content =) La moitié supérieure en tout cas est bien fixe à mon avis.

Nota : Toutes les extensions possibles logent dans les boites de base (vive les inserts spéciaux). On se rend compte que le syndrome de la boite vide touche beaucoup de monde ! Juste pour une comparaison entre deux jeux avant que je me sépare de l’un deux (je vous laisse deviner lequel =p) :
Gloomhaven à gauche… Mage Knight à droite (même en coupant 1/3 de boite pour que ça loge dans une kallax il reste de l’air…scregneneu) :

Tric Trac


Bref voilà ce qui m’est passé à l’esprit quand j’ai écris ces lignes, j’aurai bien de quoi partager encore un tas de réflexions, mais faut bien stopper le message un moment =P.

N’hésitez pas à répondre, partager une réflexion, discuter d’un ressenti, je ne garantis pas de répondre dans l’immédiat mais je suis curieux des visions de chacun ^^

@+ (p-e un nouveau poste pour les 20ans…? A voir…=P)

surprise




Impressionnant. :+1:

Combien de jeux avez vous eu au maximum avant de commencer à vendre ?

Post carrément intéressant, merci pour le partage. 

De mon côté, je fête cette année aussi mes 10 ans dans le loisir, un soir de mai 2010 où par hasard on m’a fait essayer “un truc super rigolo, tu vas voir”, ça s’appelait Dice Town. Je finissais mes études, et c’était le début d’une grande aventure.  

La découverte.

Quelques semaine plus tard, je toque chez Philibert à Strasbourg, et je dis “bonjour, j’y connais rien du tout mais ça m’intéresse, que me conseillez-vous ?”. Classique des classiques, je repars avec Catane sous le bras. 
Le jeu, on l’a poncé sévère, genre 2 à 3 parties par semaine pendant pas loin d’un an avec les frangins et amis. Et j’y suis retourné, chez Phiphi. Aventuriers du rail Europe ? Kékékça ? Hop je prends. Jamaica ? Mais c’est génial ce truc ! Citadelles ? Tiens le Condottière, prends ce couteau dans ton dos !

Un déménagement pour démarrer mon premier boulot m’a coupé de mes premiers joueurs, mais j’ai découvert des soirées hebdo, et une drogue dure : 7 Wonders ! qui reste aujourd’hui encore mon jeu le plus joué (je dois être à 120-150 parties). J’en ai frisé l’indigestion, je racontais ça dans un vieil article…

La folie acheteuse et le retour à la raison.

C’est là aussi que j’ai commencé à découvrir et acheter des jeux experts, après avoir bien mouliné Smallworld. C’est Agricola et Caylus qui ont rejoint mes étagères, pendant que je découvrait Terra Mystica en soirée.
Agricola, c’est 2 à 3 parties par semaine pendant la première année de mon ainé, qui dormait beaucoup et nous laissait le temps de jouer. On l’a bien bien poncé avec ma dame.
De mon côté, j’ai commencé à acheter de tout, très vite, parce que la boîte avait l’air sympa. Je découvrais TricTrac, les vidéos, les sorties hebdomadaires de plus en plus nombreuses, l’essort des festivals…
Mes étagères se sont remplis assez vite, mais c’est aussi le moment où j’ai remarqué qu’il y avait des jeux “sympa sans plus” ou “oui, je vois que c’est pas mal, mais c’est pas trop mon truc.

Le “connoisseur” (et le retour à la raison aussi).

Là, c’est le moment où j’ai sombré du côté sombre du kubenbois. Toujours à chercher le jeu le plus complexe, le plus tordu. Vouloir du “hard-fun” sur un jeu d’expert comptable et me sentir trop fort. “Hein quoi ? Il est moche mon jeu ? Peuheu, file rejoindre la plèbe qui joue à Time’s Up”.
Je force un peu (voire carrément) le trait, mais vous avez l’idée. C’est là que j’ai commencé à perdre madame, bien occupée avec les 2, puis 3 gamins à la maison.
La famille s’agrandissant et les priorités financières venant à changer (achat immo), j’ai fini par revendre des trucs et m’atteler à “concentrer” ma collection.

C’est là aussi que j’ai découvert la folie Kickstarter, et bien heureusement pour moi : 

  • je ne suis pas un figuriniste
  • j’étais récemment devenu “raisonnable”, et il m’en faut beaucoup pour m’emballer. 
J’ai donc été relativement sage.

Et aujourd’hui ? 

Re-déménagement et retrouvailles du groupe “7 Wonders”, on range les jeux complexes (et la snobitude) et on sort les jeux familial+/experts moyen plutôt jolis et variés, environ une fois par semaine.
On kubipousse sur Keyflower, on pille La Mer du Nord ou les trésors du dongeon qui fait Clank, on s’envole à Wingspan, on se tire dans le dos à Libertalia ou on construit son Wonderful World

J’ai commencé à noter mes parties et suivre un peu tout ça : à quoi je joue et combien… ça aide un peu pour savoir qu’est-ce qui sort, qu’est-ce qui pourrait partir à la revente. 
Le début du solo aussi, qui m’a pris par surprise avec deux “Island” : le gentillet Palm- et le chaud-patate-mais-gratifiant-quand-tu-gagnes-Spirit-", et bien sûr le 7th Continent.

A côté, je répands la bonne parole dans une soirée hebdo “total débutants” avec du Crossing, du Strike, du Plouf Party, puis gentiment Kingdomino et Splendor, voire Azul

Même si je suis avide de nouvelles, d’articles, de tests et vidéos, j’achète au final relativement peu et je creuse pas mal ce que j’ai déjà.


Bref, j’aime les jeux de société, et c’est pas prêt de s’arrêter.


Merci pour les partages, résumés très intéressants, avec des choses dans lesquelles je me reconnais, expansion de la collection, et essai de plus de sagesse dans les achats, ce qui reste encore à concrétiser.

J’en suis à 5 ans depuis mon retour aux JDS, et j’ai pas du tout commencé la cure de maigrissement de la collection.

Ceci étant dit, c’est Mage Knight qui est parti, en fin de compte? je ne le vois pas dans la photo :wink:

Vous croyez tous jouer au jeu de société alors que si vous ne draftez pas vous ne jouez pas vraiment. 

@chocobiokerman
Au maximum j’ai eu environ 100 jeux, je n’inclus que les jeux de bases sans les extensions, figurines x-wing/krosmaster supplémentaires qui démultiplierait tout ca.
Après j’ai toujours limité le volume par rapport à ce que je pouvais raisonnablement stocker. J’ai toujours voulu éviter que ca fasse “tas dégueulasse”. Il y a une part esthétique que j’aime afficher de manière élégante (merci les kallax mais je parle pas du casse tête d’optimisation esthétique/pratique en mode tetris !).
Aujourd’hui j’ai principalement cette kallax en mode 4x4, puis jai une 2x2 + 4x1 qui me servent de stockage pour xwing + krosmaster + zombicide BP + peinture et autres ustensiles de maisons

@znokiss Merci pour ton retour détaillé ^^ !
7wonders a été une vraie baffe pour moi aussi je l’ai découvert en même temps qu’une association de jeux. Peu de jeux m’ont marqué comme ca.
Un qui m’a tout spécialement marqué c’est Lords of Waterdeep, thème mécanique esthétique… bref le coup de foudre. Faut dire qu’ayant joué à toute la saga des Baldur’s Gate forcément ça aide ^^.
Taluva m’a laissé une empreinte spéciale aussi. C’est ma définition d’un jeu simple et élégant.
X-wing aussi, un vrai délice pour les yeux et puis il y a tellement de manière d’en profiter avec tout type de joueurs (mario kart xwing bidouillé sauce maison pour les débutants c’est parfait !) :

Un tas d’autres jeu l’ont fait à leur manière mais je prendrais trop de temps à les citer. Il suffit de regarder la ludothèque =p.

@iskander
Bonne réponse =p ! J’ai essayé de l’aimer mais j’y arrivais pas… je comprends qu’il ait eu du succès à son époque mais je trouve beaucoup plus de plaisirs dans d’autres jeux genre Gloomhaven.
Attention spoil sur la photos du dessous :

La peinture est un vrai passe temps aussi, on peut arriver a faire de belles choses en peu de temps ca permet de customiser efficacement beaucoup de jeux !

Très sympathique ce retour d’expérience; j’estime être moi-même à un tournant de ma vie ludique (j’ai bien dit ludique !), même si cette notion, chez moi, va au-delà du “simple” jeu de société.

De manière générale, je suis un grognard; cela fait plus de trente ans maintenant que je joue, répondant à la devise des Relais Descartes pour ceux qui ont connu cette époque; Je pense, donc je joue !

Je suis rentré dans la sphère ludique par l’intermédiaire de Blood Bowl, le jeu que j’ai sans doute le plus pratiqué dans ma vie, avec même une approche compétitive (ligues en réel et en ligne) alors que je joue plutôt pour “compter des histoires”. Parallèlement, j’ai mes premières armes dans les jeux de figurines Warhammer Battle et son pendant futuriste, 40.000. Mais j’ai au final assez vite lâché la fig’ (pas de patience pour la peinture) pour me diriger vers le jeu de rôle.

Le JdR, cela a été une longue histoire d’amour (parfois de haine aussi) qui a duré 25 ans (et dont je ne suis pas totalement sevré). Au début avec les copains, on jouait quasi tous les week-ends et les vacances scolaires, alternant parfois avec du jeu de plateau. Les titres qui m’ont marqué à cette époque; Dune, Res Publica Romana (sans doute un de mes préférés), Civilisation, Diplomatie, et le grand classique des 90s; Full Metal Planète (Descartes et Ludodélire -ah Formule Dé !- étaient les moteurs à l’époque).

Le jeu de rôle a pris de plus en plus de place dans ma vie, je me suis retrouvé en association; on jouait le vendredi soir, le samedi soir, le dimanche après-midi… et on partait même en vacances ensemble pour… faire du JdR ! C’est devenu mon unique activité ludique (avec toujours un peu de Blood Bowl mais en ligne) pendant une bonne quinzaine d’années (période 20-35 ans disons).

Et puis, la vie de couple, les enfants… m’ont amené à lever le pied sur le JdR, à faire autre chose aussi (j’ai notamment repris le sport pendant 3-4 ans à bon niveau, et il m’a fallu faire des “sacrifices” pour ne pas laisser madame seule à gérer le(s) bébé(s)).

Paradoxalement, c’est dans cette période où j’ai joué le moins que j’ai commencé à empiler le plus, projetant mes “fantasmes” ludiques sur les futures parties à jouer avec mes enfants. L’avènement du crowd funding est venu taper dans ma fibre de collectionneur (que j’ai toujours eu; j’ai des collections complètes de JdRs commencée dans les années 90, et encore j’en ai revendu !), ainsi qu’un retour au premier plan des wargames; des jeux de guerre que j’avais effleuré au début de ma vie ludique et rapidement abandonné, faute d’intérêt de mes partenaires de jeu de l’époque.

Aujourd’hui, mon fils à 7 ans (ma fille 5) et je commence à jouer avec lui. Et voilà que ses yeux brillent devant les jeux de figurines; Star Wars Legion, Warhammer 40.000, Infinity. Je me revois, quasi au même âge, quand je mettais les pieds dans un Relais Descartes ou un Games Workshop. J’ai donc le sentiment d’une boucle bouclée; j’ai commencé par là et j’y reviens, 30 ans après, sous l’impulsion de mon fils.

Nous peignons ensemble (je n’ai pas de prétention mais j’ai pris quelques cours par un ami peintre), nous commençons à jouer ensemble. Le plaisir du “hobby” à deux (peut-être bientôt à trois si ma fille s’y met !). Je ne sais pas si il suivra mes traces ludiques mais en tout cas, je revois en lui le début de ma vie ludique. Et cela fait super plaisir de partager ça avec lui !