Concours : [Cyclades Ext.] de Matagot

Déméter n'a de cesse
de sniffer de l'éther
Alors que sur la terre
Par une grande messe

Des tas de pauvres ères
S'activent le derrière
Pour découvrir son air
Furibonde ou légère

Délicieuse ou mégère
Mais jamais tortionnaire
Tout c'qui compte pour nos pairs

Qui les mettrait en liesse
Qu'elle ne soit pas dernière
A Bouger ses p'tites fesses

oops .... messages croisés semble-t-il ... puisse Demeter ne pas être encore trop éloignée pour apprécier ses dernières odes.

Lascive et détendue
Le regard dans l'abîme
Elle attend la venue
D'outils ou d'une lime

Celle du divin boiteux
De sa forge fumante
Grimpant le malheureux
Par la mauvaise pente

Celle qui lui fit surprendre
Au lit sa douce et tendre
Parcourue par le feu

De la guerre l'unique dieu
Il est clair Ahprodite
Apprécie fort la b.....

Pris d'une raideur subite,
Tous mes sens s'emballent,
Lorsque toi divine Aphrodite,
Tu entres dans la salle.

Oh belle Aphrodite,
En moi l'envie tu suscite,
Tel un tourment qui m'habite,
N'aura de cesse qu'en saisissant ma... main...

:mrgreen:

&#928, quel est ton nom ? Au delà d'un quatrain tu me rends toute folle et mérites un baiser.

Assise sur le rebord je n'avais pas vu (oups) que vous aviez vu sous ma jupe.
Délicieuse vue, n'est-ce pas ?

Qui souhaite se coller à moi, sentir la chaleur de ma peau, sentir ma générosité bien proportionnée (sourire rieur).

&#928 mérite une douceur, mais que je me révèle aussi vite ! (rires), ça serait trop facile.
Des dieux ont forcé ma porte, m'ont charmé les sens, et je devrais... (rires) moi, vous montrer mon corps aussi facilement, jamais !

(Humm soupir). Amour viril et charmeur, paradoxe troublant, challenge méchant.

Je ne peux, Aphrodite, lever mes yeux pour contempler ta beauté
Moi qui ne suis que défaut et imperfection, alors que tu n’es que divinité.
Je ne peux, Aphrodite, que te rendre hommage au travers de mes offrandes
Moi qui ne suis que pêcheur et tentateur alors que tu n’es que plaisir.
Mais à travers ma femme que j’honore tous les soirs, c’est un peu de toi que je vois au fond de ces yeux
Et c’est à travers elle que je comprends la signification du mot Amour.

Au Styx la bienséance
Peu importe le nombre
Pourvu que vos doux sens
Sortis de la pénombre

Soient émus par des odes
Qui soulèvent votre robe
Pour mon nom c'est facile
Il est fait de deux cils

La lettre grecque des cercles
Suivie de l'étendue
Où se perd votre vue

Et aussi la parcelle
Où nous pauvres mortels
Respirons le salut

Longues déclarations pour si peu de choses cachées sous le tissu flottant de ma jupe.

Mes cheveux flottent également et je n'entends pas parler de mon cou. N'y a-t-il que mes dessous qui vous motivent ? Des pommes plus au dessus méritent tant leur éloge, comme mes yeux, ma bouche.

Un corps, un visage, décrivez-moi toute entière. Que celui qui s'approche le plus de ma vraie description soit celui qui offre à tous un plaisir des yeux inoubliable. A tous les hommes vivants et trépassés.

Toi dont le trône est d'arc-en-ciel,
immortelle Aphrodita,
fille de Zeus, tisseuse de ruses,
je te supplie de ne point dompter mon âme,
ô Vénérable, par les angoisses et les détresses.

Voilà une description toute entière,
car loin de moi l'idée de n'imaginer que ta chair.
Déesse de l'amour, des plaisirs et de la beauté,
j'aime à croire que derrière tes paroles amusées,
Se cache un esprit affuté.

Les autres ne voient que ton corps,
j'imagine plus de valeur attachée à ton sort
Je te vénère, te chéris et t'aime d'amour tout entier.
Même si je ne te verrai jamais et ne pourrai toujours que t'imaginer
car tel Oedipe, un dieu peu aimant a décidé de me châtier.

Lorsque je découvre Aphrodite,
passée l'envie subite,
je vois la perfection faite déesse,
avec de si jolies fesses !

Mon âme est envoutée,
par ses beaux yeux bleutés,
et sa bouche pulpeuse
à l'expression charmeuse !

Sa nuque si fragile,
la font croire docile,
mais ses cheveux sauvages,
lui interdisent la cage !

Oh toi belle déesse,
qui hante mes pensées,
daigneras-tu plonger,
mon coeur dans l'allégresse ?

Aphrodite
Pourquoi
Hesiter?
Réveille
Olympe.
Dévoile
Innocement
Ton
Etre

L'Humanité rayonne à mes yeux aujourd'hui. Ouiiii, voilà deux hommes tels qu'ils devraient en exister par milliers. astur, LorDjidane, derrière la soif de plaisir que je vous inspire il y a évidemment plus qu'un gougat en vous.

Flattée, oui vraiment. Grâce à vous je me retrouve femme appréciée, femme comprise. Encore, encore de vos mots et je n'y tiendrai plus, je me mettrai à nue.

Ici, point de mots, trop grossiers, même à peine esquissés !
seuls, et encore, oserai-je lever mes yeux, mon coeur, mon âme ;
et vers toi, dont le nom est trop doux pour être prononcer,
je laisses l'essence de mes sens à l'accomplissement de la femme

Aphrodite, tu le sais, c'est bien toi la plus belle,
Ce qui ne veut pas dire que tu es sans cervelle.
Tu brilles cependant plus par tes atouts au lit
Que par la grande finesse de tout tes traits d'esprit.

Même si l'Olympe te donne le jolie rôle d'une cruche (pute)
Tu as envie souvent de taper dans la ruche (bute)
Mais à ta simple vu, tous les hommes se paluchent
Et leurs femmes jalouses les assomment d'une buche .

Ce qu'il faut bien l'avouer te remplit de gaiter
De la colère des femmes ton orgueil se nourrit
Et de la sève des hommes tu es friande aussi
Tu assumes donc ton rôle avec bonne volonté.

Même si tu aurais pu pour autre chose être douée
Et par ton intelligence tout aussi bien briller
Pour l'amour, toute entière, ton corps tu as voué
Et bientôt ici même, tu va nous le montrer.

Nono rejoint le rang des hommes de talent ! Mes zygomatiques me piquent à force de sourire. Remerciements messieurs.

MAIS (mes éloges ne pouvaient durer eh eh), il m'en faudrait une douzaine de cette qualité pour honorer ma beauté. Sortez vos tripes et épatez-moi !

(Le vent se lève et la jupe d'Aphrodite danse la polca).

Un jour une déesse sur l'Olympe apparut
Elle était d'Ouranos et de la mer l'enfant
Surgissant de l'écume, de sa seule grâce vêtue
Ses semblables divines pour elle se prosternant

A sa vue les mortels ne surent pas la décrire
Tant de superlatifs souhaitant flatter ses courbes
Les olympiens aussi ne surent que mot dire
Face à elle même Hermès ne faisait plus le fourbe

Sa simple vue créait tant de larmes de liesse
De ses yeux à ses pieds n'inspirant que respect
Sa bouche délicate n'appelant que baisers

Ses seins dressés fièrement n'insufflant que caresses
Et jamais ne cessaient les regards à ses fesses
Dans toute sa splendeur, était née la beauté

Peau diaphane et yeux de Velours
Pour Nous Aphrodite va se reveler au grand jours
Je suis a genoux devant ta beauté
Je n'ose meme a peine te regarder
Je rougis comme une fillette en voyant tes beaux yeux
J'aimerai tant te toucher t'approcher un peu
Tu ne seras jamais ma promise, ni mienne
Ne crains rien je ne te voue pas de haine
Le plaisir charnel ne ne le connais pas
M'apprendra tu ce que cela est ?
Tu serai ma maitresse, jamais fille de joie
Aphrodite, en ton seins je m'y plais

Aphrodite, Femme d'Héphaïstos,
Beauté de corps lié à la beauté de l'âme,
Pourtant, envers lui tu es très fausse,
du péché charnel tu deviens quidam
De ta couche ne nait qu'enfants naturels,
Du forgeron ne naitra que querelles,
Risée des autres dieux d'avec Arès,
Tu n'es point d'amour mais déesse vengeresse,
Quel est-il, celui que tu n'as point désiré?
Celui qui n'aurait point cédé ?
Dévorés par ta perfidité,
Sans jamais personne ne te soucier,
Pourtant, sur l'Olympe règne ta splendeur,
Et grâce à toi, et nombreuses pintes,
Fourmille descendances sans heurs,
Vive érotismes et étreintes

(Aphrodite toute souriante)

Ma beauté mérite plus que des quatrains visiblement. Bien, je n'en attendais pas moins. Une récompense vous attend pour vos offrandes, elle approche... Elle est imminente. Vous n'en croirez pas vos yeux.

(La terrasse est vide, Aphrodite étant partie soudainement, un sourire enjôleur illuminant son visage).