Compte Rendu Europe Engulfed Scenario 41

[Europe Engulfed]

Europe Engulfed scénario 41







C’est notre 3ème partie, et je dois bien l’avouer, la première avec l’ambition de jouer les règles enfin correctement.
Nous échangeons les camps, je vais donc jouer pour la première fois les alliés.
Alors voilà, je n’étais pas très chaud pour faire un résumé de cette partie, tellement ça part en sucette côté allemand, je sais pas ce qu’il avait, mais il a fait une succession d’erreurs énormes et incompréhensibles.
Et finalement je me suis dit pourquoi pas, comme ça on a concrètement une idée de tout ce qu’il ne faut pas faire quand on prend l’Axe.

On reste sur le déploiement conseillé par le jeu.

Juillet- août 41





Premier tour classique, c’est à dire une armée convenable au nord, pour disposer des faibles forces qui protègent Leningrad, l’armée de Roumanie qui épingle les russes en Bessarabie, et l’armée principale qui défait son vis à vis à Lvov, puis s’enfonce au sud pour OOS (Out Of Supply) l’armée ennemie en Roumanie.
Le 1er choix à faire, lors des percées, c’est de foncer au sud pour tenter de prendre le plus rapidement le trio Stalingrad/Grozny/Baku, ou au nord pour s’emparer de Moscou, Leningrad et les marais.
L’Allemand choisit le sud.

A Brest-Litovsk les camarades se comportent bien et font 6 pertes avant de tomber ;
en Lithuanie un dernier pas résiste et ralentit la progression allemande, toujours énervant pour l’adversaire ; à Lvov la 1ère attaque est stérile des 2 côtés mais l’assaut qui suit nettoie la place, avec des pertes de chaque côté.
La percée va se faire jusqu’à Kharkov.

En Lybie, Tobrouk est repris aux anglais. L’infanterie fait 5 touches sur 8 avant de mordre la poussière.
En ce début de partie, l’Anglais n’a pas encore blindé la Méditerranée, l’Italien n’hésite donc pas à ramener 2 unités de Grèce en Afrique, ce qui déclenche une bataille navale, 3 contre 3, l’italien perd une flotte, l’anglais 2.
Coup dur les britishs, car cela va ralentir les renforts à venir.
A noter que le combat en mer est à la fois très aléatoire et très lourd de conséquences, chose plutôt rare dans EE qui est très carré (foultitudes de dés lancés qui amoindrissent l’effet du hasard, et foultitudes d’évènements/règles spéciaux qui encadrent le « bon » déroulement de l’histoire. On pourrait dire de EE que c’est un jeu très« scripté »)

Le Russe fait son déploiement défensif et déclenche la conscription d’urgence, tandis que l’Anglais sans flotte suffisante se retrouve dépourvu pour ce tour, se contentant de faire monter l’Asw (coûte 15 werps, soit en gros le budget d’un tour), obligatoire quoi qu’il arrive car les U-Boats font toujours perdre beaucoup –trop- de points de production.


Septembre- octobre 41






L’allemand n’achète que 4 actions… bizarre.
Je dis bizarre pour ne pas dire autre chose, hein. A EE, quand il y a beau temps, l’Allemand achète toutes ses actions spéciales. Pourtant, je me dis qu’il doit avoir un plan génial qui ne nécessite de mettre 5 points de production ailleurs.

Il avance tranquillement pour aller devant Stalingrad, à Don River Bend, et fait ses percées sur Smolensk et Krasnodar, et c’est tout !

Le Russe renforce ses villes clés, l’allié déploie une flotte.

Novembre- décembre 41, neige





Malgré la neige qui divise par 2 la force de frappe allemande, ce dernier décide de porter des attaques décisives dans le sud.

La première vague d’attaques se fait sur Novgorod, et les southern steppes.
Percée, 1ère action, stratégique pour ramener des unités au sud.
Percée dans les montagnes enneigées de Grosny !! Les 16 pas qui défendent font 13 touches, mais l’allemand fait aussi de bon jets, et en bute 10.
Le 2ème assaut se passe bien, seulement 2 pertes pour le bosh, qui prend Grosny.

Alors oui, Grozny est pris, Baku est menacé, certes, mais ça commence à sérieusement à se réorganiser du côté de Stalingrad. Qu’attendent- ils à Berlin pour donner l’ordre de prendre une grande ville soviétique ?

Le russe qui a eu chaud aux fesses car il croyait qu’il perdrait Stalingrad, en toute logique on peut dire, contre-attaque fermement sur Grosny, pour couper la route vers Baku. 4 unités sont envoyées, l’attaque est stérile, mais l’armée allemande est épinglée.

Janvier- février 42, neige









L’hiver russe prend 27 pas d’infanterie à l’allemand, ce qui constitue un nouveau record car dans les parties précédentes, les pertes tournaient autour de 15 pas ( l’Allemand se débrouillait pour opérer un mouvement de retraite des infanteries en Pologne).
La Wehrmacht avance au nord, mais surtout attaque l’infanterie 3 qui garde les montagnes de Batoumi, qui tiendra tête à la 1ère attaque, l’allemand n’ayant pas trouvé bon de faire un assaut malgré l’hiver et les montagnes.
La seule percée allemande se fera à Batoumi, cette fois sans problèmes.


Alliés :
Le russe a ses 4 infanteries d’élite, Stalingrad a un fort, Moscou un heavy fort, et les 2 villes sont maintenant solidement défendues. 16 pas d’infanterie dont 4 d’élite sont amenés en renfort à Grosny, fermant définitivement la porte de Baku aux troupes germaniques, et également le chemin vers l’Egypte.

L’anglais qui a maintenant ramené 3 unités depuis le cap décide de passer à l’offensive et attaque Marmarica. 1 perte pour l’allemand, 2 pour l’anglais. L’armée britannique encore trop juste s’en sort finalement bien et atteint son objectif, qui était de fixer l’adversaire sans prendre trop de dégâts.

Mars- avril 42, neige





L’Allemand se redéploie en Russie, et attaque Tula pour se positionner à une case de Moscou.

Les Anglais font une 2ème attaque à Marmarica, et cette fois ci les dégâts sont plus sévères des 2 côtés. L’anglais fait une percée, en ramenant le tank 4 resté derrière, sacrifiant le fort. L’allemand recule, et met son panzer élite dans Tobrouk.


Mai-Juin 42





C’est la pluie fine à l’est, et le retour des grandes offensives.
L’Allemand décide d’insister massivement à Grosny, mais le russe, aidé par les montagnes fait un massacre de teutons, avec 14 touches !
Au nord, 3 unités finlandaises attaquent les marais d’Onega, et ratent complètement, le russe ne prenant qu’une seule perte.

Les alliés font l’assaut sur Tobrouk, le panzer élite fera 6 pertes avec de tomber. On perce sur la Cyranaica, mais l’allemand utilise une action pour faire retraite sur Tripoli !

La Norvège est la première à voir les américains, avec le débarquement sur Trondheim. L’allemand fait 5 touches sur 6 ! Mais l’allié fait 5 touches sur 7 !
Un dernier pas allemand résiste au massacre.

Juillet Août 42








L’Allemand écoeuré d’avoir fournit autant d’efforts pour des montagnes et quelques chèvres utilise une action pour retraiter complètement de Grosny.
Il reporte ses efforts sur les marais de Ladoga, ses troupes font 5 touches. Il restera un pas russe, l’allemand fait donc une percée et prend les marais.

2ème combat sur Onega, les Russes se défendent encore très bien.
Tout le front sud est vidé grâce à des mouvements stratégiques afin de ramener les troupes près de Moscou.

Pendant ce temps, en Méditerranée, l’Italien qui ne compte pas se laisser jeter à la mer sans rien faire, met 2 troupes à Tripoli. Une nouvelle bataille navale fait une perte partout, décidément la flotte italienne défend chèrement sa peau !

Tour allié, les U-boats, petite consolation pour l’axe, coulent 16 points de production à l’anglais !!
Les alliés ont maintenant 10 chasseurs et 10 bombardiers, les bombardements stratégiques peuvent commencer.

Au nord la Norvège est prise sans problèmes, l’Allemand perd ses 2 premiers points de production.
En Afrique, c’est la dernière et la plus intense bataille sur ce théâtre d’opérations. L’armée alliée fait une première attaque contre 1 pas et un avion, et perce sur les 2 unités italiennes, sérieuses, 3 pas d’inf- 3 pas de tank. Un assaut, et l’anglais nettoiera la zone à un jet près.
L’italien est désormais démoralisé.

Leningrad OOS à présent.

Septembre-Octobre 42














Les allemands attaquent les marais de Dvina, sans pertes, et également tous les territoires autour de Moscou, qui devient OOS !
Il faut avouer que le Russe, effaré par les choix stratégiques de son adversaire, s’est contenté de masser ses troupes dans ses 2 grandes villes, laissant ses marais sans défense convenable, et finalement donne à l’ennemi une –petite- chance de se refaire.

L’armée de Stalingrad doit sauver les camarades piégés à Moscou, à 2 cases ! Il ne faut pas se louper, le Russe n’a qu’une action, la première case DOIT être nettoyée d’un coup. Une puissante force lance l’assaut sur Saratov, l’Axe fait 6 touches, puis le russe explose les défenseurs. L’armée rouge poursuit sur Yaroslav, juste une attaque, quelques pertes partout, et rétablit le ravitaillement. Moscou est sauvée !

(Malheureusement, il y eut une bourde dans le règles, il faut absolument 2 provinces amies pour générer du supply donc Moscou restait OOS, mais bon, sachant cela on l'aurait joué autrement, et ça aurait peu changé au désastre allemand, alors on va dire que c'est pas grave)

Novembre-décembre 42, boue






Rien de spécial pour l’allemand, à part la prise du dernier marais, archangel.
Les alliés prennent la Crète, pour avoir un ravitaillement de 3 par flotte, et permettre des débarquements sur le continent. Le Soviétique achète toutes ses unités sauf 2 cubes, car c’est le dernier tour où il ne paye pas le cadre.

Janvier-février 43




L’allemand se contente de garder ses positions, même au nord dans les marais, alors que l’armée russe semble être au complet.
Le russe attaque avec 14 unités Voronezh, mais l’allemand croit au bluff, ne réalisant pas à quel point le russe a pu tranquillement reconstituer son armée. Il renforce la zone avec 2 unités, dont une infanterie élite.
Le combat fait des pertes de chaque côté, mais les panzers finissent à 1 pas de perte, le russe veut percer pour les détruire mais l’allemand décide d’utiliser une deuxième action spéciale pour retraiter avant le carnage, à Kursk.

Pendant ce temps, les alliés débarquent à Athènes avec 10 pas d’infanterie, qui font 0 touches, prennent 2 pertes, et prennent pied. L’opération est risquée, car s’il fait beau, l’allemand a les moyens de les renvoyer à la mer en mouvement de percée, avant que l’allié ne puisse renforcer, mais le but reste d’occuper des troupes, même si cela coûte cher.

Mars-Avril 43, boue






Avec Voronej repris par les Russes, l’armée allemande qui combattait à Yaroslav n’est plus en sécurité, la ligne de ravitaillement ne passant plus qu’au nord. C’est donc au nord de Moscou qu’elle retraite, à Vologda, libérant du coup une nouvelle force rouge, qui pourra combler ses pertes et bouger.

Un vague front est crée sur la ligne Kursk-Tula, la boue empêchant aux unités en danger au nord de retraiter en masse.
Au sud, même problème puisque 2 unités élite sont ramenées au nord d’Athènes, mais ne peuvent pas enchaîner à cause de la pluie légère, ce qui laissera le temps à l’allié de renforcer Athènes définitivement, avec les 4 tanks stationnés à Tripoli.

Le russe fait coulisser ses armées vers le sud, et attaque Kursk, l’allemand retraite. A Athènes il refuse également le combat et va se regrouper dans les montagnes du nord de la Grèce.
Une seule unité garde Yaroslav, toujours pour donner une petite envie à l’allemand de tenter un baroud d’honneur suicidaire sur Stalingrad, on ne sait jamais, il faut toujours tenter son ennemi.

Mai-Juin 43






Bon raid aérien des alliés qui font –7 Werps au Fritz, et 4 bombardiers perdus (perdre 4 bombardiers c’est 20 werps, mais comme l’américain ne manque pas d’argent, et ne peut utiliser ses unités aussi vite qu’il les construit, ce n’est pas une « mauvaise affaire »).
Un « mur de l’atlantique » est constitué, enfin les forts sont construits, manque plus que des hommes pour que cela soit vraiment efficace. Des troupes sont envoyées à Paris.
En Russie, des troupes embourbées au nord sont ramenées à Smolensk.

Le Russe continue de faire coulisser ses armées autour de Moscou ; l’armée de Voronezh va sur Kursk, celle de Kursk engage les troupes allemandes sur Tula, qui reculent.

A l’ouest c’est le débarquement en Normandie, 3 cubes dont une élite défendent avec un fort.
16 pas d’infanterie débarquent, aidés de 3 Bombardiers tactiques. Un épais brouillard rend la bataille foireuse : une seule perte enregistrée, côté allié. A noter un joli 0 touche avec 4 dés à 3+ du côté allemand.
Les alliés insistent, et font un assaut en France, l’allemand fait 5 pertes avant d’être atomisé par les tanks américains ramenés en renfort qui nettoient la zone à eux seuls.
Maintenant que les alliés ont pris pied en terre française, ça peut aller très vite ! 6 unités allemandes à peine défendent le front ouest…

Juillet-Août 43




L’allemand se contente de reculer en URSS, et de renforcer Paris. Fin d’achat des U-Boats.
Le Russe avance toujours, fait un massacre à Smolensk, pendant qu’à Velikiye Luki l’allemand retraite, puis fait une percée à Minsk. La première percée est mauvaise, le nazi est juste entamé. Une 2ème attaque est donc annoncée sur Minsk, mais l’allemand retraite encore pour se regrouper à Brest-litovsk.
Pendant ce temps, on profite de l’été et des plages d’Athènes.

Les alliés utilisent une action chacun pour attaquer Paris sans attendre. L’attaque sera plutôt mauvaise, surtout pour l’infanterie qui fera 2 touches sur 27 jets dans ce combat. Ils semblent plutôt motivés dans la capitale, mais que font les résistants français ?



Septembre-octobre 43








L’armée rouge avance sur tout le front. A Bryansk, une infanterie 3 hongroise va résister à un assaut de 17 infanteries russe (une touche sur 34 jets). La chance c’est aussi d’avoir de la malchance quand ça n’a pas d’importance…
L’essentiel se passe en Pologne, l’allemand recule toujours, cette fois sur Varsovie.

A l’ouest Paris sera pris en 2 fois, l’allemand préférant reculer à Metz avec ce qui lui reste.

Maintenant, c’est la bataille finale. Varsovie. L’allemand n’a plus d’action, et ne peut plus reculer.
Il n’y aura pas de détails de cette bataille, c’est la fin de la partie, c’est une formalité. Il n’y a plus de front à l’est, et une grande partie de ce qui reste de l’armée nazie se trouve piégée dans les marais, sans ligne de ravitaillement.

Berlin est à 3 tours, globalement. Ce fut une énorme branlée pour l’Allemand. Amen.

Intéressant tout ça, merci bien :pouicok:

oh oh. Je crois que je l'ai déjà vu ce CR. :wink:

Faut bien Reixou, optimisation du travail fournit ^^, et puis ce ne sont pas les mêmes personnes qui vont sur Strategikon, et EE reste un jeu abordable par le grand public, je le conseille d'ailleurs à ceux qui aiment Axis and Allies et veulent passer à du plus consistant !

Sacré boulot, ça donne envie !
:china: :china: :china: :pouicok: :pouicbravo: