Asmodee croque BoardGameArena, discussions et perspectives.

MasterMindM dit :
Liopotame dit :
znokiss dit :
A mon avis, on peut s'attendre à ce que : 
  1. des développeurs indépendant qui faisaient ça sur leur temps libre quittent le navire
  2. BGAsmodee aura des sous pour payer des développeurs pros pour pondre des adaptations encore plus vite

Je ne suis pas persuadé que quelques développeurs pro qui font ça pour payer leurs factures fassent forcément un meilleur boulot (en temps et en qualité) qu'une armée de bénévoles amateurs mais passionnés. 

Lymon Flowers aura surement une meilleure visibilité sur comment marche les développements des jeux sur BGA, mais généralement c'est plus efficace de mettre une ou deux personnes pleinement attelé à leur tâche qu'une armée qui travaille surement très bien mais en dilettante, et donc difficile à coordonner.

Et généralement, une personne qui bosse contre rémunération aura plus de disponibilité que des gens qui font ça sur leur temps libre. Donc fatalement, avec 7 heures 5 jours sur 7, ça a des chances d'avancer plus vite que 1 ou 2 heures par ci par là, selon le planning des enfants et les travaux de rénovation de la cuisine.
Ou alors c'est un bénévole rentier qui y consacre ses journées pour le plaisir !


@Chakado : à tes potes, tu leur offres un resto et un abonnement d'un an à BGA :p

Plus sérieusement, je partage que la comparaison ne soit pas exactement la bonne, mais dans le cadre de BGA, "l'intérieur de l'appartement" c'est plutôt la plateforme, la disponibilité, la communauté déjà en place (nombre d'utilisateur). Paradoxalement, les jeux c'est ce que nous en tant que joueurs on voit le plus, mais c'est finalement la partie la moins indispensable, au sens où si un jeu disparait ça ne remet pas en cause le reste (un peu comme la fermeture de ton restaurant préféré à deux pas de chez toi).
Après, je te rejoins aussi, c'est parfois difficile de 'rationnaliser' l'investissement de ce genre de cas, et ce que certains trouveront normal pourra paraître dérangeant à d'autre, voire intolérable.

+1

Et on n'est pas potes avec BGA!
BGA est une entreprise.

Si un pote qui a une entreprise de rénovation de logements me demande de l'aider bénévolement à rénover un logement, je refuserais.

MasterMindM dit :


Plus sérieusement, je partage que la comparaison ne soit pas exactement la bonne, mais dans le cadre de BGA, "l'intérieur de l'appartement" c'est plutôt la plateforme, la disponibilité, la communauté déjà en place (nombre d'utilisateur). Paradoxalement, les jeux c'est ce que nous en tant que joueurs on voit le plus, mais c'est finalement la partie la moins indispensable, au sens où si un jeu disparait ça ne remet pas en cause le reste (un peu comme la fermeture de ton restaurant préféré à deux pas de chez toi).
Après, je te rejoins aussi, c'est parfois difficile de 'rationnaliser' l'investissement de ce genre de cas, et ce que certains trouveront normal pourra paraître dérangeant à d'autre, voire intolérable.

Oui ça n'est pas évident.
Franchement, je suis admirateur de BGA et de ce qu'ont réussi à en faire ses fondateurs, c'est un truc dingue. Ils ont tout mon respect. Ce rachat me laisse quand même un petit goût amer que je ne peux pas m'empêcher de pointer, c'est tout, alors que je ne suis même pas concerné (je n'ai jamais développé pour BGA, je n'ai pas les compétences requises, mais j'aimerais bien m'y atteler un jour). C'est juste encore un modèle de don / contre-don comme je les affectionne qui se retrouve compromis.
Bref.

C'est intéressant ce que tu dis sur les jeux qui peuvent disparaître sans que ce soit trop grave. BGA a sorti tellement de jeux à un rythme frénétique ces derniers temps que je m'inquiétais d'une possible "dilution" des joueurs qui ferait que ce serait de plus en plus compliqué de lancer une partie sans attendre 15min (à part pour les locomotives où l'on trouve des joueurs quasi-immédiatement). Je me demande si le nombre de jeux disponibles augmente proportionnellement au nombre de joueurs, et sinon, est-ce que ce risque de dilution est bien réel et serait dommageable pour l'expérience utilisateur ?
Bref, trop de jeux, ce n'est peut-être pas forcément une bonne chose non plus...

Fraisdeau dit :

+1

Et on n'est pas potes avec BGA!
BGA est une entreprise.
 

En fait, j'essaie (certes maladroitement) de dire qu'il y a d'autres modèles possibles que l'entreprise et ses clients justement.
Et que je voyais mon rapport avec BGA davantage comme un rapport de don / contre-don. Je les aime bien, je trouve que ce qu'ils font est remarquable, je leur donne à la hauteur de mes moyens pour les aider. Je n'attends rien d'eux en retour. (Le site peut même disparaître demain, qu'ils gardent mes sous, parce que c'était un don, pas un paiement).
Maintenant que BGA a une valeur marchande, ce rapport se trouve un poil changé. Mais c'est la vie.

Chakado dit :

En fait, j'essaie (certes maladroitement) de dire qu'il y a d'autres modèles possibles que l'entreprise et ses clients justement.
Et que je voyais mon rapport avec BGA davantage comme un rapport de don / contre-don. Je les aime bien, je trouve que ce qu'ils font est remarquable, je leur donne à la hauteur de mes moyens pour les aider. Je n'attends rien d'eux en retour. (Le site peut même disparaître demain, qu'ils gardent mes sous, parce que c'était un don, pas un paiement).
Maintenant que BGA a une valeur marchande, ce rapport se trouve un poil changé. Mais c'est la vie.

Je comprends, surtout vu les tarifs pratiqués sur BGA et la qualité de ce qui est fourni. Mais s'il pouvait attendre encore un peu avant de disparaître hein... ;)
De toute façon chacun aura un ressenti différent, et si j'avoue que le principe de crier très vite et très fort "au loup", "c'est la fin d'une époque je déserte BGA", 2 heures après l'annonce du rachat me perturbe un peu, je conçois qu'on puisse être a minima circonspect et commencer à lever un sourcil en disant "ah, à surveiller, potentiellement ça risque de moins me plaire". L'avenir nous aidera à y voir plus clair.

Sinon, c'est un peu hors sujet, mais comme tu évoquais la dispertion suite au nombre de jeu, pour info (pour les curieux), sur la page de vos tables en cours, en dessous il y a le nombre de parties actuelles à l'instant T (comme on dit :p ) de chaque jeu (ici j'en ai "capturé" qu'une quinzaine) :



En comparaison, quelques autres images avec le milieu puis le bas du classement (après les chiffres ne sont pas absolus, du fait que certains jeux se prêtent plus au temps réel / au tour par tour ) :




Clairement BGA est super pratique.
J’ai essayé d’autres plateformes: moins de jeux , confus , pubs , temps d’un tour  trop courts (bon parfois un peu long sur BGA si des joueurs dorment).

​​​​On peut voir des parties , découvrir des jeux , faire des tournois…

Après le boom de 2020 est sans doute bien facilité par covid.

Et cocorico, c’est une boite française AD2G.

MasterMindM dit :Lymon Flowers aura surement une meilleure visibilité sur comment marche les développements des jeux sur BGA, mais généralement c'est plus efficace de mettre une ou deux personnes pleinement attelé à leur tâche qu'une armée qui travaille surement très bien mais en dilettante, et donc difficile à coordonner.


Et généralement, une personne qui bosse contre rémunération aura plus de disponibilité que des gens qui font ça sur leur temps libre. Donc fatalement, avec 7 heures 5 jours sur 7, ça a des chances d'avancer plus vite que 1 ou 2 heures par ci par là, selon le planning des enfants et les travaux de rénovation de la cuisine.

C'est complètement ça.  Et aussi une question de gouvernance et d'attente.  Là où un bénévole peut tout à fait te dire crotte quand tu commenceras à critiquer certains détails de son adaptation, un prestataire a un cahier des charges à respecter et un lien contractuel avec le site.  Personne n'ira critiquer un bénévole qui n'a pas l'envie ou le temps de fignoler son adaptation, par contre les locomotives de BGA développées en interne sont quand même sacrément chiadées (7wonders, Welcome To, Mr Jack, ...) parce que le niveau de finition et surtout les attentes ne sont pas les mêmes.
Lymon Flowers dit :
MasterMindM dit :Lymon Flowers aura surement une meilleure visibilité sur comment marche les développements des jeux sur BGA, mais généralement c'est plus efficace de mettre une ou deux personnes pleinement attelé à leur tâche qu'une armée qui travaille surement très bien mais en dilettante, et donc difficile à coordonner.


Et généralement, une personne qui bosse contre rémunération aura plus de disponibilité que des gens qui font ça sur leur temps libre. Donc fatalement, avec 7 heures 5 jours sur 7, ça a des chances d'avancer plus vite que 1 ou 2 heures par ci par là, selon le planning des enfants et les travaux de rénovation de la cuisine.

C'est complètement ça.  Et aussi une question de gouvernance et d'attente.  Là où un bénévole peut tout à fait te dire crotte quand tu commenceras à critiquer certains détails de son adaptation, un prestataire a un cahier des charges à respecter et un lien contractuel avec le site.  Personne n'ira critiquer un bénévole qui n'a pas l'envie ou le temps de fignoler son adaptation, par contre les locomotives de BGA développées en interne sont quand même sacrément chiadées (7wonders, Welcome To, Mr Jack, ...) parce que le niveau de finition et surtout les attentes ne sont pas les mêmes.

+1 !

Oui. Et le principal problème en logiciel n'est pas le développement, mais la maintenance.
Si ton jeu évolue et que les développeurs ont fait vite sans penser aux évolutions , sans documenter, ton logiciel est figé.
Avec des pros , tu vas exiger des normes de développement et de la documentation.
Tu peux même prévoir des évolutions que tu activeras ou pas à certains moments.

Tu peux aussi partager des éléments d'un jeu à l'autre.
Car il y a des éditeurs qui font des jeux qui se ressemblent. On ne dénoncera pas, mais je suis sûr que nous sommes nombreux à en connaître.

 

MasterMindM dit :
Liopotame dit :

Je ne suis pas persuadé que quelques développeurs pro qui font ça pour payer leurs factures fassent forcément un meilleur boulot (en temps et en qualité) qu'une armée de bénévoles amateurs mais passionnés. 

Lymon Flowers aura surement une meilleure visibilité sur comment marche les développements des jeux sur BGA, mais généralement c'est plus efficace de mettre une ou deux personnes pleinement attelé à leur tâche qu'une armée qui travaille surement très bien mais en dilettante, et donc difficile à coordonner.

Alors attention au contresens hein : sur BGA il y a très peu de jeux développés à plusieurs (et je pense même qu'on peut dire que le site n'est pas bien adapté à ça). Il faut plutôt comprendre ça comme un effet de masse : s'il y a beaucoup de bénévoles, statistiquement il y en aura toujours un qui aura suffisamment apprécié ton jeu pour être prêt à passer du temps à le coder avec amour.

Lymon Flowers dit :

Personne n'ira critiquer un bénévole qui n'a pas l'envie ou le temps de fignoler son adaptation, par contre les locomotives de BGA développées en interne sont quand même sacrément chiadées (7wonders, Welcome To, Mr Jack, ...) parce que le niveau de finition et surtout les attentes ne sont pas les mêmes.

Mouais, pas si sûr. D'abord certains utilisateurs pensent que c'est Greg qui est derrière toutes les adaptations, même quand tu réponds en personne à leurs rapports de bugs ! Ensuite certains considèrent que toutes les améliorations / corrections leur sont dues à partir du moment où ils paient. (Et c'est anecdotique, mais il me semble que Welcome c'est un bénévole qui l'a développé.)
Quinarbre dit :
MasterMindM dit :
Liopotame dit :

Je ne suis pas persuadé que quelques développeurs pro qui font ça pour payer leurs factures fassent forcément un meilleur boulot (en temps et en qualité) qu'une armée de bénévoles amateurs mais passionnés. 

Lymon Flowers aura surement une meilleure visibilité sur comment marche les développements des jeux sur BGA, mais généralement c'est plus efficace de mettre une ou deux personnes pleinement attelé à leur tâche qu'une armée qui travaille surement très bien mais en dilettante, et donc difficile à coordonner.

Alors attention au contresens hein : sur BGA il y a très peu de jeux développés à plusieurs (et je pense même qu'on peut dire que le site n'est pas bien adapté à ça). Il faut plutôt comprendre ça comme un effet de masse : s'il y a beaucoup de bénévoles, statistiquement il y en aura toujours un qui aura suffisamment apprécié ton jeu pour être prêt à passer du temps à le coder avec amour.

Lymon Flowers dit :

Personne n'ira critiquer un bénévole qui n'a pas l'envie ou le temps de fignoler son adaptation, par contre les locomotives de BGA développées en interne sont quand même sacrément chiadées (7wonders, Welcome To, Mr Jack, ...) parce que le niveau de finition et surtout les attentes ne sont pas les mêmes.

Mouais, pas si sûr. D'abord certains utilisateurs pensent que c'est Greg qui est derrière toutes les adaptations, même quand tu réponds en personne à leurs rapports de bugs ! Ensuite certains considèrent que toutes les améliorations / corrections leur sont dues à partir du moment où ils paient. (Et c'est anecdotique, mais il me semble que Welcome c'est un bénévole qui l'a développé.)

Et oui , quand tu paies , les corrections sont dues!
Je l'ai dit ici, le problème du logiciel, c'est la maintenance.
 

Quinarbre dit :(Et c'est anecdotique, mais il me semble que Welcome c'est un bénévole qui l'a développé.)

Eh ben purée !
Welcome to est une des meilleures adaptation que j'ai vu sur BGA. Le jeu est retranscrit à merveille et l'interface est fantastique, très user-friendly, avec possibilité de dimensionner comme on veut la zone des cartes ou celle de jeu, plusieurs dispositions disponibles, etc... 
Un modèle.

Cette discussion sur le bénévolat est très intéressante, et pour moi me fait penser à un truc:
Aujourd’hui, il est communément admis que pour vivre on doit participer à la société et donc travailler.

Mais qu’est ce qu’un travail, comment on définit ce qu’est un travail? A priori, ça devrait dépendre de l’activité, est elle bénéfique à la société ou pas. Pas à partir de l’activité elle même, mais uniquement en fonction de si… quelqu’un te paye ou pas. Par ex: je garde mes enfants, je travaille pas. Ma nounou garde mes enfants elle travaille. Ce n’est pas l’activité qui compte, c’est est ce que quelqu’un donne des sous pour cela. Ce qui est pour moi un contre sens.

Et c’est à mon avis un vrai problème dans notre société: une même activité peut être un travail ou non. Des gens peuvent vivre de cette activité et d’autres non, ça dépend de si tu as trouvé quelqu’un pour te payer ou non.

Mais si on gratte un peu, on se rend compte que tout le monde (ou presque) a des activités qui sont pour d’autres du travail. Parce que le travail en tant qu’activité peut être enrichissant, les gens continuent à la faire, par exemple en codant des jeux sur BGA.

Mais du coup, si tout le monde fourni des activités qui sont reconnues comme utiles à la sociétés, et si “tout travail mérite salaire”, alors… Et bien si tout le monde touchait un revenu pour ces activités “bénévoles”, le problème serait résolu. Plus de chômage, plus de personne en bore-out ou burn-out. On contribue à hauteur de ce qu’on sait faire et de ce qui nous plait, et on se fait confiance les uns les autres: une société où les gens font des choses parce qu’elles leur plaisent et qu’elles ont du sens pour eux, ne produit elle pas de meilleurs résultats qu’un société où les gens le font par la contrainte et la nécessité de gagner leur vie.

Bref, vive le revenu minimum universel (oui je sais la mise en pratique est pas facile. Mais pas impossible non plus!)

fouilloux dit :Cette discussion sur le bénévolat est très intéressante, et pour moi me fait penser à un truc:
Aujourd'hui, il est communément admis que pour vivre on doit participer à la société et donc travailler.

Mais qu'est ce qu'un travail, comment on définit ce qu'est un travail? A priori, ça devrait dépendre de l'activité, est elle bénéfique à la société ou pas. Pas à partir de l'activité elle même, mais uniquement en fonction de si... quelqu'un te paye ou pas. Par ex: je garde mes enfants, je travaille pas. Ma nounou garde mes enfants elle travaille. Ce n'est pas l'activité qui compte, c'est est ce que quelqu'un donne des sous pour cela. Ce qui est pour moi un contre sens.

Et c'est à mon avis un vrai problème dans notre société: une même activité peut être un travail ou non. Des gens peuvent vivre de cette activité et d'autres non, ça dépend de si tu as trouvé quelqu'un pour te payer ou non.

Mais si on gratte un peu, on se rend compte que tout le monde (ou presque) a des activités qui sont pour d'autres du travail. Parce que le travail en tant qu'activité peut être enrichissant, les gens continuent à la faire, par exemple en codant des jeux sur BGA.

Mais du coup, si tout le monde fourni des activités qui sont reconnues comme utiles à la sociétés, et si "tout travail mérite salaire", alors... Et bien si tout le monde touchait un revenu pour ces activités "bénévoles", le problème serait résolu. Plus de chômage, plus de personne en bore-out ou burn-out. On contribue à hauteur de ce qu'on sait faire et de ce qui nous plait, et on se fait confiance les uns les autres: une société où les gens font des choses parce qu'elles leur plaisent et qu'elles ont du sens pour eux, ne produit elle pas de meilleurs résultats qu'un société où les gens le font par la contrainte et la nécessité de gagner leur vie.

Bref, vive le revenu minimum universel (oui je sais la mise en pratique est pas facile. Mais pas impossible non plus!)

Ma réflexion actuelle est peu ou prou la même. La question c'est comment faire cohabiter un système comme celui-ci avec ceux des autres pays du monde basé sur le labeur, la performance et l'exploitation ? Ce système serait il aussi performant, au sens que pour l'instant on doit toujours être dans des rapports tendus de compétition économique, militaire etc avec les autres nations ?
Vous avez 4 heures.

Que de choses intéressantes juste au dessus. 
La confusion entre travail (qui peut être bénévole) et emploi est majeure (et entretenue).
Évidemment,  le revenu universel est la logique,  mais l’imposer dans un monde qui pense l’utilité sociale par l’emploi est assez compliqué (alors même que beaucoup d’emplois dont néfastes à la société)
La question de Rodenbach est assez intéressante. Je pense qu’un revenu universel bien pensé n’est pas si catastrophique en telle de performance. Et que,  surtout, quand tu rentres dans cette logique,  ta performance économique n’a plus la même valeur. Ton taux de pauvreté est bien plus important et ça petite aussi être vendeur à l’étranger. 
Mais un vrai revenu universel n’aurait de sens qu’à l’échelle internationale. Mais comme c’est impossible à mettre en oeuvre, il faut bien commencer quelque part. 

Mais bon, c’est une sacrée digression ça 

Les admins de BGA ont publié une FAQ intéressante

On y apprends notamment que ​​​​​​dans le contrat, il est stipulé que c’est la team BGA qui décide des prix, pas Asmodee.

BGA appartient pas à Asmodée ? 

fouilloux dit :Cette discussion sur le bénévolat est très intéressante, et pour moi me fait penser à un truc:
Aujourd'hui, il est communément admis que pour vivre on doit participer à la société et donc travailler.

Mais qu'est ce qu'un travail, comment on définit ce qu'est un travail? A priori, ça devrait dépendre de l'activité, est elle bénéfique à la société ou pas. Pas à partir de l'activité elle même, mais uniquement en fonction de si... quelqu'un te paye ou pas. Par ex: je garde mes enfants, je travaille pas. Ma nounou garde mes enfants elle travaille. Ce n'est pas l'activité qui compte, c'est est ce que quelqu'un donne des sous pour cela. Ce qui est pour moi un contre sens.

Et c'est à mon avis un vrai problème dans notre société: une même activité peut être un travail ou non. Des gens peuvent vivre de cette activité et d'autres non, ça dépend de si tu as trouvé quelqu'un pour te payer ou non.

Mais si on gratte un peu, on se rend compte que tout le monde (ou presque) a des activités qui sont pour d'autres du travail. Parce que le travail en tant qu'activité peut être enrichissant, les gens continuent à la faire, par exemple en codant des jeux sur BGA.

Mais du coup, si tout le monde fourni des activités qui sont reconnues comme utiles à la sociétés, et si "tout travail mérite salaire", alors... Et bien si tout le monde touchait un revenu pour ces activités "bénévoles", le problème serait résolu. Plus de chômage, plus de personne en bore-out ou burn-out. On contribue à hauteur de ce qu'on sait faire et de ce qui nous plait, et on se fait confiance les uns les autres: une société où les gens font des choses parce qu'elles leur plaisent et qu'elles ont du sens pour eux, ne produit elle pas de meilleurs résultats qu'un société où les gens le font par la contrainte et la nécessité de gagner leur vie.

Bref, vive le revenu minimum universel (oui je sais la mise en pratique est pas facile. Mais pas impossible non plus!)

Tout ton développement tend à peu près à la même chose que le modèle défendu par le réseau salariat ( https://www.reseau-salariat.info).
Pour eux cependant c'est pas du tout "vive le revenu minimum universel".

Tout dépend en fin de compte quel modèle de revenu minimum universel : le modèle défendu par Hamon pendant les dernières élections était balbutiant (il a fait un peu de chemin depuis), il existe aussi un modèle défendu par le Think-tank néolibéral "Génération Libre" qui plaît beaucoup au Medef. 
Comme quoi, ça dépend des modalités, de ce que ça remplace, etc.

Merde c’est malin Loïc,
j’aimerais que tu développes ça maintenant :

Et que, surtout, quand tu rentres dans cette logique, ta performance économique n’a plus la même valeur. Ton taux de pauvreté est bien plus important et ça petite aussi être vendeur à l’étranger. 

 

On n’a pas fini de digresser :wink:

Ah oui, et merci Loïc pour ton courage à lutter contre le discours orthodoxe 

Au payo :
Cécile Duflot également défendait à la radio cette semaine un modèle pas si universel que ça :
Pas de revenu universel pour ceux qui n’en ont pas besoin pour vivre (bref un RSA revisité). Ok mais elle met la barre où ? À 1200€/mois ou 50 000 ?

el payo dit :
fouilloux dit :Cette discussion sur le bénévolat est très intéressante, et pour moi me fait penser à un truc:
Aujourd'hui, il est communément admis que pour vivre on doit participer à la société et donc travailler.

Mais qu'est ce qu'un travail, comment on définit ce qu'est un travail? A priori, ça devrait dépendre de l'activité, est elle bénéfique à la société ou pas. Pas à partir de l'activité elle même, mais uniquement en fonction de si... quelqu'un te paye ou pas. Par ex: je garde mes enfants, je travaille pas. Ma nounou garde mes enfants elle travaille. Ce n'est pas l'activité qui compte, c'est est ce que quelqu'un donne des sous pour cela. Ce qui est pour moi un contre sens.

Et c'est à mon avis un vrai problème dans notre société: une même activité peut être un travail ou non. Des gens peuvent vivre de cette activité et d'autres non, ça dépend de si tu as trouvé quelqu'un pour te payer ou non.

Mais si on gratte un peu, on se rend compte que tout le monde (ou presque) a des activités qui sont pour d'autres du travail. Parce que le travail en tant qu'activité peut être enrichissant, les gens continuent à la faire, par exemple en codant des jeux sur BGA.

Mais du coup, si tout le monde fourni des activités qui sont reconnues comme utiles à la sociétés, et si "tout travail mérite salaire", alors... Et bien si tout le monde touchait un revenu pour ces activités "bénévoles", le problème serait résolu. Plus de chômage, plus de personne en bore-out ou burn-out. On contribue à hauteur de ce qu'on sait faire et de ce qui nous plait, et on se fait confiance les uns les autres: une société où les gens font des choses parce qu'elles leur plaisent et qu'elles ont du sens pour eux, ne produit elle pas de meilleurs résultats qu'un société où les gens le font par la contrainte et la nécessité de gagner leur vie.

Bref, vive le revenu minimum universel (oui je sais la mise en pratique est pas facile. Mais pas impossible non plus!)

Tout ton développement tend à peu près à la même chose que le modèle défendu par le réseau salariat ( https://www.reseau-salariat.info).
Pour eux cependant c'est pas du tout "vive le revenu minimum universel".

Tout dépend en fin de compte quel modèle de revenu minimum universel : le modèle défendu par Hamon pendant les dernières élections était balbutiant (il a fait un peu de chemin depuis), il existe aussi un modèle défendu par le Think-tank néolibéral "Génération Libre" qui plaît beaucoup au Medef. 
Comme quoi, ça dépend des modalités, de ce que ça remplace, etc.

Ah oui, je sais qu'il y a des modèles de RMU qui sont pas folles folles à priori en effet.

Quand tu dis que leur conclusion c'est pas du tout "vive le revenu minimum universel" c'est que c'est quoi, plutôt "vive le salaire à vie?" Parce que ça me va aussi :-) (encore mieux même). Mais comme déjà parler de RMU c'est prendre le risque de se prendre du "sale communiste dans la tronche" j'y vais à doucement :-).